51 commentaires

1. 

   Kevin Routhier

    /  22 juin 2022

   Les leaders d’opinion de Lazarsfeld étaient avant tout synonyme d’autorité et d’influence auprès des groupes d’appartenance, tels que leurs familles, leurs amis, leurs collègues et les membres de leur communauté. Les réseaux sociaux n’existaient pas, donc ce sont avec des liens directs et personnels que ceux-ci pouvaient exercer leur influence. Tandis que les influenceurs sur le web peuvent rejoindre un plus grand éventail de personnes, et ce, même à travers le monde. Il n’y a pas de barrière géographique, donc les influenceurs ont un plus grand pouvoir d’influence que les leaders d’opinion de Lazarsfeld. De plus, les influenceurs d’aujourd’hui peuvent partager sur divers sujets distincts, autant du monde politique, qu’écologique, mais aussi influencer sur le commerce. En effet, la principale différence des deux types d’influenceurs est la valeur marchande. Auparavant, les leaders d’opinion influençaient surtout sur la prise de décision et d’enjeux, tels que le monde politique. Cependant, bien que les influenceurs d’aujourd’hui tiennent leur pouvoir par leur crédibilité, ils sont aussi une source de revenus pour les entreprises. C’est devenu un métier à temps plein qui génère beaucoup d’argent. Il est alors parfois difficile de cerner les réelles intentions de ces créateurs de contenu, est-ce pour faire diffuser un message important ou pour avoir accès à des sommes d’argent ? Les influenceurs n’ont pas toujours le désintérêt et la gratuité du conseil ou de la recommandation que l’on retrouvait dans la conception de Lazarsfeld. La crédibilité est parfois remise en compte, car cette stratégie d’influence indirecte est davantage aléatoire et multidirectionnelle. Tel que le mentionnent les notions du chapitre, les influenceurs se multiplient, il y en a de plus en plus. Certains traitent des sujets importants, tels que l’environnement, alors que certains créent du contenu pour divertir. C’est l’un des changements importants, le type d’influenceur varie d’une personne à une autre. Auparavant, c’étaient des leaders d’opinion sur des sujets précis, tels que la politique, mais maintenant, tu peux être influenceur de n’importe quel sujet.

   Le but premier des relations publiques est de maintenir une confiance et une bonne image de l’organisation autant du point de vue interne qu’externe. Que ce soit pour gérer une crise à la suite d’un scandale, ou démontrer la bonne image de l’entreprise, les relations publiques sont là pour aider l’entreprise à bien se positionner. Le rôle des influenceurs est avant tout de créer du contenu sur leurs plateformes en diffusant des connaissances, du contenu divertissant et des informations pertinentes. Étant suivis par des milliers, voire des millions de personnes, les influenceurs ont un lien direct avec leur communauté et sont souvent un critère important lors de la consommation ou de la prise de décision. Ce type de marketing, appelé marketing d’influence est l’un des plus importants et efficaces en 2022. Plusieurs personnes forgent leur décision autant personnelle que marchande avec l’aide des influenceurs. Comme mentionné, les relations publiques se doivent de présenter une bonne image de l’organisation et les influenceurs peuvent grandement aider. Ils ont eux aussi un rôle important de relations publiques. Que ce soit lors d’un partenariat rémunéré, l’influenceur s’associe à une entreprise et ces derniers sont l’image de l’organisation. Ils font la publicité des produits et services que l’entreprise offre, mais sont aussi rattachés à celle-ci. Leur rôle est primordial, ils peuvent faire changer l’opinion des gens, de manière positive ou négative, et ce, seulement en publiant des photos sur leur profil de réseaux sociaux. En gros, les influenceurs jouent un rôle important en matière de relations publiques par leur crédibilité, leur notoriété et leur pouvoir d’influence.

   L’une des influenceuses québécoises qui sont, selon moi, l’une des plus crédibles en matière d’enjeux climatiques ou de communication responsable c’est Jessie Nadeau. Bien que cette jeune femme fût connue grâce à la populaire émission de téléréalité Occupation Double, celle-ci détient une excellente notoriété en communication responsable. Elle a toujours utilisé ses plateformes pour défendre des causes qui lui tiennent à cœur, que ce soit le végétalisme, les causes LGBTQ+ et l’environnement. Même si cette créatrice de contenu exerce maintenant ce métier à temps plein, elle s’associe toujours avec des entreprises qui respectent ses valeurs et ses intérêts. Elle se décrit comme une « influenceuse de changements ». Pour elle, les causes sociales sont au cœur de son contenu, mais aussi de ses valeurs primaires. Elle produit plusieurs contenus qui touchent des causes sociales importantes, et ce, même lorsque les publications ne sont pas commanditées. Elle a toujours été cohérente avec ses valeurs et son contenu. Pour moi, elle est l’équilibre parfait d’une influenceuse sociale, c’est-à-dire, qu’elle influence les gens positivement à des causes importantes, telles que l’environnement, mais elle gagne également sa vie avec l’entremise des réseaux sociaux. Un influenceur crédible est selon moi, quelqu’un qui peut autant créer du contenu pertinent lorsque ses publications ne sont pas commanditées, que lorsqu’elles le sont. Tout est une question d’équilibre et de cohérence.

   Compte Instagram de Jessie Nadeau : https://www.instagram.com/jessie.nadeau/?hl=fr-ca

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2. 

   Jérémy Marcoux

    /  22 juin 2022

   Les influenceurs évoluant dans les médias socionumériques ressemblent beaucoup aux leaders d’opinion de Lazersfeld : entre autres, ils font le lien entre la population et les médias grâce à leur crédibilité et leur rapport de proximité vis-à-vis certains individus. Toutefois, quelques différences subtiles les distinguent. Alors que, selon la théorie de Lazersfeld, les leaders d’opinion vulgarisent leurs connaissances de manière spontanée et gratuite, les influenceurs sont souvent rémunérés pour transmettre un message. Également, comme les réseaux sociaux permettent à quiconque d’acquérir un large public, les influenceurs sont beaucoup plus nombreux. Cela a pour effet d’ouvrir de nouvelles voies de communication qui peuvent servir à cibler certains individus de manière plus précise, mais aussi de compliquer la transmission des messages, car la manière dont ils seront réinterprétés est imprévisible.

   En matière de relations publiques, le rôle de l’influenceur dans les médias socionumériques peut s’avérer utile, puisqu’il permet de rejoindre plus facilement certains groupes d’intérêt qui n’auraient pas été exposés autrement au message. Aujourd’hui, les réseaux sociaux sont conçus spécialement pour offrir du contenu qui s’aligne avec les opinions, les valeurs, la démographie de chaque utilisateur. Il peut donc être difficile d’atteindre un certain public si l’algorithme ne le permet pas. Les influenceurs sont nombreux et attirent tous une clientèle spécifique, qui est nécessairement réceptive à leurs messages. Ainsi, en s’associant avec un influenceur, une organisation peut sélectionner plus précisément à qui elle s’adresse, et, par la compensation financière, elle s’assure que le message transmis à la population lui soit favorable. De plus, comme les réseaux sociaux permettent à tout le monde de bénéficier d’une plateforme, la plupart des gens s’identifient plus facilement aux influenceurs. Ces derniers possèdent donc une grande crédibilité dont peut profiter une organisation lorsqu’elle met en place des stratégies ayant trait aux relations publiques.

   Selon moi, Tara Bellerose correspond à une influenceuse crédible en matière d’enjeux climatiques et de communication responsable. À l’aide de son compte Tiktok, qui compte plus de 700 000 abonnés, elle éduque les jeunes à propos des impacts de l’activité humaine sur la planète tout en les incitant à faire de meilleurs choix pour améliorer leur empreinte écologique. Ses vidéos sont de bonne qualité et bien documentés, ce qui lui vaut des milliers d’interactions positives. Son compte est vérifié, ce qui augmente sa crédibilité. Pour une entreprise souhaitant améliorer sa cote auprès des personnes ayant à cœur le respect de l’environnement, elle est la candidate idéale, puisque ce sujet est le point central de tout son contenu. De plus, elle participe fréquemment à la promotion de produits écologiques. Elle a donc de l’expérience en matière de partenariats rémunérés, en plus d’être ouverte à s’associer à une organisation.

   Voici le lien vers son compte Tiktok : https://www.tiktok.com/@tarabellerose?lang=fr

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3. 

   Gabriel Blais

    /  25 juin 2022

   Même si les influenceurs et les leaders d’opinion de Lazarsfeld se classent dans le modèle du flux de communication à deux étages (two-step flow of communication), il existe tout de même une certaine différence entre ces types d’émetteurs. En réalité, le principe reste le même autant pour les influenceurs que pour les leaders d’opinion de Lazarsfeld : celui de regrouper de l’information, de la traiter et de la vulgariser à un public. Toutefois, le plus grand changement que l’on pourrait observer est celui du monde dans lequel ces transmetteurs d’informations évoluent. Là où les leaders d’opinion de Lazarsfeld s’inscrivaient davantage dans des relations interpersonnelles marquées par la proximité et la confiance, les influenceurs, eux, se catégorisent dans des relations plus distantes et moins personnelles en raison de la barrière créée par les médias socionumériques. Bien entendu, ce dernier aspect concernant les influenceurs peut amener certains inconvénients comme l’imprévisibilité de la réception du message par le public ou encore l’incertitude de la motivation réelle d’un émetteur vis-à-vis d’un récepteur. Aussi, la forme que prend la transmission du message diverge d’un acteur à un autre : les leaders d’opinion de Lazarsfeld visaient la spontanéité et la gratuité ; aujourd’hui, les influenceurs sont rémunérés et leurs messages sont beaucoup plus contrôlés.

   En matière de relations publiques, le rôle que peuvent jouer les influenceurs auprès de leur public peut s’avérer très pertinent pour différentes raisons. D’une part, ce qui est intéressant avec ce type d’émetteur, c’est qu’il effectue déjà un travail en amont en ce qui concerne la recherche d’un public cible : une organisation n’a qu’à choisir l’influenceur véhiculant les mêmes intérêts qu’elle pour transmettre un message — il y a alors un gain de temps énorme. De plus, l’influenceur détient déjà une relation de confiance avec son public de sorte que les messages peuvent être plus facilement acceptés par la communauté. D’une autre part, tel que mentionné précédemment, les organisations peuvent avoir, si elles le souhaitent, le plein contrôle de la construction du message : en ce sens, il s’assure du contenu exact à vulgariser. Bref, l’utilisation des influenceurs comme transmetteurs dans un contexte de relations publiques peut devenir juste d’autant plus que le nombre d’individus sur les médias sociaux augmente grandement.

   Personnellement, si je devais choisir un influenceur captivant et qui discute régulièrement des enjeux climatiques, ce serait le youtubeur Émile Roy. En plus de s’adresser à un public plus jeune, il a une grande capacité à vulgariser un sujet et à bâtir une histoire attractive autour de celui-ci. Ayant déjà créé du contenu autour des problèmes environnementaux, Émile Roy sait comment sensibiliser son public par l’unique usage de la parole et je crois qu’il correspond à ma conception d’un influenceur crédible. Par ailleurs, il a été amené à travailler avec plusieurs organisations gouvernementales afin d’aborder des sujets importants de notre société actuelle. Je laisse un lien ci-dessous pour que vous puissiez partir à la découverte de son travail.

   Chaîne YouTube de Émile Roy :
   https://www.youtube.com/c/ÉmileRoy

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4. 

   Emma Fortin

    /  26 juin 2022

   Les influenceurs présents sur les médias sociaux numériques se distinguent des leaders d’opinion de Lazarfead de plusieurs manières. Tout d’abord, les influenceurs sur les médias sociaux ont un intérêt ou une intention à partager certains contenus, contrairement aux leaders d’opinion, qui le font de façon « spontanée ». (Yates, 2018, p. 67) Que ce soit pour sensibiliser la population, promouvoir une marque ou pour divertir, ces influenceurs souhaitent rejoindre un public. Pour ce faire, les influenceurs cherchent à saisir les enjeux moraux et sociaux de leur public et à lui offrir un contenu qui concordera avec ses intérêts. Ensuite, un second aspect qui diffère des leaders d’opinion décrits par Lazarfead est la gratuité. En effet, les influenceurs n’offrent pas leurs contenus gratuitement à leur communauté; ils le font souvent en échange d’une somme d’argent de la part du média ou de l’organisation qui l’a approché. Cela peut être positif si l’influenceur est bien informé sur le sujet et effectue une veille médiatique appropriée. Dans le cas contraire, si l’influenceur partage des informations fausses, cela peut entraîner des répercussions négatives au sein de sa communauté. (Yates, 2018, p. 68)

   Parce que les relations publiques souhaitent faire valoir positivement une organisation et établir un lien de confiance entre elle et son public, les influenceurs dans les médias socionumériques agissent de manière similaire avec leur communauté. Ainsi, un influenceur qui promeut une certaine façon de penser à propos de l’environnement, par exemple, peut voir plusieurs individus se rallier autour de lui et son idéologie. Toutes les informations transmises par cet influenceur sont reçues chez sa communauté, qui forme son opinion selon ce qui lui est raconté. Ces individus peuvent s’influencer mutuellement en partageant d’autres contenus ou informations similaires, ce qu’on appelle l’exposition sélective. Cela peut engendrer un conformiste social chez cette communauté. (Yates, 2018, p.66) Éventuellement, toute autre information qui n’est pas en lien direct avec l’idéologie ou la représentation de la communauté n’est pas mémorisée, ou est interprétée selon son point de vue, ce qui fait référence à la perception sélective. (Yates, 2018, p.67) D’une certaine manière, cela se rattache au but principal des relations publiques, soit d’adhérer un ou des publics autour d’une marque grâce aux messages véhiculés par une organisation.

   Un influenceur crédible en matière d’enjeux climatiques et sociaux est Émile Roy, un réalisateur, vidéaste et animateur montréalais. Émile Roy souhaite sensibiliser les gens aux enjeux climatiques. Il réalise des vidéos où il vulgarise des aspects scientifiques et relatifs aux changements climatiques. Des pistes de réflexion et des solutions y sont proposées pour parvenir collectivement à développer des habitudes de vie plus écologiques. De plus, Émile Roy nous a récemment présenté son nouveau film : « L’Anxiété, au 21e siècle ». Il y présente l’anxiété sous ses différentes formes et comment celle-ci affecte la vie de ceux et celles qui la côtoie au quotidien. Ses vidéos sont publiées sur ses différentes plateformes, soient Facebook, Instagram et YouTube. Elles engendrent beaucoup d’intérêt de la part de sa communauté, et cela créée donc un très fort sentiment de cohésion et de support envers ce qu’il véhicule.

   https://www.youtube.com/c/%C3%89mileRoy

   Source : Yates, S. (2018) Introduction aux relations publiques, Fondements, enjeux et pratiques. Collection Communication – Relations publiques, Sainte-Foy : Presses de l’Université du Québec.

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5. 

   Genevieve Hildebrant Mailhot

    /  27 juin 2022

   Selon Paul Lazarsfeld, un leader d’opinion est une personne qui consomme plus d’information que les autres et qui se spécialise dans un domaine en particulier. En conséquence, elle occupe le rôle d’intermédiaire, de relais personnalisé entre les médias et les autres membres de son groupe. Le leader d’opinion partage de façon gratuite et spontanée ses connaissances.
   Au contraire, les influenceurs sont souvent rémunérés pour faire la promotion de certains produits ou services. Ils offrent des conseils et des recommandations, mais sans la gratuité.

   Le rôle de l’influenceur dans les médias socionumériques peut s’avérer utile en matière de relations publiques. D’ailleurs, les influenceurs peuvent aider certains organismes à élargir leurs cibles. Ils deviennent en quelque sorte des diffuseurs d’information des entreprises. Étant donné qu’ils entretiennent des relations de proximités avec leurs publics, ils pourront renforcer leur confiance en l’entreprise. Aussi, les influenceurs créent du contenu riche et original. Cela pourrait aider l’entreprise à faire accepter son message plus facilement par le public.

   J’aime bien suivre le compte Instagram de Florence Sauvé. Elle a démarré une petite entreprise nommée Moniq et Cie spécialisée dans la fabrication d’accessoires faits avec des matériaux recyclés. Elle encourage ses abonnés à acheter des vêtements de seconde main pour aider l’environnement. En plus, sur son compte Instagram, elle a plusieurs « stories » sur le réchauffement climatique, le « slow fashion », de petits gestes pour réduire son empreinte carbone, etc. Bien qu’elle n’ait pas une quantité énorme d’abonnés et qu’elle ait une approche plus décontractée, elle communique bien son message à son public : agir pour l’environnement.

   Voici le lien vers son compte Instagram : https://www.instagram.com/_florencesauve/?hl=en

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6. 

   Maude Charbonneau

    /  27 juin 2022

   Les leaders d’opinion de Lazersfeld (Yates, 2018) et les influenceurs socio-numériques d’aujourd’hui ne sont pas si différents. En effet, les leaders d’opinion de Lazersfeld ainsi que les influenceurs présents sur les réseaux sociaux entretiennent, tous les deux, une relation particulière avec leur public. Leur pouvoir d’influence s’effectue grâce à leur crédibilité et leur rapport de proximité avec le public (Yates, 2018). Néanmoins, ces deux modèles d’influence se distinguent par leurs subtiles particularités. Tout d’abord, les réseaux sociaux permettant de cibler un public presque mondial. Ainsi, le nombre d’influenceurs socio-numériques suit la largeur de son public, c’est-à-dire qu’ils sont aussi nombreux. Sur les plateformes numériques, on peut trouver différents influenceurs qui donnent connaissance sur des sujets distincts, comme la politique, l’environnement, certains mouvements ou même une marque de commerce, pour un public cible précis. Pour ce large public, le message passe donc par une plateforme web, ce qui peut changer la manière donc l’individu reçoit le message. D’une part, certains de ces influenceurs d’aujourd’hui le font en échange d’une somme d’argent, ce qui rend difficile de comprendre les vraies intentions de leurs publications. Malgré cela, un large public les suit pour leur propre divertissement. D’autre part, une partie des influenceurs ont un intérêt à partager des publications d’enjeux sociaux qui se doivent d’être abordés. Le public cible n’est alors pas le même. De fait, les influenceurs socio-numériques se distinguent sur le processus et l’intention des leaders d’opinion de Lazersfeld. En effet, ces leaders d’opinion ne font que communiquer directement avec leur public, soit ceux qui se trouvent dans leur environnement. Ils ciblent que quelques personnes, ce qui diminue la propagation de popularité. De plus, ils partagent leurs communications en toute gratuité, tandis que les influenceurs sont souvent rémunérés pour leur mandat.

   Le principe des relations publiques est de promouvoir une belle image de l’organisation et de maintenir une relation de confiance avec son public. Cet objectif est le même pour l’influenceur. Même que parfois, l’organisation passe par des influenceurs crédibles, rejoignant les valeurs de l’organisation, pour ensuite appliquer ce principe. Sa popularité et son contenu partagé confirme l’appui de ses idéologies et de ses positions. Comme l’influenceur, le public cible est d’autant plus important dans le principe de relations publiques. Sans celui-ci, l’influenceur ne ferait pas son rôle d’un métier. De fait, le rôle de l’influenceur d’entreprendre un contact direct et constant avec le public cible afin de garder une belle image et de contribuer aux besoins de celui-ci. On peut donc constater que cette technique d’influence, autrement dit marketing d’influence, est le principe le plus efficace et important pour rejoindre une clientèle cible de confiance aujourd’hui.

   Il est également intéressant de mettre ce marketing en relation avec certains discours publiés par les personnes influentes sur les médias sociaux. Cette forme de publicité ne rejoint pas seulement le commerce, mais aussi certains enjeux sociaux. C’est le cas de l’influenceur Émile Roy, un vidéaste et réalisateur de Montréal qui abordent plusieurs enjeux sociaux sérieux qui entourent la population québécoise d’aujourd’hui. Ainsi, il aborde les changements climatiques principalement, tout comme d’autres enjeux, sur les plateformes Youtube, Facebook et Instagram. Son contenu scientifique est divulgué pour un large public. Néanmoins, il s’adresse en majorité aux jeunes adultes comme lui puisque ce public fréquente davantage les médias sociaux. Émile Roy aborde donc des sujets qui touchent spécialement ce public, dont l’anxiété, partagé au travers de son tout récent film « L’anxiété au 21e siècle ». Au travers son talent de scénariste, ses informations sont claires, précises et grandement touchantes. Il est donc un des rares influenceurs dignes de cette crédibilité au Québec.

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7. 

   Virginie Guyon

    /  27 juin 2022

   Pour Lazarsfeld, un leader d’opinion est une personne qui sert de relais entre les médias et les usagers. Ce leader est spécialisé dans un domaine et vulgarise certaines informations de son domaine pour informer et influencer d’une certaine manière les usagers, qui ont souvent tendance à se conformer à la majorité et à se fier à une figure connue pour orienter leurs opinions. Cette transmission se fait de manière gratuite et spontanée par le leader d’opinion. Avec ses échanges, le leader d’opinion gagne la confiance et se rapproche des usagers, ce qui crée une relation interpersonnelle entre les usagers et le leader. L’information passe donc par les leaders d’opinion qui eux vont par la suite la traiter et la décortiquer avant de la transmettre aux usagers. Pour ce qui est des influenceurs présents sur les médias socionumériques, la plus grande différence est le fait que leur travail soit rémunéré. Ces personnes sont commanditées par des compagnies pour faire de la promotion auprès de leurs abonnés. Le rôle de ceux-ci est similaire à celui qu’avaient les leaders d’opinion. D’ailleurs, la relation entre un influenceur et son public est elle aussi similaire à celle connue dans les années 1940. La proximité est toujours un élément crucial de leur relation et l’influenceur représente une figure d’autorité à suivre pour les usagers des médias socionumériques. Une autre différence qui peut être observée est la distribution de l’information. Alors qu’avant, un leader d’opinion transmettait ses informations à un public restreint, maintenant, les influenceurs partagent leurs informations à une masse beaucoup plus importante de gens suite à une distribution aléatoire de l’information.

   Maintenant que les différences entre les leaders d’opinion et les influenceurs ont été expliquées, il est intéressant de se demander en quoi le rôle de l’influenceur dans les médias socionumériques peut s’avérer utile en matière de relations publiques. Si l’influenceur en question est judicieusement choisi en fonction de la marque et de sa clientèle, celui-ci peut être extrêmement utile dans plusieurs domaines. Pour commencer, l’influenceur va permettre à l’entreprise d’accéder à de nouveaux publics. Avec les algorithmes, il est parfois difficile pour une marque d’atteindre un certain groupe de personnes. Avec l’aide d’un influenceur qui est déjà présent dans le groupe en question, le contact sera beaucoup plus facile. Ensuite, l’influenceur pourrait permettre à l’entreprise de recueillir de l’information, les réactions et les commentaires des usagers, qui dans leur relation de proximité avec l’influenceur, seraient davantage porté à s’exprimer par rapport à la marque ou à un certain événement ou crise à laquelle l’entreprise fait face. Pour finir, d’un côté plus marketing, l’influenceur peut parfois permettre d’assurer une certaine fidélisation chez les usagers. Bien sûr, d’autres avantages pourraient être traités, mais ceux-ci en sont de bons exemples.

   Si je devais proposer un influenceur à approcher pour une entreprise œuvrant dans le domaine de l’environnement et plus précisément dans le domaine des enjeux climatiques, j’irais avec Jessie Nadeau. Celle qui s’est fait connaître à Occupation Double Bali en 2017 est en fait une fervente militante pour différentes causes telles que la protection de l’environnement. Avec plus de 166 000 abonnés sur son compte Instagram, Jessie Nadeau a déjà une crédibilité auprès d’un assez grand public. À plusieurs reprises sur son compte, elle s’implique pour les enjeux climatiques en appelant les internautes à passer à l’action en proposant des alternatives plus éthiques. Elle a d’ailleurs conçu une marque de vêtements pour femmes à porter lors des règles, ce qui permettrait une réduction considérable de l’utilisation des produits d’hygiène féminine. Elle prône aussi une alimentation plus éthique, soit végane, pour réduire l’impact de chacun sur le climat. Je considère Jessie Nadeau comme une influenceuse crédible en matière d’enjeux climatiques, mais aussi en communication responsable. Depuis des années, celle-ci se bat pour les droits des communautés LGBTQ+, la protection des animaux, la protection de l’environnement et autres. Je crois qu’elle est l’exemple parfait d’une femme crédible qui pourrait être un atout important pour une entreprise œuvrant dans le milieu principalement de l’environnement.
   Lien hypertexte vers le compte Instagram de Jessie Nadeau : https://www.instagram.com/jessie.nadeau/

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8. 

   Juliette Lafond

    /  28 juin 2022

   Les influenceurs et les leaders d’opinion de Lazarsfeld ont la même vocation première soit de partager de l’information. En effet, ils vont avoir une certaine expertise et une spécialisation qui vont faire d’eux des figures d’autorités dans leurs domaines. Ils exercent une certaine influence sur les personnes qui ont confiance en eux et qui les suivent. Les médias vont donc leur transmettre de l’information dans le but de la partager avec les suiveurs. Pour se faire, les influenceurs et les leaders d’opinion vont analyser, personnaliser et vulgariser l’information afin de la transmettre. C’est ici qu’une distinction est faite. Alors que les leaders d’opinion partagent l’information gratuitement parfois avec un certain désintéressement, les influenceurs évoluant dans les médias socio numériques eux sont rémunérés pour informer sur des produits ou services. Donc, la différence entre les deux est le partage spontané et gratuit d’information qui est le cas des leaders d’opinion de Lazarsfeld, mais pas des influenceurs.

   Aujourd’hui, les individus sont influencés par les relations qu’ils entretiennent avec leurs groupes d’appartenance, donc les messages mass-médiatique ne parviennent plus à convaincre et influencer directement les individus. La cible que l’on désire rejoindre a confiance en certains individus qui exercent une influence sur eux. Alors, on peut transmettre le message à travers ces individus. Le message passe alors mieux puisque la cible a confiance en cette personne et base ses décisions sur l’information qu’elle lui transmet. C’est alors utile pour les relations publiques puisque ces personnes peuvent être utilisées comme un moyen indirect de communiquer avec la cible et d’assurer la bonne image de l’organisation. Ce n’est pas l’organisation elle-même qui tente de convaincre les individus, donc les individus sont plus ouverts aux propos des influenceurs puisqu’ils ont confiance en eux.

   Je suggère Mélissa de La Fontaine qui est conférencière, chroniqueuse, consultante et auteure du livre Tendre vers le zéro déchet. Elle fait partie de la Coopérative Incita en agissant en tant que conseillère et animatrice mode de vie zéro déchet et transition écologique. Elle utilise ses réseaux sociaux et collabore sur des blogues pour vulgariser certains enjeux climatiques et favoriser le mode de vie zéro déchet.
   Lien facebook : https://www.facebook.com/melissadlf/?ref=page_internal

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9. 

   Chloé Leblanc

    /  28 juin 2022

   Les leaders d’opinions de Lazarsfeld étaient des intermédiaires entre les médias et leur groupe, ils étaient une ressource gratuite à laquelle ils pouvaient se fier. Ils entretiennent une relation d’autorité et de confiance avec leur groupe. Les leaders influenceurs évoluant dans les médias socionumériques partagent le rôle d’influence des leaders d’opinions, mais avec quelques différences. D’abord, ils ne sont plus réellement une référence gratuite, puisqu’ils sont généralement rémunérés pour donner leur opinion. Il y a également moins de contrôle sur le ciblage des groupes, un influenceur pourrait joindre n’importe qui, même s’il n’est pas la cible de son message, étant donné l’accessibilité des plateformes numériques. Auparavant, le leader s’adressait généralement à son propre groupe et avait un meilleur contrôle sur l’interprétation de son message.

   L’influenceur dans les médias socionumériques permettent aux organisations d’utiliser ces figures afin de présenter leur image de marque. Ils peuvent alors les utiliser afin d’être perçu d’une certaine façon par le public. De plus, comme mentionné plus haut, il est désormais possible de joindre plus de groupes qu’auparavant. Les organisations sont donc en mesure de joindre un plus large public, d’autant plus qu’ils peuvent faire affaire avec plus d’un influenceur et ainsi joindre plusieurs audiences. Les influenceurs apportent également une certaine crédibilité aux messages véhiculés, puisque leur audience a généralement confiance en eux.

   Une influenceuse québécoise qui est crédible à mes yeux est Shina Nova. Cette influenceuse d’origine inuite publie principalement sur TikTok. Ses vidéos ont pour but de faire connaître la culture inuite, notamment le chant de gorge inuits, avec sa mère. Ses vidéos ont permis à la communauté autochtone de se rassembler sur la plateforme et d’avoir leur safe space. Elle aborde également les enjeux sensibles reliés à la communauté autochtone tels que les femmes autochtones disparues ou le prix de l’épicerie au Nunavut. Elle a également amassé des dons pour des causes autochtones. Elle est donc particulièrement crédible pour ce qui est des enjeux de diversité culturelle, notamment pour les communautés autochtones.

   https://www.tiktok.com/@shinanova?

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10. 

    Emilie Poulin

     /  28 juin 2022

    Selon Lazarsfeld, les individus sont tous entourés de groupes primaires comprenant leur cercle familial, amical, professionnel et communautaire. En société, les messages divulgués par les médias sont réinterprétés et contextualisés selon les opinions forgées au sein de ces groupes. Souvent, celle partagée par la majorité sera l’opinion prônée par le groupe. Parmi ceux-ci existe un leader d’opinion soit une personne faisant le pont entre les individus et les médias. Selon son expertise, elle sera en mesure de vulgariser les messages aux individus avec qui elle interagit chaque jour, et ce, gratuitement. De nos jours, sur les réseaux sociaux, les influenceurs sont perçus comme des individus crédibles, qui interagissent quotidiennement avec leur communauté créant ainsi une certaine proximité. En fait, on peut les comparer à des leaders d’opinion. La seule différence est qu’ils seront souvent rémunérés pour faire la promotion de certains produits ou services. Cependant, il arrive qu’ils abordent certains sujets sur la plateforme dans le but d’influencer ou de sensibiliser sans l’entremise de partenariat (Yates, 2018).

    Les influenceurs sont pertinents dans les médias d’aujourd’hui, car ils mélangent la notoriété et l’accessibilité. En effet, la création de contenu quotidienne permet aux communautés de connaître l’influenceur et de développer une certaine confiance avec ce dernier. Par ailleurs, sa popularité est tout autant intéressante pour une organisation voulant divulguer un message (Yates, 2018). Avec l’utilisation d’un influenceur, un message est divulgué à petite ou grande échelle (dépendamment de sa communauté), mais va atteindre des gens qui sont attachés à lui et qui vont probablement se conformer à ses idéologies. Un professionnel des relations publiques qui veut transmettre un message précis pourrait s’affilier à un influenceur partageant les mêmes valeurs du message pour atteindre directement son public cible.

    Une influenceuse qui prend de plus en plus position sur les enjeux sociaux et environnementaux sur le web est Claudia Sulewski, une youtubeuse américaine. Depuis 2010, elle fait des vidéos du type lifestyle en touchant la mode jusqu’à l’alimentation, mais depuis la pandémie, elle propose des vidéos style vlogs qui mettent de l’avant un mode de vie sain. Lorsqu’elle fait des collaborations avec des compagnies, celles-ci sont souvent écoresponsables. Par exemple, ThredUp, une compagnie de revente de vêtements usagés en ligne ou Google et son côté écoresponsable. Sur son compte Instagram, elle se mobilise sur différents enjeux sociaux. Elle repartage souvent des stories qui vulgarisent des phénomènes sociaux et environnementaux. Personnellement, elle m’a aidé à m’ouvrir sur le monde ainsi qu’à m’éduquer sur plusieurs enjeux auxquels je n’étais pas exposé primordialement.

    Lien vers sa chaine YouTube : https://www.youtube.com/c/ClaudiaSulewski/featured
    Lien vers son Instagram : instagram.com/claudiasulewski/

    Référence: YATES, Stéphanie (2018) Introduction aux relations publiques, Fondements, enjeux et pratiques. Collection Communication – Relations publiques, Sainte-Foy : Presses de l’Université du Québec. 504 p. ISBN 978-2-7605-4985-2

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11. 

    Geneviève Garneau

     /  28 juin 2022

    Bien que les leaders d’opinion de Lazarsfeld soient très différents des influenceurs évoluant dans les médias socionumériques, tous deux ont quand même des ressemblances. En effet, ils effectuent un lien entre la population et les médias grâce à leur crédibilité, leur rapport de proximité avec les individus, en plus de l’énorme confiance que la population a envers eux. Toutefois, certaines différences se distinguent entre ces deux parties. Dans la théorie de Lazarsfeld, les leaders d’opinion apparaissent comme une autorité capable de vulgariser ses connaissances d’une manière gratuite et spontanée. Les influenceurs, eux, sont souvent rémunérés pour la transaction effectuée sur les différents réseaux sociaux, tant pour une promotion d’un produit ou pour une promotion d’un service. Les réseaux sociaux constituent également un élément qui diffère les influenceurs des leaders d’opinion, puisque ces derniers n’avaient pas accès à cet outil technologique. Les plateformes sociales permettent de partager son contenu à un large public, ce pourquoi, le nombre d’influenceurs est élevé. Cela a pour effet de compliquer la transmission des communications, puisque la stratégie utilisée reste incontrôlable pour les entreprises.

    En matière de relations publiques, le rôle de l’influenceur dans les médias socionumériques peut s’avérer très utile, puisque l’influenceur permet de rejoindre plus facilement le public cible de l’entreprise par l’entremise d’une nouvelle voie de communication. Pour rejoindre son public cible, l’entreprise n’a qu’à choisir l’influenceur véhiculant les mêmes intérêts qu’elle en plus d’un public se ressemblant pour transmettre les quelconques messages. La proximité de l’influenceur avec son public ainsi qu’une énorme relation de confiance avec ce dernier augmentent la proportion des messages acceptés par la communauté de l’influenceur choisi par l’entreprise. Par l’entremise de plusieurs publications faisant la promotion des services ou produits d’une quelconque entreprise, l’influenceur devient l’image de l’organisation ; il a donc le pouvoir de changer l’opinion du public face à l’entreprise. Bref, avec leur crédibilité, leur notoriété et leur énorme influence dans les médias sociaux, les influenceurs jouent un rôle important et très utile en relations publiques.

    Nicolas Meilhan s’avère être un influenceur crédible en matière d’enjeux climatiques et sociaux. Depuis les quinze dernières années, Nicolas se spécialise dans le futur de la transportation et de l’énergie où ses principaux domaines d’expertise sont les véhicules électriques, les énergies renouvelables ainsi que sur l’épuisement des ressources. Cet influenceur est présent sur trois plateformes sociales : LinkedIn est une de ses principales plateformes sociales où il a plus de 500 relations ; Nicolas obtient un très grand nombre d’abonnées sur Twitter, comptabilisant près de trente mille abonnés ; sur YouTube, Nicolas a peu d’abonnées, mais cela ne l’empêche pas de bien véhiculer ses intérêts face aux changements climatiques et à la communication responsable.

    Voici les différents liens où vous pouvez suivre les publications de Nicolas Meilhan:
    Sur LinkedIn: https://www.linkedin.com/in/nicolasmeilhan/
    Sur Twitter: https://twitter.com/NicolasMeilhan
    Sur YouTube: https://www.youtube.com/channel/UC2O32dbyAX5MyC7UNAXhqBA

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12. 

    Gabrielle Lafleur

     /  28 juin 2022

    D’abord, les influenceurs évoluant dans les médias socionumériques, contrairement aux leaders d’opinion de Lazarsfeld, jouent un rôle d’influence majoritairement de façon rémunérée. Ils font la proportion de certains produits/services ou de certaines marques tout en recevant un gain monétaire en retour. Le leader d’opinion partage ses connaissances gratuitement. Ensuite, le leader d’opinion développe une expertise précise dans un domaine défini, tandis que l’influenceur va s’étendre sur une multitude d’informations différentes. Pour finir, l’influence des influenceurs se fait indirectement, sur les plateformes modernes, contrairement aux leaders d’opinion.

    Premièrement, le rôle de l’influenceur est très utile pour les relations publiques puisqu’il permet de rejoindre des publics variés et larges. Deuxièmement, la relation qu’entretient l’influenceur avec l’auditoire est centrée sur la proximité et la confiance ce qui aide l’adhésion aux messages. De ce fait, les valeurs fondamentales sont déjà présentes et les messages passent mieux. Troisièmement, puisque l’influenceur est rémunéré pour le travail qu’il doit exécuter, celui-ci risque de bien se préparer et d’effectuer ainsi un travail d’analyse préalable très intéressant et important. Selon le message qu’on veut faire transmettre, on choisit l’influenceur en conséquence selon son public cible et ses intérêts.

    Une influenceuse bien populaire sur Twitter serait Audrey Garric, une journaliste pour Le Monde en France. Suivie par 60 600 abonnées sur sa plateforme, elle se concentre sur les phénomènes planétaires et le climat. Elle partage avec sa communauté des citations provenant d’autres personnes influentes et spécialisées sur l’environnement, le réchauffement climatique et les apocalypses diverses. (https://twitter.com/audreygarric?)

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13. 

    Claudia Burton

     /  28 juin 2022

    Les leaders d’opinion de Lazarsfeld et les influenceurs dans le monde des médias socionumériques se ressemblent malgré leurs petites différences. D’un côté, la définition du leader d’opinion de Lazarsfeld se base sur la théorie de flux de communication à deux étages. Celle-ci sous-entend que l’influence des messages médiatiques se fait de manière indirecte. Plus précisément, les médias partagent l’information aux leaders d’opinion, et ces derniers la relaient aux individus « suiveurs » après l’avoir filtrée. En d’autres mots, un leader d’opinion est une personne qui s’informe auprès des médias d’informations et qui communique ensuite ses connaissances à son entourage de façon spontanée et gratuite. Étant donné la proximité et la confiance qui règnent dans ce type de relation interpersonnelle, l’influence d’un leader d’opinion est d’autant plus forte. De l’autre côté, bien les influenceurs évoluant dans les médias socionumériques jouent un rôle similaire aux leaders d’opinion, ils ne partagent pas leurs connaissances avec désintérêt et gratuité. En effet, souvent, les influenceurs sont rémunérés en fonction de la promotion de certains produits ou services. De plus, ce mode d’influence est plutôt aléatoire étant donné l’immense étendue de circulation sur le Web. Grâce aux médias numériques, des publics très larges et variés peuvent avoir accès aux dires des influenceurs. Il est à noter que le message pourrait cependant être réinterprété à cause du bouche à oreille.

    Le rôle de l’influenceur dans les médias socionumériques peut en effet s’avérer utile en matière de relations publiques. Avant tout, les relations publiques sont le fait pour un organisme de maintenir des relations de confiance avec divers publics, qu’ils soient internes ou externes. Les influenceurs peuvent certainement avoir du pouvoir sur les perceptions de publics (surtout externes), en raison de la grande portée de leurs messages. Les médias sociaux n’ayant pas de barrière géographique, la réputation internationale d’une entreprise pourrait être maintenue, entre autres, grâce à des influenceurs. Ces derniers, par l’entremise de partenariats, peuvent promouvoir certains produits et ainsi maintenir la bonne image d’une entreprise. Outre l’influence marketing, qui est plus centrée sur les produits, les influenceurs peuvent tout simplement partager leurs opinions (teintées à cause de leurs partenariats) avec leur audience. À vrai dire, le monde des médias sociaux permet une fausse impression de proximité entre le public et l’influenceur, ce qui encourage la confiance mutuelle. Les publics sont donc plus enclins à croire ce que leurs influenceurs préférés disent. Cela créé donc des communautés aux idéologies similaires.

    Un influenceur que je trouve particulièrement crédible en termes d’agriculture urbaine et d’écologie (le tout relié aux enjeux climatiques) est _spicymoustache_. Bien qu’il ne mentionne sur son profil Instagram aucun diplôme ou aucune éducation relatifs à ces domaines, cet influenceur est particulièrement crédible et sait promouvoir le jardinage urbain pour réduire son empreinte écologique. À l’aide de reels éducatifs, bien filmés, montés et colorés, _spicymoustache_ montre de multiples façons de faire pousser ses propres aliments à l’aide de matériaux réutilisés. Il propose même des recettes sans-déchet pour agrémenter le tout. Ses vidéos ne comportent comme audio que de musiques très douces et apaisantes ainsi que des sons de la nature. Grâce à son approche calmante et appétissante, je trouve que _spicymoustache_ réussit à séduire son audience. Il donne une impression de proximité en nous invitant dans son jardin et nous donne envie de faire pousser nos propres aliments pour notre santé et celle de la Terre.

    https://www.instagram.com/_spicymoustache_/

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14. 

    Noémie Itoua

     /  28 juin 2022

    D’abord, le pouvoir d’influence des influenceurs évoluant dans les médias socionumériques provient des relations étroites avec le grand public, mais sans le désintérêt et la gratuité du conseil ou de la recommandation que l’on retrouvait dans la conception de Lazarsfeld de ces relais interpersonnels. De plus, les influenceurs travaillant sur les médias sociaux numériques sont payés pour promouvoir certains produits ou services. En outre, la découverte de Lazarssfeld donne les outils nécessaires aux individus pour s’opposer aux médias. À l’ère du Web 2.0, en revanche, les stratégies d’influence indirecte sont plus aléatoires et multidirectionnelles que l’approche des leaders d’opinion de Lazarfeld. L’ère du Web 2.0 est plus incontrôlable.

    Ensuite, le rôle d’influenceur dans les médias permet aux professionnels en relations publiques d’amener les publics de l’organisation à s’exposer à des points de vue divers. La prise en compte de ces processus amène les professionnels des relations publiques à s’intéresser à « ce que les médias font aux gens », en lien avec l’analyse des messages médiatiques afin d’en maximiser les effets, mais également à « ce que font les gens des médias ». Une centralisation de la recherche sur les publics améliore le développement de stratégie de relations publiques. Ce rôle permet aux professionnels de s’intéresser aux raisons pour lesquelles les individus consomment certains médias et d’analyser les besoins, les plaisirs, les attentes comblés par la consommation de ces médias.

    Bernard Looney est un influenceur crédible en matière d’enjeux climatiques et de communication responsable. Il s’agit du directeur général de BP. Selon lui, le monde a besoin d’une énergie propre, fiable et abordable. Il est convaincu que les progrès durables s’obtiennent en écoutant plus que l’on ne parle et en travaillant ensemble dans le cadre de partenariats mutuellement bénéfiques.

    Voici l’hyperlien de son compte Instagram : https://www.instagram.com/bernardlooney_bp/

    Sa description sur le site du bp : https://www.bp.com/en/global/corporate/who-we-are/board-and-executive-management/leadership-team/bernard-looney.html

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15. 

    Daphné Thuot

     /  28 juin 2022

    Les influenceurs et les leaders d’opinion de Lazarsfeld se ressemblent sur certains points : les deux groupes ont une certaine crédibilité et entretiennent un rapport de confiance et de proximité avec les personnes rejointes. Cependant, il y a quelques différences qui les distinguent. Les leaders d’opinion ont une certaine expertise qu’ils partagent avec leur cercle de contacts. Ils effectuent une veille des médias, font de la vulgarisation et partagent de l’information avec un petit groupe de personnes. Les influenceurs, quant à eux, se font souvent payer pour faire la promotion de produits ou de services et ils rejoignent un grand public. Contrairement aux leaders d’opinion, les influenceurs rejoignent un large public, mais la communication des influenceurs est incontrôlable.

    Le rôle des influenceurs peut s’avérer utile en relations publiques, car ils peuvent rejoindre un très large public qu’il serait impossible de joindre autrement pour l’organisation. De plus, beaucoup d’influenceurs ont une certaine crédibilité auprès de leur public et ils entretiennent une relation de confiance avec eux, ce qui peut être utile pour une organisation qui voudrait améliorer sa réputation. Les influenceurs peuvent être, grâce à leur propre notoriété, d’une grande aide pour augmenter la notoriété d’une organisation ou pour améliorer l’opinion publique sur cette dernière, grâce à leur crédibilité et leur pouvoir d’influence. Cependant, bien que les influenceurs aient un grand pouvoir d’influence pouvant être utile à l’organisation, il est impossible de maitriser les réinterprétations que les gens peuvent se faire du message de l’influenceur.

    Emma_clit est une dessinatrice et une autrice de bande dessinée. Elle est aussi très engagée dans la cause féministe. Sur son compte Instagram, elle publie des dessins qui militent en faveur de la cause des femmes. Elle y parle aussi de racisme et d’environnement. Pour moi, elle est crédible, car elle remet en question les mentalités avec ses planches de bande dessinée et on apprend des choses en parcourant sa page Instagram.

    Lien de la page Instagram d’Emma_clit : https://www.instagram.com/emma_clit/

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16. 

    Élisabeth Gagnon

     /  28 juin 2022

    Malgré des rôles qui se ressemble, les influenceurs évoluant dans les médias socionumériques et des leadeurs d’opinion de Lazarsfeld se distingue grâce à la portée de leurs propos, le niveau de confiance et l’intention derrière le partage de l’information qu’ils font. En effet, les influenceurs sur des plateformes telles qu’Instagram et Facebook ont une portée énorme si on la compare à celle des leadeurs d’opinion. Avec un nombre d’abonnés qui peut se rendre dans les millions, les paroles d’un influenceur ont plus de chances de se rendre chez une grande partie de la population que le leadeur d’opinion, qui lui influence seulement ses proches et les gens avec qui il entre en contact. Ensuite, il est indéniable que malgré les efforts d’un influenceur dans le but d’acquérir la confiance de ses abonnés, celui-ci reste un inconnu pour ces gens. Au contraire, le leadeur d’opinion de Lazarsfeld connait les gens qu’il influence. Ce sont ses collègues, ses amis, sa famille. Il y a donc un niveau de confiance beaucoup plus élevé avec le leadeur d’opinion. Pour terminer, l’intention qui guide les leadeurs d’opinion et les influenceurs diffèrent. Le leadeur veut informer ses proches, partager ses expériences et recommander ce qu’il apprécie parce qu’il tient au bienêtre des gens avec qui il converse. L’influenceur, lui, veut aussi informer, partager et recommander mais le fait avec l’intention de faire du revenu. Cette intention, lorsqu’elle est connue du public, influence aussi le niveau de confiance accordé par celui-ci.

    Même si le niveau de confiance de son public est plus bas que le leadeur d’opinion, l’influenceur est un excellent moyen de faire passer des messages en relations publiques. En choisissant un influenceur en qui les gens ont confiance, qui représente les mêmes valeurs que la compagnie et qui pourrait servir de bon porte-parole, les spécialistes en relation publique s’assurent d’aller se faire une place dans les esprits d’une bonne portion du public visé.

    Vicky Payeur est une influenceuse « mode de vie » qui se spécialise dans le minimalisme. Elle a bâti une communauté de 100 000 personnes avec son blogue « vivre avec moins », sa chaine YouTube et son compte Instagram. Son mode de vie minimaliste lui permet de vivre sans surconsommation, ce qui est un des piliers de l’écologisme : réduire. Passionnée par son travail, elle est une influenceuse qui a de la classe, du bon jugement et un public entre 15 et 30 ans. Cette tranche d’âge est d’ailleurs très impliquée dans les enjeux sociaux et environnementaux et donc va être plus réceptive à un message à sujet environnemental. Puisqu’elle blogue depuis 2018, elle a établi une relation de confiance entre ses abonnées et elle, ce qui augmente le taux de rétention de l’information du public.

    https://vivreavecmoins.com/

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17. 

    Mathilde Rioux

     /  28 juin 2022

    Les leaders d’opinion de Lazersfeld et les influenceurs sont semblables. Selon l’opinion de Lazersfeld, le but est de cibler des personnes qui serviront de vulgarisateurs afin de transmettre un message à son public cible. Le rapport de confiance dans les relations interpersonnelles est très important dans les deux cas. Aussi, les influenceurs et les leaders d’opinion doivent réussir à avoir une proximité avec les « suiveurs ». Toutefois, le rapport de proximité entre les influenceurs et les individus est très différent du rapport de proximité concernant les leaders d’opinion de Lazersfeld (entre les individus influencés et ceux qui les influencent). Aujourd’hui, les influenceurs obtiennent ce rôle plus facilement, car obtenir une plateforme avec plusieurs « suiveurs » est devenu très réalisable. Autrefois, le public cible n’était pas aussi accessible puisque les médias sociaux n’existaient pas. Donc, les leaders d’opinion partageaient leurs connaissances avec leur cercle de contacts et ils faisaient cela totalement gratuitement : là est la grande différence entre les leaders d’opinion et les influenceurs. Les influenceurs n’offrent pas leurs services gratuitement. En fait, grâce à des partenariats rémunérés, ceux-ci promeuvent certains produits, services, images, etc. afin d’obtenir de l’argent en retour. Vu la grande superficie du terrain de jeu, les médias socionumériques offrent l’opportunité aux entreprises de réussir à rejoindre leur public cible en choisissant le type d’influenceur qu’ils recherchent. Étant donné qu’il y a énormément d’influenceurs sur les médias socionumériques, il est possible d’adapter le choix de l’influenceur pour un partenariat en fonctions des besoins (grosseur de la plateforme, valeurs mises de l’avant, etc.). Comme les influenceurs ont beaucoup de « suiveurs », certains des individus qui seront interpellés voudront suivre le mouvement, la tendance, etc. que l’influenceur vulgarisera ou promouvra sur sa plateforme.

    En ce qui a trait aux relations publiques, il peut être très intéressant de faire affaire avec des influenceurs en raison de leurs plateformes qui permettent de rejoindre un public vaste et varié. Aussi, il est possible de véhiculer des valeurs, des intérêts, des principes, des messages, etc. grâce à des partenariats. De plus, étant donné que les influenceurs seront rémunérés, ceux-ci s’appliqueront dans leur travail et prendront le temps de faire une vulgarisation adaptée qui rejoindra le public cible. Les influenceurs ont un grand pouvoir en lien avec l’image de l’entreprise, puisqu’ils peuvent changer l’opinion du public grâce à la relation de confiance qu’ils ont avec leurs « suiveurs ». Finalement, la notoriété des influenceurs peut s’avérer un outil intéressant pour les entreprises. L’influenceur permet à l’entreprise de rejoindre son public cible en utilisant la voie de communication des médias socionumériques.

    Laetitiaky est une influenceuse crédible en matière de communication responsable puisqu’elle défend plusieurs causes et prône des valeurs actuelles. Laetitiaky est une Africaine qui se bat pour les droits des femmes, la normalisation du corps naturel, l’accès à des ressources de santé féminine, etc. Elle est très inspirante puisqu’elle partage sa vision de la vie et ses valeurs avec ses « suiveurs » grâce à ses cheveux. Elle a fait des créations artistiques en lien avec ce qu’elle défend dans le but de dénoncer des gens ou des situations dans le monde. Laetitiaky réalise ses créations à l’aide de ses propres cheveux et des fils de métal qu’elle place à sa guise.

    Voici le lien vers son Instagram : https://www.instagram.com/laetitiaky/

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18. 

    Anne-Sophie Boivin

     /  28 juin 2022

    Au sein du contexte électoral de 1940, Paul Lazarsfeld propose la théorie des leaders d’opinion, c’est-à-dire l’idée d’une influence personnalisée et indirecte. Autrement, les leaders d’opinion se distinguent par leur grande connaissance d’un sujet inscrit dans un domaine précis (Yates, 2018). Le champ d’expertise de Lazarsfeld détonne de la transmission linéaire des médias vers le public, car il élargit les sources d’influences en introduisant le concept de leaders d’opinion. Concrètement, le leader comme le décrit Paul Lazarsfeld détient une certaine crédibilité et tient le rôle d’agent d’influence envers la population. Bien que ce concept s’apparente à l’influenceur du 21e siècle, les deux rôles présentent des différences. À l’heure actuelle, une nuance importante repose sur l’accessibilité à l’information causée par la montée fulgurante du numérique. En effet, l’influenceur socionumérique s’apparente davantage à une sorte de micromédia qu’à un proche plus cultivé que la moyenne. Puisque les canaux d’information se multiplient, la population est bien plus à l’affût de l’actualité et des enjeux mondiaux qu’elle ne l’était dans les années 40. Les influenceurs ne font pas qu’informer leurs auditeurs, ils entretiennent une relation durable et parfois même bidirectionnelle grâce à la grande fidélité de leur communauté. De plus, les leaders d’opinion émettaient des conseils et des recommandations sans compensation monétaire (Yates, 2018). À l’inverse, la majorité des influenceurs actuels sont rémunérés pour le contenu qu’ils génèrent. Dans le même sens, grâce à la facilité d’accès au Web et à la pluralité de contenu qui circule, l’étendue des sujets abordés par les influenceurs est beaucoup plus vaste.

    À l’ère des médias sociaux, le réel défi pour les professionnels des relations publiques est de briser le cycle des algorithmes qui guident la consommation médiatique des utilisateurs (Yates, 2018). En effet, le citoyen a plutôt tendance à s’abreuver d’information directement en ligne avec ses intérêts. C’est donc ici que l’utilité de l’influenceur entre en compte. Notamment, par leur pouvoir de persuasion et leur forte crédibilité, les personnalités publiques peuvent facilement faire passer des messages ou amener leur communauté à s’intéresser à un tel sujet. De nos jours, plusieurs organisations décident donc de sélectionner un influenceur comme tête d’affiche afin de véhiculer une image forte et positive. Finalement, la notoriété des influenceurs et leur utilisation variée des médias sont des atouts pour une tonne de compagnies qui cherchent à cibler un public précis ou à se doter d’un profil attrayant.

    Plusieurs influenceurs tirent avantage de leur notoriété en faisant une utilisation intelligente et responsable de leur plateforme. À mes yeux, l’influenceuse québécoise Tamy Emma Pepin représente bien ce nouveau jet de communication responsable et environnementale. Tout d’abord, du haut de ces 46 000 abonnés Instagram, Tamy Emma partage du contenu sensible aux enjeux actuels. Notamment, ses publications traitent de féminisme et de durabilité tout en conservant l’art comme fil conducteur. Outre son influence sur les réseaux sociaux, Tamy Emma Pepin évolue en tant qu’animatrice télévisuelle et conférencière. Au fil des deux dernières années, elle a participé à des discussions reliées aux écarts de richesse et a prononcé un récit sur l’importance d’harmoniser design et environnement. Finalement, Tamy Emma est à la tête de la firme créative UPPL, acronyme d’« Un peu plus loin ». L’agence se spécialise dans le contenu multimédia tout en prônant la diversité et en conservant une approche avant-gardiste en matière d’environnement et de technologie.

    Lien vers le site Web de Tamy Emma :
    https://www.tamyemmapepin.com/

    Lien vers le compte Instagram de Tamy Emma :
    https://www.instagram.com/tamyemmapepin/

    Lien vers le compte Instagram d’UPPL :
    https://www.instagram.com/unpeuplusloin/

    Sources :
    Deglise, F. (2019). Il y a 75 ans apparaissait le concept de leader d’opinion. Le Devoir. https://www.ledevoir.com/societe/564703/il-y-a-75-ans-apparaissait-le-concept-de-leader-d-opinion

    Yates, S. (2018). Introduction aux relations publiques. Fondements, enjeux et pratiques. Collection Communication – Relations publiques, Sainte-Foy : Presses de l’Université du Québec.

    Répondre
19. 

    Anne-Sophie Boivin

     /  28 juin 2022

    Au sein du contexte électoral de 1940, Paul Lazarsfeld propose la théorie des leaders d’opinion, c’est-à-dire l’idée d’une influence personnalisée et indirecte. Autrement, les leaders d’opinion se distinguent par leur grande connaissance d’un sujet inscrit dans un domaine précis (Yates, 2018). Le champ d’expertise de Lazarsfeld détonne de la transmission linéaire des médias vers le public, car il élargit les sources d’influences en introduisant le concept de leaders d’opinion. Concrètement, le leader comme le décrit Paul Lazarsfeld détient une certaine crédibilité et tient le rôle d’agent d’influence envers la population. Bien que ce concept s’apparente à l’influenceur du 21e siècle, les deux rôles présentent des différences. À l’heure actuelle, une nuance importante repose sur l’accessibilité à l’information causée par la montée fulgurante du numérique. En effet, l’influenceur socionumérique s’apparente davantage à une sorte de micromédia qu’à un proche plus cultivé que la moyenne. Puisque les canaux d’information se multiplient, la population est bien plus à l’affût de l’actualité et des enjeux mondiaux qu’elle ne l’était dans les années 40. Les influenceurs ne font pas qu’informer leurs auditeurs, ils entretiennent une relation durable et parfois même bidirectionnelle grâce à la grande fidélité de leur communauté. De plus, les leaders d’opinion émettaient des conseils et des recommandations sans compensation monétaire (Yates, 2018). À l’inverse, la majorité des influenceurs actuels sont rémunérés pour le contenu qu’ils génèrent. Dans le même sens, grâce à la facilité d’accès au Web et à la pluralité de contenu qui circule, l’étendue des sujets abordés par les influenceurs est beaucoup plus vaste.

    À l’ère des médias sociaux, le réel défi pour les professionnels des relations publiques est de briser le cycle des algorithmes qui guident la consommation médiatique des utilisateurs (Yates, 2018). En effet, le citoyen a plutôt tendance à s’abreuver d’information directement en ligne avec ses intérêts. C’est donc ici que l’utilité de l’influenceur entre en compte. Notamment, par leur pouvoir de persuasion et leur forte crédibilité, les personnalités publiques peuvent facilement faire passer des messages ou amener leur communauté à s’intéresser à un tel sujet. De nos jours, plusieurs organisations décident donc de sélectionner un influenceur comme tête d’affiche afin de véhiculer une image forte et positive. Finalement, la notoriété des influenceurs et leur utilisation variée des médias sont des atouts pour une tonne de compagnies qui cherchent à cibler un public précis ou à se doter d’un profil attrayant.

    Plusieurs influenceurs tirent avantage de leur notoriété en faisant une utilisation intelligente et responsable de leur plateforme. À mes yeux, l’influenceuse québécoise Tamy Emma Pepin représente bien ce nouveau jet de communication responsable et environnementale. Tout d’abord, du haut de ces 46 000 abonnés Instagram, Tamy Emma partage du contenu sensible aux enjeux actuels. Notamment, ses publications traitent de féminisme et de durabilité tout en conservant l’art comme fil conducteur. Outre son influence sur les réseaux sociaux, Tamy Emma Pepin évolue en tant qu’animatrice télévisuelle et conférencière. Au fil des deux dernières années, elle a participé à des discussions reliées aux écarts de richesse et a prononcé un récit sur l’importance d’harmoniser design et environnement. Finalement, Tamy Emma est à la tête de la firme créative UPPL, acronyme d’« Un peu plus loin ». L’agence se spécialise dans le contenu multimédia tout en prônant la diversité et en conservant une approche avant-gardiste en matière d’environnement et de technologie.

    Liens:
    Site Web de Tamy Emma :
    https://www.tamyemmapepin.com/

    Compte Instagram de Tamy Emma :
    https://www.instagram.com/tamyemmapepin/

    Compte Instagram d’UPPL :
    https://www.instagram.com/unpeuplusloin/

    Sources :
    Deglise, F. (2019). Il y a 75 ans apparaissait le concept de leader d’opinion. Le Devoir. https://www.ledevoir.com/societe/564703/il-y-a-75-ans-apparaissait-le-concept-de-leader-d-opinion

    Yates, S. (2018). Introduction aux relations publiques. Fondements, enjeux et pratiques. Collection Communication – Relations publiques, Sainte-Foy : Presses de l’Université du Québec.

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20. 

    JDLC UdeS

     /  28 juin 2022

    Au sein du contexte électoral de 1940, Paul Lazarsfeld propose la théorie des leaders d’opinion, c’est-à-dire l’idée d’une influence personnalisée et indirecte. Autrement, les leaders d’opinion se distinguent par leur grande connaissance d’un sujet inscrit dans un domaine précis (Yates, 2018). Le champ d’expertise de Lazarsfeld détonne de la transmission linéaire des médias vers le public, car il élargit les sources d’influences en introduisant le concept de leaders d’opinion. Concrètement, le leader comme le décrit Paul Lazarsfeld détient une certaine crédibilité et tient le rôle d’agent d’influence envers la population. Bien que ce concept s’apparente à l’influenceur du 21e siècle, les deux rôles présentent des différences. À l’heure actuelle, une nuance importante repose sur l’accessibilité à l’information causée par la montée fulgurante du numérique. En effet, l’influenceur socionumérique s’apparente davantage à une sorte de micromédia qu’à un proche plus cultivé que la moyenne. Puisque les canaux d’information se multiplient, la population est bien plus à l’affût de l’actualité et des enjeux mondiaux qu’elle ne l’était dans les années 40. Les influenceurs ne font pas qu’informer leurs auditeurs, ils entretiennent une relation durable et parfois même bidirectionnelle grâce à la grande fidélité de leur communauté. De plus, les leaders d’opinion émettaient des conseils et des recommandations sans compensation monétaire (Yates, 2018). À l’inverse, la majorité des influenceurs actuels sont rémunérés pour le contenu qu’ils génèrent. Dans le même sens, grâce à la facilité d’accès au Web et à la pluralité de contenu qui circule, l’étendue des sujets abordés par les influenceurs est beaucoup plus vaste.

    À l’ère des médias sociaux, le réel défi pour les professionnels des relations publiques est de briser le cycle des algorithmes qui guident la consommation médiatique des utilisateurs (Yates, 2018). En effet, le citoyen a plutôt tendance à s’abreuver d’information directement en ligne avec ses intérêts. C’est donc ici que l’utilité de l’influenceur entre en compte. Notamment, par leur pouvoir de persuasion et leur forte crédibilité, les personnalités publiques peuvent facilement faire passer des messages ou amener leur communauté à s’intéresser à un tel sujet. De nos jours, plusieurs organisations décident donc de sélectionner un influenceur comme tête d’affiche afin de véhiculer une image forte et positive. Finalement, la notoriété des influenceurs et leur utilisation variée des médias sont des atouts pour une tonne de compagnies qui cherchent à cibler un public précis ou à se doter d’un profil attrayant.

    Plusieurs influenceurs tirent avantage de leur notoriété en faisant une utilisation intelligente et responsable de leur plateforme. À mes yeux, l’influenceuse québécoise Tamy Emma Pepin représente bien ce nouveau jet de communication responsable et environnementale. Tout d’abord, du haut de ces 46 000 abonnés Instagram, Tamy Emma partage du contenu sensible aux enjeux actuels. Notamment, ses publications traitent de féminisme et de durabilité tout en conservant l’art comme fil conducteur. Outre son influence sur les réseaux sociaux, Tamy Emma Pepin évolue en tant qu’animatrice télévisuelle et conférencière. Au fil des deux dernières années, elle a participé à des discussions reliées aux écarts de richesse et a prononcé un récit sur l’importance d’harmoniser design et environnement. Finalement, Tamy Emma est à la tête de la firme créative UPPL, acronyme d’« Un peu plus loin ». L’agence se spécialise dans le contenu multimédia tout en prônant la diversité et en conservant une approche avant-gardiste en matière d’environnement et de technologie.

    Lien vers le site Web de Tamy Emma :
    https://www.tamyemmapepin.com/

    Lien vers le compte Instagram de Tamy Emma :
    https://www.instagram.com/tamyemmapepin/

    Lien vers le compte Instagram d’UPPL :
    https://www.instagram.com/unpeuplusloin/

    Sources :
    Deglise, F. (2019). Il y a 75 ans apparaissait le concept de leader d’opinion. Le Devoir. https://www.ledevoir.com/societe/564703/il-y-a-75-ans-apparaissait-le-concept-de-leader-d-opinion

    Yates, S. (2018). Introduction aux relations publiques. Fondements, enjeux et pratiques. Collection Communication – Relations publiques, Sainte-Foy : Presses de l’Université du Québec.

    Répondre
21. 

    Anne-Sophie Boivin

     /  28 juin 2022

    Au sein du contexte électoral de 1940, Paul Lazarsfeld propose la théorie des leaders d’opinion, c’est-à-dire l’idée d’une influence personnalisée et indirecte. Autrement, les leaders d’opinion se distinguent par leur grande connaissance d’un sujet inscrit dans un domaine précis (Yates, 2018). Le champ d’expertise de Lazarsfeld détonne de la transmission linéaire des médias vers le public, car il élargit les sources d’influences en introduisant le concept de leaders d’opinion. Concrètement, le leader comme le décrit Paul Lazarsfeld détient une certaine crédibilité et tient le rôle d’agent d’influence envers la population. Bien que ce concept s’apparente à l’influenceur du 21e siècle, les deux rôles présentent des différences. À l’heure actuelle, une nuance importante repose sur l’accessibilité à l’information causée par la montée fulgurante du numérique. En effet, l’influenceur socionumérique s’apparente davantage à une sorte de micromédia qu’à un proche plus cultivé que la moyenne. Puisque les canaux d’information se multiplient, la population est bien plus à l’affût de l’actualité et des enjeux mondiaux qu’elle ne l’était dans les années 40. Les influenceurs ne font pas qu’informer leurs auditeurs, ils entretiennent une relation durable et parfois même bidirectionnelle grâce à la grande fidélité de leur communauté. De plus, les leaders d’opinion émettaient des conseils et des recommandations sans compensation monétaire (Yates, 2018). À l’inverse, la majorité des influenceurs actuels sont rémunérés pour le contenu qu’ils génèrent. Dans le même sens, grâce à la facilité d’accès au Web et à la pluralité de contenu qui circule, l’étendue des sujets abordés par les influenceurs est beaucoup plus vaste.

    À l’ère des médias sociaux, le réel défi pour les professionnels des relations publiques est de briser le cycle des algorithmes qui guident la consommation médiatique des utilisateurs (Yates, 2018). En effet, le citoyen a plutôt tendance à s’abreuver d’information directement en ligne avec ses intérêts. C’est donc ici que l’utilité de l’influenceur entre en compte. Notamment, par leur pouvoir de persuasion et leur forte crédibilité, les personnalités publiques peuvent facilement faire passer des messages ou amener leur communauté à s’intéresser à un tel sujet. De nos jours, plusieurs organisations décident donc de sélectionner un influenceur comme tête d’affiche afin de véhiculer une image forte et positive. Finalement, la notoriété des influenceurs et leur utilisation variée des médias sont des atouts pour une tonne de compagnies qui cherchent à cibler un public précis ou à se doter d’un profil attrayant.

    Plusieurs influenceurs tirent avantage de leur notoriété en faisant une utilisation intelligente et responsable de leur plateforme. À mes yeux, l’influenceuse québécoise Tamy Emma Pepin représente bien ce nouveau jet de communication responsable et environnementale. Tout d’abord, du haut de ces 46 000 abonnés Instagram, Tamy Emma partage du contenu sensible aux enjeux actuels. Notamment, ses publications traitent de féminisme et de durabilité tout en conservant l’art comme fil conducteur. Outre son influence sur les réseaux sociaux, Tamy Emma Pepin évolue en tant qu’animatrice télévisuelle et conférencière. Au fil des deux dernières années, elle a participé à des discussions reliées aux écarts de richesse et a prononcé un récit sur l’importance d’harmoniser design et environnement. Finalement, Tamy Emma est à la tête de la firme créative UPPL, acronyme d’« Un peu plus loin ». L’agence se spécialise dans le contenu multimédia tout en prônant la diversité et en conservant une approche avant-gardiste en matière d’environnement et de technologie.

    Lien vers le site Web de Tamy Emma :
    https://www.tamyemmapepin.com/

    Lien vers le compte Instagram de Tamy Emma :
    https://www.instagram.com/tamyemmapepin/

    Lien vers le compte Instagram d’UPPL :
    https://www.instagram.com/unpeuplusloin/

    Sources :
    Deglise, F. (2019). Il y a 75 ans apparaissait le concept de leader d’opinion. Le Devoir. https://www.ledevoir.com/societe/564703/il-y-a-75-ans-apparaissait-le-concept-de-leader-d-opinion

    Yates, S. (2018). Introduction aux relations publiques. Fondements, enjeux et pratiques. Collection Communication – Relations publiques, Sainte-Foy : Presses de l’Université du Québec.

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22. 

    Davick Brunette

     /  28 juin 2022

    À mon avis, ce qui distingue les influenceurs évoluant dans les médias socionumériques des leaders d’opinion dépeints par Lazarsfeld et ses associés, ce sont simplement les caractéristiques qui définissent les deux. Dans un premier temps, un leader d’opinion est une personne (et aussi une composante) faisant partie du modèle développé par Lazarsfeld : le « Two-step flow of communication ». Ce modèle se base sur le principe que l’information relayée au grand public sera acheminée par des vulgarisateurs (des leaders d’opinion) qui par la suite achemineront l’information reçue à un cercle rapproché de personne. Ces personnes, qui auront confiance en ces leaders d’opinion, recevront alors l’information par un canal biaisé. Un leader d’opinion peut venir sous la forme d’un professeur, d’un membre de la famille, un athlète, un ami, un entraineur, enfin toutes personnes en qui on pourrait avoir confiance. Dans un deuxième temps, un influenceur dans l’ère du numérique jouera plutôt un rôle de marchand d’attention. L’influenceur vise à créer un contenu captivant, intéressant et accrocheur afin de pouvoir vendre l’attention d’un public cible à un annonceur. Dans certains cas, l’attention du public récolté par l’influenceur pourrait se vendre à un annonceur intéressé de l’utiliser à des fins pour consolider la notoriété d’un parti politique ou d’une figure publique, mais dans la plupart des cas cette attention est utilisée à des fins lucratives. La collaboration entre les pages Facebook québécoises de « memes » comme Fruiter et Lynternait avec Québec Solidaire durant la campagne de 2018 est un bon exemple où l’on voit un annonceur voulant arriver à des fins politiques ou de changements sociaux utilisant des influenceurs à l’ère du numérique pour rejoindre un public niché et précis (les jeunes Québécois).

    En matière de relations publiques, le rôle de l’influenceur dans les médias socionumériques peut s’avérer très profitable. En premier lieu, les relations publiques sont l’ensemble des méthodes et des techniques utilisées par des groupements et des groupements d’intérêts afin de communiquer leurs réalisations, promouvoir leur image de marque ou comme a posé Edward Bernays dans son ouvrage phare : manipuler l’information. L’utilisation des influenceurs à l’ère du numérique fait partie d’une technique qu’a un groupement à vouloir faire passer un message. Que ce soit de faire augmenter la notoriété d’un produit de beauté ou de démarrer une campagne de sensibilisation qui vise à changer des comportements nuisibles, utiliser le canal qu’est l’influenceur peut parfois être très pertinent. Ensuite, les influenceurs ont une particularité drôlement intéressante pour les annonceurs d’aujourd’hui : ils ont leurs propres publics définis. Dépendamment du message qu’un groupement veut émettre et dépendamment de qui il veut rejoindre, l’influenceur peut devenir un relai d’information très efficace pour rejoindre un public que nous croyions impossible à atteindre.

    Lorsque je pense à une personne qui exerce son rôle de leader d’opinion responsablement, je pense à Ben Shapiro. Selon moi, cette personne incarne ce qu’un leader d’opinion devrait aspirer à devenir c’est-à-dire, un vulgarisateur politique conscient de ses biais. C’est un personnage politique américain qui se range fermement à la droite sur notre boussole politique et il l’assume durant son émission quotidienne en ligne survolant l’actualité : The Ben Shapiro Show. Les auditeurs et auditrices qui l’écoutent le voient comme une personne de confiance, et donc basent souvent leurs opinions dans la même ligne d’idée que le commentateur politique.

    Un lien menant vers le Wikipédia très flatteur de Ben Shapiro : https://en.wikipedia.org/wiki/Ben_Shapiro

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23. 

    Eve Legault

     /  29 juin 2022

    Les influenceurs des médias socionumériques et les leaders d’opinion de Lazarsfeld sont des intermédiaires entre les médias et le public. Ils présentent l’information en s’appuyant sur leur crédibilité et leur proximité avec leur public. Cependant, à l’ère du numérique, les relations entre les influenceurs et les publics sont devenues essentiellement marchandes, contrairement à celles des leaders d’opinion de Lazarsfeld. En effet, les leaders d’opinion offrent leurs connaissances « gratuitement », tandis que les influenceurs sont souvent rémunérés pour faire la promotion de certains produits ou services. D’ailleurs, les influenceurs ne présentent pas nécessairement des opinions selon leur expertise comme les leaders d’opinion de Lazarsfield. Le type de communication est donc aléatoire et multidirectionnel, car les influenceurs peuvent attirer différents groupes de personnes avec diverses opinions (Yates, 2018).

    La crédibilité et la proximité des influenceurs permettent d’établir un lien de confiance avec le public. Selon l’École de Colombia, les relations quotidiennes de confiance des individus (amis, famille, collègues de travail) vont former leurs choix politiques, sociaux et culturels (Yates, 2018). De ce fait, l’influenceur détient ce rôle, car il n’est pas nécessairement une autorité publique ou un professionnel, ce qui rend accentue le sentiment de proximité et donc celui de confiance. De plus, les messages véhiculés dans les médias socionumériques ont une énorme portée. Les influenceurs peuvent rejoindre un large public. Ces deux aspects peuvent s’avérer utiles en matière de relations publiques. Les influenceurs ont de la notoriété par un fort lien de confiance avec son public ainsi que la vaste étendue de celui-ci.

    Greta Thunberg, une jeune activiste sur les enjeux climatiques, est très présente dans les médias socionumériques. Elle est connue pour avoir protesté devant le parlement du pays sur les changements climatiques, et ce, à l’âge de 15 ans. Depuis ce jour, elle représente une importante influence dans les réseaux sociaunumériques en matière d’enjeux climatiques. Elle participe à plusieurs mouvements activistes et contribue à des fondations sur le sujet. Thunberg est une influenceuse crédible en matière d’enjeux climatiques. Par sa popularité elle rejoint un large public. Aussi, puisqu’elle est jeune, elle a davantage d’influence pour la relève, un important groupe d’individus qui peuvent faire la différence pour le futur. De plus, puisqu’elle est connue pour être une activiste sur les enjeux climatiques, son contenu est donc forcément crédible.

    Voici son compte Instagram :
    https://www.instagram.com/gretathunberg/?hl=fr

    Source :
    YATES, Stéphanie (2018) Introduction aux relations publiques, Fondements, enjeux et
    pratiques. Collection Communication – Relations publiques, Sainte-Foy : Presses de
    l’Université du Québec. 504 p. ISBN 978-2-7605-4985-2

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24. 

    evelegault

     /  29 juin 2022

    Les influenceurs des médias socionumériques et les leaders d’opinion de Lazarsfeld sont des intermédiaires entre les médias et le public. Ils présentent l’information en s’appuyant sur leur crédibilité et leur proximité avec leur public. Cependant, à l’ère du numérique, les relations entre les influenceurs et les publics sont devenues essentiellement marchandes, contrairement à celles des leaders d’opinion de Lazarsfeld. En effet, les leaders d’opinion offrent leurs connaissances « gratuitement », tandis que les influenceurs sont souvent rémunérés pour faire la promotion de certains produits ou services. D’ailleurs, les influenceurs ne présentent pas nécessairement des opinions selon leur expertise comme les leaders d’opinion de Lazarsfield. Le type de communication est donc aléatoire et multidirectionnel, car les influenceurs peuvent attirer différents groupes de personnes avec diverses opinions (Yates, 2018).

    La crédibilité et la proximité des influenceurs permettent d’établir un lien de confiance avec le public. Selon l’École de Colombia, les relations quotidiennes de confiance des individus (amis, famille, collègues de travail) vont former leurs choix politiques, sociaux et culturels (Yates, 2018). De ce fait, l’influenceur détient ce rôle, car il n’est pas nécessairement une autorité publique ou un professionnel, ce qui rend accentue le sentiment de proximité et donc celui de confiance. De plus, les messages véhiculés dans les médias socionumériques ont une énorme portée. Les influenceurs peuvent rejoindre un large public. Ces deux aspects peuvent s’avérer utiles en matière de relations publiques. Les influenceurs ont de la notoriété par un fort lien de confiance avec son public ainsi que la vaste étendue de celui-ci.

    Greta Thunberg, une jeune activiste sur les enjeux climatiques, est très présente dans les médias socionumériques. Elle est connue pour avoir protesté devant le parlement du pays sur les changements climatiques, et ce, à l’âge de 15 ans. Depuis ce jour, elle représente une importante influence dans les réseaux sociaunumériques en matière d’enjeux climatiques. Elle participe à plusieurs mouvements activistes et contribue à des fondations sur le sujet. Thunberg est une influenceuse crédible en matière d’enjeux climatiques. Par sa popularité elle rejoint un large public. Aussi, puisqu’elle est jeune, elle a davantage d’influence pour la relève, un important groupe d’individus qui peuvent faire la différence pour le futur. De plus, puisqu’elle est connue pour être une activiste sur les enjeux climatiques, son contenu est donc forcément crédible.

    Voici son compte Instagram :
    https://www.instagram.com/gretathunberg/?hl=fr

    Source:
    YATES, Stéphanie (2018) Introduction aux relations publiques, Fondements, enjeux et
    pratiques. Collection Communication – Relations publiques, Sainte-Foy : Presses de
    l’Université du Québec. 504 p. ISBN 978-2-7605-4985-2

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25. 

    Chloé Truchon

     /  29 juin 2022

    Les influenceurs évoluant dans les médias socionumériques sont étroitement liés aux leaders d’opinion de Lazarsfeld : leur pouvoir d’influence tient de la crédibilité dont ils bénéficient et du rapport de proximité qu’ils entretiennent avec leurs publics (Yates, 2018, p. 68). Cependant, il est important de faire une distinction entre les deux groupes. Tout d’abord, les influenceurs sont rémunérés pour faire la promotion de certains produits ou services, tandis que les leaders d’opinion le font gratuitement avec intérêt et donnent également des recommandations, et tout cela, de manière spontanée. Ensuite, les influenceurs ont davantage une stratégie d’influence indirecte aléatoire et multidirectionnelle. C’est-à-dire qu’ils peuvent rejoindre un plus grand public, voir infini, multipliant les sujets de discussion. Pour ce qui est des leaders d’opinion, ceux-ci exercent davantage leur influence sur leur groupe d’appartenance, que ce soit la famille, les amis, les collègues, etc. C’est leur vie interpersonnelle qui prônent dans leurs influences.

    Le rôle de l’influenceur dans les médias socionumériques peut s’avérer utile en matière de relations publiques puisque le but est d’établir un lien de confiance entre l’influenceur et son public. Plus un influenceur est près de ses abonnées et qu’il y exerce un lien de confiance assez fort entre les deux parties prenantes, plus le discours de l’influenceur sera crédible et écouté. Ainsi, ils peuvent renforcer le lien de confiance avec une entreprise quelconque. De plus, si le contenu de l’influenceur est riche et bien présenté, l’entreprise a plus de chances d’être bien perçue. L’influenceur peut alors cibler son public et aller chercher plus d’abonnés qui adhéreront à l’entreprise. Aussi, l’influenceur peut également observer les réactions des abonnées, c’est-à-dire les likes, les commentaires, les réactions, etc. C’est donc un bon moyen de communiquer avec le public cible et d’assurer la bonne image de l’organisation.

    Selon moi, une influenceuse crédible en matière d’enjeux climatiques ou de communication responsable est Mila Taillefer. Youtubeuse, créatrice de contenu et influenceuse, cette jeune femme prône des valeurs environnementales, écologiques, économiques et des valeurs fondées sur le bien-être. Elle donne souvent des trucs pour vivre de façon minimalisme et ainsi réduire son empreinte écologique. Elle prône la notion de seconde vie, comme aller magasiner dans des friperies ou bien utiliser des produits biologiques. De plus, faisant du diabète, Mila en discute sur ces plateformes et informe ses abonnées sur son mode vie particulier en s’associant à différentes entreprises de diabètes. Elle prône également la liberté financière, c’est-à-dire qu’elle donne des trucs pour vivre le plus heureusement possible tout en gérant bien son argent. Son rapport avec les entreprises représente parfaitement ses valeurs. Par exemple, elle fait souvent affaire avec des compagnies 100% environnementales qui utilisent des produits recyclés. En étant elle-même, Mila crée un lien de confiance assez fort pour entretenir une belle relation avec ses abonnées et ainsi les influencer de façon positive.

    Voici les liens Youtube et Instagram de Mila :
    https://www.instagram.com/milataillefer/?hl=fr-ca
    https://www.youtube.com/c/milatailleferyoutube

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26. 

    Samuel Bédard

     /  29 juin 2022

    Les influenceurs qui évoluent dans l’univers des médias sociaux numériques et les leaders d’opinion de Lazarfeld peuvent sembler assez similaires. Cependant, certains éléments marquent une cassure entre ces deux types de communicateurs. Tout d’abord, les influenceurs qui œuvrent sur les réseaux sociaux généralement rémunérés afin de promouvoir divers biens et services. Cette nuance, à l’antipode du concept de la gratuité du conseil, impacte de façon significative le contenu proposé. De plus, les leaders d’opinion sont selon Lazarsfeld des individus qui vulgarisent des enjeux qui touchent directement leur domaine d’expertise. Ceux-ci sont particulièrement influents, car un lien de proximité et de confiance se crée avec la population puisque les leaders d’opinion partagent leur connaissance volontairement afin de contribuer au bien commun. À l’opposé, les influenceurs actuels ne sont pas nécessairement des sommités à l’égard de ce qu’ils promeuvent, car comme mentionnés plus haut, ceux-ci sont bien souvent payés pour le faire. Un autre élément qui distingue les deux parties est la capacité à contrôler la médiatisation des éléments mis de l’avant. Les influenceurs qui travaillent sur la toile relais du contenu sur leur plateforme de façon multidirectionnelle. Cela tend à rendre la gestion des différentes interprétations du public extrêmement incontrôlable. Les leaders d’opinion de Lazarsfeld, eux, sont plus en mesure de contrôler les relais d’informations et évitent généralement les débordements liés aux réinterprétations disparates de la population.

    Le rôle des influenceurs dans les médias socionumériques peut être bénéfique en matière de relation publique pour plusieurs raisons. Tout d’abord, ceux-ci permettent aux compagnies qui se procurent leur service de toucher à un auditoire qui aurait été très difficile à atteindre autrement. Les algorithmes qui régissent les réseaux sociaux et les chambres d’échos particulièrement étanches qui en découlent font en sorte qu’il est complexe pour une entreprise de rejoindre une nouvelle clientèle par l’entremise de moyens traditionnels. L’utilisation d’influenceur permet donc de traverser sans effort les différentes entraves du web. Cela permet à n’importe quelles organisations d’entrer directement en contact avec son public cible. Ensuite, les influenceurs sont bénéfiques pour les relations publiques d’une entreprise, car ceux-ci s’adressent à une foule préalablement conquise et à l’écoute. Si une compagnie souhaite améliorer son image à l’externe, elle a toute avantage à donner le mandat à quelqu’un qui est suivi par des milliers d’abonnés avares de tout ce que celui-ci a à dire. Certaines « défenses intellectuelles » tendent à tomber quand on aime l’interlocuteur qui dicte le message. Les différentes instances publiques ou privées ont donc tout à gagner à profiter de cette réalité. Un exemple frappant de cette situation est lorsque le gouvernement du Québec avait demandé à Julien Lacroix de faire une vidéo qui implorait les jeunes de rester confinés et de respecter les mesures sanitaires au début de la pandémie du coronavirus au printemps 2020. Alors que les jeunes adultes avaient moins tendance à s’isoler et qu’ils préféraient faire la fête, cette vidéo avait touché directement le public cible et était transmise par quelqu’un dont les jeunes du Québec avaient confiance. Même si cet exemple a quelque peu mal vieilli, elle avait à l’époque, convaincu plusieurs Québécois de rester à la maison comme le souhaitait la CAQ.

    Si j’avais à suggérer un influenceur crédible en matière de communication responsable, je recommanderais sans hésitation le philosophe Normand Baillargeon. L’écrivain québécois a consacré une partie de sa carrière à l’étude des différents sophismes et biais cognitif qui forgent nos communications sous toutes ces strates. Ses efforts l’ont amené à rédiger le livre : Petit cours d’autodéfense intellectuelle, monographie extrêmement pertinente pour comprendre les pièges à éviter afin de réaliser une communication responsable. L’auteur transmet les fruits de son travail sur les médias sociaux à travers des conférences filmées, des entrevues et des baladodiffusions.

    Lien pour accéder au contenu à Normand Baillargeon :https://www.youtube.com/watch?v=H8Dw7emeqig

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27. 

    Samuel Bédard

     /  29 juin 2022

    Les influenceurs qui évoluent dans l’univers des médias sociaux numériques et les leaders d’opinion de Lazarfeld peuvent sembler assez similaires. Cependant, certains éléments marquent une cassure entre ces deux types de communicateurs. Tout d’abord, les influenceurs qui œuvrent sur les réseaux sociaux généralement rémunérés afin de promouvoir divers biens et services. Cette nuance, à l’antipode du concept de la gratuité du conseil, impacte de façon significative le contenu proposé. De plus, les leaders d’opinion sont selon Lazarsfeld des individus qui vulgarisent des enjeux qui touchent directement leur domaine d’expertise. Ceux-ci sont particulièrement influents, car un lien de proximité et de confiance se crée avec la population puisque les leaders d’opinion partagent leur connaissance volontairement afin de contribuer au bien commun. À l’opposé, les influenceurs actuels ne sont pas nécessairement des sommités à l’égard de ce qu’ils promeuvent, car comme mentionnés plus haut, ceux-ci sont bien souvent payés pour le faire. Un autre élément qui distingue les deux parties est la capacité à contrôler la médiatisation des éléments mis de l’avant. Les influenceurs qui travaillent sur la toile relais du contenu sur leur plateforme de façon multidirectionnelle. Cela tend à rendre la gestion des différentes interprétations du public extrêmement incontrôlable. Les leaders d’opinion de Lazarsfeld, eux, sont plus en mesure de contrôler les relais d’informations et évitent généralement les débordements liés aux réinterprétations disparates de la population.

    Le rôle des influenceurs dans les médias socionumériques peut être bénéfique en matière de relation publique pour plusieurs raisons. Tout d’abord, ceux-ci permettent aux compagnies qui se procurent leur service de toucher à un auditoire qui aurait été très difficile à atteindre autrement. Les algorithmes qui régissent les réseaux sociaux et les chambres d’échos particulièrement étanches qui en découlent font en sorte qu’il est complexe pour une entreprise de rejoindre une nouvelle clientèle par l’entremise de moyens traditionnels. L’utilisation d’influenceur permet donc de traverser sans effort les différentes entraves du web. Cela permet à n’importe quelles organisations d’entrer directement en contact avec son public cible. Ensuite, les influenceurs sont bénéfiques pour les relations publiques d’une entreprise, car ceux-ci s’adressent à une foule préalablement conquise et à l’écoute. Si une compagnie souhaite améliorer son image à l’externe, elle a toute avantage à donner le mandat à quelqu’un qui est suivi par des milliers d’abonnés avares de tout ce que celui-ci a à dire. Certaines « défenses intellectuelles » tendent à tomber quand on aime l’interlocuteur qui dicte le message. Les différentes instances publiques ou privées ont donc tout à gagner à profiter de cette réalité. Un exemple frappant de cette situation est lorsque le gouvernement du Québec avait demandé à Julien Lacroix de faire une vidéo qui implorait les jeunes de rester confinés et de respecter les mesures sanitaires au début de la pandémie du coronavirus au printemps 2020. Alors que les jeunes adultes avaient moins tendance à s’isoler et qu’ils préféraient faire la fête, cette vidéo avait touché directement le public cible et était transmise par quelqu’un dont les jeunes du Québec avaient confiance. Même si cet exemple a quelque peu mal vieilli, elle avait à l’époque, convaincu plusieurs Québécois de rester à la maison comme le souhaitait la CAQ.

    Si j’avais à suggérer un influenceur crédible en matière de communication responsable, je recommanderais sans hésitation le philosophe Normand Baillargeon. L’écrivain québécois a consacré une partie de sa carrière à l’étude des différents sophismes et biais cognitif qui forgent nos communications sous toutes ces strates. Ses efforts l’ont amené à rédiger le livre : Petit cours d’autodéfense intellectuelle, monographie extrêmement pertinente pour comprendre les pièges à éviter afin de réaliser une communication responsable. L’auteur transmet les fruits de son travail sur les médias sociaux à travers des conférences filmées, des entrevues et des baladodiffusions.

    Voici le lien pour consulter vers la pensée de Normand Baillargeon : https://www.youtube.com/watch?v=H8Dw7emeqig

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28. 

    Eugénie Tardif

     /  29 juin 2022

    Les leaders d’opinion de Lazarsfeld et les influenceurs évoluant dans les médias socionumériques sont plutôt similaires, mais ont également plusieurs différences. En effet, ces deux groupes ont une crédibilité qu’ils utilisent afin d’avoir un contact avec leur public. Les leaders d’opinion considèrent que les choix des individus sont grandement influencés par leurs relations que ce soit pour des choix politiques, sociaux ou culturels. Selon eux, les individus ont tendance à se conformer avec ceux qui les entourent, mais également avec la majorité. Ce conformisme est principalement dû à la peur du rejet. Cette conformité est toujours présente aujourd’hui. En effet, les opinions populaires sont extrêmement médiatisées et celles qui vont à l’inverse sont toujours fortement critiquées. Une différence entre les influenceurs et les leaders d’opinion est que les leaders d’opinion de Lazarsfeld faisaient leurs communications gratuitement et spontanément. Les influenceurs font au contraire affaire pour diverses entreprises afin de promouvoir leurs produits ou bien leurs services. La portée de leurs publications et de leurs communications est beaucoup plus grande que les leaders d’opinion de Lazarsfeld qui utilisaient davantage le bouche-à-oreille, ce qui causait des interprétations variées du message.

    En faisant la promotion de produits et services de diverses entreprises, les influenceurs dans les médias socionumériques peuvent agir comme représentant de compagnie. Cette promotion est exactement ce à quoi les relations publiques servent : maintenir et promouvoir des relations de confiance avec son public. Les influenceurs sont donc utiles en matière de relations publiques. De plus, plusieurs influenceurs ont des niches différentes, les entreprises peuvent donc sélectionner l’influenceur qui correspond le plus à son image afin de faire de la promotion crédible et efficace. L’influence et la proximité qu’ont les influenceurs avec leur public permettent également de créer une belle image et d’augmenter la notoriété des entreprises.

    De multiples influenceurs et influenceuses utilisent leur plateforme pour discuter d’enjeux importants comme les enjeux climatiques, la politique, les causes LGBTQ+, etc. Par contre, la première qui me vient en tête est Alice Morel-Michaud. Bien qu’elle se soit fait connaître lorsqu’elle était encore une enfant pour son premier rôle dans Aurore, Alice a grandi dans un monde où elle a toujours été forcée à être plus mature que son âge. Son professionnalisme hâtif lui a permis de se créer une maturité et une plateforme afin de discuter de plusieurs sujets primordiaux. Cette actrice tient à cœur les changements climatiques, la politique, le féminisme et en discute fréquemment avec ses abonné.e.s. D’ailleurs, Alice est végétalienne depuis de nombreuses années pour, entre autres, montrer son soutien envers l’environnement. Elle accepte également seulement des contrats avec des compagnies qui sont respectueuses de l’environnement et fait la promotion de restaurants où de nombreuses options végétaliennes sont offertes. Alice est donc, selon moi, une influenceuse crédible vu ses publications qui sont la majorité du temps afin d’informer ses abonnés sur des sujets importants et son choix minutieux de collaborations.

    Compte Instagram d’Alice Morel-Michaud :
    https://www.instagram.com/alicemorelm/

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29. 

    Eugénie Tardif

     /  29 juin 2022

    Les leaders d’opinion de Lazarsfeld et les influenceurs évoluant dans les médias socionumériques sont plutôt similaires, mais ont également plusieurs différences. En effet, ces deux groupes ont une crédibilité qu’ils utilisent afin d’avoir un contact avec leur public. Les leaders d’opinion considèrent que les choix des individus sont grandement influencés par leurs relations que ce soit pour des choix politiques, sociaux ou culturels. Selon eux, les individus ont tendance à se conformer avec ceux qui les entourent, mais également avec la majorité. Ce conformisme est principalement dû à la peur du rejet. Cette conformité est toujours présente aujourd’hui. En effet, les opinions populaires sont extrêmement médiatisées et celles qui vont à l’inverse sont toujours fortement critiquées. Une différence entre les influenceurs et les leaders d’opinion est que les leaders d’opinion de Lazarsfeld faisaient leurs communications gratuitement et spontanément. Les influenceurs font au contraire affaire pour diverses entreprises afin de promouvoir leurs produits ou bien leurs services. La portée de leurs publications et de leurs communications est beaucoup plus grande que les leaders d’opinion de Lazarsfeld qui utilisaient davantage le bouche-à-oreille, ce qui causait des interprétations variées du message.

    En faisant la promotion de produits et services de diverses entreprises, les influenceurs dans les médias socionumériques peuvent agir comme représentant de compagnie. Cette promotion est exactement ce à quoi les relations publiques servent : maintenir et promouvoir des relations de confiance avec son public. Les influenceurs sont donc utiles en matière de relations publiques. De plus, plusieurs influenceurs ont des niches différentes, les entreprises peuvent donc sélectionner l’influenceur qui correspond le plus à son image afin de faire de la promotion crédible et efficace. L’influence et la proximité qu’ont les influenceurs avec leur public permettent également de créer une belle image et d’augmenter la notoriété des entreprises.

    De multiples influenceurs et influenceuses utilisent leur plateforme pour discuter d’enjeux importants comme les enjeux climatiques, la politique, les causes LGBTQ+, etc. Par contre, la première qui me vient en tête est Alice Morel-Michaud. Bien qu’elle se soit fait connaître lorsqu’elle était encore une enfant pour son premier rôle dans Aurore, Alice a grandi dans un monde où elle a toujours été forcée à être plus mature que son âge. Son professionnalisme hâtif lui a permis de se créer une maturité et une plateforme afin de discuter de plusieurs sujets primordiaux. Cette actrice tient à cœur les changements climatiques, la politique, le féminisme et en discute fréquemment avec ses abonné.e.s. D’ailleurs, Alice est végétalienne depuis de nombreuses années pour, entre autres, montrer son soutien envers l’environnement. Elle accepte également seulement des contrats avec des compagnies qui sont respectueuses de l’environnement et fait la promotion de restaurants où de nombreuses options végétaliennes sont offertes. Alice est donc, selon moi, une influenceuse crédible vu ses publications qui sont la majorité du temps afin d’informer ses abonnés sur des sujets importants et son choix minutieux de collaborations.

    Compte Instagram d’Alice Morel-Michaud :
    https://www.instagram.com/alicemorelm/

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30. 

    Christophe Rémillard

     /  29 juin 2022

    Il existe plusieurs différences entre les influenceurs évoluant dans les médias sociaux socionumériques et les leaders d’opinion de Lazarsfeld. Dans la théorie de Lazarsfeld, les leaders d’opinion sont des gens qui ont développé une expertise dans un domaine particulier et qui décident de la partager avec les membres de leur entourage appelé les « suiveurs ». Le partage de connaissance ou d’expertise se fait spontanément et gratuitement. (Yates,2018, p.67) Pour les influenceurs qui utilisent les médias sociaux, la situation est différente, ils transmettent leur message à un public beaucoup plus vaste que seulement leur entourage et ils ne possèdent pas d’expertise dans un domaine. Ils sont appelés à faire des publicités qui sont souvent rémunérées, et ce dans plusieurs domaines qui touchent de près ou de loin leur public. De plus, il est extrêmement difficile de savoir la portée et l’effet qu’aura un message transmis par un influenceur sur les médias sociaux. (Mellet, 2009)

    Le rôle de l’influenceur dans les médias socionumérique peut s’avérer très utile en matière de relations publiques. En effet, il permet de rejoindre un très large éventail de personnes qui sont non accessibles autrement. De plus, les influenceurs sont une nouvelle façon de transmettre des messages. Les gens qui suivent l’influenceur sur les réseaux sociaux lui font confiance et ils vont être plus portés à accepter un message si celui-ci vient d’une personne à l’extérieur de l’entreprise. En résumé, l’utilisation d’un influenceur sur les médias sociaux permet de rejoindre un public extrêmement large.

    Pour moi, un influenceur qui est très crédible en matière d’enjeux climatiques est l’acteur Leonardo DiCaprio. Depuis 1997 il est très impliqué dans la lutte pour l’environnement et il prône beaucoup le développement durable. Avec ses 54 millions d’abonnés sur Instagram, il peut rejoindre un public très large et varié. De plus, l’acteur/influenceur est souvent invité à parler des enjeux environnementaux dans la sphère politique. En 2014 il a été invité par le secrétaire d’État des États-Unis à la conférence sur la protection des océans en péril. Il a aussi été nommé messager de la paix par l’Organisation des Nations unies. Sa notoriété internationale fait que les gens qui le suivent sur les réseaux sociaux s’associent à lui et lui font confiance.

    https://www.instagram.com/leonardodicaprio/

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31. 

    Kelsey Proulx

     /  29 juin 2022

    Malgré leur rôle similaire, les influenceurs évoluant dans les médias socionumériques et les leaders d’opinion de Lazarsfeld possèdent des caractéristiques distinctes. En effet, les leaders d’opinion de Lazarsfeld, contrairement aux influenceurs, évoluent dans un contexte de proximité avec leur public. Le leader d’opinion agit à titre d’autorité capable de vulgariser des enjeux liés à son champ d’expertise vis-à-vis de ses proches (famille, amis, collègues). De plus, le leader d’opinion partage ses connaissances de façon spontanée et en toute gratuité. Bien au contraire, les influenceurs sont rémunérés pour leur campagne, pour leur opinion partagée. Ces influenceurs donnent également leur opinion sur une plus grande étendue de sujets que ceux liés à leur expertise. Ils peuvent, en effet, être appelés à commenter ou à promouvoir un sujet qu’ils connaissent que très peu. L’influenceur sur les réseaux sociaux bénéficie également d’une énorme plateforme et est souvent suivi par des dizaines de milliers d’abonnés. Lorsque l’influenceur partage son opinion à sa communauté, c’est donc une bien plus grande étendue de gens qui sont influencés. Finalement, beaucoup de différences ressortent, mais à la base, chacun des deux groupes agit comme pont entre les médias et leur public.

    Le rôle des influenceurs peut effectivement s’avérer positif et utile en contexte de relation publique. À l’ère actuelle des réseaux sociaux, il peut être plus difficile d’atteindre un public cible, notamment par l’algorithme. Les influenceurs possèdent tous d’avance un public aux intérêts communs, parfois dans une même tranche d’âge et généralement sur une couverture géographique assez uniforme. Ce public est donc déjà segmenté pour les entreprises. De plus, les influenceurs jouissent d’une grande crédibilité de la part de leurs abonnés qui sont donc plus susceptibles d’être à l’écoute du message partagé par leur influenceur. L’influenceur, grâce à sa rémunération, va aussi tendre à partager un message favorable à ses abonnés. Pour toutes ses raisons, une entreprise devrait toujours réfléchir longuement à l’influenceur à qui elle fait appel, une fois bien choisi, son influenceur peut s’avérer très utile.

    Pour ma part, Fanny Yockell serait une influenceuse crédible en matière d’enjeux climatiques ou de communication responsable. La Rimouskoise compte 61 700 abonnés sur sa plateforme Instagram, où elle partage des contenus de type lifestyle. Elle prône le zéro déchet, un mode de vie minimaliste, ainsi que la réutilisation. Elle propose souvent des contenus sur comment remettre en état un vieux meuble ou comment le remettre au goût du jour. De plus, en 2019, elle a fondé sa propre boutique de produits locaux et écologiques, La boutique par Fanny. Elle y vend des produits naturels qu’elle qualifie de bons pour nous et pour la planète. Ses valeurs s’alignent donc avec l’écoresponsabilité et elle est crédible pour moi, puisqu’elle connaît le sujet et prône ce mode de vie depuis déjà plusieurs années. Voici un lien pour voir le type de contenus que Fanny Yockell propose.

    Instagram : https://www.instagram.com/fannyyockell/
    Boutique : https://www.laboutiqueparfanny.com/

    Source: Yates, Stéphanie, éd. Introduction aux relations publiques: fondements, enjeux et pratiques. Communication, relations publiques. Québec: Presses de l’Université du Québec, 2018.

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32. 

    Valérie Marier

     /  29 juin 2022

    Les influenceurs des médias sociaux ont comme « métier » de partager du contenu intéressant pour leur public cible. Avant de distinguer ses deux personnes d’influence, revenons sur ce qui les relie. Le leader d’opinion ainsi que l’influenceur jouent un rôle commun qui consiste à influencer leur public. Ces deux personnes ont un pouvoir d’influence qui repose sur leur crédibilité et du rapport de proximité qu’ils entretiennent avec leurs publics. Maintenant, le monde à évoluer et ses deux rôles ont tout de même quelques distinctions. Tout d’abord, le leader d’opinion apparaît dans la société comme une personne qui est capable de vulgariser ses connaissances pour les individus avec qui il est en contact. Effectivement, l’influence de leurs opinions est projetée à travers leurs amis, leurs collègues de travail, les membres de leur famille ainsi que des personnes qu’ils ont confiance. Étant donné que les médias sociaux n’existaient pas à cette époque, il devient alors relié de façon interpersonnelle par la confiance et la proximité qu’il détient avec son public et son influence est d’autant plus forte que les informations qu’il communique. De plus, les leaders d’opinion partagent ses connaissances de façon gratuite et spontanée. Ensuite, l’influenceur, pour sa part, projette aussi ses opinions, mais sera rémunéré pour faire la promotion de services ou produits d’une compagnie. L’influenceur atteindra un plus grand public que le leader d’opinion puisque sur les médias sociaux, il est facile de partager de l’information, et ce, très rapidement.

    Étant donnée leur large plateforme, ils atteignent donc un plus large public. Plus l’influenceur est « populaire », plus il a un impact sur son public. Il utilisera donc sa popularité pour influencer les gens à se procurer un produit/service et plus encore, influencer les gens à avoir la même opinion que lui. Les compagnies qui collaborent avec l’influenceur auront une plus grande visibilité puisqu’il fera de la promotion et atteindront un plus grand public. Lorsqu’un influenceur fait de la promotion, il est automatiquement rattaché à l’entreprise et vice-versa. C’est donc très important que ceux-ci aient les mêmes valeurs, car sinon, il pourrait y avoir des malentendus par la suite et affecter l’image de la compagnie ou de l’influenceur. Ils jouent un rôle important en ce qui concerne les relations publiques.

    Green Up est un compte Instagram qui est géré par Nina, une jeune femme qui a à cœur notre planète. Elle nous partage son quotidien, les causes qui l’animent ainsi que des conseils écologiques. Ses posts nous informent sur des enjeux environnementaux importants comme la sécheresse, la pollution, les déchets, les changements climatiques, etc. Son compte Instagram est très esthétique et simple, ce qui facilite la lecture. Elle nous conseille sur la réduction du gaspillage alimentaire, sur les énergies plus propres, des façons pour réduire nos déchets, etc.

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33. 

    Valérie Marier

     /  29 juin 2022

    Les influenceurs des médias sociaux ont comme « métier » de partager du contenu intéressant pour leur public cible. Avant de distinguer ses deux personnes d’influence, revenons sur ce qui les relie. Le leader d’opinion ainsi que l’influenceur jouent un rôle commun qui consiste à influencer leur public. Ces deux personnes ont un pouvoir d’influence qui repose sur leur crédibilité et du rapport de proximité qu’ils entretiennent avec leurs publics. Maintenant, le monde à évoluer et ses deux rôles ont tout de même quelques distinctions. Tout d’abord, le leader d’opinion apparaît dans la société comme une personne qui est capable de vulgariser ses connaissances pour les individus avec qui il est en contact. Effectivement, l’influence de leurs opinions est projetée à travers leurs amis, leurs collègues de travail, les membres de leur famille ainsi que des personnes qu’ils ont confiance. Étant donné que les médias sociaux n’existaient pas à cette époque, il devient alors relié de façon interpersonnelle par la confiance et la proximité qu’il détient avec son public et son influence est d’autant plus forte que les informations qu’il communique. De plus, les leaders d’opinion partagent ses connaissances de façon gratuite et spontanée. Ensuite, l’influenceur, pour sa part, projette aussi ses opinions, mais sera rémunéré pour faire la promotion de services ou produits d’une compagnie. L’influenceur atteindra un plus grand public que le leader d’opinion puisque sur les médias sociaux, il est facile de partager de l’information, et ce, très rapidement.

    Étant donnée leur large plateforme, ils atteignent donc un plus large public. Plus l’influenceur est « populaire », plus il a un impact sur son public. Il utilisera donc sa popularité pour influencer les gens à se procurer un produit/service et plus encore, influencer les gens à avoir la même opinion que lui. Les compagnies qui collaborent avec l’influenceur auront une plus grande visibilité puisqu’il fera de la promotion et atteindront un plus grand public. Lorsqu’un influenceur fait de la promotion, il est automatiquement rattaché à l’entreprise et vice-versa. C’est donc très important que ceux-ci aient les mêmes valeurs, car sinon, il pourrait y avoir des malentendus par la suite et affecter l’image de la compagnie ou de l’influenceur. Ils jouent un rôle important en ce qui concerne les relations publiques.

    Green Up est un compte Instagram qui est géré par Nina, une jeune femme qui a à cœur notre planète. Elle nous partage son quotidien, les causes qui l’animent ainsi que des conseils écologiques. Ses posts nous informent sur des enjeux environnementaux importants comme la sécheresse, la pollution, les déchets, les changements climatiques, etc. Son compte Instagram est très esthétique et simple, ce qui facilite la lecture. Elle nous conseille sur la réduction du gaspillage alimentaire, sur les énergies plus propres, des façons pour réduire nos déchets, etc.

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34. 

    Léarose Thériault Trahan

     /  29 juin 2022

    Selon Lazarsfeld, un leader d’opinion assure un rôle d’intermédiaire entre ses membres (définis comme suiveurs, selon le psychologue) et l’information transmise. Le groupe est souvent identifié comme groupe primaire et rassemble les amis, la famille et les proches. Le leader d’opinion vulgarise l’information, afin d’illustrer de manière simplifiée ses connaissances. Son influence s’accroît et la relation de proximité et de confiance que le leader d’opinion entretient avec son groupe rend la transmission d’information efficace, tout en restant spontanée et gratuite. Pour les influenceurs, on peut dire que leur rôle quant à l’influence est similaire à ceux des leaders d’opinion. Ils détiennent une plateforme, permettant une certaine proximité avec leur public, tout en bénéficiant d’une crédibilité. En revanche, plusieurs d’entre eux sont payés pour promouvoir un bien ou un service, ce qui fait perdre la spontanéité, comparé au leader d’opinion. De plus, l’influence indirecte qu’amène le web est beaucoup plus difficile à contrôler, dû entre autres aux relais d’information qui se multiplient. Même avec la circulation très répandue qui permet de rejoindre une population très étendue, le web reste incontrôlable à cause de ses multiples réinterprétations possibles qui mènent ultimement au bouche-à-oreille.

    Les relations publiques gèrent la communication d’informations, l’image de marque et le maintien de relations de confiance dans une entreprise. De nos jours, ces facteurs passent inévitablement par les médias socionumériques et une entreprise peut alors décider de travailler avec des influenceurs. Plusieurs avantages viennent avec le fait de travailler avec ce genre de personnalité publique en tant qu’entreprise, et surtout en rapport aux relations publique. Une plateforme bien établie et fiable aide quant à la recherche de public cible. Lorsqu’on souhaite établir une relation de confiance avec sa clientèle, choisir un intermédiaire qui respecte les valeurs de l’entreprise est très important. Grâce à l’exposition sélective, on choisit de s’exposer à des messages qui font du sens pour nous et qui confirment notre opinion. Ceci mène inéluctablement à la mémorisation sélective, lorsqu’on choisit également de mémoriser seulement ces messages, puisqu’ils suivent nos convictions. Un influenceur qui bâtit sa plateforme selon ses valeurs et ses champs d’intérêts s’assure de pouvoir passer un message qui sera accepté par sa communauté qui approuvent déjà ses propos, la plupart du temps.

    Selon moi, Antoine Desrochers est un influenceur crédible en matière d’enjeux climatiques et de communication responsable. L’acteur et activiste de 23 ans a participé à plusieurs projets qui dénoncent certaines décisions gouvernementales, entre autres la construction du gazoduc et de l’usine de liquéfaction de gaz que GNL Québec avait promis. Il est engagé et utilise sa plateforme et sa popularité pour créer des contenus riches qui incitent le monde à mieux comprendre la réalité dans laquelle on vit et les impacts de nos décisions. Sa vidéo contre le projet de GNL a été filmée en plein cœur du Saguenay et a été visionnée plus de 100 000 fois. Il vulgarise les informations, incite les gens à signer des pétitions et montre comment contribuer pour avoir un impact dans l’engagement environnemental.

    Lien vers son Instagram : https://www.instagram.com/_desrochers_/channel/?hl=fr

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35. 

    Valérie Marier

     /  29 juin 2022

    Les influenceurs des médias sociaux ont comme « métier » de partager du contenu intéressant pour leur public cible. Avant de distinguer ses deux personnes d’influence, revenons sur ce qui les relie. Le leader d’opinion ainsi que l’influenceur jouent un rôle commun qui consiste à influencer leur public. Ces deux personnes ont un pouvoir d’influence qui repose sur leur crédibilité et du rapport de proximité qu’ils entretiennent avec leurs publics. Maintenant, le monde à évoluer et ses deux rôles ont tout de même quelques distinctions. Tout d’abord, le leader d’opinion apparaît dans la société comme une personne qui est capable de vulgariser ses connaissances pour les individus avec qui il est en contact. Effectivement, l’influence de leurs opinions est projetée à travers leurs amis, leurs collègues de travail, les membres de leur famille ainsi que des personnes qu’ils ont confiance. Étant donné que les médias sociaux n’existaient pas à cette époque, il devient alors relié de façon interpersonnelle par la confiance et la proximité qu’il détient avec son public et son influence est d’autant plus forte que les informations qu’il communique. De plus, les leaders d’opinion partagent ses connaissances de façon gratuite et spontanée. Ensuite, l’influenceur, pour sa part, projette aussi ses opinions, mais sera rémunéré pour faire la promotion de services ou produits d’une compagnie. L’influenceur atteindra un plus grand public que le leader d’opinion puisque sur les médias sociaux, il est facile de partager de l’information, et ce, très rapidement.

    Étant donnée leur large plateforme, ils atteignent donc un plus large public. Plus l’influenceur est « populaire », plus il a un impact sur son public. Il utilisera donc sa popularité pour influencer les gens à se procurer un produit/service et plus encore, influencer les gens à avoir la même opinion que lui. Les compagnies qui collaborent avec l’influenceur auront une plus grande visibilité puisqu’il fera de la promotion et atteindront un plus grand public. Lorsqu’un influenceur fait de la promotion, il est automatiquement rattaché à l’entreprise et vice-versa. C’est donc très important que ceux-ci aient les mêmes valeurs, car sinon, il pourrait y avoir des malentendus par la suite et affecter l’image de la compagnie ou de l’influenceur. Ils jouent un rôle important en ce qui concerne les relations publiques.

    Green Up est un compte Instagram qui est géré par Nina, une jeune femme qui a à cœur notre planète. Elle nous partage son quotidien, les causes qui l’animent ainsi que des conseils écologiques. Ses posts nous informent sur des enjeux environnementaux importants comme la sécheresse, la pollution, les déchets, les changements climatiques, etc. Son compte Instagram est très esthétique et simple, ce qui facilite la lecture. Elle nous conseille sur la réduction du gaspillage alimentaire, sur les énergies plus propres, des façons pour réduire nos déchets, etc.

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36. 

    Valérie Marier

     /  29 juin 2022

    Les influenceurs des médias sociaux ont comme « métier » de partager du contenu intéressant pour leur public cible. Avant de distinguer ses deux personnes d’influence, revenons sur ce qui les relie. Le leader d’opinion ainsi que l’influenceur jouent un rôle commun qui consiste à influencer leur public. Ces deux personnes ont un pouvoir d’influence qui repose sur leur crédibilité et du rapport de proximité qu’ils entretiennent avec leurs publics. Maintenant, le monde à évoluer et ses deux rôles ont tout de même quelques distinctions. Tout d’abord, le leader d’opinion apparaît dans la société comme une personne qui est capable de vulgariser ses connaissances pour les individus avec qui il est en contact. Effectivement, l’influence de leurs opinions est projetée à travers leurs amis, leurs collègues de travail, les membres de leur famille ainsi que des personnes qu’ils ont confiance. Étant donné que les médias sociaux n’existaient pas à cette époque, il devient alors relié de façon interpersonnelle par la confiance et la proximité qu’il détient avec son public et son influence est d’autant plus forte que les informations qu’il communique. De plus, les leaders d’opinion partagent ses connaissances de façon gratuite et spontanée. Ensuite, l’influenceur, pour sa part, projette aussi ses opinions, mais sera rémunéré pour faire la promotion de services ou produits d’une compagnie. L’influenceur atteindra un plus grand public que le leader d’opinion puisque sur les médias sociaux, il est facile de partager de l’information, et ce, très rapidement.

    Étant donnée leur large plateforme, ils atteignent donc un plus large public. Plus l’influenceur est « populaire », plus il a un impact sur son public. Il utilisera donc sa popularité pour influencer les gens à se procurer un produit/service et plus encore, influencer les gens à avoir la même opinion que lui. Les compagnies qui collaborent avec l’influenceur auront une plus grande visibilité puisqu’il fera de la promotion et atteindront un plus grand public. Lorsqu’un influenceur fait de la promotion, il est automatiquement rattaché à l’entreprise et vice-versa. C’est donc très important que ceux-ci aient les mêmes valeurs, car sinon, il pourrait y avoir des malentendus par la suite et affecter l’image de la compagnie ou de l’influenceur. Ils jouent un rôle important en ce qui concerne les relations publiques.

    Green Up est un compte Instagram qui est géré par Nina, une jeune femme qui a à cœur notre planète. Elle nous partage son quotidien, les causes qui l’animent ainsi que des conseils écologiques. Ses posts nous informent sur des enjeux environnementaux importants comme la sécheresse, la pollution, les déchets, les changements climatiques, etc. Son compte Instagram est très esthétique et simple, ce qui facilite la lecture. Elle nous conseille sur la réduction du gaspillage alimentaire, sur les énergies plus propres, des façons pour réduire nos déchets, etc.
    Voici quelque uns de ses posts que j’ai trouvé intéressants:

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37. 

    Emmanuelle Norton

     /  29 juin 2022

    Tout d’abord, au paravent, les leaders d’opinion de Lazarsfeld influençaient beaucoup le domaine de la politique. Ce qui est tout le contraire des influenceurs d’aujourd’hui qui peuvent partager sur beaucoup de sujets diversifiés. Selon Lazarsfeld, les individus vont surtout écouter les leaders d’opinion qui se trouvent dans leurs « groupes d’appartenance » (cercle familial, amical, professionnel, communautaire). Ces groupes sont considérés comme des « groupes primaires » qui viennent directement affecter les opinions individuelles. Pour les influenceurs des médias, c’est tout le contraire, car ils peuvent atteindre un plus large public partout dans le monde. De plus, le leader d’opinion est capable de vulgariser ses connaissances à son groupe d’individus, ce qui fait de lui une figure d’autorité par rapport aux enjeux associés à son domaine de connaissances. Aussi, le leader va partager ses connaissances de façons gratuites et spontanées. De l’autre côté, nous avons les influenceurs évoluant dans les médias socionumériques, qui eux sont la plupart du temps rémunéré pour parler de certains sujets, produits ou services sur leur plateforme. Ce domaine est devenu un métier à temps plein qui génère beaucoup de revenus, ce qui peut venir altérer les réelles intentions des publications des influenceurs dans les médias socionumériques. (Yates, 65-66)

    Les relations publiques ont été mises en place pour faire valoir positivement une organisation au grand public tout en créant un lien de confiance avec lui. Les influenceurs dans les médias socionumériques peuvent avoir sensiblement le même rôle. Sur les médias sociaux, les utilisateurs s’abonnent à des comptes qui parlent de leur champ d’intérêt personnel lié à leur algorithme. Alors, les influenceurs peuvent devenir utiles lorsqu’il se retrouve dans l’algorithme d’une personne selon ses besoins, son plaisir, sa socio démographie et ses attentes, mais qu’il ne parle pas de son sujet principal habituel. Les utilisateurs vont donc sortir de la boucle des opinions consensuelles. Le public va être exposé à des points de vue divergeant qui n’ont pas l’habitude de consommer. Il ne faut pas oublier que les utilisateurs sont habitués à écouter les gens qu’ils suivent donc ils ont un lien de confiance avec eux. Donc les informations diffusées par les influenceurs vont attirer l’attention de leurs abonnés. (Yates, 66-67)

    J’ai décidé de parler d’une famille sur Instagram qui se nomme la famillezerodechet. Elle dénombre sur sa page environ 40,8 K d’abonnés, donc nous pouvons dire qu’elle a une plateforme avec une grande porter sur son public . La biographie de leur page va comme suit : « Une famille comme bien d’autres qui a décidé de réduire au maximum son impact. Gros challenge, ne presque plus produire de déchets, for ever ! ». Ce qui est intéressant sur leur compte c’est qu’ils ne publient pas seulement des manières de ne pas produire des déchets. Ils publient aussi, l’actualité au niveau des changements climatiques ainsi que des trucs quotidien pour moins polluer en adaptant notre mode de vie. C’est une page très divertissante, vulgariser et qui permet d’être à jour sur les changements climatiques.

    Compte Instagrame : https://www.instagram.com/famillezerodechet/?hl=fr

    Source : Yates, S. (2018) Introduction aux relations publiques, Fondements, enjeux et pratiques. Collection Communication – Relations publiques, Sainte-Foy : Presses de l’Université du Québec.

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38. 

    Jade

     /  29 juin 2022

    Les influenceurs numériques sociaux d’aujourd’hui et les leaders d’opinion de Lazersfeld ne sont pas très différents. Effectivement, tant le leader d’opinion de Lazersfeld que les influenceurs sur les réseaux sociaux entretiennent une relation privilégiée avec leurs auditoires. Leur influence passe par leur crédibilité et leurs relations étroites avec le grand public. Par contre, ces deux modèles d’impact ont des caractéristiques subtiles différentes. Tout d’abord, un réseau social peut toucher des publics du monde entier. De ce fait, le nombre d’influenceurs numériques sociaux suit l’étendue de l’audience. En d’autres termes, ils sont très nombreux. Sur une plateforme numérique, il est possible de trouver des influenceurs qui transmettent des connaissances sur une variété de sujets, y compris la politique, l’environnement, des mouvements spécifiques et même des marques de groupes cibles spécifiques. Par conséquent, pour ce large public, les messages peuvent traverser la plate-forme Web et modifier la façon dont les individus reçoivent les messages. D’une part, certains de ces influenceurs le font actuellement moyennant des frais, ce qui rend difficile la compréhension de la véritable intention de leurs publications. Néanmoins, un large public les suit pour se divertir. D’autre part, certaines personnes influentes souhaitent partager des publications sur des problèmes sociaux qui doivent être résolus. Dans ce contexte, les groupes cibles ne sont pas les mêmes. En fait, les influenceurs numériques sociaux se démarquent du processus et de l’intention du leader d’opinion de Lazersfeld. En fait, ces leaders d’opinion ne communiquent directement qu’avec leur public. Ils ne ciblent qu’un petit nombre de personnes, ce qui réduit leur popularité. De plus, ils partagent leurs communications gratuitement, mais les personnes influentes sont souvent récompensées gracieusement pour leur travail d’influence.
    Les relations publiques se base sur le principe de promouvoir une bonne image de l’organisation ainsi que d’entretenir une relation de confiance avec son auditoire. D’ailleurs, cet objectif est le même pour les influenceurs. Parfois, une organisation peut même engager un influenceur crédible, conforme à ses valeurs organisationnelles, pour appliquer établir ou maintenir cette bonne relation. Les groupes cibles sont tout aussi importants que les influenceurs dans les principes de relations publiques. Sans eux, les influenceurs ne peuvent rien faire et ainsi, leur profession ne fait aucun sens. En effet, le rôle des influenceurs est d’établir un contact direct et continu avec leur public cible afin de conserver une bonne image et de contribuer à leur divertissement. Par conséquent, il s’avère que cette approche influente, influençant le marketing, est aujourd’hui le principe le plus efficace et le plus important pour atteindre des clients cibles crédibles.
    Il est également intéressant de relier ce marketing à des discours spécifiques publiés sur les réseaux sociaux par des personnes influentes. Cette forme de publicité n’est pas seulement liée au commerce, mais bien souvent à certains enjeux sociaux. Dans cet ordre d’idée, j’aimerais vous présenter le cas de l’influenceuse Mariepier Morin. Bien que celle-ci ait vécu une controverse récemment, elle a profité de son retour pour parler de son problème d’alcool. Vivant avec des problèmes d’alcool et de drogue, elle se dit être une bonne porte-parole pour représenter la cause. D’ailleurs, en collaboration avec Rubino, elle a même lancé un café nommé « grains d’espoir » dans le but d’amasser des fonds pour la cause de la dépendance (100% des profits sont remis à 3 organismes d’aide). De plus, Mariepier publie des podcast chaque semaine en invitant des personnes à parler de leur différent problème de dépendance : alcool, jeu, drogue, sexe, alimentation et autres. Ainsi, Mariepier Morin fait partie des influenceuses qui profitent de sa tribune pour changer les choses.

    Lien de la page Instagram de Mariepier Morin :
    https://instagram.com/maripiermorin?igshid=YmMyMTA2M2Y=

    Lien de la page Instagram de Grains d’espoir :
    https://instagram.com/grainsdespoir?igshid=YmMyMTA2M2Y=

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39. 

    Jade

     /  29 juin 2022

    Question 1
    Les influenceurs numériques sociaux d’aujourd’hui et les leaders d’opinion de Lazersfeld ne sont pas très différents. Effectivement, tant le leader d’opinion de Lazersfeld que les influenceurs sur les réseaux sociaux entretiennent une relation privilégiée avec leurs auditoires. Leur influence passe par leur crédibilité et leurs relations étroites avec le grand public. Par contre, ces deux modèles d’impact ont des caractéristiques subtiles différentes. Tout d’abord, un réseau social peut toucher des publics du monde entier. De ce fait, le nombre d’influenceurs numériques sociaux suit l’étendue de l’audience. En d’autres termes, ils sont très nombreux. Sur une plateforme numérique, il est possible de trouver des influenceurs qui transmettent des connaissances sur une variété de sujets, y compris la politique, l’environnement, des mouvements spécifiques et même des marques de groupes cibles spécifiques. Par conséquent, pour ce large public, les messages peuvent traverser la plate-forme Web et modifier la façon dont les individus reçoivent les messages. D’une part, certains de ces influenceurs le font actuellement moyennant des frais, ce qui rend difficile la compréhension de la véritable intention de leurs publications. Néanmoins, un large public les suit pour se divertir. D’autre part, certaines personnes influentes souhaitent partager des publications sur des problèmes sociaux qui doivent être résolus. Dans ce contexte, les groupes cibles ne sont pas les mêmes. En fait, les influenceurs numériques sociaux se démarquent du processus et de l’intention du leader d’opinion de Lazersfeld. En fait, ces leaders d’opinion ne communiquent directement qu’avec leur public. Ils ne ciblent qu’un petit nombre de personnes, ce qui réduit leur popularité. De plus, ils partagent leurs communications gratuitement, mais les personnes influentes sont souvent récompensées gracieusement pour leur travail d’influence.

    Question 2

    Les relations publiques se base sur le principe de promouvoir une bonne image de l’organisation ainsi que d’entretenir une relation de confiance avec son auditoire. D’ailleurs, cet objectif est le même pour les influenceurs. Parfois, une organisation peut même engager un influenceur crédible, conforme à ses valeurs organisationnelles, pour appliquer établir ou maintenir cette bonne relation. Les groupes cibles sont tout aussi importants que les influenceurs dans les principes de relations publiques. Sans eux, les influenceurs ne peuvent rien faire et ainsi, leur profession ne fait aucun sens. En effet, le rôle des influenceurs est d’établir un contact direct et continu avec leur public cible afin de conserver une bonne image et de contribuer à leur divertissement. Par conséquent, il s’avère que cette approche influente, influençant le marketing, est aujourd’hui le principe le plus efficace et le plus important pour atteindre des clients cibles crédibles.

    Question 3

    Il est également intéressant de relier ce marketing à des discours spécifiques publiés sur les réseaux sociaux par des personnes influentes. Cette forme de publicité n’est pas seulement liée au commerce, mais bien souvent à certains enjeux sociaux. Dans cet ordre d’idée, j’aimerais vous présenter le cas de l’influenceuse Mariepier Morin. Bien que celle-ci ait vécu une controverse récemment, elle a profité de son retour pour parler de son problème d’alcool. Vivant avec des problèmes d’alcool et de drogue, elle se dit être une bonne porte-parole pour représenter la cause. D’ailleurs, en collaboration avec Rubino, elle a même lancé un café nommé « grains d’espoir » dans le but d’amasser des fonds pour la cause de la dépendance (100% des profits sont remis à 3 organismes d’aide). De plus, Mariepier publie des podcast chaque semaine en invitant des personnes à parler de leur différent problème de dépendance : alcool, jeu, drogue, sexe, alimentation et autres. Ainsi, Mariepier Morin fait partie des influenceuses qui profitent de sa tribune pour changer les choses.

    Lien de la page Instagram de Mariepier Morin :
    https://instagram.com/maripiermorin?igshid=YmMyMTA2M2Y=

    Lien de la page Instagram de Grains d’espoir :
    https://instagram.com/grainsdespoir?igshid=YmMyMTA2M2Y=

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40. 

    Ariane St-Laurent

     /  29 juin 2022

    Selon Lazarsfeld, les individus « suiveurs » se font majoritairement influencer par leurs relations avec leurs groupes d’appartenance. De ce fait, leurs relations interpersonnelles jouent un rôle déterminant. Ils veulent se conformer à leur entourage direct pour éviter l’exclusion. Les leaders d’opinion adaptent l’information partagée par les médias pour ensuite la partager aux « suiveurs ». La confiance envers les leaders d’opinion est fortement basée sur l’absence de gains personnels par l’adhésion à leurs conseils. Les influenceurs qui évoluent dans les médias socionumériques peuvent être comparés à ces leaders d’opinion. Leurs « suiveurs » correspondent à leurs abonnées. Cependant, ces influenceurs recommandent rarement un produit ou un service sans gains personnels. Leurs conseils font souvent partie d’un partenariat rémunéré et il n’est pas rare qu’ils reçoivent une cote sur les produits achetés. La relation de confiance entre les influenceurs et leurs abonnés est donc différente que celle entre les leaders d’opinion de Lazarfeld et les individus « suiveurs ».

    Les relations publiques bénéficient souvent des influenceurs dans les médias socionumériques. Effectivement, ces derniers ont des plateformes importantes avec une portée incroyable. Ce pouvoir de partage d’information s’avère très utile pour augmenter la notoriété d’une marque. De plus, il est possible de changer complètement l’image associée à une organisation avec le bon partenariat. Aussi, le nombre grandissant d’influenceurs mène à de vastes choix en matière de plateformes et de publics cibles. Maintenant, il est plus facile de joindre le bon public à l’aide des influenceurs. Bref, les influenceurs peuvent servir de diffuseurs d’information à un public large et précis. Leur pouvoir persuasif est pertinent pour faire connaître et changer une opinion.

    Une influenceuse crédible en matière de communication responsable est Alexandria Ocasio-Cortez. Cette politicienne américaine utilise son compte personnel pour sensibiliser ses abonnés à plusieurs enjeux humains importants, tels les droits de la communauté LGBTQ+, l’égalité salariale, l’environnement, l’accès l’avortement sécuritaire, la dénonciation du racisme, etc. Sa plateforme personnelle compte 8,6 millions d’abonnés et plus de 500 publications. Plusieurs personnes partagent ses publications puisque ses propos sont à jour et factuels.

    Instagram: https://www.instagram.com/aoc/

    Répondre
41. 

    Henri Deslandes

     /  29 juin 2022

    Il existe plusieurs similarités et différences entre les influenceurs des médias socionumériques et les leaders d’opinion de Lazarsfeld. Il définit un leader d’opinion comme une personne-ressource à qui un individu possède une appartenance. Par exemple, le cercle familial, amical, professionnel ou communautaire (Yates, 2018, p.65). Les leaders d’opinion et les influenceurs possèdent un pouvoir assez puissant, car ils peuvent influencer une opinion et orienter un choix d’un côté ou de l’autre, peu importe le sujet. On peut observer ce phénomène avec nos parents. Prenons une famille de l’état de l’Oklahoma, le seul état des États-Unis qui n’avait que des comtés républicains, lorsqu’une famille explique ses valeurs à ses enfants, celle-ci va les expliquer avec un angle républicain. De ce fait, l’enfant votera républicain à l’âge de 18 ans, car c’est ce qu’il s’est fait dire et redire toute son enfance. Une différence flagrante entre les leaders d’opinion et les influenceurs des médias socionumériques est l’accès, les influenceurs ont une portée bien plus grande qu’un leader d’opinion grâce aux réseaux sociaux.

    Les influenceurs des médias socionumériques pourraient être un atout pour les relations publiques de certaines compagnies ou organisations. Pour ma part, je crois qu’une entreprise qui œuvre dans la vente ou la production de produits pourrait bénéficier d’un influenceur crédible en matière de relations publiques. Par exemple, une compagnie comme Trek ou Giant qui fabrique des vélos, s’il y a un scandale de défauts de fabrication multiples, un influenceur comme un athlète de vélo pourrait expliquer sur les réseaux sociaux plus en détail pour que les amateurs de la compagnie comprennent mieux. En revanche, une compagnie qui œuvre dans le domaine des services comme une entreprise de paysagement bénéficierait moins d’un influenceur en matière de relations publiques. Les abonnés des influenceurs s’intéressent au contenu et aux valeurs de ceux-ci, donc lorsqu’il est question de relations publiques, les abonnés écouteront, respecteront l’avis de l’influenceur et seront probablement en accord avec lui.

    Un influenceur que j’aime bien suivre est Sebastian Vettel, pilote de Formule 1 pour l’écurie britannique Aston Martin. Le seul pilote qui a du cran d’avouer que la Formule 1 pollue plus que n’importe quel autre sport et affirme que si la F1 ne se dirige pas vers un avenir plus vert, le sport va disparaître. Lors de son passage à Montréal pour le Grand Prix du Canada, il s’est exprimé sur ce qu’il se passe en Alberta avec les sables bitumineux et que c’était une atrocité pour un pays comme le Canada. Il a reçu plusieurs commentaires négatifs à la suite de cette intervention. Lorsqu’un athlète d’un sport dénonce les pratiques de son propre sport, cela doit être pris au sérieux.

    Lien du compte Instagram de Sebastian Vettel : https://www.instagram.com/vettelofficial/?hl=fr

    Pattle, A. (2021, 14 octobre). Formula 1 will ‘dissapear’ if it doesn’t go green, claims Sebastian Vettel. Independent. https://www.independent.co.uk/f1/sebastian-vettel-aston-martin-environment-engines-b1938210.html

    Yates, S. (2018). Introduction aux relations publiques. Fondements, enjeux et pratiques. Collection Communication —, Relations Publiques, Sainte-Foy : Presses de l’Université du Québec.

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42. 

    Félix Lortie

     /  29 juin 2022

    En 1944, le sociologue Paul Lazarsfeld a mis au monde la théorie des « leaders d’opinion ». Ceux-ci sont des personnes qui vont utiliser leur charisme, leur autorité ainsi que leur notoriété pour tenter d’influencer le plus grand public possible afin de pouvoir transmettre leurs idées et leurs valeurs. Avant l’apparition d’Internet, il était plus difficile pour ces leaders de propager leurs opinions. Il était compliqué d’influencer un grand public simultanément, puisque souvent, il fallait être en direct pour assister aux discours des grands communicateurs de masse tels que Martin Luther King, Adolf Hitler, Albert Einstein et plusieurs autres grands noms dans l’histoire. Même si ce n’est pas toujours pour les bonnes raisons que ceux-ci se sont fait connaître, chacun d’entre eux a su faire leur marque pour se démarquer. Avec l’arrivée d’Internet, une vague de personnes influentes, sous le nom d’influenceurs, a fait son apparition. Ceux-ci sont reconnus comme étant des intermédiaires entre des produits ou des marques quelconques et leur public cible. Ils peuvent partager des idées soient politiques, écologiques, ou tout simplement pour divertir. La distinction principale avec les influenceurs évoluant dans les médias socionumériques est qu’ils n’ont pas de barrière géographique puisque les réseaux sociaux sont ouverts à tous et il n’y a pas nécessairement de règles à respecter.

    Comme expliqué dans le livre Introduction aux relations publiques Fondements, enjeux et pratiques, The People’s Choice rappellent : « les individus auront également tendance à sélectionner les informations médiatiques qui confirment leurs choix, leurs préférences […] ». Les consommateurs du Web sont souvent portés à éviter tout sujet qui ne les rejoint pas. Lorsqu’ils lisent du contenu qui ne correspond pas à leurs opinions ou leurs idées, ils sont tentés d’aller naviguer vers des sites qui reflètent ceux-ci. C’est pour cette raison qu’avec l’aide des influenceurs, les consommateurs pourraient être portés à les écouter dans le but de s’identifier à leur modèle. De ce fait, cela serait bénéfique pour les relations publiques puisqu’un influenceur quelconque pourrait jouer le rôle d’intermédiaire avec un média de masse important. Cette idée exposerait le consommateur à des points de vue différents de ce qu’il est habitué de lire.

    Selon moi, l’un des influenceurs les plus crédibles en matière d’enjeux climatiques ou de communication responsable est l’acteur Leonardo DiCaprio. Suivi par plus de cinquante millions de personnes sur Instagram, DiCaprio utilise sa plateforme pour sensibiliser les enjeux environnementaux à travers le monde entier. De plus, en 1998, il fonde la Leonardo DiCaprio Foudation afin de protéger les dernières zones sauvages du globe (Revert, 2016). Malgré son grand succès au cinéma, cela ne l’a pas arrêté à contribuer à part entière pour le bien de notre planète. La majorité de ses publications Instagram sont dédiés à informer ses abonnés à propos de diverses espèces animales, des communautés indigènes et l’importance des changements climatiques.

    Compte Instagram de Leonardo DiCaprio : https://www.instagram.com/leonardodicaprio/

    Sources :

    Yates, S. (2018) Introduction aux relations publiques, Fondements, enjeux et pratiques. Collection Communication – Relations publiques, Sainte-Foy : Presses de l’Universit. Du Québec

    Revert, A. (2016). Leonardo DiCaprio, un écologiste convaincu… et convaincant ? TV5 Monde. https://mondiapason.ca/fichiers/OutilBibliographique/index_APA.php#1_3_21

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43. 

    Mégane Robinson

     /  29 juin 2022

    Le leader d’opinion se dilue dans les interactions sociales [désormais délocalisées dans les univers numériques], le concept de leader d’opinion est issu de la Théorie de la communication à double étage proposé par Paul Lazarsfeld et Elihu Katz. Cette théorie présente un des nombreux modèles qui expliquent la diffusion d’idées, d’informations, d’innovations et de productions. Paul Lazarsfeld, sociologue américain, compare la méthode ancestrale utilisée en société pour diffuser et partager des opinions à celle d’aujourd’hui, soit celle sous la forme numérique (les médias sociaux). À la suite d’une étude effectuée par le sociologue américain et son équipe, il est possible d’observer que les choix politiques des électeurs sont influencés largement par un phénomène social et culturel (Yates, 2018). Ceci étant dit, les individus sont influencés par les relations entretenues par leurs groupes d’appartenance (cercles familial, amical, professionnel, etc.). Ces caractéristiques sont autant valides pour le numérique, que pour les leaders d’opinion de Lazarsfeld. Par contre, la portée d’un message est plus vaste avec l’univers numérique, comparée aux leaders d’opinion, car les algorithmes le permettent et il est possible de cibler une audience en particulier. L’algorithme représente aussi un enjeu de bulle d’informations, l’usager des plateformes numériques est automatiquement ciblé par ses intérêts personnels et il se fait présenter essentiellement des messages qui correspondent à ses idées. Un autre point, les influenceurs ont une opinion, dans la majorité des cas, motivée par les relations marchandes, tandis que les leaders d’opinion de Lazarsfeld diffusent des messages basés sur leur expertise. Vraisemblablement, les leaders d’opinion n’ont pas de motivation monétaire à présenter leur idée, leurs messages sont basés sur l’expertise, contrairement aux influenceurs.

    En ce qui concerne les relations publiques, il est possible d’établir un lien direct avec les influenceurs. Le rôle principal aux relations publiques est de créer des liens entre une marque et différents médias. L’avantage de faire affaire avec un influenceur s’explique par le fait que ce dernier détient un public cible, souvent basé, entre autres, sur des intérêts similaires et des âges similaires. Ce fait permet de sauver du temps. L’influence est souvent considérée par sa communauté, donc le message transmis a plus d’impact. Aussi, bien que chaque message soit payant, il est possible pour l’organisation de contrôler le message transmis, la manière dont il est transmis et sa récurrence.

    L’activiste Jessie Nadeau représente pour moi une personne influente (elle détient plus de 166 000 abonnés), qui agit concrètement dans la société pour les enjeux climatiques et de communication responsable. Premièrement, elle est végan et elle parle fréquemment de tous les bénéfices sur l’environnement qu’a le mode de vie sans la consommation de viandes et de produits laitiers au quotidien. Elle partage ses opinions haut et fort, puis présente des alternatives concrètes pour appliquer le mode de vie végan et écoresponsable, qui respecte les animaux et l’environnement. Elle a d’ailleurs créé sa propre compagnie de sous-vêtements réutilisable pour éviter l’utilisation de tampons et de serviettes sanitaires qui polluent l’environnement.

    https://www.instagram.com/jessie.nadeau/

    Source : Yates, S. (2018) Introduction aux relations publiques, Fondements, enjeux et pratiques. Collection Communication – Relations publiques, Sainte-Foy : Presses de l’Université du Québec.

    Répondre
44. 

    Laurence Frappiet

     /  29 juin 2022

    Dans un premier temps, définissons ces fameux leaders d’opinion décrits par Lazarsfeld. Dans le cadre de ses études portant sur les préférences électorales, le sociologue a développé un modèle de communication qu’il a appelé le two-step flow of communication, qui explique que les choix et les préférences de chacun sont influencés par les relations entretenues avec son groupe d’appartenance. Plus précisément, l’opinion des gens est modulée en fonction d’un leader d’opinion, qui peut être un ami, un membre de la famille, une personne d’autorité; en fait, quiconque bénéficiant d’une crédibilité ainsi que d’une proximité avec une ou des personnes. Ces leaders d’opinion servent de relai entre les messages médiatiques et les individus. Les influenceurs, pour leur part, sont des individus dont le métier est d’agir comme leaders d’opinion. En effet, ils développent un tel lien avec leurs abonnés qu’ils en viennent à bénéficier de ce statut de proximité nécessaire au rôle de leader d’opinion. De plus, étant suivis par un grand nombre de personnes, ils bénéficient naturellement d’une certaine crédibilité. Or, puisque les influenceurs sont embauchés par une marque pour faire la promotion d’un produit, d’un service ou d’une idée, on ne peut pas dire qu’ils offrent leurs conseils avec désintérêt, au contraire. En effet, si les leaders d’opinion offrent leurs conseils de façon spontanée, les influenceurs, eux, ont un mandat et doivent s’assurer des intentions de leurs messages et des impacts qu’ils pourraient créer. De plus, ils sont souvent rémunérés pour leurs publications, à l’inverse des leaders d’opinion. C’est là les principales caractéristiques qui distinguent les influenceurs des leaders d’opinion.

    Cette proximité avec les publics et cette crédibilité propre aux influenceurs peut s’avérer utile en matière de relations publiques. À l’ère de l’évolution du numérique et du « n’importe où, n’importe quand, sur n’importe quel support », les influenceurs offrent une interaction humaine entre les consommateurs et la marque, augmentant l’engagement envers celle-ci et l’écoute qui sera portée envers le message. De plus, ils permettent d’obtenir une rétroaction en temps réel des réactions des publics aux messages, ce qui est une nécessité pour toute organisation souhaitant développer ses relations publiques. Finalement, ils permettent un accès privilégié à divers publics d’une organisation, dont certains ne seraient pas accessibles autrement. En choisissant un influenceur pour représenter sa marque, l’organisation choisit également sa clientèle, et s’assure de cette manière que son message soit entendu par les bonnes personnes. En effet, selon le principe de l’exposition sélective, les publics consultent du contenu qui a du sens pour eux et seront moins interpellés par des idées qui ne les rejoignent pas, d’où l’importance de choisir son public.

    Pour ma part, je pense que Rafaëlle Roy serait un bon choix d’influenceur pour partager des messages en lien avec les enjeux climatiques ou la communication responsable. D’abord, elle tisse des liens serrés avec sa communauté en parlant en toute honnêteté et sans tabou de ce qui se passe dans sa vie, ce qui lui procure une certaine crédibilité. Également, elle aborde déjà de nombreux sujets connexes tels que le véganisme et la protection de l’environnement. Elle offre des conseils et partage les valeurs qui lui tiennent à cœur, simplement parce que c’est important pour elle. Voici le lien vers son profil : https://instagram.com/rafaelleroy?igshid=YmMyMTA2M2Y=

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45. 

    Marisol Lafrance

     /  29 juin 2022

    Malgré les nombreuses ressemblances que semblent avoir les leaders d’opinion de Lazarsfeld ainsi que les influenceurs numériques, les différences entre ces derniers sont assez notables. En premier lieu, les leaders d’opinion sont des gens qui ont réussi à faire une différence dans leur communauté physique et qui ont une proximité avec leur public. Ils ont réussi à avoir cet impact principalement via des connaissances sociales, politiques ou tout autre domaine relativement précis. Au contraire, les influenceurs ont acquis cette notoriété via les réseaux sociaux et sont souvent rémunérés pour les annonces ou partenariats faits. C’est également la personnalité et le caractère de ces personnes qui est responsable du nombre d’internautes qui les suivent, et donc sont moins experts sur des sujets précis et ne donnent pas toujours leur opinion, ce qui est une majeure différence avec les leaders d’opinion.

    Le rôle d’un leader d’opinion dans notre société ainsi qu’en matière de relations publiques peut s’avérer utile vue l’abondance de ces derniers. Il est certain que ce ne sont pas tous qui ont la même crédibilité, mais certains d’entre eux ont réellement une voix et peuvent faire de grands changements dans notre quotidien. Par exemple, lors du mouvement black lives matter ou bien lorsque vient questions des enjeux climatiques, certains influenceurs utilisent leur pouvoir pour informer et éduquer la population. Finalement, avec le nombre de gens qui suivent les influenceurs, le nombre de personnes touchées par les interventions est très élevé et donc la portée devient très intéressante.

    Selon moi, Émile Roy est un influenceur crédible, tant en matière d’enjeux climatiques que de communication responsable. En effet, ce dernier a été connu principalement en raison de ses vidéos de très bonne qualité concernant les enjeux climatiques. Il utilise un ton assez informatif, mais un peu dramatique pour illustrer la gravité de la situation dans laquelle nous sommes. De plus, lors du confinement en raison de la Covid 19, il a lancé une vidéo où il visitait des personnes de tout sexe et tout âge pour avoir leur opinion sur la situation du moment, vidéo qui a été très pertinent dans le contexte où il a été divulgué. L’anxiété était le sujet principal de la vidéo, ce qui a montré clairement que tous vivent un jour ou l’autre ce stress et que le tout est normal. Finalement, tous les sujets de ses vidéos deviennent si crédibles concernant sa situation, lui qui est au final simplement un homme dans la vingtaine qui a décidé de vulgariser des sujets qui ne sont pas assez parlé dans la société, et ce, sans tenter d’avoir un incitatif financier ou plus d’abonnés.

    Le lien vers sa page Facebook : https://www.facebook.com/emileroyprod

    Le lien vers sa page Instagram : https://www.instagram.com/emileroymtl/

    Le lien vers sa chaîne YouTube : https://www.youtube.com/c/ÉmileRoy

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46. 

    Charlène Gros

     /  29 juin 2022

    Les influenceurs qui évoluent dans les médias socionumériques se rapprochent beaucoup des leaders d’opinion de Lazarsfeld. Effectivement, le pouvoir des deux groupes est la crédibilité que chacun démontre avec leur notoriété et de toute évidence la proximité qu’ils entretiennent avec leurs communautés. Cependant, il y a quelques différences qui sont primordiales tel que les influenceurs sont très souvent rémunérés pour promouvoir un produit. Tandis que, le leader d’opinion lui offre le service ou le produit d’une manière spontanée et gratuite. Également selon Paul Lazarsfeld, le leader d’opinion a tendance à aller plus dans la quête d’information et se spécialise dans quelque chose de précis.

    Actuellement, les influenceurs prennent une grande place dans l’univers médiatique. Les influenceurs sont de plus en plus en demande, car leurs plateformes sont facile d’accès et très accessible pour les diffuseurs. Les influenceurs pourraient être très utiles en lien avec les relations publiques, car ils sont très proches de leurs communautés. De plus, les influenceurs sont vraiment rendus les nouveaux panneaux publicitaires de 2022 avec leurs contenues médiatique et le fait que plusieurs statistiques sortent immédiatement après une publication. Enfin, les entreprises ont tout dans leurs intérêts d’utiliser les influenceurs, car ils sont un contact direct avec le public.

    Les influenceurs sont le centre de la plupart des réseaux sociaux. L’une qui selon moi utilise ses plateformes médiatiques pour promouvoir des messages de communication responsable est clairement Mila Taillefer. Elle encourage le minimaliste, les friperies et n’encourage dans aucun cas la surconsommation sur ses réseaux sociaux. De plus, elle détient une chaine YouTube avec plusieurs vidéos sur l’écologie. Tel que, des astuces écologiques, ses produits écologiques favoris et des solutions pour diminuer ses déchets. À son actif, elle détient une communauté très engagée. Malgré qu’elle ne soit plus active sur YouTube elle y est encore sur Instagram. Elle dégage un message clairement et surtout nous donne envie de faire comme elle. C’est-à-dire réduire sa consommation et devenir minimaliste.

    Mila Taillefer sur YouTube : https://www.youtube.com/c/MilaTailleferYoutube
    et sur Instagram : https://www.instagram.com/milataillefer/

    Répondre
47. 

    Jacob Quenneville

     /  29 juin 2022

    Tout d’abord, il faut noter que les leaders d’opinion de Lazarsfeld et les influenceurs dans les médias socionumérique ont de nombreuses similitudes. Toutefois, quelques détails viennent démontrer la différence entre les deux. Premièrement, selon Lazarsfeld, les leaders d’opinion partagent l’information de façon spontané mais surtout, en leur offrant le tout avec gratuité. Ces leaders communiquent donc de l’information à un publique cible sans nécessairement s’attendre à un retour. De l’autre côté, les influenceurs partagent de l’information tout en ayant un but lucratif en tête. La promotion de produit ainsi que les placements de produits sont des techniques de partage d’information qui au final, sont rémunératives pour les influenceurs. Pour terminer, toujours selon Lazarsfeld, les leaders d’opinion transmettent l’information de façon spontané sans avoir planifié comment l’information circulera. Les influenceurs, eux, ont un objectif derrière le fait de transmettre l’information. Ils ne le font pas de façon spontanée.

    En effet, les influenceurs peuvent être très utiles lorsqu’il s’agit des relations publiques. Premièrement, les entreprises engagent souvent des influenceurs pour promouvoir leurs produits. Les influenceurs utilisent donc par la suite des stratégies pour essayer de convaincre un publique externe de consommer le produit en question. Les influenceurs font donc bien paraitre les entreprises pour qui ils travaillent en illustrant la qualité des produits. Ayant un lien de confiance élevé avec leur publique, les influenceurs ont donc beaucoup plus de chance de succès dans leurs placements de produits. Dans le même ordre d’idée, les influenceurs servent aussi à donner une meilleure image aux entreprises pour lesquelles ils travaillent.

    Selon moi, l’une des influenceuses les plus crédibles en matière d’écologie et d’environnement serait Jessie Nadeau. Sur les réseaux sociaux, la jeune femme utilise sa plateforme pour faire de la sensibilisation face aux changements climatique. De plus, elle prend part à plusieurs manifestations dans le but de faire changer les choses. Ses 166 000 abonnés lui donnent de la crédibilité. Effectivement, avec un nombre aussi important, l’on peut constater qu’énormément de personnes la supportent dans ses actions et dans son contenu.

    Source : https://www.instagram.com/jessie.nadeau/?hl=fr#:~:text=JESSIE%20(%40jessie.,%E2%80%A2%20Instagram%20photos%20and%20videos

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48. 

    Béatrice Langlois

     /  29 juin 2022

    Selon Paul Lazarsfeld, le leader d’opinion étant une personne qui consomme beaucoup de contenu d’information ressemble sur un certain point aux influenceurs socionumériques d’aujourd’hui. Le « leader d’opinion » est décrit comme une personne qui occupe le rôle d’intermédiaire, de relais personnalisé entre les médias et les autres membres (suiveurs) de son groupe. Dans la même optique, l’influenceur utilise son statut, son exposition médiatique pour influencer les comportements de ses consommateurs au sein d’un univers donné. On distingue alors le leader d’opinion et l’influenceur par la gratuité d’un et la non-gratuité de l’autre.
    En effet, leader d’opinion transmet son contenu de façon gratuite et spontanée. Il apparait comme une autorité capable de vulgariser pour les individus, avec qui il est en contact, les enjeux associés à son domaine d’expertise. Au contraire, les influenceurs sont souvent payés pour nous influencer en faisant de la promotion.

    Le rôle des influenceurs dans les médias socionumériques peut être quelquefois utile pour les relations publiques d’une entreprise. En effet, les influenceurs peuvent élargir le public de l’organisation et la faire reconnaitre. En diffusant du contenu promotionnel et de l’information sur leur plateforme, ils peuvent facilement aller atteindre des gens qui seraient intéressés par le service de l’entreprise. De ce fait même, si la relation publique utilise les influenceurs, qui exercent une grande influence sur les individus qui les suivent, à leur avantage cela aidera l’entreprise à se faire reconnaitre plus facile.

    J’aime bien suivre le contenu d’enjeux climatique de Greta Thunberg sur Instagram. Selon moi, elle est une des activistes les plus importantes en ce moment. Elle est une militante écologiste suédoise engagée dans la lutte contre le réchauffement climatique et requiert une renommée internationale pour ses actions. Sur ses 19 ans seulement, elle encourage jour après jour ses abonnés Instagram à se mobiliser pour sauver notre bonne vieille planète.

    Voici le lien vers son compte Instagram :
    https://www.instagram.com/gretathunberg/

    Répondre
49. 

    beatricelanglois

     /  29 juin 2022

    Selon Paul Lazarsfeld, le leader d’opinion étant une personne qui consomme beaucoup de contenu d’information ressemble sur un certain point aux influenceurs socionumériques d’aujourd’hui. Le « leader d’opinion » est décrit comme une personne qui occupe le rôle d’intermédiaire, de relais personnalisé entre les médias et les autres membres (suiveurs) de son groupe. Dans la même optique, l’influenceur utilise son statut, son exposition médiatique pour influencer les comportements de ses consommateurs au sein d’un univers donné. On distingue alors le leader d’opinion et l’influenceur par la gratuité d’un et la non-gratuité de l’autre.
    En effet, leader d’opinion transmet son contenu de façon gratuite et spontanée. Il apparait comme une autorité capable de vulgariser pour les individus, avec qui il est en contact, les enjeux associés à son domaine d’expertise. Au contraire, les influenceurs sont souvent payés pour nous influencer en faisant de la promotion.

    Le rôle des influenceurs dans les médias socionumériques peut être quelquefois utile pour les relations publiques d’une entreprise. En effet, les influenceurs peuvent élargir le public de l’organisation et la faire reconnaitre. En diffusant du contenu promotionnel et de l’information sur leur plateforme, ils peuvent facilement aller atteindre des gens qui seraient intéressés par le service de l’entreprise. De ce fait même, si la relation publique utilise les influenceurs, qui exercent une grande influence sur les individus qui les suivent, à leur avantage cela aidera l’entreprise à se faire reconnaitre plus facile.

    J’aime bien suivre le contenu d’enjeux climatique de Greta Thunberg sur Instagram. Selon moi, elle est une des activistes les plus importantes en ce moment. Elle est une militante écologiste suédoise engagée dans la lutte contre le réchauffement climatique et requiert une renommée internationale pour ses actions. Sur ses 19 ans seulement, elle encourage jour après jour ses abonnés Instagram à se mobiliser pour sauver notre bonne vieille planète.

    Voici le lien vers son compte Instagram :
    https://www.instagram.com/gretathunberg/

    Répondre
50. 

    Ève Savaria

     /  29 juin 2022

    Selon Lazarsfeld, on peut distinguer le leader d’opinion par le fait que son rôle est d’informer et d’influencer son public. Le leader a comme rôle une figure d’autorité grâce à leur expertise dans leur domaine. Ainsi, il exerce une influence sur ces usagers et tente de conformer, orienter l’opinion de ceux-ci. Toutefois, le partage de l’information, fait par le leader d’opinion, est gratuit tandis que les influenceurs socio numériques sont rémunérés. En effet, l’élément qui distingue les influenceurs évoluant dans les médias socionumériques et les leaders d’opinions est le profit qu’ils font lors du partage d’informations.

    Les consommateurs suivent des influenceurs qui partagent les mêmes idéologies que ceux-ci. Les influenceurs divulguent des messages à une communauté ciblé qui se conforme déjà l’opinion d’eux-mêmes grâce à la confiance accorder lors des dernières créations de contenu. Il est intéressant pour les relations publiques d’utiliser un influenceur précis parce qu’il peut divulguer directement son message à son public cible.

    Un exemple d’influenceur crédible des médias socio numériques qui divulgue des messages en matière d’enjeux climatiques est Jessie Nadeau. En effet, après son passage à l’émission télévisée Occupation Double, celle-ci a utilise sa notoriété afin de publier quotidiennement du contenu démontrant les enjeux climatiques. C’est plus de 166 000 abonnés qui suivent ces « stories » et photos afin de protester contre les changements climatiques.
    Instagram : https://www.instagram.com/jessie.nadeau/?hl=fr

    Répondre
51. 

    Audrey Therrien

     /  1 juillet 2022

    Les leaders d’opinion de Lazarsfeld jouent un rôle d’influence similaire aux influenceurs évoluant dans les médias socionumériques : entre autres, leur pouvoir d’influence tient de la crédibilité dont ils bénéficient et du rapport de proximité qu’ils entretiennent avec leurs publics (Yates, 2018, p.68). Toutefois, quelques différences subtiles se tracent entre ces deux groupes d’individus. En effet, alors que les leaders d’opinion de Lazarsfeld exerçaient leur pouvoir d’influence principalement au niveau de leurs relations interpersonnelles, c’est-à-dire avec leurs amis et leur famille, les influenceurs évoluant dans les médias socionumériques exercent, tant qu’à eux, ce dit pouvoir à une échelle beaucoup plus grande en rejoignant des milliers de personnes simultanément. Une deuxième différence qui se dressent entre ces deux groupes d’individus est au niveau de la rémunération et de la nature du message. D’un côté, les leaders d’opinion de Lazarsfeld offraient des conseils et des recommandations gratuitement et de manière très spontanée tandis que de l’autre côté, les influenceurs sont souvent rémunérés pour faire la promotion des produits et des services et la nature du message est plus contrôlée.

    En matière de relations publiques, le rôle de l’influenceur œuvrant dans les médias socionumériques peut s’avérer très utile. En effet, les influenceurs créer une certaine proximité avec leurs abonnés de sorte qu’ils sont capables de les rejoindre plus facilement lorsqu’il est temps de diffuser un certain message ou encore de faire la promotion d’un produit ou d’un service. De plus, les influenceurs ont préalablement établi un lien de confiance avec leurs abonnés, il est donc plus simple pour une compagnie de faire passer un message par ces influenceurs afin que celui-ci soit reçu de manière positive et surtout, que le message soit crédible. Finalement, les influenceurs, à l’aide des différentes plateformes de diffusion, peuvent rejoindre une très grande audience, qui n’aurait peut-être pas été atteinte d’une autre façon, ce qui donne une visibilité importante aux différentes organisations. C’est pourquoi, en matière de relations publiques le rôle des influenceurs est très important.

    Pour ma part, si je devais proposer une influenceuse crédible en matière d’enjeux climatiques, ce serait définitivement Mila Taillefer. En effet, depuis plusieurs années elle influence ses milliers d’abonnés sur Instagram à intégrer des habitudes plus écoresponsables au quotidien. De plus, elle donne des trucs et des astuces afin de réduire son empreinte écologique, elle influence les gens à se procurer des produits de seconde main, elle fait la promotion de produits écologique et elle fait également la promotion d’endroits écoresponsables. D’ailleurs, sur son compte Instagram, nous pouvons voir plusieurs courtes vidéos ou encore des publications concernant les enjeux climatiques et concernant l’importance d’adopter un mode de vie écoresponsable. C’est pourquoi, elle est, selon moi, très crédible en matière d’enjeux climatiques.

    Instagram de Mila Taillefer : https://www.instagram.com/milataillefer/

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