En se référant au contenu au sujet du storytelling sur le site Moodle du COM242 de l’Université de Sherbrooke relatant les caractéristiques et la pertinence de cette pratique de communication, j’invite mes étudiant.e.s du COM242 H2021 à commenter sur l’efficience du storytelling dans le contexte de la pandémie de la COVID-19. De proposer des hyperliens liens vers des exemples de storytelling réussi dans ce contexte particulier de pandémie qui se caractérise par une augmentation importante des relations par les canaux du numérique, du virtuel. De faire découvrir des approches créatrices pour favoriser une communication crédible par le storytelling.

une structure narrative du discours
Invitation à mes étudiants du COM242 H 2021
Les commentaires des étudiant.e.s doivent se concentrer sur la pertinence du storytelling en relations publiques dans le contexte particulier où les communications numériques ont pris de l’importance depuis le début de la pandémie en mars 2020 au Québec comme ailleurs dans le monde.
- D’indiquer votre conception, avec des arguments détaillés, de l’utilisation efficace du storytelling avec le contexte de pandémie de la Covid-19;
- De proposer un ou des hyperliens vers une ressource en ligne (une organisation ou une personnalité) utilisant efficacement le storytelling dans le contexte de la pandémie et de fournir une description sommaire du contenu de cette story;
- D’expliquer en quoi la story sélectionnée respecte les concepts clés du storytelling.
Pour votre commentaire de 3 paragraphes, lesquels doivent être bien détaillés pour chacun des trois éléments susmentionnés, il est important que votre commentaire porte sur le storytelling en relations publiques et non en marketing. Par ailleurs, pour éviter de choisir les mêmes ressources en ligne, il est vivement suggéré de surveiller les commentaires publiés de vos collègues de cours afin de proposer d’autres organisations ou personnalités que les exemples déjà publiés dans le blogue.
Ce commentaire individuel sera évalué comme exercice pratique individuel (E2) du COM242 H2021. Votre commentaire doit être publié uniquement sur le présent blogue et il doit être disponible au plus tard le 12 mars 17 heures. Merci de respecter l’heure de tombée et au grand plaisir de vous lire.
alexissavoie2
/ 3 mars 2021Alexis Savoie
1. Avec la situation socio-sanitaire actuelle et la pandémie de la Covid-19, le storytelling est plus important que jamais. Le partage d’histoires dans ce contexte est le bienvenu puisque les gens ont besoin d’entendre des messages d’espoir, que ce soit avec des personnes qui ont vaincu le virus ou des partages de souvenirs et de moments entre les membres d’une famille. Ces messages sont désormais vitaux, beaucoup d’individus sont confrontés à la perspective de devoir faire des adieux difficiles en raison de la cette pandémie dévastatrice. C’est pourquoi des messages d’espoir sont plus pertinents que jamais dans la situation actuelle.
2. En avril 2020, l’UNESCO a lancé une campagne de storytelling pour les jeunes dans laquelle ces derniers partagent leurs histoires et leurs expériences avec la Covid-19. La campagne Mon histoire Covid-19 est une invitation ouverte à tous les jeunes qui désirent partager leur histoire par le biais de témoignages écrits ou encore par l’enregistrement de leur propre vidéo. La campagne vise à mettre en lumière les jeunes, leurs sentiments, leurs insécurités, leurs actions et leurs épanouissements en ces temps difficiles. Voici le lien menant la page du site web de l’UNESCO concernant la campagne Mon histoire Covid-19 : https://fr.unesco.org/news/mon-histoire-covid-19-lancement-dune-campagne-storytelling-jeunes.
3. Cette histoire respecte les concepts clés du storytelling, notamment en raison de l’attachement aux personnages. Ici, ce ne sont évidemment pas de personnages puisqu’il s’agit de vraies personnes qui partagent des histoires et des témoignages réels. À mon avis, cela ne fait que renforcer l’attachement à ces gens, car ce sont des vraies personnes qui partagent leurs histoires et leurs expériences avec la Covid-19. De plus, les histoires partagées avec la campagne Mon histoire Covid-19 respectent le concept de la fin inspirante abordée dans la capsule vidéo sur le storytelling. Effectivement, les histoires partagées sont des histoires qui finissent bien dans la grande majorité, notamment par le rétablissement d’êtres chers qui ont vaincu le virus ou encore des souvenirs ou des moments partagées avec des êtres chers qui traversent une passe difficile avant d’être emportés par la maladie. Autrement dit, ce sont toutes des histoires inspirantes qui auront un impact positif sur les gens qui les consomment, des messages d’espoir qui sont les bienvenus en ces temps difficiles.
Blaise Doré-Caillouette
/ 3 mars 2021“Le passé et le présent sont nos moyens ; le seul avenir est notre fin.” – Blaise Pascal
Question # 1
Comme l’explique très bien cet adage de Blaise Pascal, si on arrive à nos fins avec des moyens, nos fins représentent l’avenir, alors que nos moyens incarnent le passé et le présent. Selon moi, cette citation définit bien l’essence du storytelling. Le storytelling, c’est construire un futur basé sur le passé.
En contexte de pandémie, les éléments essentiels du storytelling sont boulversés. Voici trois caractéristiques qui sont, selon moi, essentielles à inclure dans un storytelling aujourd’hui.
D’abord, il y a la confiance. Bien sûr, le storytelling a toujours été une question de confiance. Cependant, avec la pandémie, la confiance devient primordiale. Nous sommes dans une époque où les fausses nouvelles sont parfois élevé au statut de vérité. Même pour les plus avisés, il est facile de tomber dans le piège. C’est pourquoi il est pertinent d’inclure des figures de confiance dans son storytelling. Il est important qu’il soit possible de se référer au storytelling sans craindre pour la véracité de l’information. S’appuyer sur des documents officiels, des figures connues et non controversées, des experts dans leur domaine et des faits permet d’accroitre la relation de confiance entre l’organisation et le public auquel elle s’adresse.
Ensuite, il y a la segmentation. Il ne faut pas prendre un raccourci et se dire que tout le monde est affecté de la même façon par le confinement. Les mesures sanitaires, incluant le confinement, ont des répercussions différentes sur les jeunes, les adultes, les plus âgées, les personnes de couleur, la communauté LGBTQ, etc. Il ne faut pas mettre tout le monde dans le même sac ! Il en est de même en ce qui a trait à l’environnement, l’économie, la démographie, la politique, etc.; les répercussions varient énormément. La segmentation des personnes visées par le storytelling devient d’autant plus importante quand beaucoup d’entreprises ne la pratiquent pas. Cela permet de se démarquer. Le storytelling est l’une des meilleures façons de rejoindre l’auditoire de l’entreprise. En effet, raconter une histoire simplifie l’information et la rend plus accessible. Il est donc important que cette information se rende précisément aux bonnes personnes.
Finalement, il y a la manière de percevoir le storytelling. Cette pratique ne consiste pas à créer une histoire pour son public. L’objectif est de créer une histoire AVEC son public. La communication n’est pas unidirectionnelle. Yves Winkin utilise l’analogie de l’orchestre pour décrire la chose : On ne fait pas acte de communication, on fait partie de la communication, et ce, de la même manière qu’un musicien fait partie d’un orchestre. Le storytelling implique d’écouter son public et de se demander, ou de lui demander, ce qu’il pense de l’entreprise. C’est une réelle interaction. Dans le processus de création de storytelling, il faut voir la communication de manière circulaire. En temps de pandémie, nous avons besoin de nous sentir écoutés par les entreprises et de savoir que notre avis est pris en compte. Il faut que le client développe un sentiment d’appartenance et que l’entreprise soit perçue comme un allié en ces temps de pandémie.
Question #2
IKEA fait une publication sur Twitter dans laquelle l’organisation révèle la recette secrète de ses fameuses boulettes de viande à la sauce suédoise. La recette est sous forme d’un plan d’assemblage d’un meuble IKEA.
IKEA propose des plans pour l’assemblage d’une forteresse, d’un château, d’une cave, d’une maison et de wigwam pour enfant, et ce, sous forme d’un plan d’assemblage d’un meuble IKEA. Les matériaux requis sont des couvertes, des épingles, des divans, des oreillers des cintres, etc.
Question # 3
En partageant sa recette de boulettes de viande autrefois secrète, IKEA démontre son soutien à la population dans le confinement. En effet, les gens n’ont plus besoin de se rendre chez IKEA pour déguster les boulettes de viande, ils peuvent les cuisiner chez eux. Bon, évidemment, IKEA ne perd pratiquement pas d’argent à faire cela. Il faut dire que ces boulettes de viande ne sont pas un très grand revenu pour IKEA. Cependant, il faut comprendre que ce geste est significatif et non pécuniaire ! IKEA a créé un engouement autour de cette recette et c’est maintenant que l’entreprise dévoile les ingrédients. C’est un réel geste de compassion. Aussi incongru que cela peut paraître, ce story permet à IKEA de transmettre ses valeurs et de se démarquer en tant qu’entreprise innovante. Il faut admettre que c’est assez «concept» de dévoiler la recette sous forme de plan d’assemblage pour meuble IKEA. Ce n’est pas un geste énorme, mais ça génère quelques sourires. La preuve est que la publication a beaucoup été partagée. C’est aussi une manière de montrer que IKEA aborde les problèmes de manière créative. IKEA sait pertinemment que dévoiler sa recette ne va pas éviter à des milliers de personnes d’avoir la COVID-19. Encore une fois, le geste est bien plus significatif que pécuniaire !
Quant à la forteresse, au wigwam, etc., on peut dire que IKEA a bien réussi son coup. IKEA a réussi à cibler exactement sa clientèle : les parents. Encore une fois, IKEA ne vient pas de trouver la solution ultime pour les parents débordés par le travail, les enfants et le confinement. L’objectif est de montrer qu’IKEA a connaissance de la situation délicate des parents. C’est une façon de transmettre ses valeurs. On peut dire que, comme pour les boulettes, la façon de présenter ces créations est bien pensée. Ce type de publication a pratiquement le même but que celle des boulettes, c’est-à-dire divertir les personnes qui suivent l’entreprise sur Twitter. IKEA les divertit de manière créative et innovante. De plus, en regardant les commentaires de la publication, on s’aperçoit qu’énormément de parents sont très intéressés par ces constructions fantaisistes. Utiliser ce genre d’humour bonifie la relation entre l’organisation et ses clients. IKEA n’est plus seulement une entreprise qui vend des meubles. IKEA fait aussi des blagues et est divertissant. Réussir à faire de l’humour léger tout en adressant la situation parentale en temps de pandémie n’est pas facile. En le réussissant, IKEA démontre qu’il aborde des problèmes de manière créative.
Isabelle Sladoja
/ 4 mars 20211. La pandémie est difficile pour tout le monde entier, cependant certaines personnes souffrent encore plus que d’autres. En effet, avant même que la pandémie soit présente parmi nous, il y avait beaucoup d’inégalités à travers la Terre. Avec l’apparition de ce virus, cela a engendré un renforcement de ces inégalités qui a provoqué beaucoup d’effets négatifs sur les plus vulnérables d’entre nous. Selon moi, le storytelling est utile pour sensibiliser les personnes en lien avec les conséquences d’une pandémie, mais aussi de créer une solidarité entre nous tous. Également, le storytelling permet de tisser des liens avec les gens tout en faisant vivre et comprendre les sentiments et les émotions des autres.
2. Au printemps 2020, le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) a réalisé un concours pour les personnes âgées de 12 à 25 ans. Le concours était destiné aux jeunes à travers le monde entier à utiliser leur imagination afin de créer un dessin pour supporter les personnes qui ont dû fuir. Le thème était « Tout le monde compte dans la lutte contre le Covid-19, y compris les réfugiés. » De plus, chaque dessin était accompagné d’un texte écrit par les artistes qui décrivait leur œuvre. Les sept gagnants ont eu la chance de voir leurs dessins sur le site du HCR animé par Japanese Studio Speed Inc.
Informations en lien avec le concours : https://www.unhcr.org/fr/concours-artistique-les-jeunes-avec-les-refugies.html
Les sept animations : https://www.unhcr.org/fr/news/stories/2020/7/5f18455ba/jeunes-artistes-dessine-monde-bienveillance-lemporte-covid-19-mis-creations.html
3. Selon moi cette story respecte les concepts clés du storytelling, car cet outil de communication va essayer d’intégrer des textes, des images et des vidéos pour attirer son public, ce qui est le cas dans la story présentée. Aussi, le storytelling et le concours réalisé par HCR essaient de combiner informations, sentiments, raison et passion. De cette façon, cela permet de « faire évolue les mentalités, sensibiliser à des causes, transmettre des valeurs et des croyances qui sont parmi d’autres les principales fonctions du storytelling » selon André Fortin et Myriam Jézéquel.
Nikolas Eichelbrenner
/ 7 mars 20211. Que fait-on avec les enfants en bas âge le soir lorsqu’ils ont de la difficulté à s’endormir? On leur raconte une histoire! Pour s’évader un instant du cauchemar collectif que l’on vit actuellement avec la pandémie, quoi de mieux que le storytelling? Le concept, appliqué aux marques, permet de se positionner de manière favorable en envoyant un message réconfortant, pertinent, crédible et même divertissant à leurs publics cibles. Ce genre de communication est nécessaire dans le contexte actuel dans la mesure où l’on vit collectivement une perte de sens par rapport aux repères culturels et sociétaux auxquels nous sommes habitués. Dans ces temps sombres, l’être humain cherche refuge dans des valeurs sûres. C’est ici qu’entre en scène le héros du storytelling auquel on s’attache émotivement. Comme nous, ce protagoniste doit traverser des épreuves difficiles, affronter des obstacles et vivre avec des conséquences parfois tragiques. Puisque toute bonne histoire a une fin heureuse, ce genre de communication associe la marque à un dénouement positif, et permet d’inspirer la confiance et l’engagement des publics.
2. Lorsqu’il est question de storytelling, rien de mieux que la vidéo pour mettre en scène une histoire inspirante et faire vivre des émotions. C’est d’ailleurs la spécialité de GPL Films, une agence de marketing de contenu qui se spécialise dans le storytelling de marque pour des organisations œuvrant pour un tourisme durable. Leur récente campagne intitulée #TourismStrong est une série de vidéos qui célèbre la résilience de l’industrie touristique en mettant en scène des protagonistes qui ne baissent pas les bras devant les défis actuels. L’une de leurs productions présente Rafael Gallo, propriétaire de Rios Tropicales, une entreprise de rafting en eau vive au Costa Rica. Dû à la pandémie, son entreprise a été contrainte de fermer les portes et de licencier près de 90% de ses employés après 35 ans d’activité. Dans cette conversation émouvante, M. Gallo compare cette situation effrayante et imprévisible à une première descente d’un rapide de classe VI. Or, il soutient qu’avec beaucoup de persévérance, ainsi qu’une équipe, une famille et une communauté solidaire, il sera possible de s’en sortir!
https://www.glpfilms.com/tourism-strong (VIDEO #1: NAVIGATING ROUGH WATERS WITH RAFAEL GALLO IN COSTA RICA)
3. Cette campagne respecte les concepts clés de la matrice du storytelling. L’histoire débute en fournissant un contexte sur Rafael Gallo et son entreprise qui est en activité depuis 35 ans. Elle vante d’ailleurs l’activisme environnemental de l’organisation et leurs efforts de conservation du territoire, dans une dynamique de relations publiques. Or, la pandémie a tout changé et représente l’élément perturbateur dans le scénario. Cela a des conséquences bien réelles pour Rios Tropicales, par exemple, de devoir licencier 90% de leurs employés. L’histoire prend un tournant encore plus émouvant lorsque le protagoniste révèle qu’il souffre de problèmes de santé graves. Heureusement, sa famille et son entourage sont présents pour l’aider à traverser ces épreuves. Le vidéo termine d’ailleurs sur un message inspirant qui vante la solidarité et la persévérance des acteurs de l’industrie touristique.
Gabrielle Crevier
/ 7 mars 2021Une publicité efficace en temps de pandémie
Qu’est-ce qui caractérise un storytelling efficace en temps de pandémie?
En temps normal, un storytelling efficace est composé d’histoires qui traversent le temps en étant inspirantes. Elles sont partagées sans qu’on le demande, grâce à leur capacité à toucher l’auditoire ou le lectorat.
En temps de pandémie, le storytelling repose sur les mêmes bases : pour être efficace et toucher son public cible, il doit contenir une histoire inspirante que le public voudra partager. Puisque la pandémie de coronavirus a chamboulé le quotidien de tout le monde, il n’est pas nécessaire d’exprimer explicitement, dans les stories, que l’action se déroule en temps de pandémie ou de confinement. Certains éléments peuvent témoigner de la situation, que ce soit le port du masque ou l’isolement.
Le storytelling joue double rôle en temps de crise : il fait la promotion d’un produit, d’une personne ou d’une organisation, en plus d’agir comme un baume sur le cœur du public. En étant inspirantes les stories se propagent encore plus rapidement, ce qui est un gage de leur efficacité.
Exemple d’un storytelling efficace en temps de pandémie
À l’occasion du Bye Bye 2020, l’émission la plus regardée chaque année (et qui a battu tous les records cette année avec des cotes d’écoute de 3,8 millions de personnes), IGA a acheté du temps d’antenne pour partager une histoire inspirante.
Cette publicité émouvante, d’une durée totale de 2 minutes, peut être visionnée sur le site de la compagnie : https://www.iga.net/fr/videos/noel/echange. Cette publicité, produite en collaboration avec la Fondation Charles-Bruneau, ne laissera personne de marbre.
On y voit une adolescente qui cuisine des biscuits de Noël, qu’elle partage avec sa mère, qui est infirmière. Lors de son quart de travail, elle remet un biscuit à un enfant atteint du cancer. En échange, celui-ci rédige un « merci » à l’intérieur d’une carte en origami, remise à la jeune fille. Au fil du temps, on voit l’adolescente cuisiner, la mère travailler et offrir divers desserts au petit malade, de même que la collection d’origami grandir.
En quoi cette story respecte-t-elle les caractéristiques du storytelling?
D’abord, cette publicité, sur l’air de Toujours vivant de Gerry Boulet, ne laisse personne insensible. Elle va droit au cœur, en rappelant des concepts vécus par tout le monde au cours de la pandémie : les échanges à distance, la solitude, la générosité et la solidarité. La story est inspirante, puisqu’elle véhicule des valeurs qui ont pris une nouvelle signification au cours de la dernière année.
Ensuite, elle est assez courte pour être partagée facilement, et elle est accessible à tous les publics. Peut importe leur âge, les gens peuvent comprendre l’histoire qui y est racontée et être touchés par celle-ci.
Finalement, elle marque les esprits par son message efficace. On se rappelle les éléments qui ont été partagés, de même que le message transmis. La compagnie et la Fondation sont toutes deux relayées au second plan, mais on peut facilement faire des liens avec elles. Leur absence de la majorité de la publicité rend le message encore plus touchant et permet au public de se concentrer sur l’histoire.
Bref, cette story, très émouvante, respecte toutes les caractéristiques du storytelling. L’équipe qui l’a conçue a fait un travail remarquable. Mission accomplie!
Julie Anne Vachon-Beaudoin
/ 7 mars 2021La pandémie de la COVID-19 est une épreuve qui a touché, touche ou touchera de près ou de loin une majorité de la population mondiale. À l’aube de son premier anniversaire commémoratif au Québec, ce sujet est encore chaud. À lui seul, il a généré de la peur, de l’incompréhension, de la colère, de la tristesse, de l’isolement, de la détresse, des souffrances, des morts… Ce sujet est délicat, mais ne peut être évité, car il fait bel et bien partie de la réalité et il a demandé des centaines d’adaptations dans tous les domaines. Ainsi, le storytelling a un rôle à jouer dans les communications qui l’aborde. Il peut être utilisé pour provoquer du capital de sympathie, informer, sensibiliser, supporter, etc. Les messages qui abordent la COVID-19 se doivent de l’être avec justesse et créativité. Ils doivent se démarquer du flot d’information, respecter les personnes touchées et s’ancrer positivement dans les mémoires. La preuve de sa pertinence en cette période de crise sanitaire est que chacun de mes collègues pourra présenter au moins un exemple où cette approche a eu raison d’être.
La Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ) utilise d’ailleurs le storytelling pour faire entendre à la population et au gouvernement du Québec la souffrance vécue par les employés du réseau de la santé. Par exemple, en mai 2020, elle a diffusé une publicité qui met en scène le personnel hospitalier surchargé et épuisé en plus des usagers victimes des manques de ressources. Une narratrice hors champ explique la détresse existante ainsi que ce qui a été fait par le syndicat et ses membres pour trouver des pistes de solutions.
FIQSante. (2020). Mettons fin à l’inhumain. Repéré à https://www.youtube.com/watch?v=1Ni0nbPMKnI&t=20s
Cette publicité de la FIQ n’est pas la première qu’elle diffuse avec un message semblable. Cependant, celle-ci le fut pendant la première vague de la COVID-19. En la visionnant, il est possible de faire le lien entre la crise sanitaire et les difficultés vécues par les membres de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec. Le storytelling est judicieusement utilisé dans cette situation : elle sollicite l’empathie de la population envers le personnel hospitalier dans un moment où tout le Québec en a besoin. Elle peut donc ajouter du poids aux revendications qu’il fait au gouvernement provincial. D’impliquer des patients à la vidéo permet de provoquer des sentiments et des émotions multiples chez les auditeurs soignés par le réseau public ou chez les familles de ceux-ci : inquiétude, tristesse, anxiété, attente… Le storytelling doit justement générer cette appropriation. Alors que l’Italie est un exemple dramatique du manque de ressources dans les hôpitaux, la population reçoit un cri venant de celles du Québec. Le public est donc davantage enclin à vouloir en parler, à passer le message, à se sentir interpellé, à avoir des attentes envers le gouvernement. Ce dernier qui tente de rassurer les citoyennes et citoyens pendant la crise sanitaire se doit de reconnaitre le problème et de le régler. En cette période, il a donc été astucieux pour la FIQ de choisir le storytelling pour partager son cri du cœur.
Charlotte
/ 9 mars 20211. Le storytelling est une stratégie de communication extrêmement intéressante au point de vue des relations publiques. Ayant un impact sur le processus de la réputation, le storytelling est plus important que jamais en moment de pandémie. Depuis la dernière année, plusieurs entreprises ont malheureusement dû fermer leur porte à cause des problèmes financiers venus avec la crise sociosanitaire. Cela étant dit, la population ainsi que les organisations ont besoin plus que jamais de réassurance ainsi que d’espoir pour passer à travers cette épreuve difficile. Le storytelling permet donc aux compagnies de faire de la publicité en racontant des histoires pour transmettre leurs valeurs et inspirer son public cible. Elle permet donc de susciter des émotions avec leur présentation, ce qui est intéressant en moment de pandémie, car les gens ont encore plus besoin de divertissement qu’auparavant.
2. Le 1er mars 2021, la compagnie de location de logement Airbnb est sortie avec un article de storytelling racontant l’histoire de Jenny, une Américaine ayant trouvé le succès avec cette organisation. Cette histoire inspirante est utilisée comme introduction pour démontrer les effets bénéfiques de la compagnie sur plusieurs femmes partout dans le monde en moment de pandémie. En effet, Airbnb affirme que depuis le début de la crise sociosanitaire en mars 2020, plus de 600 millions de dollars ont été accumulés par des femmes ayant commencé à louer des logements durant la pandémie. Ce chiffre donne une lueur d’espoir et démontre qu’il est possible de faire de l’argent avec cette compagnie, même dans les moments les plus difficiles, ce qui aide à leur réputation.
https://news.airbnb.com/women-turn-to-hosting-on-airbnb-earning-over-600-million-during-pandemic/
3. Cet article suit la matrice de storytelling en relations publiques. En effet, elle commence par une situation d’introduction avec détails, où on raconte l’histoire de Jenny avant son entrée dans Airbnb. Ensuite, l’événement déclencheur est lorsqu’elle empreinte de l’argent à sa mère pour s’acheter et rénover une propriété pour pouvoir la mettre en ligne. On parle ensuite des conséquences favorables que cet acte a eues sur son quotidien ainsi que sur sa vie financière, ce qui émet certaines émotions chez le lecteur, dont l’inspiration, l’espoir et la passion. Le point cumulatif est le lien entre cette histoire et le succès financiers des femmes avec Airbnb durant la pandémie. Voir que des femmes ont réussi vivre de la prospérité financière malgré la pandémie est extrêmement mouvant et encouragent, ce qui aide la réputation de la compagnie. L’histoire écrite se finit également avec une résolution finale, où on fait un retour à Jenny pour inciter d’autres femmes à faire le changement nécessaire pour vivre une meilleure vie en commençant à travailler avec Airbnb.
Véronique Dion
/ 9 mars 2021Dans la situation actuelle de la Covid-19, le storytelling est une façon agréable et créative de se démarquer pour les organismes. Il sert principalement à raconter une histoire afin de partager une expérience, de sensibiliser le public à une cause et bien plus. Le fait de raconter une histoire pour transmettre un message aide la population à s’en souvenir plus facilement que lorsque c’est seulement des consignes dites normalement. Tout ça, à cause des émotions et des sentiments que la personne va éprouver en regardant le storytelling. Une personne qui ressent de la joie, du réconfort ou encore de l’empathie va avoir plus de facilité à comprendre et à se souvenir du message que l’organisme essaie de communiquer. Durant la Covid-19, les organismes doivent trouver des solutions pour montrer leur implication pendant ces temps difficiles. Le fait de raconter une histoire vécue ou une histoire inspirée de fait réel va venir démontrer leur engagement.
J’ai choisi cette vidéo puisqu’elle met de l’avant les sentiments des Québécois en temps de Covid-19. C’est la publicité de l’entreprise Mondou pour la fin d’année 2020.
Dans cette vidéo, nous pouvons voir plusieurs personnes qui ramassent les besoins de leurs animaux. Mondou veut démontrer que l’année 2020 n’a pas été facile et que ça été une année de …, le mot n’a pas besoin d’être dit puisqu’en arrière-plan il y a la mélodie de la chanson Aujourd’hui, ma vie c’est d’la marde de Lisa LeBlanc. Puis, à la fin de la vidéo, il y a le logo avec une phrase, « Mondou qu’y était temps que l’année finisse. » Ce qui est une belle attention d’utiliser une expression québécoise avec leur nom d’entreprise.
Ce storytelling respecte les concepts clés puisqu’il réunit les sentiments que plusieurs personnes ont ressentis durant l’année 2020. Le fait de ramasser les besoins d’un animal est une métaphore qui représente bien cette année. Utiliser une vidéo rend l’histoire très visuelle pour le public, la mélodie d’arrière-plan vient susciter le sens auditif et le sentiment que l’on ressent durant la vidéo rejoint le sens kinesthésique. L’histoire vient mettre un sourire dans le visage des gens, ce qui était le principal but de Mondou, aider les gens à surmonter un temps difficile. Il est donc plus facile pour le public de se souvenir de cette publicité avec tous les points dits plus haut.
Kim Desormeaux
/ 10 mars 2021La pandémie de Covid-19 sévit sur le Québec depuis un an maintenant. Le confinement, le couvre-feu, les restrictions nous empêchant de voir notre famille et nos amis deviennent de plus en plus lourds à porter pour bien des gens. La santé mentale des Québécoises et des Québécois est fragile pour plusieurs et elle le sera pour encore plusieurs mois probablement. Les personnes âgées en résidence qui ne reçoivent plus de visite, les parents qui sont en télétravail ainsi que les plus jeunes, autant les jeunes adultes que les enfants, ne peuvent plus vivre leur vie et s’amuser. Il est donc important de passer des messages auxquels la population québécoise pourra s’identifier facilement et aussi se démarquer de la tonne d’information que nous avons sur la Covid-19.
Le gouvernement du Québec a d’ailleurs fait une publicité récemment qui dit « soyez là pour vous comme vous l’êtes pour vos proches ». Cette publicité utilise le storytelling pour dire à la population québécoise qu’il est tout à fait normal que ce soit plus difficile par moment et qu’il y a de l’aide à notre portée si nous en sentons le besoin.
Cette publicité respecte les concepts clés du storytelling. En effet, nous avons une mise en situation, qui est l’appel par vidéoconférence au début. De plus, cette publicité permet aux Québécoises et Québécois de s’y identifier. Elle est très simpliste, mais le message est clair et il peut toucher des gens qui sont affectés de près ou de loin par la dépression et l’anxiété que peut causer cette crise sanitaire qui perdure depuis un an.
Amélie Perreault
/ 11 mars 2021Amélie Perreault
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1. Le côté empathique de la communauté québécoise a grandement été sollicité depuis l’arrivée de la Covid-19. En effet, avec les nombreuses quarantaines imposées, une grande solitude s’est installée dans le quotidien de chaque individu. De là arrive l’importance du storytelling d’aujourd’hui : connecter virtuellement avec d’autres en partageant un espoir commun. À travers de nombreuses histoires, des relations peuvent se bâtir. Le storytelling occupe donc un support moral essentiel en ces temps de pandémie. Cet outil est inclusif par son accessibilité, puisqu’effectivement, tous peuvent y participer.
2. https://www.instagram.com/mathduff/
https://ici.radio-canada.ca/tele/gala-les-olivier/2021/vote-artiste-covid-de-l-annee
L’humoriste Mathieu Dufour a su utiliser de manière efficace sa plateforme afin de s’engager avec le public québécois lors de la pandémie. Celui-ci donnait rendez-vous sur sa page Instagram pour raconter des anecdotes, des blagues, des parcelles de sa vie, etc. Lorsque le « Show-Rona Virus » a pris plus d’importance, Mathieu Dufour s’est mis à inviter de façon complètement virtuelle d’autres personnalités publiques comme par exemple, Véronique Cloutier.
3. Cette série de story respecte les concepts de base du storytelling parce que l’humoriste a une bonne connaissance de son public à force d’être en constante communication avec celui-ci à travers la plateforme Instagram et il a collaboré avec d’autres artistes ce qui lui a permis d’aller chercher un public plus large. Par son initiative du « Show-Rona Virus », il en a inspiré d’autres à suivre la même vague. Mathieu Dufour a tellement eu un grand succès, que ses successeurs se devaient de prendre une autre plage horaire que 21h afin de s’assurer d’avoir un certain public.
Source : Notes du cours COM 242 Relations publiques H2021 par Guy Litalien
samueldesrosiers08
/ 11 mars 20211)Dans un contexte de pandémie mondiale comme la COVID-19, le storytelling a un grand rôle à jouer, surtout dans le cadre des relations publiques. Selon moi, deux arguments peuvent en justifier l’importance. Tout d’abord, on veut profiter de l’art de raconter des histoires pour donner un vent de motivation et d’espoir à la population. En effet, nous sommes tous conscients que cette dernière n’a pas été reposante pour personne. C’est pourquoi je pense que le storytelling peut venir en jeu. En racontant une histoire inspirante (par exemple, des gens racontant des histoires ayant des fins positives en lien avec le virus), on s’assure que la population reste motivée et garde espoir que la pandémie va bientôt se régler. Aussi, à l’aide du storytelling, on offre la possibilité au sceptique de voir qu’en effet, le virus existe et qu’il peut causer des conséquences à n’importe qui, même ceux qui pensent qui sont invincibles. En voyant de vraies personnes qui ont contracté le virus, on comprend qu’il est vrai et qu’on doit être prudent.
2)Par la suite, j’ai trouvé une story sur YouTube que j’ai trouvé très intéressante et pertinente en lien avec la pandémie.
La story, qui est une publicité de 30 secondes du Gouvernement du Québec, raconte une histoire qui veut dire que tous les gens sont dans la même équipe dans le combat contre la COVID-19. En effet, dans la publicité, on débute en voyant les gilets des nouveaux joueurs des Canadiens de Montréal qui ont été acquis cette année lors de la période des agents libres. Ensuite, on voit plusieurs personnes qui ne sont pas des joueurs de hockey recevoir un gilet des Canadiens avec leur nom pour indiquer qu’ils sont eux aussi dans l’équipe dans la lutte contre le virus. Finalement, vers la fin de publicité, on voit deux personnes qui nous font comprendre qu’en effet, tout le monde est uni dans la même équipe pour combattre le virus. Premièrement, on voit un partisan qui supporte l’équipe rivale des Canadiens : les Bruins de Boston. À première vue, l’homme est réticent d’accepter un gilet de l’équipe qu’il déteste fort probablement. Cependant, malgré sa réticence, on le voit quand même accepter le gilet et rentrer dans l’équipe. Finalement, pour conclure la publicité, on voit une travailleuse du réseau de la santé recevoir un gilet des Canadiens que les travailleurs essentiels dans les hôpitaux font aussi parties de l’équipe de la population.
3)Finalement, j’ai trouvé que la publicité du Gouvernement de Québec remplissait bien les critères du storytelling, car elle venait raconter une histoire en lien avec la pandémie qui nous affecte depuis un an. Étant moi-même un grand partisan de hockey, j’ai trouvé que c’était une excellente idée d’associer la lutte contre le virus à une partie de hockey. À l’aide de la publicité, on comprend que les membres du gouvernement veulent faire comprendre à la population que ce n’est pas une guerre individuelle. On comprend que la population fait une équipe dans la lutte contre le virus. Tout comme une équipe de hockey, la population ne peut pas se permettre d’avoir des joueurs absents à la partie ou qui ne donnent pas leur effort maximum. Dans une équipe de hockey, si des joueurs ne sont pas motivés ou ne donnent pas leur 100%. Ça va paraître sur la patinoire et les performances de l’équipe en seront affectées. En conclusion, j’ai trouvé que la publicité respectait les concepts-clés du storytelling, car elle racontait une histoire en lien avec la pandémie. En plus, c’était un concept original, je n’avais jamais vu avant cette publicité la lutte à la COVID-19 comparée à une partie de hockey. En plus d’être inspirante et motivante, j’ai trouvé que le concept était original et qu’il était efficace pour faire comprendre à la population qu’on est tous ensemble pour que cette pandémie finisse le plus rapidement possible!
samueld08
/ 11 mars 20211)Dans un contexte de pandémie mondiale comme la COVID-19, le storytelling a un grand rôle à jouer, surtout dans le cadre des relations publiques. Selon moi, deux arguments peuvent en justifier l’importance. Tout d’abord, on veut profiter de l’art de raconter des histoires pour donner un vent de motivation et d’espoir à la population. En effet, nous sommes tous conscients que cette dernière n’a pas été reposante pour personne. C’est pourquoi je pense que le storytelling peut venir en jeu. En racontant une histoire inspirante (par exemple, des gens racontant des histoires ayant des fins positives en lien avec le virus), on s’assure que la population reste motivée et garde espoir que la pandémie va bientôt se régler. Aussi, à l’aide du storytelling, on offre la possibilité au sceptique de voir qu’en effet, le virus existe et qu’il peut causer des conséquences à n’importe qui, même ceux qui pensent qui sont invincibles. En voyant de vraies personnes qui ont contracté le virus, on comprend qu’il est vrai et qu’on doit être prudent.
2)Par la suite, j’ai trouvé une story sur YouTube que j’ai trouvé très intéressante et pertinente en lien avec la pandémie.
La story, qui est une publicité de 30 secondes du Gouvernement du Québec, raconte une histoire qui veut dire que tous les gens sont dans la même équipe dans le combat contre la COVID-19. En effet, dans la publicité, on débute en voyant les gilets des nouveaux joueurs des Canadiens de Montréal qui ont été acquis cette année lors de la période des agents libres. Ensuite, on voit plusieurs personnes qui ne sont pas des joueurs de hockey recevoir un gilet des Canadiens avec leur nom pour indiquer qu’ils sont eux aussi dans l’équipe dans la lutte contre le virus. Finalement, vers la fin de publicité, on voit deux personnes qui nous font comprendre qu’en effet, tout le monde est uni dans la même équipe pour combattre le virus. Premièrement, on voit un partisan qui supporte l’équipe rivale des Canadiens : les Bruins de Boston. À première vue, l’homme est réticent d’accepter un gilet de l’équipe qu’il déteste fort probablement. Cependant, malgré sa réticence, on le voit quand même accepter le gilet et rentrer dans l’équipe. Finalement, pour conclure la publicité, on voit une travailleuse du réseau de la santé recevoir un gilet des Canadiens que les travailleurs essentiels dans les hôpitaux font aussi parties de l’équipe de la population.
3)Finalement, j’ai trouvé que la publicité du Gouvernement de Québec remplissait bien les critères du storytelling, car elle venait raconter une histoire en lien avec la pandémie qui nous affecte depuis un an. Étant moi-même un grand partisan de hockey, j’ai trouvé que c’était une excellente idée d’associer la lutte contre le virus à une partie de hockey. À l’aide de la publicité, on comprend que les membres du gouvernement veulent faire comprendre à la population que ce n’est pas une guerre individuelle. On comprend que la population fait une équipe dans la lutte contre le virus. Tout comme une équipe de hockey, la population ne peut pas se permettre d’avoir des joueurs absents à la partie ou qui ne donnent pas leur effort maximum. Dans une équipe de hockey, si des joueurs ne sont pas motivés ou ne donnent pas leur 100%. Ça va paraître sur la patinoire et les performances de l’équipe en seront affectées. En conclusion, j’ai trouvé que la publicité respectait les concepts-clés du storytelling, car elle racontait une histoire en lien avec la pandémie. En plus, c’était un concept original, je n’avais jamais vu avant cette publicité la lutte à la COVID-19 comparée à une partie de hockey. En plus d’être inspirante et motivante, j’ai trouvé que le concept était original et qu’il était efficace pour faire comprendre à la population qu’on est tous ensemble pour que cette pandémie finisse le plus rapidement possible!
rosaliepedneault
/ 11 mars 20211-Le contexte de pandémie est un moment très difficile pour la population québécoise. La crise actuelle est un sujet très délicat qui se traite bien par le storytelling, c’est-à-dire sous forme d’histoires composées de messages venant susciter différentes émotions chez le public. Les temps difficiles actuels renforcent le besoin que ressentent les gens de se faire raconter une histoire pour s’évader le temps d’un instant. Le partage de messages positifs et de messages d’espoirs, provenant d’entreprises et d’organisations, est un moyen efficace pour ces dernières de montrer leur engagement en ces temps difficiles. La présence de storytelling engendre des associations positives, de la part des individus, qui auront grandement l’impression d’être soutenus et se sentiront moins seuls en ces temps difficiles.
De plus, l’utilisation de storytelling avec le contexte de pandémie actuelle permet de renforcer le sentiment de solidarité entre les individus de la population. En effet, puisque chacun et chacune se doit de faire des efforts afin de vaincre la pandémie, le fait de voir des histoires qui proposent des messages d’espoirs permet de faire réaliser aux gens qu’ils ne sont pas seul dans cette situation difficile, et qu’au contraire, nous sommes tous ensemble à nous soutenir les uns aux autres afin de passer au travers de cette crise actuelle.
2- En décembre dernier, la SAQ (Société des alcools du Québec) a partagé une campagne publicitaire d’une grande originalité qui a su interpeller la population québécoise en cette fin d’année difficile. L’entreprise a su utiliser le storytelling d’une façon grandiose.
Cette vidéo est une histoire qui raconte l’implication de la SAQ dans les moments importants des Québécois et Québécoises au cours des cent dernières années. Tout au long de la vidéo, on y retrouve une énumération d’événements et de moments importants dans la vie des gens qui sont souvent caractérisés par la présence de produits de la SAQ, tels que des anniversaires, des traditions québécoises et des soupers de gang. La grande compréhension que possèdent les employés de la SAQ, quant aux demandes parfois imprécises des clients, est également soulignée. Le reste de la vidéo est ensuite relié au contexte difficile qu’a entraîné la pandémie mondiale, pour finalement amener le fait que, malgré la distance nous séparant de nos proches, rien ne peut nous empêcher de dire aux autres que nous les aimons. La vidéo se termine sur un message d’espoir et un jeu de mots dans lequel on dit qu’on ne peut que souhaiter que l’année 2021 soit une meilleure cuvée. Tout au long de la story, on y retrouve de belles images et de courts vidéos venant soutenir les propos qui sont émis.
3- Il s’avère possible d’affirmer que la story sélectionnée respecte les concepts clés du storytelling, et ce, pour plusieurs raisons. Tout d’abord, cette vidéo est basée sur une structure narrative du discours, c’est-à-dire qu’il s’agit d’une histoire racontée. En effet, il est question d’une histoire qui montre l’implication de la SAQ dans la société québécoise, par les actions que pose cette entreprise envers ses clients, depuis cent ans. Il s’avère également possible de constater que cette vidéo concilie de l’information pertinente mélangée à de nombreux sentiments. En effet, on retrouve plusieurs éléments, tels que de belles images, de simples vidéos, une musique entraînante et dynamique, en plus d’une grande variété de couleurs, tous des éléments mis en commun qui viennent toucher, interpeller et inspirer le public. Il s’agit donc d’une grande histoire que la SAQ a su construire d’une façon à ce qu’elle se répande très rapidement, puisqu’elle arrive à toucher les gens. Effectivement, l’histoire est racontée d’une façon légère et comique à la fois, mais réussie à toucher les gens en abordant d’une belle façon les difficultés qu’a engendré le contexte de pandémie de la Covid-19. Le tout se termine par un beau message d’espoir. La SAQ a donc utilisé le storytelling afin de transmettre ses valeurs de partage au public, en plus de montrer sa grande implication au sein de la population québécoise. De plus, cette vidéo respecte les concepts de la matrice de storytelling du début à la fin.
Katia Beauregard
/ 11 mars 2021Dans le contexte actuel de pandémie, le concept de storytelling est plus exploité que jamais, et ce, avec raison. Étant donné que la population subit un quotidien dans lequel l’incertain et l’inconnu sont omniprésents, cela affecte le moral de tous. Puisque le storytelling utilise des histoires, des événements et des émotions pour mobiliser les individus, cela apporte une certaine compassion et une sympathie du public. Donc, comme le monde entier a besoin de se faire rassurer en ces temps difficiles, la technique de storytelling est parfaite à exploiter dans la situation actuelle.
L’organisation que j’ai ciblé qui utilise le concept du storytelling est Kool Apparel. La jeune entreprise d’origine granbyenne a pour mission de conscientiser la population sur la santé mentale, et d’encourager le partage des émotions pour devenir une meilleure version de soi-même. Depuis sa création il y a un an, l’entreprise partage sur ses réseaux sociaux des témoignages de personnes ayant été en contact avec la santé mentale, et comment cela à affecté leurs vies. Voici un témoignage qui s’inspire du storytelling.
Dans le court vidéo, Lorry-Anne raconte comment elle a vécu le suicide d’un de ses amis au secondaire. Elle explique que c’était la première fois qu’elle entendait parler de la santé mentale. Cela a affecté sa vie, car les ressources n’étaient pas disponibles pour répondre à ses questions et à ses émotions. De plus, c’est un sujet sensible et peu abordé dans la société. Maintenant, elle raconte que pour elle, c’est important de se rassembler entre amis, qui comprend la situation dans laquelle elle est présente. Finalement, les émotions font surface, mais on ressent la fierté et le courage dont elle a fait preuve au courant de cette épreuve. C’est un exemple de storytelling, car Kool Apparel utilise une histoire pour véhiculer des expériences significatives, et comment la santé mentale occupe une place au sein de la société d’une manière concrète. De plus, ils utilisent cette technique pour sensibiliser la communauté à la cause de la santé mentale, pour éventuellement faire avancer et évoluer les idéologies présentes dans la société. D’ailleurs, avec la situation actuelle de pandémie, il est plus que jamais important de conscientiser la communauté sur la maladie mentale.
La vidéo choisie respecte les concepts clés du storytelling, car c’est une histoire véridique qui nous est racontée. D’abord, comment le suicide d’un ami affecte la santé mentale, pour ensuite apprendre comment passer au travers de cette étape, puis finalement aujourd’hui, comment vivre avec cette épreuve. Cela démontre de façon concrète, comment une personne surmonte les obstacles de la vie, pour continuer d’avoir du succès dans le futur. Comme l’histoire présentée dans la vidéo s’appuie sur des événements et des faits, il est facile pour les auditeurs d’avoir de l’empathie, ou encore de s’identifier face à l’histoire. Le storytelling ici à donc pour but d’inspirer les gens à s’exprimer plus ouvertement de la santé mentale, en montrant de véritables personnes parler de faits vécus.
Katia Beauregard
/ 11 mars 2021Dans le contexte de pandémie actuelle, le concept de storytelling est plus exploité que jamais, et ce, avec raison. Étant donné que la population subit un quotidien dans lequel l’incertain et l’inconnu sont omniprésents, cela affecte le moral de tous. Puisque le storytelling utilise des histoires, des événements et des émotions pour mobiliser les individus, cela apporte une certaine compassion et une sympathie du public. Donc, comme le monde entier a besoin de se faire rassurer en ces temps difficiles, la technique de storytelling est parfaite à exploiter dans la situation actuelle.
L’organisation que j’ai ciblé qui utilise le concept du storytelling est Kool Apparel. La jeune entreprise d’origine granbyenne a pour mission de conscientiser la population sur la santé mentale, et d’encourager le partage des émotions pour devenir une meilleure version de soi-même. Depuis sa création il y a un an, l’entreprise partage sur ses réseaux sociaux des témoignages de personnes ayant été en contact avec la santé mentale, et comment cela à affecté leurs vies. Voici un témoignage qui s’inspire du storytelling.
Dans le court vidéo, Lorry-Anne raconte comment elle a vécu le suicide d’un de ses amis au secondaire. Elle explique que c’était la première fois qu’elle entendait parler de la santé mentale. Cela a affecté sa vie, car les ressources n’étaient pas disponibles pour répondre à ses questions et à ses émotions. De plus, c’est un sujet sensible et peu abordé dans la société. Maintenant, elle raconte que pour elle, c’est important de se rassembler entre amis, qui comprend la situation dans laquelle elle est présente. Finalement, les émotions font surface, mais on ressent la fierté et le courage dont elle a fait preuve au courant de cette épreuve. C’est un exemple de storytelling, car Kool Apparel utilise une histoire pour véhiculer des expériences significatives, et comment la santé mentale occupe une place au sein de la société d’une manière concrète. De plus, ils utilisent cette technique pour sensibiliser la communauté à la cause de la santé mentale, pour éventuellement faire avancer et évoluer les idéologies présentes dans la société. D’ailleurs, avec la situation actuelle de pandémie, il est plus que jamais important de conscientiser la communauté sur la maladie mentale.
La vidéo choisie respecte les concepts clés du storytelling, car c’est une histoire véridique qui nous est racontée. D’abord, comment le suicide d’un ami affecte la santé mentale, pour ensuite apprendre comment passer au travers de cette étape, puis finalement aujourd’hui, comment vivre avec cette épreuve. Cela démontre de façon concrète, comment une personne surmonte les obstacles de la vie, pour continuer d’avoir du succès dans le futur. Comme l’histoire présentée dans la vidéo s’appuie sur des événements et des faits, il est facile pour les auditeurs d’avoir de l’empathie, ou encore de s’identifier face à l’histoire. Le storytelling ici à donc pour but d’inspirer les gens à s’exprimer plus ouvertement de la santé mentale, en montrant de véritables personnes parler de faits vécus.
Guillaume David
/ 11 mars 2021Isolement en période de COVID-19, ce qui ne nous manquera pas.
Question 1 :
À l’heure actuelle, la santé mentale des individus est lourdement affectée, bien plus qu’auparavant. Cela est en partie causé par la propagation de la COVID-19 dans la dernière année et l’isolement que celle-ci a provoqué. Ainsi, les gens se sont détournés vers les réseaux sociaux afin d’avoir toujours un moyen de communication efficace avec leurs proches ou collègues. Bien qu’initialement, l’idée du télétravail paraissait comme une solution divertissante et qui demande beaucoup moins d’effort, celle-ci a rapidement perdu en popularité lorsque les règles sanitaires ont continué de se complexifier, limitant pratiquement toutes formes d’interactions de façon virtuelle.
À mon avis, le storytelling permet de s’informer sur des enjeux, sujets ou situations, mais d’une manière beaucoup plus divertissante pour son public. Bien que le storytelling puisse parfois évoquer des conversations assez délicates, en ayant recours à cette façon de communiquer l’information, il est plus simple de partager son message à un plus grand public. Le storytelling se démarque principalement, car il permet de transmettre certaines valeurs et croyances, faire évoluer les mentalités en sensibilisant à des causes importantes ou simplement en faisant preuve de créativité et de différenciation. Celui-ci démontre des émotions universelles dans la scénarisation afin de pouvoir efficacement communiquer son message à la plus grande clientèle possible. Celle-ci pourra tenter de s’identifier elle-même ou de faire d’autres liens pertinents avec la narration présentée.
Question 2 :
Le 11 mars 2021, RAD a mis en ligne une capsule de témoignage s’intitulant : Un an de pandémie : de quoi tu t’ennuies?. Dans cette capsule, le journaliste, Mathieu Papillon, interroge certains montréalais passants pour leur poser la question titulaire. La réponse la plus courante est de pouvoir revoir ses proches, ses collègues ou encore de simplement socialiser en présentiel. De plus, le désir de voyager est extrêmement présent aussi chez les passants. Finalement, de ne plus devoir respecter les diverses mesures de sécurité ressort également dans le reportage, ce qui démontre un certain étouffement chez les Québécois. Tous ces désirs différents ont un point en commun, soit le sentiment d’isolement, et celui-ci ne fait que grandir à chaque nouvelle vague ou lueur d’espoir qui s’éteint, ce qui cause davantage de dommages à la santé mentale. Bien que ce sentiment soit loin d’être unique au Québec, cette capsule permet d’informer son public qu’il n’est pas seul à vivre cette situation et le plonge également dans la nostalgie de « l’époque pré-COVID ».
URL : https://www.rad.ca/dossier/actualite/420/covid-pandemie-un-an
Question 3 :
Comme mentionné à la question précédente, le sentiment de nostalgie que présente la capsule de Rad fait preuve d’un storytelling efficace tout en conservant son thème central qu’est le sentiment d’isolement. Le contexte est établi dans le titre et dans les premières secondes de la vidéo et passe par plusieurs témoignages variés afin de suivre sa structure narrative, encore une fois, centré sur l’isolement. Bien qu’il ne s’agit pas d’une histoire au sens littéraire, il est facilement possible de dresser un portrait des scénarios présentés dans la capsule, tous des courts récits se situant dans un futur idéalement proche. En ce qui à trait aux relations publiques, cette capsule présente diverses communautés montréalaises et comment celles-ci se sentent affectées par l’impact de la COVID et les mesures qui ont été mises en place par le gouvernement. D’une façon, on présente l’optimisme de ces individus envers le futur et ce qui les attend à la suite de cette période difficile. Autrement dit, c’est une façon de présenter des scénarios plausibles qui font rêver d’un futur plus positif et peu lointain.
Maude Soucy
/ 11 mars 2021Le storytelling et l’interconnectivité
L’intégration des relations publiques aux médias socionumériques se montre comme un énorme catalyseur aux innovations sur le web. Le partage d’information s’est transformé et les moyens de communication traditionnels ont été remplacés, en partie ou en total, par de nouvelles plateformes. La crise sanitaire de 2020 et le confinement mondial ont amené des millions d’individus à revoir leurs usages du socionumérique. Alors qu’une grande partie de la population vit pratiquement grâce à leurs appareils technologiques, le storytelling en relation publique gagne en influence et en popularité. Un grand nombre d’organisations à travers le monde ont donc saisi une opportunité de partage de l’information grâce au simple fait de raconter une histoire.
Le cas Apple
Nous l’avons vu, c’est en temps de pandémie que le storytelling prend une tout autre dimension, permettant à différentes organisations de joindre un nombre presque démesuré d’utilisateurs, plus connectés que jamais. Apple a rapidement compris l’ampleur de la situation et a su bénéficier de l’opportunité d’un message promotionnel, mais également humain. Dans sa campagne Creativity goes on (Creativity goes on), la société nous rappelle l’importance de la créativité, une de ses principales valeurs. Que ce soit par l’entremise de classes virtuelles, de programmes de création ou d’interconnectivité entre les membres d’une famille, d’une communauté ou d’une société, Apple cherche à démontrer l’importance du partage. C’est donc par une série de vidéos relatant chacune leur propre histoire qu’Apple a réussi à capturer le côté humain et innovant d’une société confinée, certes, mais tout aussi vivante.
Le storytelling en relation publique n’est pas une question de produit, mais une question de pourquoi. Bien sûr, la campagne Creativity goes on d’Apple a un fondement marketing, mais c’est bien plus que ça. L’idée dernière la campagne est avant tout de valoriser la créativité et le partage. Apple s’est efforcé de transmettre ses valeurs, d’inspirer l’engagement et de montrer comment d’autres font face à la pandémie : c’est une histoire de succès.
Maude Soucy
/ 11 mars 2021Le storytelling et l’interconnectivité
L’intégration des relations publiques aux médias socionumériques se montre comme un énorme catalyseur aux innovations sur le web. Le partage d’information s’est transformé et les moyens de communication traditionnels ont été remplacés, en partie ou en total, par de nouvelles plateformes. La crise sanitaire de 2020 et le confinement mondial ont amené des millions d’individus à revoir leurs usages du socionumérique. Alors qu’une grande partie de la population vit pratiquement grâce à leurs appareils technologiques, le storytelling en relation publique gagne en influence et en popularité. Un grand nombre d’organisations à travers le monde ont donc saisi une opportunité de partage de l’information grâce au simple fait de raconter une histoire.
Le cas Apple
Nous l’avons vu, c’est en temps de pandémie que le storytelling prend une tout autre dimension, permettant à différentes organisations de joindre un nombre presque démesuré d’utilisateurs, plus connectés que jamais. Apple a rapidement compris l’ampleur de la situation et a su bénéficier de l’opportunité d’un message promotionnel, mais également humain. Dans sa campagne Creativity goes on (https://www.youtube.com/watch?app=desktop&v=Kl1NW7h7lrY&t=7s&ab_channel=Apple), la société nous rappelle l’importance de la créativité, une de ses principales valeurs. Que ce soit par l’entremise de classes virtuelles, de programmes de création ou d’interconnectivité entre les membres d’une famille, d’une communauté ou d’une société, Apple cherche à démontrer l’importance du partage. C’est donc par une série de vidéos relatant chacune leur propre histoire qu’Apple a réussi à capturer le côté humain et innovant d’une société confinée, certes, mais tout aussi vivante.
Le storytelling en relation publique n’est pas une question de produit, mais une question de pourquoi. Bien sûr, la campagne Creativity goes on d’Apple a un fondement marketing, mais c’est bien plus que ça. L’idée dernière la campagne est avant tout de valoriser la créativité et le partage. Apple s’est efforcé de transmettre ses valeurs, d’inspirer l’engagement et de montrer comment d’autres font face à la pandémie : c’est une histoire de succès.
Maude Soucy
/ 11 mars 2021Le storytelling et l’interconnectivité
L’intégration des relations publiques aux médias socionumériques se montre comme un énorme catalyseur aux innovations sur le web. Le partage d’information s’est transformé et les moyens de communication traditionnels ont été remplacés, en partie ou en total, par de nouvelles plateformes. La crise sanitaire de 2020 et le confinement mondial ont amené des millions d’individus à revoir leurs usages du socionumérique. Alors qu’une grande partie de la population vit pratiquement grâce à leurs appareils technologiques, le storytelling en relation publique gagne en influence et en popularité. Un grand nombre d’organisations à travers le monde ont donc saisi une opportunité de partage de l’information grâce au simple fait de raconter une histoire.
Le cas Apple
Nous l’avons vu, c’est en temps de pandémie que le storytelling prend une tout autre dimension, permettant à différentes organisations de joindre un nombre presque démesuré d’utilisateurs, plus connectés que jamais. Apple a rapidement compris l’ampleur de la situation et a su bénéficier de l’opportunité d’un message promotionnel, mais également humain. Dans sa campagne Creativity goes on, la société nous rappelle l’importance de la créativité, une de ses principales valeurs. Que ce soit par l’entremise de classes virtuelles, de programmes de création ou d’interconnectivité entre les membres d’une famille, d’une communauté ou d’une société, Apple cherche à démontrer l’importance du partage. C’est donc par une série de vidéos relatant chacune leur propre histoire qu’Apple a réussi à capturer le côté humain et innovant d’une société confinée, certes, mais tout aussi vivante. https://www.youtube.com/watch?app=desktop&v=Kl1NW7h7lrY&t=7s&ab_channel=Apple
Le storytelling en relation publique n’est pas une question de produit, mais une question de pourquoi. Bien sûr, la campagne Creativity goes on d’Apple a un fondement marketing, mais c’est bien plus que ça. L’idée dernière la campagne est avant tout de valoriser la créativité et le partage. Apple s’est efforcé de transmettre ses valeurs, d’inspirer l’engagement et de montrer comment d’autres font face à la pandémie : c’est une histoire de succès.
Maude Soucy
/ 11 mars 2021Le storytelling et l’interconnectivité
L’intégration des relations publiques aux médias socionumériques se montre comme un énorme catalyseur aux innovations sur le web. Le partage d’information s’est transformé et les moyens de communication traditionnels ont été remplacés, en partie ou en total, par de nouvelles plateformes. La crise sanitaire de 2020 et le confinement mondial ont amené des millions d’individus à revoir leurs usages du socionumérique. Alors qu’une grande partie de la population vit pratiquement grâce à leurs appareils technologiques, le storytelling en relation publique gagne en influence et en popularité. Un grand nombre d’organisations à travers le monde ont donc saisi une opportunité de partage de l’information grâce au simple fait de raconter une histoire.
Le cas Apple
Nous l’avons vu, c’est en temps de pandémie que le storytelling prend une tout autre dimension, permettant à différentes organisations de joindre un nombre presque démesuré d’utilisateurs, plus connectés que jamais. Apple a rapidement compris l’ampleur de la situation et a su bénéficier de l’opportunité d’un message promotionnel, mais également humain. Dans sa campagne Creativity goes on (https://www.youtube.com/watch?app=desktop&v=Kl1NW7h7lrY&t=7s&ab_channel=Apple), la société nous rappelle l’importance de la créativité, une de ses principales valeurs. Que ce soit par l’entremise de classes virtuelles, de programmes de création ou d’interconnectivité entre les membres d’une famille, d’une communauté ou d’une société, Apple cherche à démontrer l’importance du partage. C’est donc par une série de vidéos relatant chacune leur propre histoire qu’Apple a réussi à capturer le côté humain et innovant d’une société confinée, certes, mais tout aussi vivante.
Le storytelling en relation publique n’est pas une question de produit, mais une question de pourquoi. Bien sûr, la campagne Creativity goes on d’Apple a un fondement marketing, mais c’est bien plus que ça. L’idée dernière la campagne est avant tout de valoriser la créativité et le partage. Apple s’est efforcé de transmettre ses valeurs, d’inspirer l’engagement et de montrer comment d’autres font face à la pandémie : c’est une histoire de succès.
florenceharvey1
/ 11 mars 20211. Jadis, les histoires servaient à transmettre les croyances, raconter des légendes et à faire perdurer les traditions. Aujourd’hui, le storytelling est aussi utilisé à des fins promotionnelles et pour répondre aux besoins d’une population en quête de vérité et de réconfort. Cette technique joue un rôle important dans la sensibilisation, le partage d’expériences, la transmission de valeurs et bien plus. Tout cela est fait en introduisant des sentiments et des émotions au discours. La situation pandémique actuelle cause beaucoup d’incertitude et d’instabilité dans plusieurs facettes de notre société. En effet, la COVID-19 cause une perte de repères et nous pousse à nous adapter à une nouvelle réalité. Solitude, questionnement, isolement, distanciation physique, tous sont ressentis par les individus, un jour ou l’autre. Alors, l’utilisation du storytelling en temps de COVID-19 permet aux individus de se rassembler autour d’une bonne histoire et de partager des sentiments qui se ressemblent.
2. Le Gouvernement du Québec a lancé la campagne de storytelling Tous contre un, pour inciter les gens à porter le masque de protection et d’être plus sensible aux mesures sanitaires pour contrer la transmission du virus. Dans cette campagne, il est possible d’entendre entre autres l’histoire de Loud et Sarahmée, deux artistes dans le paysage du rap québécois, concernant le port du masque. Dans une des capsules, le rappeur québécois raconte que « Pour [lui], porter le masque, ce n’est pas une atteinte à [sa] liberté, c’est un symbole de compassion »
– https://www.youtube.com/watch?v=UfWiFQGaPoM
– https://www.youtube.com/watch?v=5b_RZEFDgec
3. Cette campagne respecte les procédés du storytelling puisque les artistes québécois racontent leur histoire et font part des sentiments qu’ils ressentent face aux mesures sanitaires. La façon dont l’information est véhiculée est ce qui fait en sorte que le public se sent concerné, c’est aussi ce qui lui donne envie de regarder et d’écouter ce que les comédiens ont à dire. En effet, le langage utilisé est plus familier et la forme que prend les capsules amplifie les sentiments apportés. Alors, en racontant leur histoire, Loud et Sarahmée permettent au public de se sentir interpelé et, de ce fait, il sera incité à suivre les mesures mises en place. De plus, en utilisant des artistes populaires chez un public plus jeune, les adolescents et jeunes adultes sauront également se reconnaître et voudront à leur tour donner le bon exemple.
Après tout, rien n’est mieux qu’une bonne histoire pour marquer la mémoire des gens.
Molly Lemieux
/ 12 mars 2021Depuis maintenant plus d’un an, la pandémie du covid-19 fait des ravages autant sur la santé physique que mentale chez les gens. Dans un contexte où ce genre de crise est arrivée il y a un siècle, il est extrêmement pertinent d’apporter le storytelling sur les plateformes de communication, puisque la population est déboussolée. Plus particulièrement, elle cherche des repères en partageant leur vécu et en trouvant des similitudes avec celui des autres. En effet, le storytelling est un outil de communication basée sur une structure narrative de discours telle que la lecture d’une histoire ou d’un conte pour enfants. Comme le mentionne Guy L’Italien, professeur en relations publiques, « si le storytelling a autant gagné en popularité de nos jours, c’est entre autres parce qu’il répond à une époque en panne de mythes et en quête de héros, une société en perte de sens et un besoin de valeur sûre » ce qui souligne parfaitement la situation actuelle. Le storytelling en temps de pandémie permet de partager une expérience significative auprès des autres, faire évoluer les mentalités en les sensibilisant à des enjeux éthiques importants et démontrer comment des personnes abordent ces problèmes de façon concrètes et créatives. Cet outil de communication permet de donner espoir ou de confirmer certaines opinions face à un sujet, ce qui crée un sentiment d’appartenance avec la communauté mondiale, un besoin primordial chez l’humain dans cet environnement incertain.
Pour faire face à la crise socio-sanitaire actuelle, l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture a créé une page nommée Mon Histoire COVID-19 qui met en lumière le storytelling afin de partager les diverses expériences que les jeunes vivent ou qu’ils ont vécu. Cette initiative de storytelling sert à ce que les jeunes communiquent leurs sentiments, leurs actions, leur épanouissement en ces temps difficiles. Comme il est si bien expliqué sur la page, les jeunes sont des acteurs clés lorsqu’il s’agit de trouver des solutions aux problèmes mondiaux et c’est pourquoi cette opportunité est considérable.
Source : UNESCO, «MON HISTOIRE COVID-19 #YOUTHOFUNESCO », Consulté en ligne le 09/03/21, URL https://fr.unesco.org/youth/my-covid19-story
Ainsi, cette page respecte les fondements du storytelling, car elle met en valeur des témoignages écrits et vidéos des jeunes face à la période de la covid-19. Chacun des témoins partagent une histoire qui leur est propre soit sur les médias sociaux et leur site internet. Ces histoires sont une occasion de rassembler ces jeunes, de changer les mentalités et ainsi, de sensibiliser la population à ce qu’ils vivent. De plus, au cours de cette période, les jeunes ont développé de nombreuses idées créatives pour faire face à ce moment difficile que ce soit en aidant la communauté, en trouvant des moyens d’apprentissage innovants, en gardant un esprit positif ou en prenant soin de leurs proches et de vos amis. Bref, cette organisation a encouragé le storytelling pour ses nombreux impacts positifs sur les jeunes, mais aussi sur le reste de la communauté internationale.
Kassandra Lévesque
/ 12 mars 2021Kassandra Lévesque – 12 mars 2021
1- D’hier à aujourd’hui, le fait de raconter des histoires, des contes et des récits est une pratique fréquente. C’est une structure narrative du discours utilisé en communication, qui suscite des émotions et qui rapproche les gens en termes de sentiment. Ainsi, Il ne faut jamais oublier le pouvoir du storytelling, qui est plus que jamais important en temps de pandémie mondiale. Or, tout au long de la Covid-19, les entreprises et les organismes se sont mobilisés dans le but de partager des sentiments communs comme la peur, la compassion, l’isolement, la solitude, l’incertitude, l’espoir et autres. Or, certains ont donc décidé de partager leurs histoires, certains nous permettent d’avoir un peu d’espoir grâce à une solidarité commune, d’autres utilisent l’humour afin de nous divertir. Bref, le storytelling crée une connexion émotionnelle et est un bon moyen de faire de la publicité en relations publiques, afin de transmettre les valeurs de l’entreprise ainsi que de supporter le public cible qui éprouve des sentiments et se sent interpellé en le regardant.
2- Pour ma part, afin de démontrer un exemple efficace utilisant avec brio le storytelling dans le contexte de pandémie, j’ai choisi de parler de l’entreprise Jack Daniel’s qui a publié la vidéo suivant au tout début de la pandémie : https://www.youtube.com/watch?v=nmVRFui61U4. Cette vidéo fait ressortir le côté humain de l’entreprise en majorité, sans publiciser l’alcool spécialement. Il souligne subtilement la façon dont on la consomme normalement soit entre ami(e)s, ou en socialisant avec les autres. C’est une belle initiative de la part de Jack Daniels de partager son côté très humain à travers un chanson qui interpelle la population et crée des émotions positives en cette période d’isolement pour tous. On peut lire à la fin du vidéo un message du propriétaire qui va comme suit : « Dear humanity, Cheers to making social distancing, social. With love, Jack ».
3- Bref, dans ce vidéo fort apprécié par les amateurs de la marque, on comprend bien la connexion et le message véhiculé entre l’entreprise et son public cible afin d’adoucir cette période difficile d’isolement. Cet exemple parmi tant d’autres durant la crise sanitaire, démontre bien les concepts clés du storytelling comme la crédibilité de l’entreprise qui partage et intègre l’aspect fondamental du besoin de socialisation. On voit ici que la marque a pris conscience de la situation particulièrement difficile et a décidé d’y contribuer de façon positive. Une vidéo qui a sans aucun doute réussi à rejoindre sa clientèle cible, en renforçant de manière humaine la relation avec ses clients. C’est une belle façon de démontrer les valeurs altruistes de Jack Daniels. On incite notamment la créativité et l’imagination des amateurs à utiliser leur environnement immédiat pour se créer une certaine sociabilité, comme par exemple à travers un miroir une vitre, un écran etc.
Emmanuelle Emond
/ 12 mars 2021Histoire en lien avec cette analyse : Tout d’abord, j’aimerais préciser que nous sommes deux à avoir pris le même sujet, nous ne l’abordons pas tout à fait de la même façon. J’avais fait mon analyse une journée avant de voir qu’il y avait une autre analyse sur ce sujet le lendemain, le professeur est au courant. De plus, certains éléments coïncident, mais cela ne fait que prouver que le sujet et le lien est une bonne story !
Question 1
Le storytelling est très important en temps de pandémie, non seulement pour faire valoir son point de vue, mais aussi pour bien informer le public en ce qui concerne la Covid-19. Il faut donc s’assurer que les personnes adhèrent bien au message envoyé pour les protéger, que cela soit par le biais de la télévision, par l’entremise des conférences de presse, ou même par les réseaux sociaux. Un bon storytelling durant une pandémie peut réussir à changer des comportements malsains ou incorrects, qui incitent à protéger non seulement les autres autour de nous, mais aussi nous-mêmes. Un message qui passe par un storytelling, selon moi, est souvent la meilleure façon pour faire passer un message. En plus d’être une façon originale, elle suscite des émotions et met l’individu dans une position où il se reconnaît et où il va probablement adhérer plus facilement au message qu’on tente de faire lui faire passer.
Question 2
Un bon exemple de storytelling est celui du Gouvernement du Québec, lorsqu’il voulait inciter les jeunes citoyens à porter le masque alors que personne n’était, à ce moment, favorable au port du masque. Malgré les conférences du premier ministre François Legault, les jeunes ne semblaient pas en faveur lorsqu’il s’agissait de porter le masque et ne comprenaient pas son importance. C’est pourquoi le Gouvernement du Québec a créé une vidéo où l’on voit une personnalité connue, Loud, s’adresse aux jeunes en leur expliquant pourquoi il est important de porter un masque, à travers une chanson. De plus, cette vidéo vient avec un mot dièse #touscontreun. Le message transmis est un message d’unité qui montre qu’on doit être soudé et ne pas abandonner, malgré cette situation difficile.
Question 3
Cette story respecte en tout point les concepts du storytelling puisque l’ensemble du message est cohérent. On respecte toutes les conditions ainsi que tous les éléments concernant la pandémie au moment de publier la vidéo. On peut aussi dire que la story est crédible, on essaie d’adresser un message à des jeunes citoyens, qui à ce moment, ne semblaient pas vouloir porter le masque. Nous avons donc « utilisé » une figure connue pour les influencer et leur faire respecter la consigne du port du masque, sachant très bien que les conférences de presse à ce moment ne semblaient pas faire l’unanimité pour faire passer des messages à la population plus jeune, il était nécessaire de créer une story qui aurait de l’impact et de la crédibilité auprès d’eux. Tout cela dans le but que les jeunes commencent à porter le masque afin de protéger les autres autour d’eux ainsi que eux-même. De plus, on essaie également de faire passer un message par une vidéo pour mettre encore plus d’ampleur sur l’importance du port du masque (une image vaut mille mots). On a créé aussi dans cette story une émotion qui est l’envie de se joindre au mouvement par un mot dièse et par les paroles de Loud. Ce message créé également une émotion qui est l’unité comme le veut le mot dièse. En gros, dans cet exemple, on raconte une histoire (c’est le but d’un bon storytelling) afin de changer un comportement qui était, au départ, négatif.
gabrielle.breton-turbide
/ 12 mars 2021Il y a de cela un an, le monde s’est mis sur pause. Puis lentement, mais surement les choses se sont mises à rouvrir suite à un confinement, puis à refermer, puis à rouvrir. Nous sommes dans cette montagne russe depuis et notre monde en est maintenant bien différent. Comme l’expression anglaise le dit, nous vivons dans des « unprecedented times » et il fut prouvé que cela est difficile pour la santé mentale. Le storytelling offre une façon de s’évader pendant un instant et pendant la pandémie, ce n’est pas de refus. Pour que ce soit bien fait en temps de pandémie, la compagnie doit être capable de suivre la fine ligne entre nostalgie et désespoir. Selon moi, il ne faut pas être tant dans le passé que ça en devient lourd et négatif pour le consommateur de vivre sa vie dans le moment présent.
Plusieurs compagnies se sont tournées vers le storytelling après le commencement de la pandémie. En mars 2020, Guinness a, dans le cadre de la fête nationale de la St-Patrick, publié un vidéo mettant en valeur l’histoire de l’événement et leur participation si importante (https://www.youtube.com/watch?v=GWVW5p62sO8). Cette publication a vu le jour au tout début de la pandémie, lorsque le virus était encore méconnu et que nous attendions tous à la maison de pouvoir retourner travailler après deux semaines. La vidéo met en relief l’importance de la St-Patrick chez tout le monde (pas seulement les Irlandais) et que malgré les circonstances. La vidéo débute avec un peu d’histoire sur la compagnie. Guinness est présent depuis 260 ans et ils se comptent chanceux de faire partie des célébrations de la St-Patrick depuis des générations. Le vidéo se tourne ensuite vers des classiques des festivités et l’importance des liens que nous avons avec notre famille et nos amis. L’emphase est mis sur l’importance de ces relations et qu’il faut célébrer celles-ci de façon sécuritaire. Le vidéo se termine en soulignant leur bail de 9000 ans pour leur brasserie et qu’ils seront là quand nous pourrons célébrer la St-Patrick à nouveau.
Sous une touche narrative, Guinness partage l’expérience significative qu’est la St-Patrick pour plusieurs et explique que malgré la situation, nous pourrons célébrer à nouveau suite à la pandémie. La story axée sur le public américain met l’emphase sur l’importance et le sentiment d’appartenance de la fête. Et bien qu’il y est du placement de produit, la compagnie n’essaie pas de vendre directement sa bien. Son objectif est plutôt de rallier la population américaine et de remercier d’être accueilli dans ces festivités année après année. L’histoire est aussi attachée visuellement avec des artéfacts de la fête, tels une chopine (pint) de Guinness, un sandwich au cornbeef, de la musique irlandaise et une grande parade. Ce sont des items rassembleurs lors de la célébration de la St-Patrick. L’emphase est mise sur cet élément d’appartenance, sur les liens personnels que nous avons avec notre environnement, nos amis, notre famille.
Source: Guinness. (2020, 13 mars). A St. Patrick’s Day Message From Guinness | Guinness Beer. Repéré à https://www.youtube.com/watch?v=GWVW5p62sO8
Karyane Aubé
/ 12 mars 2021Apple, c’est bien plus qu’une marque innovante, c’est aussi une immense communauté!
Depuis mars 2020, la population est divisée plus que jamais. Un grand nombre de secteurs d’activité a dû fermer de façon temporaire et certains même, de façon permanente. C’est depuis la Renaissance que l’art de raconter des contes existe. Les histoires permettent de rassembler les gens et même de créer des liens entre eux. Voilà pourquoi le storytelling s’avère crucial à l’ère du XXIe siècle. Autrefois, les histoires permettaient de connaître la vie de nos arrière-grands-parents, et maintenant, pourquoi ne pas l’utiliser au sein de nos organisations?
Depuis février dernier, Apple a illustré des témoignages de leurs équipes dans l’onglet des offres d’emploi sur leur site Web. Les employés sont invités à partager leurs expériences en toute transparence. Il va s’en dire que Apple diffusera que les bons témoignages! C’est une manière pour l’entreprise d’être à l’écoute de leurs employés et de leur donner une voix. Les valeurs témoignées sont : le sentiment d’appartenance, l’écoresponsabilité, l’ambition, la créativité et bien évidemment, l’innovation.
Allez jeter un coup d’œil :
https://www.apple.com/jobs/us/shared-values.html?fbclid=IwAR2yC575qgdx4Qi1F3vwDrz0vnuvtiHRTsjOzUsc3TniLjrdJmZ_SLF9E_E
Plus précisément, la marque a utilisé le storytelling pour partager la culture de l’entreprise au grand public. Cette méthode leur permettra d’acquérir de nouvelles candidatures, mais aussi de faire parler d’eux. La marque a utilisé le storytelling de façon exemplaire en utilisant des illustrations et des couleurs personnalisées à chaque témoignage. Les noms des employés et leurs postes sont inscrits pour interpeller personnellement l’auditoire. De manière semblable, ils créent un lien entre les employées de région en région pour entretenir les valeurs dégagées par l’entreprise. Les hyperliens vers Facebook, Twitter et courriel permettent de partager facilement les témoignages. Ceci permettra d’accroitre la crédibilité de l’entreprise et du même coup, avoir un impact positif sur leur réputation.
En définitive, l’importance de se sentir « tous ensemble » en temps de COVID est une façon de combattre l’isolement et c’est grâce au storytelling que Apple a su se démarquer.
Aléandra Bessette
/ 12 mars 20211. Avec l’arrivée de la pandémie de la Covid-19, le mode de vie des Québécois a beaucoup changé. Cette crise mondiale a démontré, entre autres, que les activités sociales ont une énorme influence sur la santé mentale. Les nouvelles mesures sociosanitaires, incluant la distanciation sociale et les mesures de confinement, contribuent à accentuer un sentiment de détresse au sein de la population. Le gouvernement du Québec mentionne même que les effets peuvent se faire sentir « sur le plan physique, mais également sur le plan psychologique. En effet, dans un tel contexte, de nombreuses personnes vivront des réactions de stress, d’anxiété et de déprime » (gouvernement du Québec, 2021) . La société évolue actuellement dans une réalité instable qui ne cesse de changer. De nouvelles mesures sont appliquées à tout moment et la population doit se plier à respecter divers règlements imposés par le Gouvernement. Durant cette période difficile, les capacités d’adaptation des Québécois sont constamment mises à l’épreuve. C’est pourquoi la population a besoin de se rattacher à quelque chose et de croire en certaines valeurs sûres. Afin de venir adoucir ce sentiment de détresse et d’instabilité, on utilise le storytelling dans le but créer un mouvement de solidarité, d’entraide et de mobilisation. C’est également ce qui nous permet de sensibiliser la population à notre cause. En racontant une histoire, cela nous permet de capter l’attention de la population et de toucher le cœur des gens pour ainsi développer une connexion émotionnelle.
2. Suite à l’annonce des premières mesures sanitaires du Gouvernement en mars 2020, plusieurs personnes ont refusé de se conformer aux nouveaux règlements en place. Ne voyant pas nécessairement et ne subissant pas directement les impacts réels de Covid-19, ces gens ne se sentaient peut-être pas assez concernés par les dommages de la pandémie. C’est 6 mois plus tard, dans le but de sensibiliser et de mobiliser la population québécoise que plusieurs témoignages de survivants de la Covid-19, « et pas n’importe lesquels. Ceux qui ont dû traverser l’enfer pour s’en sortir. » (Prince, 2020) ont été publiés. Ces témoignages sont une façon de solliciter l’empathie des gens et de développer l’entraide au sein de la population. En ayant de vrais témoignages, on vient toucher une corde sensible « parce que des gens, ça parle plus que des chiffres » (Moisan, 2020) . Malgré le nombre très élevé de décès annoncés chaque jour, l’effet n’est pas le même que lorsqu’on regarde les témoignages des survivants. Ces courtes vidéos sont percutantes et viennent toucher les gens dans leurs émotions, et non seulement à titre informatif. On s’adresse plus au cœur qu’à la tête, donc une plus grande proportion des informations sont mémorisées.
source: Témoignage : Francis, Ministère de la Santé et des Services sociaux
3. Ce témoignage respecte les concepts clés du storytelling puisqu’il est présenté suivant le schéma narratif d’un conte.
-Commencer l’histoire avec le contexte et l’environnement : au début du témoignage, l’homme explique qu’il est allé souper chez une amie et que ce n’était « rien de plus banal que ça ».
-Le personnage est présenté : la population peut s’identifier à l’image représentée par l’homme ou encore identifier un proche de son entourage. Le personnage, Francis, est un homme dans la cinquantaine qui se considérait en pleine forme avant d’avoir la Covid-19. Cette image de « M. Tout le monde » permet également d’accentuer la crédibilité de ses paroles.
-Conflit inattendu : dans ce cas, le conflit est qu’il contracte la Covid-19. Il mentionne que 3 jours suivant l’événement, il a eu des symptômes graves de la Covid-19.
-Conséquences : en mentionnant les symptômes et les traitements qu’il a dû subir (12 dans le coma pour un total de 45 jours à l’hôpital), il prend également des pauses pour respirer. Une action qui semble tellement naturelle pour l’être humain.
-Fin inspirante et appel à l’action : le témoignage est inspirant puisqu’il a survécu. Le personnage est là pour raconter son histoire et sensibiliser les gens à se protéger et à protéger les autres. Il termine avec un appel à l’action en disant la phrase « Croyez-moi, la Covid-19, c’est sérieux. ». Le message se conclut en demandant à la population de prendre la maladie ainsi que les mesures sanitaires au sérieux afin d’éviter d’attraper et de propager le virus.
Autres sources:
1. Gouvernement du Québec. « Stress, anxiété et déprime associés à la maladie à coronavirus COVID-19. » Mis à jour le 29 janvier 2021. https://www.quebec.ca/sante/problemes-de-sante/a-z/coronavirus-2019/stress-anxiete-et-deprime-associes-a-la-maladie-a-coronavirus-Covid-19/
2. Prince, V. « Québec mise sur des publicités-chocs de survivants à la COVID-19 », Radio-Canada. Publié le 23 septembre 2020. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1735788/publicites-chocs-survivants-Covid-19-gouvernement-quebec
3. Moisan, M. « Ils ont tous eu la COVID-19 » Le Soleil. Publié le 21 juillet 202. https://www.lesoleil.com/chroniques/mylene-moisan/ils-ont-tous-eu-la-covid-19-f78c6733966dc68d7a23f0b1eba2534a
Alexandre Brunelle
/ 12 mars 2021En relations publiques, les spécialistes en communication utilisent différentes méthodes de transmission de l’information. Parmi ceux-ci, on retrouve le storytelling ; un rouage important des nombreux vecteurs d’information. D’une part, le storytelling permet de toucher les trois grands objectifs de communication soit : le comportement, l’image et la notoriété. D’une autre part, le storytelling est l’un des seuls outils de communication permettant de toucher efficacement le sentiment affectif de son public cible. D’ailleurs, selon Guy Litalien, spécialiste en relations publiques, lorsque l’on emploie la méthode du storytelling, 65 à 70 % des informations transmises auprès de l’auditoire sont mémorisées (2021). En comparaison, seulement de 5 à 10 % des informations sont retenues par le cerveau lors d’une transmission d’informations dites traditionnelles (publicité standard, affiche, etc.). Le storytelling peut donc être un outil de choix lorsqu’une organisation souhaite engendrer un changement de comportement, humaniser son entreprise, ou bien améliorer son image et sa notoriété. Pour bien réussir son storytelling, un agent en communication doit s’assurer de bien connaître son public cible, cerner des éléments clés à son histoire, s’assurer de maintenir un ton adéquat lors du récit, mobiliser des acteurs impliqués et terminer l’histoire par une ouverture sensée et inspirante (Fortier, 2019).
Au mois de septembre 2020, le Québec assiste à une éclosion de nouveaux cas de COVID 19, et à la progression d’une idéologie complotiste. Afin de contrer la propagation du coronavirus, le gouvernement provincial caquiste de François Legault a mis sur pied une série de publicités-chocs. Dans celles-ci, on retrouve des histoires de Québécoises et Québécois qui ont subi des complications majeures et permanentes suite à ce qu’ils aient attrapé le coronavirus. De plus, le gouvernement a utilisé la méthode du storytelling afin d’apporter du poids à ces histoires, et ce, dans le but d’ébranler la montée du mouvement complotiste.
Publicité 1 :
Publicité 2 :
Cette vague publicitaire est conforme aux éléments clés du storytelling puisqu’elle mobilise des histoires réelles. Le gouvernement tente d’utiliser ces histoires afin de surmonter des obstacles liés à la pandémie actuelle. Pour chacune de ces courtes publicités, on y retrouve les cinq éléments essentiels au storytelling (Litalien, 2021). Premièrement, le public cible est rapidement interpellé. Deuxièmement, les ingrédients clés sont mis en évidence. Troisièmement, les informations importantes sont dites rapidement. Quatrièmement, le conflit principal apparaît dès les premiers éléments présentés et l’auditoire est plongé dans une courte intrigue. Cinquièmement, l’histoire se termine par une ouverture inspirante. Bref, le gouvernement provincial emploie régulièrement la méthode du storytelling, et ce, de manière très efficace et concise. On l’a vu auprès des articles précédents de mes collègues, ce n’est pas la seule fois que le gouvernement a lancé ce type de message. En agissant de la sorte, le gouvernement tente de susciter un changement de comportement auprès de certains de ses citoyens. De plus, l’emploi d’histoires véridiques, racontées par de vrais survivants du virus, apporte du poids au message divulgué.
Bibliographie :
Fortier, Y. (2019, 27 mai). Storytelling : 6 conseils pour aller plus loin—Infopresse. Repéré à https://www.infopresse.com/article/2019/5/27/storytelling-6-conseils-pour-aller-plus-loin
Litalien, G. (2021). Relations publiques COM-242 [cours magistral]. Université de Sherbrooke.
Elodie Rochefort
/ 12 mars 2021Le storytelling publicitaire en temps de pandémie
1 . Le storytelling est un moyen de communication basé sur le discours et est semblable au conte. Il consiste à utiliser une histoire plustôt que de simplement en mettant de l’avant Le storytelling forme notre future en se basant sur le passé. Requérant une confiance particulière envers son émetteur, le storytelling peut devenir source fiable, autant que le contraire. Un storytelling important doit passer par une personne ayant une notoriété solide. Il est crucial pour le lecteur de savoir qu’il peut se référer au storytellling sans craindre de la validité des propos. Le storytelling aide fortement à faire tisser des liens plus personnels entre l’histoire et le lecteur. En ces temps de crise, le storytelling est plus important que jamais, les multitudes confinement et réglementation ont créé beaucoup de solitude et de noirceur. Il aide à remonter le moral. Les entreprises mettent sur pieds plus de publicité à l’aide de stotytelling pour bien faire passer leurs messages et émotions. Tout le monde est touché par la pandémie, de près ou de loin, le storytelling les amène donc plus facilement à se sentir interpellés.
2. Lorsque l’on parle de storytelling, le vidéo et les annonces publicitaire est un très bon moyen de le partager. C’est pendant le mouvement #stayathome d’avril 2020 que Burger King à sortie une belle publicité. Que Burger King a lancé sa première pub en lien avec le COVID et la réalité dans laquelle nous étions. Ayant porfité de son titre de burger steakhouse, c’est avec la mise en contexte, on peut par la suite y voir un vidéo explicatifs pour pouvoir faire son propre burger de type Steakhouse à la maison. À défaut de pouvoir venir manger notre burger préféré, Burger King explique en détail comment la faire sois même pur ne pas trop s’en ennuyer et pour pouvoir manger ses repas favoris tout e restant sécuritaire à la maison.
Il a aussi sortie un vidéo présentant les nouvelles mesures sanitaires à devoir emprunter en allant cher burger King, c’est par un air humoristique que Burger King monte une histoire par rapport aux précautions à avoir. Pour dédramatiser la chose et la rendre plus comique que difficile à vivre.
3. Cette publicité est un bel exemple de storytelling selon moi, il est basé sur une histoire partagée, un monde créé et développé. Burger n’ont pas voulu faire ces publicités dans le but d’avoir plus de ventes, ils n’ont pas fait la promotion de leurs achat dérivés. Ils voulaient vraiment que les consommateurs se sentent apprécié et prise en mains, non pas se faire vendre quelque chose encore. Le caractère empathique est touché. C’est en se serrant les coudes qu’on va passer au travers. Les publicités sont selon-moi de bon exemple de storytelling. Il intègre des vidéos explicatifs, des textes et des images pour attirer l’attention. Il constitue une histoire avec une introduction, un élément déclencheur, une problématique, et une solution à portée de main simple et efficace. La pandémie à initialement empêché les consommateurs d’avoir accès à leurs poduits favoris, pas de problème Burger King est là pour toi, voici comment faire ton Burger Steakhouse favoris dans le confort et la sécurité de ta maison. Maintenant tu peux rester en sécurité chez et avoir facilement accès à ton burger favoris. Le gouvernement oblige de nouvelles mesures sanitaires, tu es tanné de te faire réglementer et te faire obliger, c’est pas grave nous avons tout pour toi et gardons cette expérience amusante et sécuritaire. Ne t’en fait pas Burger King est là pour toi. Les vidéos sont d’ailleurs assez courtes, facile à partager et brève à regarder.
Samuel Vincent
/ 12 mars 20211.
Avec le contexte actuel de pandémie de la COVID-19, un bon storytelling prouve encore une fois son importance. Tout d’abord, le concept de distanciation sociale qui guide notre vie depuis mars 2020 protège peut-être notre santé physique, mais affecte notre santé mentale en nous éloignant les uns des autres. Nous manquons cruellement de contact humain et le storytelling doit devenir un outil efficace pour reconnecter humainement la population. Il permet de mettre en lumière des histoires inspirantes pour motiver les gens au travers de cette lutte contre l’ennemi invisible. De plus, c’est un moyen efficace pour propager des connaissances et sensibiliser les gens face à certaines situations. Raconter une histoire devient le moyen idéal pour générer de l’empathie et mieux comprendre les impacts de la COVID-19. Avec une capacité de rétention très élevée, le storytelling peut devenir un excellent moyen pour informer sur l’évolution de la pandémie et des mesures sociosanitaires mises en place.
2.
En août 2020, le gouvernement du Canada a publié sur son site et sur sa chaîne YouTube une série de capsules relatant des témoignages de Canadiens guéris de la COVID-19. Chaque sujet expliquait la façon dont ils ont vécu la maladie. Pour l’exercice, j’ai choisi l’histoire de Lenni-Kim qui présente la progression qu’a eue la maladie sur lui. Il explique clairement les symptômes que sa mère et lui ont eus, et les inquiétudes auxquelles il a fait face durant cette période. Il habitait dans une maison trigénérationnelle où sa grand-mère habitait aussi, et avait grandement peur de la contaminer.
3.
Cette capsule respecte le concept de storytelling puisqu’elle partage une expérience dans le but de sensibiliser les jeunes canadiens face à la COVID-19. L’histoire de Lenni-Kim mélange habilement le partage d’informations sur la maladie et les sentiments du jeune homme. Il liste les impacts qu’a eus la COVID-19 sur sa santé et y ajoute son point de vue en décrivant ses sentiments durant cette période. Lenni-Kim nous explique la difficulté qu’il a eu à passer au travers de la maladie. Son histoire nous permet de prendre conscience que la COVID-19 n’apporte pas seulement que des symptômes de la maladie, mais affecte aussi notre anxiété puisque nous avons peur de la transmettre à autrui.
Ensuite, l’histoire respecte aussi la matrice du storytelling. Elle arbore une structure claire où l’on débute avec une situation d’introduction lorsque Lenni-Kim se présente clairement. Après, l’élément déclencheur apparaît par sa contamination à la COVID-19 et les diverses épreuves sont exprimées pour terminer sur une fin inspirante. L’histoire de Lenni-Kim nous est présentée d’une façon où nous pouvons facilement nous identifier et être impliqués émotionnellement. La capsule met en scène un jeune Canadien qui a la même réalité et les mêmes inquiétudes que nous.
Au final, la capsule réussit à mieux nous faire comprendre l’importance de respecter les consignes sanitaires et nous sensibilise sur les impacts potentiels que la COVID-19 peut avoir sur nous.
Myriam belanger
/ 12 mars 20211. Le contexte actuel de la pandémie de la COVID 19 a bouleversé tout ce que nous connaissions de la vie « normale » d’avant. Les mœurs, les habitudes de vies et de communications ont été ébranlés. Certains membres de notre communautés ont été particulièrement touchés et c’est à ce moment où le storytelling devient un outil d’information intéressant. L’humain est au cœur de l’actualité actuelle, nous sommes le public touché et le public qui en est témoin. Le storytelling est un outil de communication pertinent notamment pour la couverture médiatique du moment afin de raconter les histoires touchantes de notre communauté. Tel que vu dans le cours, tout le monde aime les histoires et la majorité des gens retiennent plus les informations sous ce format. Comme les informations diffusées actuellement sont d’intérêt public et d’une grande importance, il est ingénieux d’user du storytelling pour transmettre l’information à la population. Elle peut d’ailleurs être utilisée par le gouvernement pour inciter les gens à rester à la maison.
2. Le gouvernement du Québec a d’ailleurs usé de cette stratégie pour convaincre la population de ne pas se rejoindre, même en petit groupe, puisqu’il s’agissait d’un trop grand risque. https://youtu.be/054dWN7wKsY
3. La publicité choisie est un bon exemple de storytelling puisqu’elle respecte les éléments clés. On commence l’histoire en mettant en vedette une situation et ses conséquences. On y ajoute quelques détails, afin de déterminer le message avec un message général d’avertissement afin de s’assurer que la population comprenne que toutes les exceptions comptent pour la santé de tous.
Ann-Clara Paul-St-Pierre
/ 12 mars 2021Le storytelling et pandémie
1. Le storytelling a été bien souvent utilisé au cours des années, mais une augmentation a été flagrante pendant la dernière année. La COVID-19 a détruit des familles par la création de problèmes physiques, mais aussi mentaux.Dans la situation actuelle, les communications sont presque exclusivement via un appareil technologique et bien des gens sont seuls. La pandémie a affecté grandement la santé mentale des gens qui sont exténués, voire écœurés de celle-ci. Le storytelling en temps de pandémie permet de rassembler les gens, de leur donner espoir, de leur remonter le moral, mais aussi de leur faire comprendre que ce n’est pas fini et qu’il faut continuer à faire attention. Le fait de raconter des histoires vécues ou non peut remettre bien des choses en perspective et faire comprendre aux gens que les relâchements sont à éviter, et ce même si c’est difficile.
2. Dans le cadre de la pandémie, un des organismes à avoir utilisé le plus le concept du storytelling est le gouvernement. Cette organisation a utilisé à maintes reprises cette voie lors de la conception de publicité. C’est le cas dans cette publicité intitulée Chaque exception est un risque pour la vie — Pierre, une publicité publié sur la page Youtube du gouvernement du Québec. Dans cette vidéo, nous suivons un préposé aux bénéficiaires qui se promène dans un hôpital. Ces déplacements sont accompagnés d’une narratrice qui décrit les patients dont le préposé fera la rencontre pendant sa journée de travail parce que ces personnes ont décidé de se réunir malgré les conséquences que cela pouvait amener, soit la contraction de la COVID-19.
3. Cette publicité respecte les concepts clés du storytelling, car nous assistons à une vidéo contenant une structure narrative. La voix de la femme nous raconte une histoire touchante et qui fait réfléchir. Le visionnement de cette publicité rappelle fortement que bien qu’on le sache, il est important de faire attention. Chaque petite exception, chaque souper ou chaque rencontre peut avoir de grandes conséquences et cela n’arrive pas seulement aux autres. De plus, la vidéo est utilisée pour passer un message important et cela a été fait de façon efficace. Pour finir, le storytelling est respecté dans cette publicité puisque tout au long, les émotions qui sont suscitées permettent une plus grande réception du message initial qui est que les exceptions ont des conséquences d’où le besoin de respecter les règles.
Alexandra L.Beaudin
/ 12 mars 2021La pandémie de COVID-19 a transporté notre monde dans l’ère numérique à la vitesse grand « V ». Les conférences, les formations, les rencontres entre collègues, les interactions sociales avec la famille, les études, le travail, les achats, les divertissements, tout y est passé. Au sein de cette nouvelle réalité digitale, la population en générale est confinée à la maison et cherche à se divertir. Les compagnies ou les grandes personnalités publiques ont la possibilité d’utiliser le storytelling pour atteindre leur public. C’est par le billet d’histoire en lien avec leur compagnie ou leur personne que cette technique permet de transmettre des valeurs, de partager des expériences, de faire évoluer les mentalités, de mobiliser les individus, d’inspirer l’engagement, de démontrer diverses stratégies face certaines problématique, etc. Pour l’auditeur, suivre l’histoire d’une compagnie ou d’une personnalité qu‘ils apprécient lui permet de s’occuper, de susciter diverses émotions et de stimuler son adhésion à celle-ci. En ce temps de crise mondiale, c’est une stratégie efficace en relations publiques, puisque le numérique se partage en un clic et que les histoires ont tendances à être facilement transmise lorsqu’elles sont intéressantes. Grâce au storytelling, il est possible d’atteindre un grand public, et ce rapidement, afin de faire connaitre l’évolution de la compagnie ou de la personnalité, alors que tous sont isolés dans leur demeure.
La pandémie de COVID-19 est une crise sans pareil qui a empreint tout le monde d’incertitude et de doute quant à la manière de réagir face à celle-ci. Tous ont dû innover, évoluer, changer et s’adapter face au défi qui les attendait en ces temps incertains. Au cours de l’été 2020, « Nous Tv de Cogeco » nous partage une capsule animer par une équipe de Connecté Magog. La vidéo nous présente différents commerçants du centre-ville de Magog qui nous racontent comment, pour eux, le COVID-19 a fait évoluer leur entreprise. La propriétaire de la boutique « Tribu » raconte que la pandémie a fait en sorte qu’elle a été connue d’un peu partout au Québec, grâce aux multiples commandes en ligne qui viennent de plusieurs régions. Le propriétaire de la « Microbrasserie Memphrémagog » raconte qu’il a changé sa façon de faire du commerce. Son rythme est différent, il veut faire « moins rapidement, mais mieux. » On peut voir dans la vidéo qu’il a adapté un camion pour en faire un camion de livraison de bière de microbrasserie, tiré des anciens camions de crème-glacé, avec leur klaxon musical qui les annonçait. Madame Corriveau propriétaire de la boutique « Les Trois Boulots », mentionne qu’elle a choisi de retarder l’ouverture de sa boutique, afin d’avoir un meilleur momentum. Le propriétaire du salon de coiffure « Memphré », Monsieur Grandmaison, mentionne qu’il a pris le temps de rénové son local pour être prêt à recevoir ses clients.
La vidéo de Connecté Magog respecte le concept de storytelling puisqu’elle nous permet d’apprendre sur le cheminement de certaines entreprises du centre-ville de Magog en lien avec leurs techniques pour surmonter le défi que présente la situation actuelle, c’est-à-dire la pandémie de COVID-19. Les commerçants nous partagent leur expérience et nous montre comment ils ont abordé la problématique. Finalement, tous les commerçants rapportent du bon de la situation. Ils mentionnent la découverte de leur entreprise par le public et une prise de conscience de l’importance de l’achat local.
Gabriel Andrade-Poulin
/ 12 mars 20211) Dans le contexte actuel, le storytelling joue un rôle important à la sensibilisation de la population générale. C’est avec le storytelling que nous allons nous en sortir de cette pandémie. Chaque fois qu’on se rencontrait sur zoom pour discuter avec nos amis, on se rappelle les beaux moments ensemble. On se rappelle les jours où le port du masque n’était pas obligatoire. Le témoignage d’une personne atteint du Covid-19 sert à faire comprendre les personnes au danger poser par ce virus. Le storytelling est une manière efficace pour que la population se souvienne de ce qu’ils ont vu.
2) Au mois de décembre 2020, le gouvernement québécois a lancé une campagne de publicité pour le temps des fêtes. Ils ont utilisé l’humoriste François Bellefeuille. La campagne se nomme, on garde le moral. On débute avec M. Bellefeuille dans sa cuisine avec une dinde exprimant que oui, cette année on ne pourra pas se réunir pendant le temps des fêtes, mais il a du positif. Sur un ton humoristique, il démontre deux « bons côtés ». La première est de ne pas être obligé d’écouter toutes les opinions de sa famille. La deuxième étant de ne pas être forcé faire semblant d’aimer un cadeau. Il termine dans sa maison qui est dans une boule à neige.
3) Cette publicité respecte énormément les concepts du storytelling. L’annonce commence en exprimant qu’« Il a plus de dinde » ce qui est l’introduction. Voici le départ qui est suivi par ce qu’on pourrait décrire comme l’élément déclencheur où il dit qu’il « a des bons côtés ». Pour une publicité de 30 secondes, elle a tous les éléments nécessaires pour une bonne histoire. Je crois aussi que l’humour vient bonifier tout ce qui est dit. Ça fait en sorte que les personnes qui ont vu cette publicité vont s’en rappeler, car ils ont ri. L’élément le plus important de cette publicité est l’image à la fin.
Ici on voit la maison de M. Bellefeuille qui est dans une boule à neige. Le message subtil qui n’est pas dit c’est de rester dans notre propre bulle familiale pour la santé de tout le monde. Autrement dit, le gouvernement à bien réussit sa mission de compter une histoire pour qu’on puisse garder le moral.
Christophe Vigneault
/ 12 mars 20211. La crise socio-sanitaire actuelle apporte le concept de « storytelling » à des nouveaux niveaux d’importance. La société est épuisée envers ce qui semble être un combat interminable contre un ennemi presque invisible. Les gens ont peine à ce souvenir de leur vie d’auparavant et la liberté que nous avons connue autrefois nous semble désormais si lointaine. Le concept de « storytelling » peut ainsi remplir de multiples objectifs qui peuvent aider la population à traverser cette dure épreuve et peut aider à élever certaines organisations en tant qu’allié du peuple. Les différentes organisations peuvent atteindre de telles choses en utilisant le « storytelling » pour accomplir certaines prouesses, notamment transmettre des valeurs et des croyances, partager une expérience significative, sensibiliser à des causes ainsi que de se démarquer et de montré comment voir le problème d’une différente manière.
(André Fortin et Myriam Jézéquel)
2. La franchise des Ducks d’Anaheim, dans la ligue nationale de hockey, a su accomplir une brillante petite « story » lors de leur partie du 18 février dernier, l’équipe des Ducks a fièrement proposé à tous les fans dans les gradins de la bière gratuite, et ce, pour une soirée seulement. Toutefois, le virus Covid-19 empêche actuellement la venue de spectateurs. Personne ne pouvait donc profiter de l’incroyable offre.
3. Cette « story » respecte plusieurs aspects du « storytelling » même si elle est plus courte et moins détaillée que la plupart des autres histoires. Cette « story » remplit d’ailleurs le but de transmettre des valeurs et des croyances en démontrant leur appui des mesures sanitaires actuelle, le but de partager une expérience significative même à distance en utilisant l’humour et le but de se démarquer et de voir la situation de manière différente en profitant de cette situation pour faire rire leurs fans. L’organisation en profite également pour rappeler à tous le temps où l’on pouvait assister aux parties en présentiel où le prix des bières est parfois exorbitant. Ils utilisent donc l’humour pour donner un sentiment de nostalgie, un peu de rire, ainsi qu’un subtil encouragement pour rappeler que des moments comme ceux-ci seront bientôt à nouveau réalisables.
En résumé, bien que cette « story » soit courte et peu détaillé, on peut tout de même comprendre qu’auparavant des supporteurs assistaient aux rencontres, que le prix de la bière était cher, que la crise actuelle empêche les spectateurs d’assister aux parties, mais que malgré tout, les Ducks sont toujours présent et qu’ils pourront de nouveaux accueillir leurs partisans très bientôt.
Lina-Jeanne Grimard
/ 12 mars 2021Lina-Jeanne Grimard
Le contexte de pandémie de la COVID-19 nous isole les uns des autres. La solitude amplifie le sentiment d’abandon et peut en laisser plusieurs dans une détresse psychologique dévastatrice. Je pense aux travailleurs de la santé, entre autres. Utiliser le storytelling amalgame les sentiments, la passion et la raison pour transmettre un message qui s’appuie sur les événements et les actions. Ainsi, cette stratégie est efficace. Raconter une histoire qui est intemporelle et réaliste est un stratagème rassembleur et contagieux. Des messages d’encouragement sont essentiels en ces temps particuliers.
Ford utilise le storytelling en contexte de pandémie avec la campagne Finish Strong pour promouvoir sa marque tout en sensibilisant à l’effort médical destiné à lutter contre la COVID : https://www.detroitnews.com/story/business/autos/ford/2020/12/31/new-ford-ad-campaign-urges-strong-finish-pandemic-rounds-corner/4089853001/
En effet, nous sommes tous « dans le même bateau ». Afin de garder la tête haute et de s’en sortir, Ford met de l’avant tous les efforts citoyens qui peuvent être faits afin d’appuyer les nombreux travailleurs de la santé qui sont aux premières lignes de cette lutte pandémique. L’histoire racontée est celle de tous les citoyens du monde, petits et grands, et des travailleurs de la santé qui ne baissent pas les bras. À mon avis, cette story est représentative et efficace. Ford sensibilise les gens à cette lutte et démontre que si nous nous soutenons tous, nous nous en sortirons grandis.
Benjamin Schmalenberg
/ 12 mars 20211. La pandémie mondiale a apporté plusieurs changements sociaux et culturels. Elle a aussi créé plusieurs enjeux de perceptions quant aux restrictions gouvernementales pour limiter la propagation du virus et protéger la population : porter le masque, limiter les déplacements et les rassemblements, se faire vacciner, etc. Selon un sondage, près d’un québécois sur trois pourrait refuser le vaccin (La Presse, 2020). Dans un contexte aussi important que la pandémie actuelle, le storytelling permet de rejoindre une plus grande proportion de la population et ainsi d’assurer que le message aura l’impact désiré. Le storytelling est très efficace puisqu’il sollicite plusieurs sens et fait donc en sorte que le public retient entre 65 et 70 % des informations qui lui sont rapportées (Litalien, 2021). De plus, le message est livré plus subtilement, ce qui gagne le respect de l’auditeur puisqu’il ne ressent pas qu’on lui ordonne de passer à l’action. En effet, ce sera l’émotion qu’il ressentira en visionnant l’histoire qui le convaincra de respecter les recommandations du gouvernement.
2.La vidéo publiée par le ministère français des Solidarités et de la Santé présente les effets néfastes d’avoir de multiples contacts avec d’autres personnes en situation de pandémie mondiale. Le message véhiculé par cette story est particulièrement crucial considérant la grande importance de l’institution qui tente de le communiquer et le contexte sérieux de pandémie.
3. Les concepts clés du storytelling sont très clairement présents dans ce message. À la situation initiale de cette vidéo, on peut voir plusieurs personnes avoir des contacts physiques dans différents contextes en situation de pandémie. Ensuite, on ajoute des détails : deux collègues se saluent en faisant la bise et deux autres amis se font une accolade. L’élément perturbateur pourrait être qu’au cours de ces contacts physiques, les différentes personnes se transmettent très probablement la COVID-19. Lors du dernier rassemblement présenté dans la vidéo, deux personnes précédemment impliquées dans les contacts sont présentes à un rassemblement en famille pour célébrer un anniversaire. Conséquemment, la grand-mère présente au rassemblement contracte la COVID-19. Sa situation se complique et elle doit se retrouver à l’hôpital sous respirateur (le point culminant). La vidéo se termine donc en rappelant que la distanciation sociale et les « gestes barrières » sont primordiaux afin de protéger nos proches plus vulnérables. Le message représente donc la solution pour éviter ce genre d’histoire, qui pourrait toucher n’importe quel citoyen.
laurianeprovencal
/ 12 mars 20211. L’être humain a toujours apprécié écouter ou réciter des histoires. Cela commence dès l’enfance et perdure tout au long de sa vie, sauf qu’en commençant aussi jeune à faire face à celles-ci, son amour à se faire partager des histoires ne fait que grandir, mais sa naïveté, quant-à-elle, diminue. Ainsi, l’adulte ne veut plus se faire raconter des histoires que pour s’en faire raconter. Lorsqu’on parle d’un point de vue communicationnel, le storytelling d’aujourd’hui doit alors être recherché et venir émouvoir l’auditoire de sorte que ses individus puissent se sentir sollicités et mobilisés. Dans un contexte actuel de pandémie mondiale où l’être humain est plus que jamais en train de toujours consulter les médias numériques autant pour le travail qu’à titre de divertissement, cette méthode de storytelling ne fait que gagner en utilité lorsque bien maîtrisée, puisque sa projetée ne fait que s’extrapoler sur toutes les plateformes médiatiques. Les journalistes et le public de l’information sont devenus de véritable pilier que les gens écoutent religieusement et les professionnels des relations publiques doivent plus que jamais être disponibles de sorte à anticiper toute possible gestion de crise médiatique ou encore, toute possible interprétation dans ce temps où la diversité doit plus que jamais ne pas être diffamée. Ainsi, pendant que les tribunes publiques ne se voient que gagner de l’importance, certaines entreprises n’ont d’autres choix qu’endurer le sort qui leur est infligé par les conséquences de la COVID-19. Dès lors, l’implication des grosses entreprises dans leur soutien envers ces entreprises qui sont plus touchées peut venir marquer une réelle différence.
2. C’est ce que la compagnie Square cherche à faire en montrant son support aux petites entreprises avec lesquelles elle est affiliée. Cette entreprise cherche à aider les propriétaires dans leurs ventes grâce à des outils tels que des lecteurs leur permettant des paiements par carte sans contact ou encore grâce à une application professionnelle qui leur permettent de suivre leur inventaire, leurs employés et leurs clients. Ainsi, Square avait déjà cette préoccupation envers ces propriétaires en cherchant à leur faciliter leur vie d’entreprise, et ce, même avant le contexte de la COVID. Toutefois, cette mentalité s’est juste intensifiée avec l’arrivée de toute la situation actuelle et ils ont alors décidé d’utiliser leur site internet à des fins visant la mise de l’avant encore plus présente des petites entreprises en difficulté. Ils ont voulu créer un véritable engagement de leur communauté par la mise en place du partage des histoires de ces petites entreprises et de comment leur propriétaire essaie de survivre à toutes les difficultés qu’ils ont rencontrées et qu’ils vivent encore. Cela fait preuve de storytelling puisque ce qui est promu dans cette campagne de Square, c’est spécifiquement l’histoire de chaque entreprise qui essaie de tenir bon en cette crise mondiale pour que toute l’audience qui est rejointe par cette grande marque puisse montrer son support à son tour envers ces diverses entreprises.
Exemples de vidéos de l’initiative Square :
3. Ces histoires prennent la forme de petites vidéos de 1 minute qui sont dès lors faciles de partage sur toutes les plateformes pour créer une encore plus grande visibilité de ces communautés. On peut alors voir les différents concepts clés du storytelling. Ces vidéos commencent par les organisations qui se décrivent par leur commencement et par les valeurs qui les définissent. On peut alors comprendre leur unique histoire, en voyant le succès qu’elles avaient tout en voyant aussi tous les défis auxquels elles font face présentement. Puisque la voix de tous ses propriétaires témoigne de crédibilité et de sincérité en mettant la lumière sur chacune de leur propre histoire, il est ainsi facile de créer un lien de confiance et d’être sensibilisé par ce qui nous est partagé. De plus, chacune des vidéos se termine sur une note d’espoir avec un slogan qui stipule « This year, running a business is a different story ». Square, qui est au centre de cette initiative, permet ainsi aux utilisateurs de se sentir engagés et les incitent à prendre à l’action. Cet appel est singulier puisqu’il ne vise qu’un seul but : supporter les petites entreprises en difficulté. La marque a donc utilisé sa notoriété positivement en mettant l’accent sur les entreprises qui en ont véritablement besoin.
Roxane Gaudreault
/ 14 mars 20211. L’utilisation du storytelling, en général, est très efficace pour personnaliser une situation et pour crédibiliser un message, puisque l’auditoire moyen, s’il est réceptif à la publicité traditionnelle, reste méfiant envers celle-ci. Dans le cadre de la pandémie actuelle, c’est d’autant plus vrai que les mesures de confinement ont isolés les individus (ce qui était un but en soi), rendant les effets de la pandémie une affaire théorique et intangible, quelque chose appartenant uniquement à la télévision. De plus, les nombreuses informations contradictoires qui se sont retrouvées sur les réseaux sociaux, qui sont un joueur important à prendre en compte dans le contexte actuel, ont mises à mal la crédibilité des médias traditionnels, dont les messages publicitaires ont été principalement contrôlés et payés par le gouvernement. L’usage publicitaire, dans ce cas-ci, du storytelling était un moyen de récupérer le message et le personnaliser.
2. Si on prend l’exemple de l’initiative de communication de l’UNESCO Mon histoire COVID, on retrouve une superbe tentative de créer une campagne de storytelling naturel et entièrement nourri par des témoignages de personnes réelles, sans que des professionnels de la rédaction publicitaire ne viennent modifier ou diriger le message. Je crois que cette portion de l’initiative est ce qui a le plus la possibilité de la rend crédible aux yeux du public.
3. Cette initiative médiatique respecte les normes du storytelling en appelant à des personnas, dans ce cas-ci des personnes réelle, qui racontent, grâce à un médium crédible et efficace – les médias sociaux -, des anecdotes qui font appel à l’émotivité du récepteur.
Guillaume Gendreau
/ 16 mars 20211. Bien que la pandémie ait eu un impact considérable sur nos façon de communiquer au quotidien, les organisations ont eu le défi de revoir leur approche afin d’atteindre un public inquiet, incertain et parfois méfiant. Lors de la crise, la stratégie du Storytelling a marqué le monde du marketing et des relations publiques et ce, sans grand hasard. En premier lieu, parce que les organisations devaient être délicates face au climat d’incertitude qui minaient les esprits déjà abattus par les fermetures et les nouvelles mesures sanitaires. De ce fait, opter pour des histoires inspirantes auxquelles on pouvait facilement s’identifier a permis à plusieurs organisations de rester pertinentes pendant la pandémie. Dans un autre ordre d’idée, la méthode du Storytelling a permis aux entreprises de présenter leurs nouvelles idées tout en passant par un format facilement digérable pour un public plus souvent qu’avant rivé devant les postes d’informations où le contenu est plus rigide et formel.
2. Dans cette publicité diffusée par le gouvernement Albertain, un membre de la famille personnifie le virus arrivant à la fête de Noël pour infecter toute la maisonnée. On utilise également une phrase d’accroche à la fin de la vidéo : Nobody loves a holiday gathering more than Covid, qui se traduit par « Personne n’aime les rassemblements autant que la Covid ». Bien que cette publicité ne relate pas d’une histoire vraie, elle démontre que le gouvernement a aussi opté pour la stratégie du Storytelling afin de faire passer un message difficile à digérer pour certains citoyens, soit le fait de ne pas voir sa famille lors de la période des fêtes.
3. La stratégie du Storytelling est utilisée de façon efficace dans cette publicité, considérant qu’elle provient du gouvernement à un moment où la confiance envers les dirigeants était mitigée en raison des fausses informations. En premier lieu, on réussit à véhiculer une émotion presque universelle en rappelant que les membres de notre famille courent un danger lors d’une visite, sans créer un discours de peur . Cela se fait dans un climat d’humour alors qu’un membre de la famille personnifie le virus. Ensuite, rappelons que malgré le fait que la publicité ne témoigne pas d’un événement réel, elle réfère à un événement commun de chacun dans le futur, soit Noel, rendant la publicité accessible à presque tous les publics. Finalement, je considère cette publicité comme un exemple de Storytelling efficace puisqu’elle transmet un message clair, sans malice, ce qui est attendu d’un gouvernement en temps de crise, tout en identifiant un ennemi commun (stratégie de marketing politique efficace). L’utilisation du storytelling aurait pu être maladroite de plusieurs façons, mais l’équipe de créateurs a réussi à créer un produit pertinent et léger à la fois.
Coralie Beaucage
/ 17 mars 20211. Le storytelling dans le domaine des relations publiques est un concept qui a su faire ses preuves. Raconter une histoire est quelque chose d’encré chez les êtres humains depuis toujours. Ce concept permet l’assimilation d’informations plus facilement puisqu’on associe les faits à une histoire accessible pour tous. Actuellement, en temps de pandémie, le storytelling en relations publiques est d’autant plus important afin de se faire démarquer dans les médias. Sans storytelling, les informations auront plus tendance à se perdent surtout lorsque le web est surchargé d’informations depuis la Covid-19. De plus, le fait de raconter des histoires permet aux gens de prendre une pause du bombardement d’informations et de nouvelles plus ou moins joyeuses en temps de pandémie. La société souhaite décrocher et entendre plus de nouvelles positives.
Avec l’utilisation du storytelling, il est important de bâtir un lien de confiance avec l’auditoire. Ceci étant dit, la véracité des informations transmises est importante d’autant plus dans la situation sanitaire actuelle où les fausses nouvelles polluent l’Internet. Le public souhaite faire confiance aux propos énoncés sans devoir vérifier chaque information transmise. Cela dit, dans le storytelling les relationnistes peuvent s’appuyer sur des documents officiels, si applicables, afin de prouver directement à la société la véracité des faits. Lorsque le lien de confiance est bâti, il est aussi important d’ouvrir le dialogue avec l’auditoire en se souvenant que le storytelling n’est pas synonyme de communication unidirectionnelle.
2. Le gouvernement a sorti une multitude de publicités entourant le sujet de la Covid-19 depuis son début au Québec. Souvent le storytelling est une des stratégies dans leurs publicités. Notamment, le gouvernement du Québec a sorti une série de publicité en français et en anglais sous le thème de « On lâche pas! » en mai dernier.
La première publicité raconte l’histoire d’une femme qui confectionne des masques pour aider sa communauté.
( https://www.youtube.com/watch?v=gRfVtH4rm6o )
Dans la deuxième annonce, la participante explique le nombre de mètres de distanciation physique qu’elle a réussi à garder pour se protéger elle et les autres.
( https://www.youtube.com/watch?v=2fen-xTPCPo )
La troisième publicité montre l’histoire d’un homme qui compte le nombre de fois qu’il s’est lavé les mains depuis de début de la pandémie afin de tenir tête au virus.
( https://www.youtube.com/watch?v=qiyZs68EQGY )
Ces histoires touchent l’entièreté de la population et tout le monde peut s’identifier aux différentes personnes présentées puisque nous sommes tous dans la même situation. Ceci étant dit, ces histoires nous permettent de réaliser que nos efforts contre la Covid-19 font une différence et nous ne devons pas abandonner.
3. La série de publicités que j’ai choisie du gouvernement du Québec respecte les concepts clés du storytelling notamment par l’implication émotionnelle qu’elle fait ressentir aux auditeurs. Ces annonces touchent la population québécoise au complet et démontrent les valeurs et les croyances du gouvernement. Les publicités sont un bon moyen pour transmettre des messages à la population d’encouragement par un scénario auquel on s’identifie au quotidien : porter un masque, respecter la distanciation sociale de deux mètres et se laver les mains régulièrement.