Créer une unité responsable des communications

Pour le troisième et dernier sujet de blogue de la session Automne 2014 avec mes étudiants du CPR 6001 de l’UdeM, il sera question de gestion des communications organisationnelles, plus précisément de la planification de la fonction de communication dans une organisation. Voici le contexte de ce billet:

En prenant en compte les notions vues pendant la session dans le CPR 6001, la direction générale d’une organisation vous confie le mandat de créer une unité responsable des communications de cette organisation et vous demande de lui présenter votre plan d’action pour la création de cette unité incluant : l’approche dominante de communication, la mission de cette unité, et les compétences recherchées pour le personnel responsable de livrer la mission de cette équipe de communication. Vous pouvez utiliser une organisation existante ou fictive. Je ferai le point en classe sur le sujet. Au plaisir de vous lire.

Les volets du plan de communication

Pour la deuxième conversation avec mes étudiants du CPR 6001 de l’UdeM, nous traiterons de plan de communication.

Les stratégies de communication = répondre aux problématiques

Un plan de communication s’appuie sur l’élaboration de stratégies et celles-ci doivent être conçues en fonction des situations et des problématiques d’une organisation. On peut les qualifier de stratégies défensives, offensives, cooptées, de diversion, de ballons d’essai, de coulage d’information, de recrutement, de promotion, de proximité, d’évitement, de consensus, de partenariat, pour n’en nommer que quelques-unes. La nature des stratégies développées est par essence une approche téléologique, c’est-à-dire orientée vers l’atteinte d’un but et d’objectifs précis. Peu importe le type de stratégie retenu, il servira d’assises au plan de communication pour l’atteinte de ces objectifs. (Maisonneuve 2010) Les publics visés peuvent être dans l’organisation ou dans son environnement externe.

 La question pour mes étudiants

En utilisant une organisation de votre choix bien entendu si cela est possible sinon une organisation fictive, illustrer les volets d’un plan de communication que vous proposeriez à la direction de cette organisation?

Au plaisir de vous lire et de commenter !

Qu’est-ce qu’une organisation communicante ?

Bienvenue à mes étudiants de l’UdeM sur ce blogue

C’est parti pour une autre session universitaire et comme les sessions dernières, j’invite mes étudiants à participer à ce blogue afin de partager avec la communauté de la webosphère, leurs observations sur des aspects de la communication. Le sujet figurant en titre de ce billet sera commenté par mes étudiants du CPR 6001 de la Faculté des arts et des sciences de l’Université de Montréal. Tous les lecteurs de ce blogue sont vivement invités à participer à cet échange. Au plaisir de vous lire.

Communication organisationnelle – humaine

En se basant sur l’excellent livre sous la direction de Sylvie GrosJean et Luc Bonneville au sujet de la communication organisationnelle, nous en avons abordé les notions théoriques d’une part et d’autre part nous avons parcouru les faits saillants de la communication humaine avec Littlejohn et son ouvrage phare Theories of human communication.

 

Un survol dirigé des approches

En s’inspirant des approches fonctionnalistes de l’école classique considérant la communication comme formelle et de l’école des relations humaines abordant la communication comme informelle ; de la cybernétique dont le modèle de la communication est très connu par les communicateurs professionnels au Québec. Également, des approches systémiques abordant l’organisation comme un système ; des configurations organisationnelles de Mintzberg, des apports de l’école de Palo Alto et des approches critiques, des approches symboliques et culturelles puis des approches constitutives, nous avons fait un survol dirigé pour se poser la question suivante :

Qu’est-ce qu’une organisation communicante? 

 

Quelle sont les caractéristiques importantes à prendre en compte pour une organisation qui a comme  intention d’être une organisation communicante? Pour commenter, c’est très simple : cliquez le bouton laissez un commentaire, rédigez votre texte et n’hésitez surtout pas à le bonifier d’hyperliens afin de permettre à tous d’approfondir sur les idées que vous suggérez. Merci de votre participation.

 

Socionumérique et organismes publics, avenir prometteur

L’utilisation des nouveaux médias, toujours en croissance au Québec

Il est incontournable d’aborder la question des médias socionumériques dans une majorité cours de communication à l’université. Non seulement à cause du potentiel persuasif et dialogique de ces outils de générer de nouvelles formes de communication entre une organisation et ses différents publics, l’utilisation des nouveaux médias est toujours en croissance selon le Centre d’études sur les médias de l’Université Laval. La publication Comment les Québécois s’informent-ils ? présente les résultats de la quatrième enquête du Centre d’études portant sur les pratiques des Québécois en matière d’information. On peut y suivre l’évolution depuis 2007, année de la première enquête.

L’usage des médias socionumériques
par les organismes publics : le cas du Québec

Stéphanie Yates, professeure au département de communication sociale et publique de l’UQAM et Myriam Arbour, étudiante à la maîtrise à l’UQAM publient un article dans la Revue internationale Communication sociale et publique dans l’édition no 9 2013 intitulé L’usage des médias socionumériques par les organismes publics : le cas du Québec visant à faire le point de l’usage des médias socionumériques par des organisations publiques québécoises.

Les auteures de cet article scientifique se basent notamment sur les modèles de Grunig et al. (2002)[1] : agent de presse, promotion (information au public), bidirectionnel asymétrique et bidirectionnel symétrique et la théorie de la communication à double flux de Katz et Lazarfeld ( 1955) [2] qu’elles nomment à double étage dans leur article. Ces deux importantes références constituent des incontournables dans les cours et les séminaires académiques à l’université donc nos étudiants sont en mesure de bien circonscrire la réflexion proposée par Mmes Yates et Arbour. Ce qui est plus récent comme référence pertinente et bien illustrée dans l’article à la figure 2 est le modèle des niveaux d’engagement possibles sur les médias socionumériques inspiré de Chang et Kannan (2008)[3]. On y fait également référence à Coombs[4], un des auteurs dont je considère les travaux et les publications comme des incontournables pour réfléchir la communication des organisations.

J’incite vivement mes étudiants de la FLSH de l’Université de Sherbrooke et des facultés de la FEP et la Faculté des Arts et Sciences de l’Université de Montréal, à prendre connaissance de cet article des plus pertinents pour leurs travaux universitaires en communication et en relations publiques. Non seulement les deux auteures vulgarisent fort bien les théories susmentionnées, elles présentent une réflexion sérieuse, crédible et inspirante pour une planification structurée des objectifs communicationnels d’une présence sur les médias socionumériques pour une organisation.

Dans le résumé de leur article, les auteures affirment 

 l’usage de ces médias par les organismes publics en est encore à ses balbutiements. Si plus de la moitié d’entre eux sont présents sur ces plateformes, la communication unidirectionnelle demeure privilégiée et le caractère limité des interactions avec les citoyens tend à conforter la théorie de la communication à double étage, où les possibilités de dialogue demeurent rares. Divers facteurs laissent toutefois présager l’adoption d’approches plus novatrices à moyen terme.

Question pour mes étudiants du CPR 6001 de l’Université de Montréal

À la suite de la lecture de l’article L’usage des médias socionumériques par les organismes publics : le cas du Québec, et des notions vues en classe au sujet des médias socionumériques, quelles sont les avantages en matière de communication d’une présence sur les plateformes socionumériques pour des organismes publics. Au plaisir de lire vos commentaires.


[1] Grunig, J. E. (2009). «Paradigms of global public relations in age of digitalisation ». Prim, 6(2)

[2] Katz, E. & Lazarfeld, P. (1955). Personal Influence. New York, NY: Free Press.

[3] Chang, A.-M. et Kannan, P.K. (2008). Leveraging Web 2.0 in Governement. EGouvernment. (E-Gouvernement/Technology Series).

[4] Coombs, T. (2001). « Interpersonnel Communication and Public Relations ». Dans R. L. Heath (dir.), Handbook of Public Relations. Thousand Oaks: Sage.

Remue-méninges CPR 6001 UdeM

Se familiariser avec WP et le blogue

Pendant la session d’automne du CPR 6001 de l’UdeM, il est planifié de réaliser trois échanges avec la plateforme WordPress afin d’une part de se familiariser avec le blogue, un moyen de communication bidirectionnel de plus en plus utilisé pour échanger avec des publics. D’autre part, de permettre de partager des références utiles à la fois aux étudiants de ce cours, mais également à toute personne intéressée par la gestion des communications organisationnelles.

Remue-méninges

Pour ce premier échange avec mes étudiants du CPR 6001, afin d’alimenter la confection d’un plan de communication, le TP 2 , il s’agit en d’effectuer une recherche documentaire dans la Webosphère sur les outils de vigie en ligne, bref un remue-méninges en ligne!.

Répertoire d’outils pour le TP 2

Cet exercice consiste à répertorier les outils d’évaluation ou de mesure utiles pour la communication en organisation. En commentant le présent billet, insérer les liens, articles, vidéos, etc. dans votre commentaire avec une très brève description critique des principaux avantages et inconvénients des outils que vous suggérez à vos collègues. Le but ici est de disposer d’un répertoire d’outils que vous pourrez utiliser pour votre TP 2 ou encore dans vos projets professionnels. Notez qu’il se peut que des internautes ajoutent des suggestions également.

Un exemple

Voici un exemple pour ce billet qui a été publié par une étudiante d’un autre cours que j’enseigne à l’UdeM. Je vous invite à vous en inspirer pour trouver d’autres outils en ligne.

Infomine : C’est un site Internet créé par un consortium d’université de la région de la Californie. Ce site est destiné principalement aux universitaires. L’étendue des recherches est grande. On peut chercher des livres, des articles, des documents gouvernementaux, des études publiées et des bases de données des universités. Bref, c’est une bibliothèque universitaire virtuelle.

Cet outil permet de trouver des informations par catégories préétablies.

  • Bio, Ag & Med Sciences
  • Business & Economics
  • Cultural Diversity
  • Ejournals
  • Government Info
  • Maps & GIS
  • PhysSci, Engr, CS & Math
  • SocSci & Humanities
  • Visual & Performing Arts

On peut aussi faire une recherche par mots-clés. Lorsqu’on fait une recherche par mots clés, les résultats sont divisés par catégories aussi. Par exemple, lorsque je recherche le mot Canada, les résultats se divisent par sujets comme «Canadian government information», «Canada site: government departments and agencies», «images canada», etc.

Ce qui est intéressant avec Infomine est qu’en effectuant une recherche, on voit dans les résultats si le document que l’on veut est payant ou non. En fait, la plateforme en tant que telle est gratuite, mais certains accès sont payants.

Cette bibliothèque virtuelle offre une recherche plutôt complète sur des sujets complexes, mais elle est seulement offerte en anglais. De plus, le graphisme n’est pas très beau.

Lien vers le site : http://infomine.ucr.edu

À votre tour  et au plaisir de vous lire et merci à mes étudiants du CPR 6001 de publier leurs  commentaires d’ici le 10 novembre.

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