REP 3101 Évaluation d’une entrevue média

Cette semaine, nous abordons l’évaluation des entrevues de porte-parole dans le cours REP 3101 à l’UdeM. D’une part, nous avons le plaisir de recevoir en classe Patrice Lavoie, Directeur corporatif des affaires publiques, des relations de presse et des médias sociaux de Loto-Québec qui nous explique les réalités professionnelles de sa pratique et comment il aborde l’évaluation des entrevues médias. D’autre part, nous avons à notre disposition dans Studium une grille de critères pour procéder à l’évaluation d’une entrevue média pour un porte-parole.

Commentaire à produire pour mes étudiants du REP3101 A 2017

Dans un premier temps, à partir des sites Web des médias traditionnels, sélectionner une entrevue d’un porte-parole d’une organisation de votre choix que vous considérez comme une bonne entrevue, fournir le lien URL de l’entrevue afin que vos collègues de classe puissent la visionner ou l’écouter s’il s’agit d’une entrevue radiophonique. Ensuite, à l’aide de la grille de critères susmentionnée, indiquez pourquoi vous considérez que c’est une bonne entrevue.

Un membre de chaque équipe publie le commentaire pour son équipe en indiquant clairement le nom de l’équipe (exemple Équipe A) afin de me permettre de vous attribuer vos points pour cet exercice dans Studium. Le commentaire de l’équipe : 3 à 4 paragraphes; ne pas hésiter à ajouter des URL pertinents et crédibles comme références scientifiques ou professionnelles en matière d’évaluation de porte-parole pour appuyer votre commentaire.

Au grand plaisir de vous lire!

Au sujet des fausses nouvelles

Plusieurs de mes étudiants posent des questions au sujet des fausses nouvelles et de la désinformation. Voici donc, un bon article de mon collègue Patrice Leroux dans lequel il relate des éléments clés pour se faire une tête sur le sujet. Bonne lecture!

Image CC0: PexelsOn entend beaucoup parler de fausses nouvelles et de désinformation depuis l’élection américaine remportée par Donald Trump. En fait, ce phénomène existe depuis plusieurs années mais semble avoir atteint des sommets au cours des derniers mois de 2016.Voici une liste américaine de sites de fausses nouvelles -en pdf-, (un « Work in progress ») compilée par la…

via Fausses nouvelles et désinformation: comment les repérer ? — Patrice Leroux

Lien entre objectifs et effets en RP

Troisième échange de la session avec mes étudiants du REP 3101 A 2016. Cette fois, nous échangerons sur un aspect recherché par tous les clients c’est-à-dire les effets (impacts) d’un programme de communication en relations publiques.

Nous avons vu en classe que les phases de recherche formative et de recherche évaluative sont requises pour circonscrire l’efficience d’une campagne de relations publiques. Il est important pour le professionnel des relations publiques de systématiser son approche pour mesurer les objectifs de communication approuvés par son client pendant et après le déploiement des moyens de communication utilisés. De surcroit, le professionnel doit rendre compte de sa prestation de services auprès de son client.

Question pour mes étudiants de REP 3101 A 2

En vous référant à la dernière phase des volets successifs du processus de prestation de services en relations publiques et les types d’indicateurs mesurables pouvant leur être associés, figure 9.1 page 346 dans Maisonneuve 2010, 4e édition, expliquer en deux ou trois paragraphes pourquoi il est requis de faire des liens avec les objectifs fixés au départ de ce processus et l’évaluation de ce qui est accompli. À titre de référence, l’étude de cas du chapitre 5 intitulé Acti-Menu sera utile pour guider votre réflexion. Je vous invite à consulter également le vocabulaire des relations publiques pour explorer ce contenu.

Comme pour les autres billets de ce blogue, bien lire les commentaires de vos collègues avant de publier afin d’éviter de commenter sur les mêmes aspects et par conséquent de s’offrir un contenu le plus diversifié possible dans le cadre de ce cours. Au plaisir de vous lire et de commenter vos observations dans une plénière en classe à la fin novembre.

Cibler les publics

Deuxième échange de la session avec mes étudiants du REP 3101 A 2016. Cette fois, nous échangerons sur un aspect incontournable de toute analyse d’une organisation c’est-à-dire les publics. Si en communication marketing, on s’intéresse aux clientèles cibles, en relations publiques, il s’agit des publics cibles.

Nous avons vu en classe que l’identification et l’analyse des publics sont de même importance pour une campagne de relations publiques efficace. D’entrée de jeu, il est important pour le professionnel des relations publiques de cibler les bons groupes de personnes afin de bien utiliser les ressources de l’organisation et pour ne pas manquer les opportunités d’échanges avec les publics importants. De surcroit, le professionnel doit examiner attentivement chaque public pour en développer une stratégie de communication efficiente tenant compte des besoins des publics.

 Question pour les étudiants du REP 3101 A2016

Si un client vous demande de lui expliquer comment vous vous y prenez pour cibler les bons publics, commentez brièvement trois éléments les plus importants que vous lui indiqueriez. Sentez-vous libre d’utiliser une organisation de votre choix pour illustrer votre commentaire. Au plaisir de vous lire.

Étudiants du Rep3101 A 2016, quelle notion retient votre attention ?

Avec le cours REP 3101 Recherche et évaluation des actions A2016, nous utilisons le présent blogue comme un forum d’échange sur les notions que nous abordons dans ce cours.

Depuis le début de la session, nous avons abordé en classe les notions de base en lien avec les modèles courants de communication dans les organisations, les cinq phases du processus de prestation de service en relations publiques et les questions clés pour analyser l’environnement de communication d’une organisation.

Nous avons également discuté des concepts de recherche primaire, secondaire et de l’importance de se doter d’une approche méthodologique démontrable en s’inspirant notamment du modèle d’organisation communicante tiré du mandat de Melbourne.

Question pour mes étudiants du REP 3101 A 2016

Rédiger en deux paragraphes une notion qui retient votre attention en lien avec la matière vue jusqu’au cours REP 3101 A 2016 du 21 septembre et bien lire les commentaires de vos collègues avant de publier afin d’éviter de commenter sur les mêmes aspects et par conséquent de s’offrir un contenu le plus diversifié possible dans le cadre de ce cours. Au plaisir de vous lire et de commenter vos observations.

Communication en temps d’urgence ou de crise : hier et aujourd’hui

En matière de gestion de crise et de gestion d’urgence, les médias sociaux créent de nouvelles crises, de nouvelles façons de répondre, de nouvelles façons de faire en relations publiques et il est important d’en tenir compte dans les diagnostics de rp afin de bien s’y préparer. Hier, un événement se produisait et il était communiqué massivement via les médias traditionnels selon Gérald Baron, un expert en communication de crise. Il avance qu’une crise était par sa nature, soudaine, explosive avec des conséquences majeures. Dans ces situations, le professionnel des relations publiques obtenait des informations de la part de la direction ou les faisait approuver par celle-ci puis convoquait la presse et répondait aux questions voire dans certaines situations le faire en présence du président(e) de l’entreprise. Les médias de leur côté décidaient si le sujet était important et selon le cas, en faisant une manchette et dans certains cas, un dossier au bulletin de fin de journée. On se rappellera ici au Québec pendant la gestion de crise du Grand Verglas de janvier 98, le premier ministre du Québec M. Lucien Bouchard et le président d’Hydro-Québec, M. André Caillé faisaient le point sur la situation sur une base quotidienne sur l’évolution de la situation, activité de communication largement diffusée en direct par les médias de masse.

Hier : Événement → Réponse → Information aux médias →Médias à la population

En considérant les médias sociaux, cela a changé complètement les façons pour diffuser de l’information en situation de crise et rejoindre les publics. Aujourd’hui, un événement se produit puis via le téléphone cellulaire, une caméra, une connexion Internet, les témoins d’un événement diffusent immédiatement, partagent leurs impressions, des faits, des images marquantes, bref, ils deviennent des diffuseurs d’information. Tout compte fait, lorsqu’une crise émerge, le réflexe des citoyens est de consulter Internet sur les différents médias socionumériques ou bien des membres de leurs réseaux interpersonnels qui consultent Internet! Bien entendu, les médias de masse communiquent également sur le sujet s’ils le sélectionnent. Par contre, ils ne vont pas nécessairement consulter le responsable des relations publiques de l’organisation impliquée avant de diffuser de l’information sur l’événement. En bref, ils n’attendent plus personne! Les médias communiquent dès que possible et souvent s’informent des mêmes sources en ligne utilisées par les citoyens. De surcroît, les journalistes sont très présents sur Twitter ou via  les plateformes numérisées, même qu’ils disposent d’outils spécialisés à leur intention pour suivre les conversations dominantes sur Internet comme Facebook Mention ou encore Facebook Signal. En somme, les médias diffusent dès que possible et pendant une bonne période de temps sur leurs sites web ce qui implique d’effectuer une vigie en continu des conversations en ligne.

Aujourd’hui: Événement → la population informe la population → La population participe aux réponses →La population informe les médias qui informe à leur tour la population d’où un phénomène d’amplification

Comment un responsable des relations publiques ou une équipe de communication de crise doit agir aujourd’hui  dans ce nouvel environnement ? Selon Gérald Baron, trois éléments sont cruciaux :

  1. Vitesse
  2. Engagement
  3. Gestion de la rumeur

Les citoyens et les consommateurs ne s’informent plus de la même manière et la façon de communiquer en temps de crise déterminera le degré de confiance envers votre organisation ou votre marque. C’est en quelque sorte une nouvelle approche est requise en matière de communication de crise ! Pour cela, il faut un bon diagnostic pour élaborer un plan de gestion des communications des urgences et au besoin, un plan de gestion de crise à jour.

Question pour mes étudiants du REP 3101 de l’UdeM A 2015

Quels sont vos arguments pour convaincre une organisation ou un client pour se doter d’un plan de gestion de communication de crise ou de gestion des urgences en 2015 et nommer au moins 2 indicateurs à prendre en compte pour établir votre diagnostic de la communication de crise. Vous pouvez utiliser un exemple d’organisation au besoin.

Les outils de mesure en rp sur le Web en 2015

Les outils de mesure à la disposition du professionnel des relations publiques sont multiples. Nous avons vu dans le REP 3101 que le Web est riche d’une panoplie d’outils de vigie et leurs possibilités sont en constante évolution. Qu’en est-il en 2015 ?

Pour ce deuxième sujet d’échange de la session automne 2015 du REP 3101, j’invite mes étudiant à parcourir le Web et sélectionner un outil de mesure de leur choix (fournir le lien vers l’outil) puis d’indiquer les avantages d’’utiliser cet outil avec un exemple contextuel de leur choix. Par exemple, quel outil vous recommandez pour connaître le point de vue, les attentes ou l’opinion d’un groupe de personnes sur une organisation, ou encore pour obtenir le point de vue d’un client, d’un citoyen ou d’un leader d’opinion. Autre possibilité, quels sont les outils disponibles pour réaliser un sondage voire une discussion avec un groupe d’internautes ciblés. L’idée centrale de cet échange consiste à brosser un survol des outils courants ou nouveaux en 2015 afin que notre groupe cours dispose d’une référence solide pour ses travaux de session.

Créer une unité responsable des communications

Pour le troisième et dernier sujet de blogue de la session Automne 2014 avec mes étudiants du CPR 6001 de l’UdeM, il sera question de gestion des communications organisationnelles, plus précisément de la planification de la fonction de communication dans une organisation. Voici le contexte de ce billet:

En prenant en compte les notions vues pendant la session dans le CPR 6001, la direction générale d’une organisation vous confie le mandat de créer une unité responsable des communications de cette organisation et vous demande de lui présenter votre plan d’action pour la création de cette unité incluant : l’approche dominante de communication, la mission de cette unité, et les compétences recherchées pour le personnel responsable de livrer la mission de cette équipe de communication. Vous pouvez utiliser une organisation existante ou fictive. Je ferai le point en classe sur le sujet. Au plaisir de vous lire.

Évaluer la prestation publique d’un porte-parole

Pour le troisième et dernier sujet de blogue du cours REP 3101 A 2014 de l’UdeM, les étudiants de ce cours se concentrent sur l’évaluation de la prestation d’un porte-parole en situation d’entrevue médias. Dans un premier temps, décrivez les critères que vous utilisez pour cette évalation et la justification de votre choix en lien avec l’entrevue sélectionnée. Publier également le lien vers cette entrevue afin que vos collègues de classe puissent à leur tour prendre en compte vos recommandations.

Au plaisir de vous lire !

Les volets du plan de communication

Pour la deuxième conversation avec mes étudiants du CPR 6001 de l’UdeM, nous traiterons de plan de communication.

Les stratégies de communication = répondre aux problématiques

Un plan de communication s’appuie sur l’élaboration de stratégies et celles-ci doivent être conçues en fonction des situations et des problématiques d’une organisation. On peut les qualifier de stratégies défensives, offensives, cooptées, de diversion, de ballons d’essai, de coulage d’information, de recrutement, de promotion, de proximité, d’évitement, de consensus, de partenariat, pour n’en nommer que quelques-unes. La nature des stratégies développées est par essence une approche téléologique, c’est-à-dire orientée vers l’atteinte d’un but et d’objectifs précis. Peu importe le type de stratégie retenu, il servira d’assises au plan de communication pour l’atteinte de ces objectifs. (Maisonneuve 2010) Les publics visés peuvent être dans l’organisation ou dans son environnement externe.

 La question pour mes étudiants

En utilisant une organisation de votre choix bien entendu si cela est possible sinon une organisation fictive, illustrer les volets d’un plan de communication que vous proposeriez à la direction de cette organisation?

Au plaisir de vous lire et de commenter !

Les outils de mesure en relations publiques

Les outils de mesure et de vigie:  les connaître pour les utiliser au bon moment

Les outils de mesure à la disposition du professionnel des relations publiques sont multiples. Nous avons vu dans le REP 3101 que le Web est riche d’une panoplie d’outils de vigie et leurs possibilités sont en constante évolution. Un expert en la matière, Jonathan Côté est venu nous en expliquer les subtilités.

À notre cours du 2 octobre, nous considérons des outils de mesure comme le sondage, le groupe focus, l’entrevue semi-dirigée et dans tous les cas, l’importance de se doter d’un bon questionnaire. Voir au besoin le chapitre 3 de Maisonneuve 2010.

 Se doter d’un bon survol des avantages des outils à sa disposition

Pour ce deuxième sujet d’échange de la session du REP 3101, sélectionner un outil de mesure de votre choix et indiquer les avantages d’utiliser cet outil avec un exemple contextuel de votre choix. Par exemple, quel outil vous recommandez pour connaître le point de vue, les attentes ou l’opinion d’un groupe de personnes sur une organisation, ou encore pour obtenir le point de vue d’un client ou d’un leader d’opinion. L’idée centrale de cet échange consiste à brosser un survol des outils courants ou nouveaux afin que notre groupe cours dispose d’une référence solide pour ses travaux de session. 

À court d’idée pour le choix des outils, pourquoi ne pas sélectionner parmi les outils proposés par notre conférencier Jonathan Côté en indiquant les avantages de l’outil de vigie sélectionné. Ensuite, expliquer brièvement comment l’utiliser à l’aide d’un sujet de votre choix. Par exemple, vous pourriez expliquer comment réaliser la vigie des médias socionumériques de l’entreprise X afin de faire ressortir des informations au sujet de ce qui se véhicule sur cette entreprise.  

Liens d’outils présentés lors du cours du 25 septembre

Liens vers d’autres outils non présentés lors du cours:

Tutoriels utiles:

 

Au plaisir de vous lire !

Réaliser une recheche formative en rp

 

Cette semaine avec mes étudiants du REP 3101 du certificat de relations publiques de l’UdeM, nous avons amorcé notre session avec les notions de base à prendre en considération pour réaliser la recherche et l’évaluation des actions en relations publiques.

Recherche formative vs évaluative

D’entrée de jeu, il est important de prendre en compte le modèle de communication unidirectionnel ou bidirectionnel du contexte et de la problématique du projet de communication à diagnostiquer. Par la suite, en nous basant sur les notions vues dans le cours et le chapitre 9 de Maisonneuve 2010, nous avons pris en compte les indicateurs et les outils de mesure courants de la phase de recherche (input) pour la réalisation d’un diagnostic. Signalons que la recherche formative correspond à la recherche pour l’élaboration d’un plan de communication alors que la recherche évaluative correspond à la recherche réalisée à la fin du même programme afin d’en mesurer et analyser les effets (impacts, dont les termes courants en anglais sont : outcomes/outgrow).

 La question pour mes étudiants

De manière à offrir, une réflexion pour notre groupe cours, mes étudiants commentent la question suivante : Un client vous demande de lui expliquer votre démarche pour effectuer une recherche formative pour un projet de relations publiques, que lui proposez-vous ?

Bienvenue à tous d’enrichir les propos ou de commenter les suggestions du présent blogue. Très simple pour commenter, repérer le bouton Laisser un message, y insérer votre commentaire et envoyer !

 Au plaisir de vous lire.

Qu’est-ce qu’une organisation communicante ?

Bienvenue à mes étudiants de l’UdeM sur ce blogue

C’est parti pour une autre session universitaire et comme les sessions dernières, j’invite mes étudiants à participer à ce blogue afin de partager avec la communauté de la webosphère, leurs observations sur des aspects de la communication. Le sujet figurant en titre de ce billet sera commenté par mes étudiants du CPR 6001 de la Faculté des arts et des sciences de l’Université de Montréal. Tous les lecteurs de ce blogue sont vivement invités à participer à cet échange. Au plaisir de vous lire.

Communication organisationnelle – humaine

En se basant sur l’excellent livre sous la direction de Sylvie GrosJean et Luc Bonneville au sujet de la communication organisationnelle, nous en avons abordé les notions théoriques d’une part et d’autre part nous avons parcouru les faits saillants de la communication humaine avec Littlejohn et son ouvrage phare Theories of human communication.

 

Un survol dirigé des approches

En s’inspirant des approches fonctionnalistes de l’école classique considérant la communication comme formelle et de l’école des relations humaines abordant la communication comme informelle ; de la cybernétique dont le modèle de la communication est très connu par les communicateurs professionnels au Québec. Également, des approches systémiques abordant l’organisation comme un système ; des configurations organisationnelles de Mintzberg, des apports de l’école de Palo Alto et des approches critiques, des approches symboliques et culturelles puis des approches constitutives, nous avons fait un survol dirigé pour se poser la question suivante :

Qu’est-ce qu’une organisation communicante? 

 

Quelle sont les caractéristiques importantes à prendre en compte pour une organisation qui a comme  intention d’être une organisation communicante? Pour commenter, c’est très simple : cliquez le bouton laissez un commentaire, rédigez votre texte et n’hésitez surtout pas à le bonifier d’hyperliens afin de permettre à tous d’approfondir sur les idées que vous suggérez. Merci de votre participation.

 

Socionumérique et organismes publics, avenir prometteur

L’utilisation des nouveaux médias, toujours en croissance au Québec

Il est incontournable d’aborder la question des médias socionumériques dans une majorité cours de communication à l’université. Non seulement à cause du potentiel persuasif et dialogique de ces outils de générer de nouvelles formes de communication entre une organisation et ses différents publics, l’utilisation des nouveaux médias est toujours en croissance selon le Centre d’études sur les médias de l’Université Laval. La publication Comment les Québécois s’informent-ils ? présente les résultats de la quatrième enquête du Centre d’études portant sur les pratiques des Québécois en matière d’information. On peut y suivre l’évolution depuis 2007, année de la première enquête.

L’usage des médias socionumériques
par les organismes publics : le cas du Québec

Stéphanie Yates, professeure au département de communication sociale et publique de l’UQAM et Myriam Arbour, étudiante à la maîtrise à l’UQAM publient un article dans la Revue internationale Communication sociale et publique dans l’édition no 9 2013 intitulé L’usage des médias socionumériques par les organismes publics : le cas du Québec visant à faire le point de l’usage des médias socionumériques par des organisations publiques québécoises.

Les auteures de cet article scientifique se basent notamment sur les modèles de Grunig et al. (2002)[1] : agent de presse, promotion (information au public), bidirectionnel asymétrique et bidirectionnel symétrique et la théorie de la communication à double flux de Katz et Lazarfeld ( 1955) [2] qu’elles nomment à double étage dans leur article. Ces deux importantes références constituent des incontournables dans les cours et les séminaires académiques à l’université donc nos étudiants sont en mesure de bien circonscrire la réflexion proposée par Mmes Yates et Arbour. Ce qui est plus récent comme référence pertinente et bien illustrée dans l’article à la figure 2 est le modèle des niveaux d’engagement possibles sur les médias socionumériques inspiré de Chang et Kannan (2008)[3]. On y fait également référence à Coombs[4], un des auteurs dont je considère les travaux et les publications comme des incontournables pour réfléchir la communication des organisations.

J’incite vivement mes étudiants de la FLSH de l’Université de Sherbrooke et des facultés de la FEP et la Faculté des Arts et Sciences de l’Université de Montréal, à prendre connaissance de cet article des plus pertinents pour leurs travaux universitaires en communication et en relations publiques. Non seulement les deux auteures vulgarisent fort bien les théories susmentionnées, elles présentent une réflexion sérieuse, crédible et inspirante pour une planification structurée des objectifs communicationnels d’une présence sur les médias socionumériques pour une organisation.

Dans le résumé de leur article, les auteures affirment 

 l’usage de ces médias par les organismes publics en est encore à ses balbutiements. Si plus de la moitié d’entre eux sont présents sur ces plateformes, la communication unidirectionnelle demeure privilégiée et le caractère limité des interactions avec les citoyens tend à conforter la théorie de la communication à double étage, où les possibilités de dialogue demeurent rares. Divers facteurs laissent toutefois présager l’adoption d’approches plus novatrices à moyen terme.

Question pour mes étudiants du CPR 6001 de l’Université de Montréal

À la suite de la lecture de l’article L’usage des médias socionumériques par les organismes publics : le cas du Québec, et des notions vues en classe au sujet des médias socionumériques, quelles sont les avantages en matière de communication d’une présence sur les plateformes socionumériques pour des organismes publics. Au plaisir de lire vos commentaires.


[1] Grunig, J. E. (2009). «Paradigms of global public relations in age of digitalisation ». Prim, 6(2)

[2] Katz, E. & Lazarfeld, P. (1955). Personal Influence. New York, NY: Free Press.

[3] Chang, A.-M. et Kannan, P.K. (2008). Leveraging Web 2.0 in Governement. EGouvernment. (E-Gouvernement/Technology Series).

[4] Coombs, T. (2001). « Interpersonnel Communication and Public Relations ». Dans R. L. Heath (dir.), Handbook of Public Relations. Thousand Oaks: Sage.

Remue-méninges CPR 6001 UdeM

Se familiariser avec WP et le blogue

Pendant la session d’automne du CPR 6001 de l’UdeM, il est planifié de réaliser trois échanges avec la plateforme WordPress afin d’une part de se familiariser avec le blogue, un moyen de communication bidirectionnel de plus en plus utilisé pour échanger avec des publics. D’autre part, de permettre de partager des références utiles à la fois aux étudiants de ce cours, mais également à toute personne intéressée par la gestion des communications organisationnelles.

Remue-méninges

Pour ce premier échange avec mes étudiants du CPR 6001, afin d’alimenter la confection d’un plan de communication, le TP 2 , il s’agit en d’effectuer une recherche documentaire dans la Webosphère sur les outils de vigie en ligne, bref un remue-méninges en ligne!.

Répertoire d’outils pour le TP 2

Cet exercice consiste à répertorier les outils d’évaluation ou de mesure utiles pour la communication en organisation. En commentant le présent billet, insérer les liens, articles, vidéos, etc. dans votre commentaire avec une très brève description critique des principaux avantages et inconvénients des outils que vous suggérez à vos collègues. Le but ici est de disposer d’un répertoire d’outils que vous pourrez utiliser pour votre TP 2 ou encore dans vos projets professionnels. Notez qu’il se peut que des internautes ajoutent des suggestions également.

Un exemple

Voici un exemple pour ce billet qui a été publié par une étudiante d’un autre cours que j’enseigne à l’UdeM. Je vous invite à vous en inspirer pour trouver d’autres outils en ligne.

Infomine : C’est un site Internet créé par un consortium d’université de la région de la Californie. Ce site est destiné principalement aux universitaires. L’étendue des recherches est grande. On peut chercher des livres, des articles, des documents gouvernementaux, des études publiées et des bases de données des universités. Bref, c’est une bibliothèque universitaire virtuelle.

Cet outil permet de trouver des informations par catégories préétablies.

  • Bio, Ag & Med Sciences
  • Business & Economics
  • Cultural Diversity
  • Ejournals
  • Government Info
  • Maps & GIS
  • PhysSci, Engr, CS & Math
  • SocSci & Humanities
  • Visual & Performing Arts

On peut aussi faire une recherche par mots-clés. Lorsqu’on fait une recherche par mots clés, les résultats sont divisés par catégories aussi. Par exemple, lorsque je recherche le mot Canada, les résultats se divisent par sujets comme «Canadian government information», «Canada site: government departments and agencies», «images canada», etc.

Ce qui est intéressant avec Infomine est qu’en effectuant une recherche, on voit dans les résultats si le document que l’on veut est payant ou non. En fait, la plateforme en tant que telle est gratuite, mais certains accès sont payants.

Cette bibliothèque virtuelle offre une recherche plutôt complète sur des sujets complexes, mais elle est seulement offerte en anglais. De plus, le graphisme n’est pas très beau.

Lien vers le site : http://infomine.ucr.edu

À votre tour  et au plaisir de vous lire et merci à mes étudiants du CPR 6001 de publier leurs  commentaires d’ici le 10 novembre.

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