La démarche scientifique au COM3106 gr 1

Premier échange de la session avec mes étudiants du COM3106 H 2017 à l’ UQAM. Les commentaires de mes étudiants porteront sur la démarche scientifique.

Nous avons vu en classe les différents éléments du processus d’une recherche scientifique, réaliser des ateliers sur des termes comme : intuition, croyance, raisonnement logique, science et objectivité. Également, nous avons églament réalisé une réflexion en équipe sur le processus d’une recherche scientifique en nous inspirant des notions de BONNEVILLE, L., GROSJEAN, S., LAGACÉ, M., Introduction aux méthodes de recherche en communication, Gaëtan Morin Éditeur, Montréal, 2007.

En bref, les objectifs de la recherche scientifique sont les suivants :

  • Identifier, au moyen d’observations systématiques, les phénomènes qui se posent avec récurrence dans la réalité
  • Décrire les phénomènes observés
  • Expliquer ou démontrer les phénomènes
  • Comprendre, saisir, les phénomènes observés en dégageant, par exemple, le sens de ceux-ci
  • Prédire les phénomènes observés, par conséquent être en mesure, autant que faire se peut, d’anticiper certaines actions ou certains comportements qui sont susceptibles de se poser dans tel ou tel contexte
  • Transformer, voire améliorer certains phénomènes observés, par conséquent agir sur ceux-ci de façon à (re)produire un effet souhaité ou souhaitable.

 

Quant au processus, la figure suivante illustre les différentes étapes :

 

figuredemarchescientifique

 

Questions pour mes étudiants du COM3106 groupe 1

En deux à trois paragraphes, les retombées sociales et scientifiques d’une recherche représentent les impacts que cette dernière aura en fonction des objectifs que se donne le chercheur ou la chercheure. En quoi les résultats de la recherche scientifique en sciences sociales peuvent faire avancer les connaissances ou l’état du savoir dans la discipline des relations publiques en utilisant une démarche scientifique? Au besoin, illustrer votre commentaire par un exemple comme un lien vers un mémoire ou une thèse en relations publiques disponibles dans Archipel.

Nous ferons un retour en classe sur vos commentaires. Au plaisir de vous lire.

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41 commentaires

  1. La recherche scientifique rappelle un peu les expériences en laboratoire que nous pouvons faire à l’école secondaire dans les cours de sciences. À l’époque, nous observions un phénomène ou un problème, nous émettions un but que nous voulions atteindre, nous suggérions une hypothèse, faisions des manipulations à l’aide de matériel divers pour finalement arriver à une analyse de résultats menant à une conclusion. En sciences sociales, les résultats de la recherche scientifique donnent un peu le même ton : ils nous offrent des réponses suite à une analyse. Ces réponses constituent de nouvelles connaissances qui sont la base de toute recherche.

    Dans le domaine des relations publiques, si l’on se base sur le principe que nous devons répondre aux besoins d’un organisme face à ses divers publics, nous devons être à l’affût d’un ensemble d’éléments et nous devons effectuer le travail avec rigueur. La rigueur dans ce travail débute – comme le démontre la méthode RACE – avec la recherche (la première étape). Ceci nous permet d’être mieux outillé afin de mieux répondre à nos besoins. De cette façon, nous pouvons nous nourrir d’un maximum d’information pour être mieux outiller afin d’effectuer notre futur travail de relationniste et ainsi, faire avancer notre état du savoir pour la suite des choses.

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  2. Camille Paquin

     /  18 janvier 2017

    La démarche scientifique comporte plusieurs étapes essentielles dans la recherche, que ce soit pour les sciences pures ou pour les sciences sociales et humaines. Les données nouvelles ou les hypothèses qui viennent contredire celles proposées au départ peuvent s’imposer au chercheur à n’importe quel moment. C’est ce qui, selon moi, fait de la recherche une chose bien intéressante. Le travail du chercheur est de se placer dans la peau du sceptique, et il doit remettre tout en question, dont ses observations. C’est pour cela que je crois que le chercheur doit être doté d’une très grande ouverture d’esprit. En effet, comme il est mentionné dans le texte de Bonneville « poser un problème de recherche consiste d’abord et avant tout à nous interroger sur une réalité qui fait émerger en nous une certaine ignorance. […] Or, c’est précisément pour combler cette ignorance que le chercheur mettra en branle une procédure ou une stratégie, qu’on appellera méthode. »

    Un exemple d’objet de recherche comme celui qui suit pourrait très bien démontrer en quoi les résultats d’une recherche scientifique en sciences sociales peuvent faire avancer les connaissances ou l’état du savoir. Cet article de recherche doctorale, rédigé par Anne-Marie Gagné, démontre sous forme d’une étude de cas, « la problématique de la relation de confiance entre les relationnistes et les parties prenantes d’une organisation plus particulièrement dans le contexte actuel des préoccupations de la société civile à l’égard des enjeux de responsabilité sociale de l’entreprise (RSE). » La méthode de recherche qualitative utilisée pour cette expérience fut d’utiliser une problématique précise, dans un contexte précis. Alors, l’utilisation de l’étude de cas semble être adéquate pour « ancrer le discours des répondants dans un contexte précis. » Ils ont choisi des cas typiques qui devaient posséder certaines caractéristiques importantes pour la réalisation de cette recherche. Ils ont par la suite fait une collecte de données en deux volets, soit de faire une recherche documentaire (données secondaires) pour ensuite faire des entrevues (données primaires). Les conclusions de cette recherche ont démontré que la relation de confiance entre un relationniste et ses parties prenantes pose plusieurs difficultés, qui ne sont pas méconnues du monde des relations publiques et de ses travailleurs.

    En lien avec cette recherche, il est donc possible de croire que les résultats d’une recherche scientifique en sciences sociales peuvent faire avancer les connaissances ou l’état du savoir dans la discipline des relations publiques, car l’utilisation de la démarche scientifique permet de revenir sur les études réalisées auparavant et d’en suivre les mêmes lignes directrices, mais en changeant quelques données et résultats pour pousser notre réflexion sur les différents résultats obtenus. Les résultats d’une recherche viennent ébranler nos croyances et amènent à développer notre curiosité, tandis que la recherche en soi, elle, développe notre façon de penser. Dans le domaine des relations publiques, les recherches effectuées dans cette branche semblent venir changer la façon de percevoir ce métier, ou même de changer la manière dont les relationnistes travaillent dans ce milieu.

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  3. Marjorie Brodeur

     /  19 janvier 2017

    La recherche scientifique, pour le domaine des relations publiques, peut être très utile. En effet, si un relationniste travaille pour une grande entreprise et qu’elle veut s’assurer d’avoir de bonnes relations avec son public, la recherche scientifique lui permet de voir s’il y a un problème, si la majorité de ses clients sont contents ou si, au contraire, il faudrait revoir quelques aspects de la communication. En tant que relationniste, dans un travail de tous les jours, les recherches scientifiques permettent de se baser sur des faits et des données fiables et vérifiables. Les décisions sont basées sur du tangible et du concret.

    De plus, de façon plus générale, les résultats des recherches scientifiques nous permettent de voir si ce que les étudiants ont vu en théorie est toujours bon en pratique. Par exemple, il est évident qu’une organisation doit entretenir une relation bidirectionnelle symétrique (modèle de Grunig) avec ses publics, mais en réalité plusieurs facteurs influent sur cette relation. Le fait de baser les décisions sur des résultats issus de recherches scientifiques permet de cerner les éléments sur lesquels il faut se concentrer et ceux à éviter. Ils permettent même de gérer une situation de crise, en aidant à comprendre pourquoi celle-ci est survenue.

    En somme, les recherches scientifiques en sciences sociales, plus précisément en relations publiques, permettent aux relationnistes d’avoir des informations fiables pour effectuer une bonne communication avec les publics visés par l’entreprise pour laquelle ils travaillent ainsi que pour gérer des situations imprévues.

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  4. Il serait naïf de penser qu’un domaine, quel qu’il soit, ne puisse pas bénéficier de la recherche scientifique. Bien que lorsque qu’il s’agit de sciences sociales, certains peuvent penser que les résultats de recherche seront difficiles à quantifier, ceux-ci demeurent néanmoins des données quantifiables et utiles à l’avancement d’un domaine. Comment est-il possible de combler des besoins si nous ne les connaissons pas précisément ? Comment pouvons-nous affirmer combler ces derniers de façon efficace si nous ne mesurons pas leur porté et leurs effets ? La recherche est donc la première étape de la réussite potentielle d’un milieu tel que les relations publiques. La première étape de la méthode RACE, soit la « recherche », a été mentionné par l’un de mes collègues, mais je tiens à rappeler que l’étape de recherche précède les étapes d’action ainsi que de communication, ce qui fait de la recherche en relation publiques la base de toute communication efficace.

    J’aimerais par ailleurs rappeler l’existence de la Chaire en relations publiques et communication marketing de l’UQAM. Ce groupe de recherche vise à « une meilleure compréhension des relations entre les chercheurs, des domaines publics et privés, et les médias ». La Chaire vise à utiliser la communication scientifique comme outil de transfert de connaissances. En effet, les projets de recherches de la chair mesurent et quantifient les effets communicationnels de plusieurs natures dans le but de les transmettre au public et aux relationnistes concernés. Danielle Ouellet, directrice et chercheuse de la Chaire a publié sa recherche sur « Les défis des relations avec les médias pour les chercheurs, Questions et perspectives », qui m’apparaît être un exemple de recherche en relation publiques non négligeable ainsi qu’un bon point de départ pour les futurs relationnistes que nous sommes.

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  5. Chloe Granger

     /  20 janvier 2017

    Bien que les relations publiques relèvent des sciences sociales, cela ne veut pas pour autant dire que la démarche scientifique ne peut pas s’appliquer aux questions soulevées dans le domaine. La démarche scientifique est une méthode logique se décomposant en étapes successives et qui répond à certains critères de validité, soit l’objectivité, l’irréfutabilité, le caractère analytique, la rigueur, le caractère structuré, l’attitude critique et la communicabilité1. Ces caractéristiques assurent la validité des résultats ainsi obtenus, ce qui permet leur transposition à des cas similaires et constitue également une base fiable pour les recherches ultérieures.
    Un exemple illustrant l’importance de la démarche scientifique pour la recherche en relations publiques est la maîtrise Vérité et conformisme dans la communication sur les réseaux socionumériques de Bissière, Farmer et Benkirane (http://www.archipel.uqam.ca/7858/1/rapport_dec2015_v2.pdf). En effet, cette recherche démontre l’utilisation des étapes relevant d’une démarche scientifique, notamment une observation préalable, la définition d’une question précise de recherche, l’établissement d’hypothèses et la cueillette d’informations. Ainsi, l’application de la démarche scientifique à la présente recherche a permis de structurer cette dernière et d’atteindre des conclusions logiques découlant d’observations. Cette méthode permet ainsi de structurer la recherche en diminuant l’interférence de la subjectivité des chercheurs, qui pourraient se contenter d’inférer des significations à leurs observations, en exigeant qu’ils suivent des étapes préétablies.
    Pour conclure, la démarche scientifique ne concerne pas seulement les champs de recherche de nature scientifique, mais constitue plutôt une méthode logique, composée d’étapes claires et prédéfinies, utile dans tous les domaines afin de cerner les questions de recherches et d’y apporter des résultats dont la fiabilité est accrue.

    1 Daghfous, Naoufel et Pierre Filiatrault (2015) Le marketing, 3e eédition, Montreéal, Gaëtan Morin éditeur.

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  6. Claudia Saindon-Courtois

     /  20 janvier 2017

    Peu importe dans quel domaine on opère, que ce soit en sciences sociales ou en sciences pures, la démarche scientifique représente un processus de réflexion précieux et nécessaire. En effet, elle consiste à cogiter et tenter d’expliquer les phénomènes qui se produisent dans notre environnement afin de mieux les comprendre. Sans réfléchir à ceux-ci, il est strictement impossible de les comprendre, de mieux les contourner s’ils sont néfastes, ou même de les enrayer. Une entreprise ne pourrait survivre si les dirigeants ne se souciaient pas de l’environnement dans lequel évolue la compagnie et s’ils ignoraient les tendances de leur marché.

    En relations publiques, ce n’est pas différent. La méthode RACE, dont la première lettre réfère au mot « recherche », est à la base de tout bon plan de communication par exemple. Pourquoi? Parce qu’il est impératif de connaître l’entreprise, son environnement, ses concurrents, ses enjeux, ses forces et ses faiblesses avant de se lancer dans le plan. Sans toutes ces informations, il serait impossible de savoir où se diriger et quelles cibles atteindre. La démarche scientifique peut également servir, en communications, à voir quelles actions ont été bien reçues du public et pourquoi, et lesquelles ont reçu une réponse davantage négative. Quelle compagnie peut se permettre d’ignorer de telles informations?

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  7. Alexandra Thompson

     /  20 janvier 2017

    La recherche scientifique représente un outil indispensable pour la science, qu’elle soit pure ou sociale. Elle nécessite une démarche qui regroupe un ensemble de réflexions. Tel qu’expliqué dans le texte de Bonneville, «lorsqu’un chercheur identifie un objet de recherche, il ne se penche pas simplement sur un thème en particulier, mais il voit plutôt celui-ci comme un problème qui émane d’un ensemble de réflexions». Que ce soit à l’étape de l’identification de l’objet de la recherche, à la formulation d’une hypothèse ou encore à l’analyse et interprétation des résultats, le chercheur se retrouve en constant questionnement et remise en question. C’est ce qui correspond, à mon humble avis, au succès et à la pertinence d’une recherche. Le fait de constamment s’interroger sur tel ou tel fait, de s’ouvrir sur les incompréhensions de ce monde s’avère le berceau d’innombrables découvertes. Il va sans dire que cela constitue l’antidote potentiel à l’ignorance.

    Plus précisément, dans le monde des relations publiques, les résultats de la recherche scientifique font certes avancer les connaissances puisqu’elles offrent des réponses aux problématiques ciblées. Ces conclusions amènent le professionnel à mieux approfondir une situation et ainsi se trouver en mesure de réaliser un mandat de façon pertinente, solide avec des faits prouvés. De plus, les résultats d’une recherche peuvent piquer la curiosité des relationnistes en générant de nouvelles questions. Cette curiosité peut mener à d’autres découvertes et, en même temps, à une meilleure compréhension d’une certaine problématique nouvelle ou de résultats désuets. Dans ces deux cas, les résultats de recherche forgent les connaissances et l’esprit de gens.

    Par exemple, prenons le sujet de mémoire rédigé par Sarah Morissette portant sur «les influenceurs dans le cadre d’une campagne de relations publiques sur les médias socionumériques ». Cette recherche à l’approche mixte quantitative s’est attardée à des concepts qui touchaient le large domaine des communications. Mme. Morissette n’a pas que focalisé toutes ses énergies sur le sujet spécifiquement, elle a ouvert ses horizons afin de dresser un portait complet. Elle a même effectué une mise à jour de la théorie du Two-Step Flow of Communication. D’ailleurs, cette mise à jour est entièrement justifiée en raison de l’évolution des concepts au cours des années. Selon le résumé du mémoire, à l’issue de cette recherche, «les résultats de l’analyse ont permis de comprendre comment les influenceurs ont été inclus ou se sont inclus dans la campagne et comment le MBAM a diffusé l’information sur la plate-forme ». Bref, cet exemple démontre éloquemment que les résultats de la recherche scientifique en sciences sociales peuvent faire avancer les connaissances dans le domaine des relations publiques. Grâce à ce mémoire, les relationnistes peuvent ainsi bénéficier d’une compréhension plus complète et globale de ce phénomène.

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    • Sarah Morissette

       /  27 avril 2017

      Merci pour votre commentaire à l’égard de mon mémoire Alexandra! :)

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  8. Jean-Frédéric Barrette

     /  20 janvier 2017

    En relations publiques, la recherche scientifique peut servir d’outil de légitimation. Ce qui est entendu ici, c’est que nous pratiquons une profession qui n’est pas soumise au regard d’un ordre professionnel et qui peut parfois susciter des interrogations chez le client. Comment prouver que notre recommandation est la bonne? Pourquoi prétendons-nous être les meilleurs pour transmettre un message à un certain public? Nos capacités communicationnelles sont-elles suffisantes pour justifier un investissement considérable?

    Bien entendu, la grande majorité d’entre nous sommes dans le milieu car nous avons un talent de communication « inné ». Nous estimons être en mesure de nous adapter à tous les publics possibles et d’ainsi satisfaire l’ensemble des parties prenantes à une organisation en l’espace de quelques mots. Au sein de ce processus largement intuitif, la recherche scientifique trouve une place de choix. Grâce à sa formule par étapes, fondée sur la formulation d’une hypothèse qui sera analysée sous de multiples angles, vérifiés et vérifiables, on apporte une composante objective à la vision du professionnel qui saura l’utiliser pour mieux conseiller et justifier ses décisions au quotidien. Les retombées des recherches en sciences sociales lui serviront de prismes au travers desquels il pourra observer les parties prenantes à son organisation, saisir les moyens appropriés de leur transmettre un message et conséquemment ajuster les modalités de sa pratique.

    C’est d’ailleurs ce qui a été effectué dans la recherche de Francoeur et Boulay sur les liens entre journalisme et relations publiques*. On tentait par un processus de recherche scientifique de mieux comprendre les similitudes et lieux communs entre ces deux disciplines opposées et ainsi ouvrir la voie à des ajustements dans les milieux professionnels respectifs. En problématisant formellement ce qui n’était à la base qu’une observation embryonnaire, les auteures ont pu arriver à des résultats concrets qui ont fait progresser leur milieu dans un angle jusque-là inconnu.

    *http://www.archipel.uqam.ca/6470/1/CRICIS_CAHIERS_2014-2.pdf

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  9. Gabriel Burbaud

     /  21 janvier 2017

    La recherche scientifique, qu’elle s’intéresse aux sciences sociales ou aux sciences pures se doit d’emprunter la démarche scientifique. Cette dernière emprunte un processus itératif. C’est-à-dire qu’elle suit un procédé unique qui se doit d’être reproduit par un second chercheur afin de répondre à une problématique donnée. C’est avec ce procédé rigoureux et discipliné que l’on peut parvenir à récolter des données fiables et exhaustives. Dans un contexte de relations publiques, c’est au relationniste d’effectuer ses propres recherches. Ce qu’il nous faut savoir c’est que celui-ci ne rédigera pas un sondage qu’il pense être adéquat. Son objectif est de déceler précisément les besoins du public avec lequel il doit échanger. Selon la démarche scientifique établie précédemment il devra définir un échantillon, une méthode de recueillement de données ainsi qu’une hypothèse. Une fois que le professionnel des communications aura récolté les données qualitatives et/ou quantitatives de son échantillon, il sera à même de comparer son analyse à son hypothèse.

    Peut-être sera-t-il dans l’erreur ou pire encore il aura raison. L’important est qu’il ait suivit la démarche scientifique avec rigueur. Prenons exemple de l’éthique en milieu professionnel. Un relationniste se doit d’user de l’éthique la plus adéquate envers son client et ses intérêts. Puisqu’il n’y a pas d’ordre professionnel des relations publiques, il n’en a pas l’obligation. Or, de nombreuses recherches tendent à croire qu’il est effectivement dans l’intérêt du professionnel des communications que de demeurer honnête. Les recherches (1) de Ritha Cossette (UQAM) portent entre autres sur les exigences éthiques du métier que je décris. Cette dernière a donc su utiliser la démarche scientifique afin de déceler les facettes de l’emploi de façon objective. Cette étude se base sur des faits vérifiables et itératifs.

    Source (1) :
    – Éthique de la communication appliquée aux relations publiques , Ritha Cossette
    http://site.ebrary.com.proxy.bibliotheques.uqam.ca:2048/lib/uqam/reader.action?docID=10677685

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  10. Simon-Pierre Poulin

     /  21 janvier 2017

    De par ma formation en « sciences dures », je suis de ceux qui demeurent sceptiques de l’approche scientifique des sciences sociales où il est absolument impossible d’isoler une seule variable et de l’étudier avec le même degré de certitude que j’ai pu le faire dans un laboratoire avec des liquides. En sciences humaines, l’humain EST une variable. Le chercheur fait nécessairement partie de sa propre équation. La méthode scientifique en communication peut donc, certes, crédibiliser une recherche, mais si elle vise à élever la communication au rang des sciences qui repoussent les limites de l’infiniment petit ou de l’infiniment grand, cela trahi à mon humble avis à la fois un complexe et un raccourci épistémologique.

    À la lumière de mon étude, la session dernière, des trois paradigmes coordonnant la recherche en communication ainsi que les principales théories en découlant, un constat s’impose : la « science des communications » a une fonction essentiellement descriptive. Toujours tributaire de l’avancement des sciences « techniques », les chercheurs en communication ajustent perpétuellement leur modèle au gré des changements dans la société et l’émergence de nouvelles technologies sans toutefois initier eux-mêmes une telle innovation ou percer les plus grand mystères de notre monde. Au contraire des psychanalystes qui ont ébranlé notre compréhension de la psyché, ou encore des linguistes ou bien des informaticiens qui nous ont donné les réseaux sociaux, le chercheur en communication, lui, est condamné à réagir ; à réagir à des nouveaux paramètres qui ne sont pas du ressort des relations publiques stricto sensu.

    Oui, l’étude rigoureuses de la méthode scientifique et des techniques de recherche est absolument nécessaire pour atteindre toute forme de certitude dans l’analyse d’un phénomène, quel qu’il soit, mais il ne faut pas oublier que ce travail « scientifique », qui consiste à optimiser nos échanges, de mieux les comprendre ou de peaufiner la propagande de nos mécènes, ne restera que l’application pratique de recherches dans d’autres champs d’études. L’émergence de la psychanalyse aura donné les fonctionnalistes, l’étude de la linguistique aura mené à Barthes et les nouveaux médias auront entraîné les thèses de Simmel et Garfinkel, ainsi de suite.

    Ceci dit, j’ai le biais de la plus grande des ignorances. Mon opinion est proclamée du haut de ma seule session en communication, après n’avoir eu qu’une séance avec vous. Je me trompe certainement et j’ai hâte d’en être convaincu !

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  11. Ariane Genereux

     /  21 janvier 2017

    La recherche scientifique est indéniablement importante dans le milieu des relations publiques. C’est la base de toute communication, car si un relationniste, ou quelqu’un occupant n’importe quel autre poste dans le domaine des relations publiques ne fait pas ses recherches correctement et rigoureusement dans le cadre de son travail, celui-ci s’en verra biaisé et beaucoup moins objectif. De plus, il est peu probable de bien connaître les envies et les besoins des clients, sans avoir fait ses recherches auparavant. La démarche scientifique expliquée en sept étapes distinctes devient donc nécessaire pour tous les professionnels du milieu.

    La recherche est la première étape de la méthode RACE. Cette méthode étant un guide pour accéder à une bonne communication, il est important de suivre la démarche scientifique à la lettre pour que la communication soit effectuée d’une façon optimale et que les résultats obtenus soient les bons.

    D’ailleurs, la recherche scientifique et la démarche qui s’en suit ne s’applique pas seulement au domaine des relations publiques, mais aux sciences sociales et sciences purs également. Les résultats ne seront pas les mêmes, mais il est important de pouvoir pratiquer cette démarche dans plusieurs domaines différents, dans le but de bien connaître le sujet sur lequel on travaille.

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  12. Adrienne York

     /  21 janvier 2017

    Les résultats de la conduite d’une recherche scientifique qui s’appuie sur une démarche scientifique font avancer les connaissances dans le domaine car la conduite de cette recherche implique la remise en question des savoirs déjà établis. En effet, nous avons tenté en classe de définir ce qu’était la méthodologie, c’est-à-dire l’ensemble des procédures auxquelles a recours un chercheur, et nous avons établi que cette méthodologie impliquait, entre autres, certaines dispositions d’esprit, dont le questionnement. Le questionnement désigne l’attitude adoptée par un individu qui refuse d’accepter des faits sans justification satisfaisante et qui s’interroge constamment, même sur ce qui peut paraître évident. Ce comportement évite ainsi une stagnation des savoirs en sciences sociales et ouvre la porte à un environnement dynamique, où de nouvelles informations s’ajoutent continuellement et où d’anciens acquis sont modifiés ou perfectionnés.

    De plus, la méthode de recherche scientifique implique la problématisation du sujet de recherche et l’élaboration d’une hypothèse comme suggestion de réponse au problème. Cette méthode préconise ensuite l’élaboration d’une stratégie de recherche afin de répondre de manière satisfaisante à la question posée et afin de faire preuve de rigueur dans la démarche. Puisque qu’un sujet et un angle précis ont été instaurés lors de la problématisation et lors de la formulation de l’hypothèse, la collecte de données peut être bien orientée et les résultats obtenus peuvent être ordonnés et interprétés. La démarche scientifique permet donc de conduire une recherche efficace, qui débouche sur un élément précis qui vient s’ajouter aux savoirs déjà établis puisque celle-ci a un but clair et évite de se disperser dans la collecte d’information et ainsi de rester en surface.

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  13. Sophie Moisan

     /  21 janvier 2017

    La recherche scientifique est nécessaire dans les sciences sociales puisque tout change rapidement dans le domaine des communications : « […] la connaissance et le savoir ne sont pas figés une fois pour toutes. Ils évoluent au cours de l’histoire, transformés, réarticulés, révolutionnés […] » À cet égard, il est inévitable que de nouvelles recherches doivent être effectuées afin d’apporter de nouveaux résultats à partir des faits d’aujourd’hui. Il est possible de se baser sur des anciennes recherches ou de tout simplement remettre en question ce qui a déjà été fait. La démarche scientifique permet donc d’obtenir des résultats avec la plus grande objectivité possible. En effet, les chercheurs utilisent tous les mêmes étapes et, s’ils remettent constamment leurs propres résultats en doute, cela leur permet donc d’avoir plus d’instruments de recueil de données ce qui amène davantage l’objectivité et la fiabilité quant aux résultats.

    Dans le domaine des relations publiques, la recherche scientifique peut grandement aider les compagnies ainsi que les relationnistes. Les résultats des recherches peuvent aider le relationniste à bien conseiller ses clients et à leur transmettre des informations appropriées par rapport à une situation. Aussi, la recherche scientifique permet de connaître l’entreprise de fond en comble. C’est-à-dire que les résultats des recherches scientifiques vont permettre de connaître l’environnement de la compagnie, ses clients, ses forces, ses faiblesses et bien plus. Par exemple, s’il y a une situation de crise, il est plus facile de régler le problème rapidement si des recherches ont été effectuées auparavant sur l’entreprise. Il est important que les compagnies soient en processus de recherche constant. En effet, cela leur permet donc de toujours être à l’affut des dernières données afin de mieux répondre à toutes situations.

    En somme, les résultats d’une recherche scientifique sont importants pour les compagnies, mais, aussi, dans la mise en pratique du domaine des relations publiques. En effet, les recherches viennent constamment apporter de nouvelles techniques dans ce domaine de communication. Ainsi, les professionnels des relations publiques acquièrent de nouvelles capacités pour améliorer leur performance.

    Référence de la citation : BONNEVILLE, L., GROSJEAN, S., LAGACÉ, M., Introduction aux méthodes de recherche en communication, Gaëtan Morin Éditeur, Montréal, 2007.

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  14. Cloé Larivière-Jeannotte

     /  21 janvier 2017

    Dans le livre « La démarche d’une recherche en sciences humaines: De la question de départ à la communication des résultats », on propose une analogie intéressante entre un golfeur et un chercheur qui peut démontrer l’importance d’une démarche scientifique dans l’élaboration d’un processus de recherche. On y explique qu’un chercheur se retrouve sensiblement dans la même situation qu’un golfeur. Tous deux ayant un but à atteindre; le chercheur vise à découvrir la « vérité » d’un objet d’étude; le golfeur veut que sa balle rentre dans un petit trou en frappant le moins de coups possible. « Pour atteindre ces buts, ils disposent de moyens ou d’outils ; le golfeur a un sac de golf qui contient des bâtons de golf ; le chercheur dispose d’une méthodologie diversifiée qui se compose de différentes démarches et méthodes de recherche. Pour parvenir à son but, chacun doit faire des choix judicieux. En fait, plus ces choix seront judicieux, mieux ils atteindront leur but. Le golfeur achètera donc le meilleur équipement selon les ressources dont il dispose […] et le chercheur puisera dans la méthodologie des sciences humaines afin de prendre l’outil qui lui semble le plus efficace pour atteindre ses objectifs »(1). Cette analogie nous amène donc à considérer que le recours à une démarche scientifique permettra au chercheur d’arriver à ses fins, tout comme le golfeur, s’il choisit les bons bâtons de golf.

    Maintenant que nous comprenons l’importance de la démarche scientifique, analysons maintenant comment les résultats d’une recherche scientifique en sciences sociales peuvent faire avancer les connaissances ou l’état du savoir dans la discipline des relations publiques. Matthieu Sauvé, étudiant à la maîtrise en communication, a effectué son mémoire sous le thème « Du rôle des relations publiques dans la relation entre les organisations et leurs parties prenantes dans un contexte nord-américain ». Il cite des extraits pertinents de définition pour illustrer les diverses fonctions de la recherche en relations publiques, soient de « […] comprendre l’environnement d’une organisation, après quoi les données recueillies sont analysées pour établir des objectifs de communication qui aideront l’organisation à améliorer certaines activités, gérer des problèmes ou crises, ou changer d’orientation »(2).

    Ainsi, une recherche scientifique en sciences sociales permet de prédire certaines attitudes et certains comportements, ce qui aidera les professionnels en relations publiques dans les stratégies à adopter envers un ou des publics. Prenons un exemple au cœur de l’actualité: en étudiant l’opinion publique et les comportements des gens de la Côte-Nord, Bernard Gauthier (ou son équipe de communication) pourra identifier les bons messages-clés à véhiculer à cette population. Très longtemps, les professionnels des relations publiques ont travaillé au « pifomètre ». Heureusement, cette époque est révolue : les communicateurs travaillent maintenant avec des données (des chiffres) : ce qui leur permet de prendre des décisions sur des faits, et non uniquement sur des impressions. Plus que jamais donc, la recherche est essentielle au travail des professionnels des relations publiques.

    (1) François Dépelteau. (2010). « La démarche d’une recherche en sciences humaines: De la question de départ à la communication des résultats », De Boeck, 430 p.

    (2) Matthieu Sauvé. (2010). « Du rôle des relations publiques dans la relation entre les organisations et leurs parties prenantes dans un contexte nord-américain », Université du Québec à Montréal, Archipel. Disponible via document électronique au « http://www.archipel.uqam.ca/2791/1/M11294.pdf » consulté le 20 janvier 2017.

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  15. Audrey Lord-Fontaine

     /  22 janvier 2017

    La première étape de toute recherche scientifique, peu importe le domaine dans lequel elle est conduite, commence par la détermination de l’objet de la recherche. Comme il est mentionné dans le texte de Bonneville, les interrogations des chercheurs peuvent partir de plusieurs points de départ différents. En effet, certains chercheurs débutent leur recherche scientifique « à la suite d’une volonté de résoudre un problème qui se pose relativement à des observations particulières. » C’est d’ailleurs la motivation de plusieurs de ces derniers. De nombreux chercheurs articulent leur recherche autour de la résolution d’un problème spécifique. Si ceux-ci souhaitent atteindre leurs objectifs et trouver des réponses pertinentes à leur questionnement, ils se doivent de suivre un processus de démarche scientifique rigoureux. Les résultats fournis par ces recherches qui s’inspirent de problématiques réelles auront certainement le pouvoir de faire avancer nos connaissances l’état du savoir dans un grand nombre de domaines.

    Les méthodes de recherche utilisées durant l’étude sont également très importantes, car elles ont une incidence directe sur la crédibilité cette dernière. Il est donc crucial que la manière dont les données recueillies sur le terrain soit adéquate. Par exemple, pour son mémoire Relations publiques et communications organisationnelles : analyse des processus de communication interne à des fins d’information dans le cadre d’une gestion de crise Mathieu Poirier a choisi de réaliser des entretiens individuels semi-dirigés, afin de recueillir les informations nécessaires à la confirmation ou l’infirmation de son hypothèse. Cette étude cherchait à répondre à des interrogations sur la problématique bien réelle qu’est la situation interne de l’entreprise, lorsqu’elle est confrontée à une gestion de crise. Ces recherches offrent la possibilité de confronter la théorie et la pratique dans une situation concrète afin de valider les connaissances acquises en relations publiques. Ce qui est très important dans un domaine tel que les relations publiques, car elles sont en constantes évolutions avec les changements que subissent notre société actuelle. Dans l’exemple cité plus haut, l’hypothèse formulée par Mathieu Poirier dans son mémoire s’est avérée fausse, mais elle a tout de même permis d’apporter de nouveaux savoirs à l’aide des constats faits suite à l’étude.

    Donc, les résultats de la recherche scientifique permettent de faire avancer nos connaissances et l’état du savoir notamment en relation publique, car elles peuvent avoir comme point de départ une problématique rencontrée par de nombreux praticiens durant leur carrière. La recherche scientifique nous démontre avec des études de cas, et d’autres méthodes, des pistes de solutions aux problèmes concrets comme la gestion de crise. Cette dernière offre la possibilité de nous confronter à ce que nous pensions savoir sur notre domaine et d’accroître nos connaissances. Parfois les résultats recherche confirme ce que nous croyons tandis que d’autres fois, elle contredit l’hypothèse de départ comme dans le mémoire présenté plus haut. En effet, la recherche scientifique bien réalisée permet toujours de faire la lumière sur un phénomène et d’apporter de nouvelles connaissances, ce qui aide grandement les praticiens à mieux pratiquer leur profession.

    Source du mémoire: http://www.archipel.uqam.ca/4467/

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  16. charlotte quevillon

     /  22 janvier 2017

    La recherche scientifique dans le domaine des relations publiques est essentielle et contribue au bienêtre ainsi qu’à l’évolution de cette sphère de la communication. Depuis près de 70 ans, partout à travers le monde des chercheurs on fait pieds et mains pour démystifier la communication des systèmes électriques, humains, et organisationnels. La recherche scientifique demeure aujourd’hui essentielle puisqu’elle permet encore d’améliorer des situations de communication. Dans un monde où la rapidité et l’efficacité sont devenues des mots clés, elle devient particulièrement utile dans les milieux organisationnels. Elle permet d’augmenter l’efficacité de certaine organisation, comprendre les conflits organisationnels et réduire les situations d’échec.

    Prenons par exemple le schéma très simple de Shannon et Weaver , qui ont étudiés la transmission de messages entre l’émetteur et le transmetteur. À la base, cette théorie avait pour but de servir aux renseignements militaires et à leur transmission. Weaver a ensuite décidé d’humaniser cette théorie pour aider la compréhension de la communication humaine. Cette théorie qui présentait des termes comme brouillage, signale, codeur et décodeur fut ensuite modifiée en proposant des termes adaptés à l’être humain comme bruit, message, émetteur et récepteur. On s’est alors intéressé aux différents canaux de transmission utilisés chez l’homme comme l’ouïe, la vision et l’odorat. Puis, ayant compris les systèmes de transmission chez l’homme il était maintenant utile de comprendre quel genre de bruit pouvait venir interrompre ces transmissions. C’est alors que des noms furent élaborés sur le genre de bruits auxquels l’humain pouvait faire face. La fatigue, l’ivresse, les distractions etc. Malgré son âge et son contexte historique (après-guerre aux États-Unis), ce modèle reste d’actualité puisqu’il permet encore aujourd’hui de comprendre certains systèmes d’interactions au sein d’organisations. Ce modèle retravaillé par de nombreux chercheurs démontre aussi que la recherche ne cesse d’évoluer et de se préciser d’année en année. Bien sur, le modèle de Shannon et Weaver est utilisé de façon beaucoup plus élaboré et nuancé aujourd’hui, mais reste qu’il demeure une base solide pour les chercheurs en communication.

    Source
    Communication, actualités et diversité des approches, Les modèles de Shannon, Wiener et Weaver, web, créé le 2 mars 2012. http://lecommunikator.canalblog.com/archives/2012/03/02/23654150.html, consulté le 21 janvier 2017

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  17. Kristel Dupont

     /  22 janvier 2017

    En considérant le souci de promouvoir l’avancement de l’état du savoir à la pratique des relationnistes, il est optimal de pouvoir renouveler les modèles et stratégies en relations publiques, en se référant aux résultats de la communauté de chercheurs. Tout comme au niveau technologique, la recherche est utilisée pour résoudre un problème ou approfondir les connaissances d’une situation donnée. Ainsi, dans l’optique d’optimiser l’efficacité du rôle du relationniste et l’éthique de la profession au sein de la société, les résultats des recherches scientifiques en sciences sociales deviennent primordiaux.

    En effet, l’apport d’une stratégie méthodologique en recherche scientifique permet de structurer les normes et les pratiques du domaine. Notamment à l’aide de modélisation, qui aide à forger un raisonnement consensuel. À noter que les relationnistes sont “appelés à jouer un rôle stratégique à l’interface de la relation entre l’organisation et ses parties prenantes”.[1] De ce fait, étant donné que l’un des objectifs de la recherche scientifique est de prédire des phénomènes observés[2], les résultats des recherches en sciences sociales permettent aux professionnels du domaine de mieux comprendre l’environnement au niveau des tendances sociales, culturelles, politiques ou économiques, qui apportent une rigueur à la profession, leur permettant d’adopter les meilleures stratégies pour favoriser la compréhension des besoins et attentes de leurs publics. En se penchant sur les résultats de recherches en sciences sociales, les chercheurs en Relations publiques peuvent ainsi approfondir leur réflexion sur des problèmes ou enjeux et en passant par les étapes de recherches, les analyses permettent l’élaboration des modèles et des stratégies de communication plus adéquats, qui correspondent le mieux à la problématique ciblée.

    En outre, il est possible d’observer l’évolution des pratiques communicationnelles à travers le temps, adapté aux changements sociotechnologique. Passant d’un modèle mécanique unidirectionnelle inspirée de l’ingénierie technologique à des systèmes mettant de l’avant le récepteur plutôt que l’émetteur, tel que proposé par le modèle de Grunig.[3] Celui-ci présente des échanges communicationnels orientés vers une bidirectionnalité. Les résultats des recherches des sciences sociales vont de pair avec les changements d’outils communicationnels et de stratégie. De plus, pour identifier les enjeux d’intérêts sociaux, tenter de maintenir des opinions publiques favorables ou pour contrer des opinions négatives d’un organisme, les résultats de recherches scientifiques permettent aux relationnistes de choisir des messages clés et des symboles basés sur des données fiables et vérifiables qui feront plus écho auprès des parties prenantes, ce qui permet de renforcer les relations et la confiance de l’information transmise. Conséquemment, les recherches scientifiques facilitent et complètent le rôle des relationnistes, qui leur permettent d’avoir un regard plus complet, favorisant la profession de stratège. Enfin, “ Les activités de recherche ne peuvent être bénéfiques que si les connaissances produites sont exactes et dignes de confiance”[4]. D’où l’importance d’une rigueur dans la démarche scientifique et par l’apprentissage des résultats de recherche antérieure.

    [1] Sauvé, M. (2010). Les relations publiques autrement. PUQ.
    [2] BONNEVILLE, L., GROSJEAN, S., LAGACÉ, M., Introduction aux méthodes de
    recherche en communication, Gaëtan Morin Éditeur, Montréal, 2007.Chap2.
    [3] Dagenais, B. (2006). Des modèles utiles, mais ignorés: le cas des relations publiques. Communication et organisation, (30), 148-162.
    [4] Conseil des académies canadiennes (2010). Rapport du comité d’experts sur l’intégrité en recherche, (En ligne). http://www.Sciencepourlepublic.ca

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  18. Roxanne Neron-lefebvre

     /  22 janvier 2017

    Les relations publiques n’ont pas toujours eu la notoriété qu’elles connaissent aujourd’hui et n’ont d’ailleurs pas toute la crédibilité qu’elles méritent, mais la discipline connaît énormément d’avancées au cours des dernières décennies. C’est ce que l’on peut en effet constater par l’accroissement de l’engouement de diverses entreprises à utiliser les services de ce domaine de la communication. Ce renforcement de l’intérêt pour les relations publiques peut s’expliquer par les efforts de la recherche scientifique en science sociale qui ont permis de prouver la fiabilité en transformant des données analysées en pratiques sociales entraînant des résultats concrets.Les connaissances développées par ces démarches scientifiques sont très diversifiées. Il peut être question notamment de techniques de planification qui ont été découvertes, de techniques d’évaluation des publics ou de révélation de modèles aux séquences assurant des résultats constants.

    Le moyen le moins contestable d’octroyer de la crédibilité pour toute chose est d’utiliser le raisonnement logique. C’est en se basant sur ce dernier que la recherche scientifique prend son origine et tente de d’obtenir l’objectivité nécessaire à la vraisemblance des résultats.
    Un exemple serait la segmentation des marchés. En effet, les entreprises font parfois appel à des firmes de communications externes si elles n’ont pas les ressources à l’interne afin de bien cerner leur public et appliquer les stratégies qui seront efficaces en fonction des résultats de leurs évaluations. Toutefois, avant de pouvoir reconnaître un modèle particulier de clientèle, il a fallu aux sciences sociales en déterminer un. Cela ne s’effectue pas aléatoirement, mais en utilisant une structure scientifique et spécifique pour ne pas s’égarer de l’objectif initial.

    Pour appuyer cet exemple, le mémoire La configuration des usages de Netflix : Le système de recommandation cinematch et de la représentation de l’usager de Gabrielle Silva Mota Drumond exprime comment un entreprise telle que Netflix utilise la stratégie de la personnalisation de ces services pour satisfaire ses usagers. Le mémoire porte sur une notion plus profonde que celle de la segmentation de marchés, en fait, il est porté plutôt sur le développement qui lui rend possible la création de logarithms qui eux parviennent à segmenter les usagers. Les relations publiques peuvent donc être comparée à une ressource tout aussi primordiale de stratégie et aussi crédible que les recherches desquelles elles utilisent les résultats.

    Source : La configuration des usages de Netflix : Le système de recommandation cinematch et de la représentation de l’usager, Gabrielle Silva Mota Drumond (2016).http://www.archipel.uqam.ca/9253/

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  19. Sara Bouhout

     /  22 janvier 2017

    Le mot communication vient du mot latin communicare qui signifie tout simplement de mettre en commun, de faire part ou de partager quelque chose. C’est à mon avis ce qui fait des communications une si belle discipline ; son aspect imprévisible, surprenant et étendu. Il parait si simple et inné de partager notre savoir et nos croyances, mais comment faire de cet art une science plus ou moins exacte ? Par le biais de la recherche scientifique ou l’être humain est le principal acteur. Les étapes finales de la démarche scientifique soit de comprendre le phénomène, le prédire et le transformer seront les plus utiles en relations publiques, mais pour y parvenir celui-ci doit d’abord être identifié, décrit et expliqué.

    Les objectifs d’une recherche scientifique en relations publiques sont nombreux ; repérer les comportements récurrents, comprendre l’environnement de l’organisation, cerner ses défis et enjeux, connaître ses problèmes et opportunités, analyser les impacts, etc. Par exemple, la revue de littérature effectuée par la chaire en relations publiques de l’UQAM « L’impact des relations publiques sur les ventes des organisations » s’attarde sur plusieurs recherches ayant comme objet l’augmentation des ventes que certaines campagnes de relations publiques ont occasionnée sur divers produits du marché. Dans un des exemples, des chercheurs ont inventé un produit et par la suite ont récolté des données sous forme de sondages auprès de 300 participants afin d’analyser leurs résultats. Cette recherche quantitative a fait avancer le savoir en relations publiques puisqu’elle prouve qu’un certain type de support écrit a un impact plus positif sur les consommateurs qu’un autre.

    Est-ce que la démarche scientifique a sa place en science sociale? Bien entendu puisqu’elle fournit une méthodologie qui permet de tirer des résultats fiables. La recherche scientifique est un processus compliqué et répétitif, mais elle est essentielle en communication, comme dans plusieurs autres disciplines, afin de comprendre les différents comportements humains.

    Revue littéraire : http://www.crpcm.uqam.ca/pages/docs/centres/lap/Revue_litt%C3%A9rature.pdf

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  20. Sarah Lefebvre

     /  22 janvier 2017

    La recherche scientifique comporte plusieurs étapes nécessaires à l’avancement des connaissances et du savoir du spécialiste en relation publique. Afin de mieux comprendre ces avancements, mettons-nous en situation avec un relationniste qui fait face à une quelconque problématique. En relation publique, la méthode RACE est une approche qui mène à l’atteinte des résultats. La première étape de cette approche se trouve à être la recherche.

    Comme on peut le lire dans le texte de Bonneville, «l’identification d’un sujet ou thème de recherche peut se faire [de plusieurs façons]». Une de ces façons est «à la suite d’une volonté de résoudre un problème». En effet, ce spécialiste en relation publique qui se retrouve à faire face à une crise doit se poser plusieurs questions afin de bien comprendre les enjeux de la problématique. C’est en développant «une réflexion qui se voudra de plus en plus approfondie sur la réalité questionnée» que ce dernier délimite l’objet de sa recherche afin de mieux connaitre les enjeux abordés. Pour pouvoir bien gérer la crise en question, le relationniste doit avoir un intérêt à en savoir plus en ce qui concerne chaque partie prenante impliquée. C’est ce que nous appelons le problème de recherche. Quel que soit le problème rencontré, le spécialiste a une petite idée de l’élément déclencheur de la crise et de la façon dont il peut régler le tout, cette idée est «l’hypothèse [réponse], qu’on pourrait qualifier de temporaire ou de provisoire». Les autres étapes de la recherche scientifique suivront, telles que celles de l’élaboration d’une stratégie de recherche, le recueil des données sur le terrain, l’analyse et interprétation des résultats et la conclusion qui fait un retour sur l’objectif de la recherche et de l’hypothèse de départ.

    Les résultats de la recherche scientifique permettent au relationniste d’accroitre ses connaissances sur l’environnement interne et externe qui englobent par exemple l’entreprise ou la personnalité dont il s’occupe. Cette recherche n’a pas seulement des impacts sur le relationniste en gestion de crise, mais aussi sur son quotidien professionnel. En effet comme on peut le voir dans le mémoire de Sarah Morissette «les résultats pourront […] permettre de mieux outiller les professionnels des relations publiques […] désireu[x] d’améliorer la qualité et la portée de leurs communications auprès de leurs publics».

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  21. Maude Lépine

     /  22 janvier 2017

    BLOGUE 1 – MAUDE LÉPINE

    D’une part, les résultats émergeant des recherches ont un impact sur le savoir en raison de la remise constante en questions des évidences subjectives et des paradigmes. En effet, ces résultats sont basés sur une perspective plus objective portant sur des faits réels et observés. Les scientifiques cherchent constamment à dépasser les sens communs et les croyances. Ils exploitent tous les angles possibles d’un questionnement. Cette rigueur amène à de nouvelles perspectives en communication ainsi qu’à de multiples questionnements. Ces théories émergentes contribuent au champ des relations publiques puisque ces dernières sont en constante relation avec les parties prenantes. Celles-ci sont en perpétuelle évolution, il est donc primordial pour tout communicateur de s’adapter aux individus avec lesquels il interagit (Maisonneuve, 2010, p.5) et cela, par le biais de la recherche.
    D’autre part, l’exploitation de méthodes reconnues telle que la recherche scientifique contribue à conserver la qualité du savoir dans le domaine des relations publiques. Les chercheurs laissent des traces de leurs procédures, de leurs résultats et de leurs réflexions. En d’autres termes, il y a toujours des preuves quantitatives vérifiables appuyant la recherche scientifique. Cela permet à d’autres chercheurs de refaire l’expérimentation pour s’assurer des faits avancés. Par ce fait, la méthodologie apporte deux éléments primordiaux dans le champ de pratique des relationnistes : la crédibilité et une ligne directrice. Concernant la crédibilité, les professionnels en communication doivent toujours justifier leurs plans et les idées qu’ils désirent soumettre au PDG de leur compagnie. Quant à la méthodologie, elle emmène une ligne directrice permettant de réduire les risques d’erreurs et d’avoir une compréhension claire d’un projet collectif. D’ailleurs, le travail d’équipe est coutume pour les relationnistes, car ils réalisent régulièrement des projets avec des collègues spécialisés dans différentes professions. Dans le même ordre d’idées, la généralisation est un élément à proscrire. Il est possible d’éliminer ce paramètre « …par un recours complémentaire aux méthodes quantitatives de recherche. » (Gagnon, 2011) En somme, la limitation de l’observation à une variable permet ainsi d’en faire une analyse en profondeur et de la comprendre davantage.

    BIBLIOGRAPHIE
    Gagnon, Y. C. (20 11). L’étude de cas comme méthode de recherche: Guide de réalisation (2e ed.). [Version Kindle]. Montréal: Presses de l’Université du Québec.
    Maisonneuve,D. (2010). Les relations publiques dans une société en mouvance (4e ed.). Montréal : Presse de l’Université du Québec.

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  22. Par intérêt, par curiosité, par volonté de comprendre, il est possible d’amorcer une recherche non-systémique n’impliquant aucune méthodologie rigoureuse. Cependant, pour aller plus loin, une recherche scientifique est envisageable lorsqu’un chercheur veut développer un objectif, fournir des explications applicables dans diverses situations ou même produire des résultats valides et fiables. Ces objectifs peuvent être tant une description d’un phénomène analysé, qu’une explication, qu’une prédiction permettant d’anticiper certaines actions et même une transformation d’un phénomène permettant de reproduire un effet désiré. Elle peut donc par la suite servir à développer des concepts, des modèles, des représentations, des idées afin d’accroître la connaissance du monde. Même si une méthodologie scientifique est respectée, le chercheur initial, tout au long de sa recherche, doit observer, questionner, raisonner, s’ouvrir d’esprit de manière objective, donc de s’extraire en observant la réalité telle quelle est afin d’éviter toute forme de donnée erronée.

    Tant les institutions publiques que les entreprises privées, ceux-ci sont concernés par ces recherches en les utilisant ou en les produisant eux-mêmes. Par exemple, dans le milieu des communications et des relations publiques, il est possible de s’en servir pour élaborer des campagnes de relations publiques, pour demeurer à l’affût des médias et des opinions de parties prenantes et même pour évaluer l’efficacité et l’impact d’une campagne. Une information diffusée ou utilisée pour le grand public doit faire preuve de fiabilité et de vérité. Un renseignement incomplet ou mal vérifié, pour un institut, risque de brimer son entière réputation. Il est donc primordial, dans le domaine des relations publiques, de se baser sur des informations vraies tant pour un début de recherche qu’une diffusion de données. De plus, étant dans l’ère de la révolution technologique, les médias sociaux, plus accessible que jamais, multiplient les données d’informations et favorisent leur circulation (Libaert, 2013). Toutefois, en contradiction avec ce phénomène, dans le monde professionnel, une information prête à être diffusée ou utilisée doit avoir suivie une méthodologie afin de se rapprocher le plus possible de la vérité. Cela dit, après qu’une recherche scientifique en science sociale, par exemple, ait été identifié, problématisé, formulée par une hypothèse, élaborée d’une stratégie de recherche, développée par un recueil de données sur le terrain, analysée et interprétée de ses résultats et conclue sur son objectif ou sur son hypothèse, un relationniste peut donc s’en servir. Incomplète ou non, cette information est utile pour être utilisée ou pour entamer une nouvelle recherche dans le but de conclure une décision ou une action nécessitant une précision.

    En conclusion, en lien avec la question, ces résultats peuvent avancer les connaissances ou l’état du savoir dans la discipline des relations publiques puisqu’elles ont subi une recherche rigoureuse et vérifiée par un chercheur objectif lui permettant de se rapprocher du statu quo de l’hypothèse en question. Un relationniste doit se baser sur ces informations vérifiées donc il doit utiliser ces recherches scientifiques.

    BIBLIOGRAPHIE :
    LIBAERT, Thierry. (2013). « Le plan de communication : définir et organiser votre stratégie de communication ». Paris, DUNOD, p-10.

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  23. Andréanne Caron

     /  22 janvier 2017

    Avant tout, dans le domaine des sciences sociales, il est important de retenir le terme  » social  », puisqu’il représente l’ensemble de la communauté. Les sciences sociales englobent donc toutes les activités ayant un lien avec les comportements humains. En étudiant l’ensemble de ces comportements, on permet au monde de changer et de constamment évoluer. Tel que mentionné dans le texte de Bonneville, « lorsque le chercheur identifie un objet de recherche, il ne se penche pas simplement sur un thème particulier (exemple : la communication dans les organisations), mais il voit plutôt celui-ci comme un problème qui émane d’un ensemble de réflexions construites sur la base de lectures préliminaires et d’observations courantes.» Cela explique donc que nos façons d’agir permettent de faire avancer la recherche, étant donné que de nombreux chercheurs voient à travers ces façons d’agir des phénomènes qu’ils tentent d’expliquer. L’humain est en soi un réel mystère.

    Dans une autre optique, on peut affirmer que la recherche scientifique est à la base des connaissances de ce monde. Toutes les affirmations et les faits ayant pu être émis sont d »abord nés d’une démarche scientifique rigoureuse et organisée. Il faut avant tout identifier l’objet de recherche pour pouvoir orienter l’investigation. Tel que mentionné plus haut dans l’extrait du texte de Bonneville, en lien avec la deuxième étape de la recherche scientifique, il faut identifier la problématique. S’en suit la formulation de l’hypothèse et de la présentation des résultats. La démarche de la recherche scientifique a des points communs très étroits avec la méthode RACE, utilisée en relations publiques. Cette méthode contient le mot « recherche », ce qui lui vaut donc un statut ressemblant à la démarche scientifique. Quel que soit le domaine d’étude, la recherche est un élément primordial pour orienter l’investigation et pour ainsi fournir des résultats concrets, clairs et véridiques. En communication, l’être humain est au coeur des activités et des débats. Il faut donc l’étudier en profondeur pour permettre à celui-ci de communiquer avec ses pairs et ce, d’une façon adéquate. La recherche permet également au relationniste de connaître son environnement immédiat et son environnement plus éloigné. N’oublions pas que l’étude de l’être humain est une science.

    Source: BONNEVILLE, L., GROSJEAN, S., LAGACÉ, M., Introduction aux méthodes de
    recherche en communication, Gaëtan Morin Éditeur, Montréal, 2007. Chapitre 2.

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  24. Mariane de Guise

     /  22 janvier 2017

    Les relations publiques définissent un ensemble de moyens utilisés par des agents, permettant de maintenir des bonnes relations au sein d’un groupe et informer le public sur ce dernier. Il est donc indispensable pour un agent travaillant dans un domaine unissant informations et méthodes d’avoir recours à la démarche scientifique. L’état d’urgence auquel doit faire face un relationniste responsable des situations de crises incombe qu’il doit être au courant des retombées scientifiques, des recherches et des connaissances face à la situation à laquelle il est exposé.

    Le relationniste a souvent comme tâche de remédier un problème. Pour ce faire, il doit tout d’abord élaborer une stratégie. En ayant recours à la démarche scientifique, plus précisément à une méthodologie, le relationniste se dote de techniques alimentant son savoir, qui lui permettra ensuite de remédier au problème. Dans le chapitre de Bonneville sur le processus d’une recherche scientifique, ce dernier explique même l’utilité d’une bonne méthodologie comme suit : « c’est en effet par elle [la méthodologie] que le chercheur décidera des techniques de recherche […] à utiliser sur le terrain ». (Bonneville, 2007)

    On remarque également que dans le domaine des relations publiques, un relationniste doit interagir avec plusieurs acteurs, afin de cerner efficacement une situation. Pour ce faire, il est important qu’il détienne les connaissances relatives à la démarche scientifique en sciences sociales. La déontologie et l’éthique sont des éléments qui peuvent poser problème pour un relationniste dans la réalisation de ses tâches. Dans son ouvrage sur l’éthique de la communication appliquée aux relations publiques, Ritha Cossette fait mention des difficultés liées à la place accordée à l’éthique en relations publiques. Dans cette optique, il est primordial pour un relationniste de prendre connaissance des étapes de la démarche scientifique avec lesquelles il sera en mesure d’effectuer sa récolte de données adéquatement tout en respectant les règles éthiques du consentement.

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  25. Marianne Brisebois

     /  22 janvier 2017

    Les sciences sociales ont pour objet d’intérêt commun l’étude de l’être humain dans toutes ses facettes. Chaque branche se plonge davantage dans l’une d’elle afin d’établir des liens et de répondre à plusieurs interrogations ou encore d’en venir à réfuter ce que d’autres chercheurs avaient préalablement démontré.

    Considérant la complexité et la nécessité de sans cesse tendre à mettre de l’avant de nouvelles connaissances entourant l’univers non statique qu’est l’humain, il serait négligeant d’exclure la recherche scientifique au sein de la discipline des communications.
    Au cœur d’un domaine où l’on vise une influence sur les perceptions, l’interprétation et l’impact de ce que notre travail aura sur le public, il est primordial de se baser sur des résultats et statistiques qui viendront justifier et assurer une certaine rigueur aux démarches du relationniste. Comment serait-il possible d’établir des stratégies efficaces et d’obtenir les résultats escomptés sur le public si nous ne disposons pas de données et de résultats de recherche propres à ce qui est au centre de notre intérêt, c’est-à-dire l’être humain tant comme individu que comme acteur social ? C’est ici qu’entre en jeu les théories scientifiques et l’application de leurs résultats dans le monde des relations publiques. « [Le] recours à la sémiologie, à la psychosociologie, à la psychologie (individuelle, groupale, sociale et industrielle) permet de développer un cadre d’analyse sur les relations publiques en y intégrant des recherches menées par les universitaires » (Maisonneuve, 2010) Les recherches de Katz et Lazarsfeld sur l’effet des médias de masse illustrent parfaitement ce que la science peut apporter au monde des communications. Leurs travaux ont permis de démentir le modèle de la tripartie et ainsi arriver à une nouvelle compréhension en ce qui a trait aux impacts des campagnes médiatiques en se basant sur des résultats de recherche menées par des sociologues.

    L’interdépendance des sciences humaines nous amène donc à constater que les communications se doivent d’appliquer la démarche scientifiques afin de venir appuyer leurs actions et de demeurer à la lumière des avancées de recherche propres aux diverses disciplines humaines et sociales.

    Sources

    1.Maisonneuve, D. (2010). Les relations publiques dans une société en mouvance (4e éd.) Québec : Presses de l’Université du Québec
    2.Lazarsfeld, F., Katz, E. (2008). Influence personnelle : ce que les gens font des médias. Paris : Armand Colin

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  26. Comme mentionné dans la question du jour, la recherche scientifique sert à « faire avancer les connaissances ou l’état du savoir ». Peu importe la discipline, elle comporte donc inévitablement de grands avantages. (En supposant, bien sûr, que le ou les dirigeants sont en mesure de voir la pertinence d’un tel investissement et possèdent une ouverture envers ce que relèvent les résultats obtenus de cette dernière1.) Le domaine des relations publiques ne fait pas exception et a saisi l’importance de la démarche scientifique avant toutes interventions d’envergures : «il est maintenant reconnu dans la profession que pour concevoir une stratégie de relations publiques pertinente, il faut s’appuyer sur les résultats de recherche qui documentent les enjeux en cause, les besoins des publics auxquels on s’adresse, ainsi que l’organisation concernée.2» D’autant plus que la recherche scientifique offre une touche de crédibilité supérieure aux relationnistes qui l’emploi aux yeux des dirigeants de l’entreprise, puisqu’il sera « en mesure de mieux cerner les attentes des parties prenantes de l’organisation puis de développer des stratégies d’intervention adaptées à la spécificité des enjeux organisationnels.3»

    La recherche apporte au relationniste des données qui lui permettront de cerner avec justesse la situation ou l’enjeu sur lequel il doit réaliser une intervention4. Elle « doit être menée avant le début d’un mandat pour s’assurer que toutes les dimensions d’un problème sont documentées, incluant les positions que défendent les groupes de pression, les médias, etc.5» Elle permet alors une plus grande clarté et une compréhension en profondeur de la problématique, attribuable à une ouverture qui tient en compte toutes les facettes de cette future intervention. (Facettes qui auraient peut-être été oubliées dans le cadre d’une stratégie basée sur l’intuition.) Une plus grande maitrise de la problématique générale aidera forcément à mieux structurer le travail, ce qui aura pour effet une plus grande efficacité lors de l’intervention.

    Pour conclure ces quelques mots sur la pertinente de la recherche scientifique « Einstein et Infeld nous rappellent d’ailleurs qu’il faut se méfier de ses premières impressions et que la recherche basée sur des méthodes scientifiques est importante pour bien documenter un sujet puisque : «La découverte et l’emploi du raisonnement scientifique par Galilée est l’une des conquêtes les plus importantes dans l’histoire de la pensée humaine. Cette découverte nous a appris qu’il ne faut pas toujours se fier aux conclusions intuitives basées sur l’observation immédiate, car elles conduisent parfois à des fils conducteur trompeurs.6»

    1. Discussion en classe
    2-3-4-5. Maisonneuve, Danielle. Les relations publiques dans une société en mouvance, 4e édition, Presse de l’Université du Québec, 2010, chapitre 3
    6. Einstein, Albert et Leopold Infeld, l’évolution des idées en physique, Paris, Flammarion, 1948, p10

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  27. Jade Lehoux

     /  22 janvier 2017

    Le domaine des communications regorge de théories. Elles découlent d’une problématique spécifique qui a par la suite mené à l’élaboration d’un modèle, d’un concept ou d’une idée. Ces recherches scientifiques dépassent la limite de la simple question factuelle. Elles sont utiles pour faire avancer les connaissances et les méthodes de communications. Ceci s’applique à la discipline des relations publiques, dans la mesure où les résultats de ces recherches scientifiques peuvent soulever des solutions à des enjeux. La recherche scientifique en sciences sociales permet d’apporter des réponses quant à des phénomènes présents dans notre société. Les relationnistes doivent s’intéresser à la société, car leur tâche englobe la communication entre diverses parties prenantes. L’élaboration de cette communication est dirigée vers des objectifs précis qui seront par l’entremise des résultats de la recherche plus efficace. Toutefois, les sciences sociales ne représentent pas l’ensemble d’une société ou même la totalité d’un groupe quant aux résultats de ces recherches. Il est donc important, en tant que relationniste, de bien cibler les publics avec lesquels nous communiquons pour dégager des solutions efficaces quant à des groupes ou des problèmes spécifiques.

    Certes, les résultats de la recherche scientifique permettent d’apporter des solutions aux relationnistes. Il est important de souligner que le processus de la recherche permet de développer le sens critique et l’incrédulité du relationniste. Le cheminement de la recherche apporte différentes connaissances aux relationnistes ainsi qu’une ouverture d’esprit. La société étant toujours en mouvance, le relationniste doit interroger son mode de communication et l’usage des médias, pour obtenir des résultats concrets dans sa pratique. Le mémoire de Jean-Vincent Lacroix, La fonctionnalisation du récit au cœur des relations publiques : l’art de jumeler faits et effets est un exemple intéressant de recherche qualitative. Ce mémoire présente « l’organisation médiatique dans l’évolution de la pratique des relations publiques en questionnant le pouvoir propre à cette pratique et les enjeux organisationnels qui s’y rattachent. » La sphère médiatique et l’opinion de différents relationnistes permettent de dépeindre une réalité sociale et la place du storytelling dans la pratique. Son cheminent de recherche démontre l’importance de l’objectivité et de la précision dans l’élaboration de la problématique. L’étudiant à effectuer une recherche en cinq temps soit la préparation du corpus, la recherche d’article, la préparation du guide des entrevues, les questionnements qualitatifs et l’analyse des résultats.

    Chacune de ces étapes a permis de resserrer la recherche pour produire un résultat valide et fiable qui aujourd’hui éclaire des professionnels en relations publiques dans l’impact de leur communication avec les médias. Cela dit, les techniques de communication évoluent avec les différentes technologies. Ce mémoire permet de mettre en lumière des problématiques liées à la sphère médiatique, mais la recherche doit continuer pour pallier avec les tous les changements que les relationnistes vont rencontrer lors de leur carrière et pour améliorer les connaissances du monde.

    Lacroix, Jean-Vincent (2010). « La fonctionnalisation du récit au coeur des relations publiques : l’art de jumeler faits et effets » Mémoire. Montréal (Québec, Canada), Université du Québec à Montréal, Maîtrise en communication.

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  28. Mylène Leclair

     /  22 janvier 2017

    La recherche scientifique, en sciences sociales, est un outil fondé et juste qui permet de rendre la pratique des relations publiques légitime. Ces recherches scientifiques sont des outils de qualité qui sont vérifiés et vérifiables, utilisés comme instruments de références dans la profession. Nous sommes en mesure de prouver la légitimité de nos actions, de nos conseils, de nos idées, par le biais des recherches scientifiques, qui ont été prouvées à plusieurs reprises, auprès des parties prenantes. Ces recherches permettent d’identifier les phénomènes et de les expliquer pour servir ensuite concrètement dans la pratique de la profession de relationniste.

    Par exemple, l’objet de recherche écrite par Sarah Morissette : « Les influenceurs dans le cadre d’une campagne de relations publiques sur les médias socionumériques : le cas de l’exposition Chihuly : un univers à couper le souffle du Musée des beaux-arts de Montréal», démontre et prouve bel et bien que les résultats de recherches scientifiques en sciences sociales permettent de poser une base sur laquelle on peut se fier pour expliquer des phénomènes en relations publiques. Bien que les sciences sociales soient toujours en mouvances, il est d’une importance primordiale d’accorder une reconnaissance aux recherches scientifiques. En raison des théories du « Two step flow» de Katz et Lazerfeld et la théorie de la Diffusion de l’information de Rogers, Mme Morissette a su comprendre le portrait d’ensemble de la campagne de relations publiques sur Twitter ainsi que l’implication des influenceurs dans son sujet de recherche, soit le cas de l’exposition Chihuly et sa campagne de relations publiques. Elle s’est posée sur des théories vérifiées telle la théorie de l’Excellence en relations publiques de Grunig et al. (2002) « pour expliquer les processus communicationnels que les organisations devraient idéalement adopter à l’égard de leurs publics.»[1] C’est une recherche qui vise à accroître nos connaissances sur l’application des relations publiques lors d’un évènement.

    Bref, sans ces recherches scientifiques, les sciences sociales ne seraient qu’une science très intuitive sans base ni reconnaissance des pairs. C’est grâce aux étapes d’une recherche où l’on se pose d’abord une hypothèse, après avoir identifié l’objet de l’étude et sa problématique, pour ensuite développer une recherche, recueillir des données vérifiées, les analyser et proposer une conclusion basée sur des recherches scientifiques, que l’on peut faire avancer les connaissances dans la discipline des relations publiques.

    [1] Morissette, Sarah (2016). « Les influenceurs dans le cadre d’une campagne de relations publiques sur les médias socionumériques : le cas de l’exposition Chihuly : un univers à couper le souffle du Musée des beaux-arts de Montréal » Mémoire. Montréal (Québec, Canada), Université du Québec à Montréal, Maîtrise en communication.

    (http://www.archipel.uqam.ca/8786/)

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  29. Éléonore Le Gand

     /  22 janvier 2017

    Dans tout contexte un chercheur se doit de dégager un portrait global d’une situation donnée le plus près de la réalité. Être en mesure de se dégager son filtre personnel duquel le monde est conçu et de devenir le plus objectif possible est essentiel. La démarche scientifique pose ainsi les bases sur lesquelles on doit s’appuyer. Ce procédé logique est utile et essentiel pour tout travail où l’innovation est préconisée. Comment évoluer si l’on croit détenir toutes les réponses en nous ? La démarche scientifique est une façon de procéder rigoureuse qui est utile dans toutes les disciplines.

    Dans un contexte précis de relations publiques, ces qualifications ne sont pas exclues. D’ailleurs, la première étape de la méthode RACE, essentielle en relation publique, est la recherche. Elle permet d’abord de cerner les besoins et les lacunes des clients d’abord afin de s’outiller pour les combler. De plus elle fournit éléments concrets, rigides et fiables afin de baser ses techniques de communication et de les justifier. C’est ainsi qu’il est possible de se diriger des spéculations à un véritable plan d’action.

    La remise en cause constante des façons de procéder, l’objectivité et la septicité constituent les qualités clef afin qu’un avancement constant des connaissances soit possible. La rigueur intellectuelle d’une démarche scientifique permet ensuite de suivre le fil. La recherche est le résultat d’une question de recherche : « interroger sur une réalité qui fait émerger en nous une certaine ignorance ». La recherche permet ainsi de combler le vide de connaissance, mais est également essentiel afin de faire mouvoir les connaissances prises pour acquise. L’adaptation des moyens choisis afin d’arriver a nos fins est nécessaire et prend d’autant plus d’importance dans une société en permanent changements. Cet état d’esprit que requièrent la recherche et l’analyse permet la perméabilité entre l’environnement social et l’état des connaissances qui permet d’opérer des techniques communicationnelles efficaces.

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  30. Sarah Girard

     /  22 janvier 2017

    La démarche scientifique est définitivement un élément incontournable dans la pratique des relations publiques. En effet, il est crucial de bien comprendre l’environnement dans lequel on travaille et communique. La première étape vers cette compréhension est la recherche. Celle-ci, faite en se basant sur la démarche scientifique, permet de bien connaître tout ce qu’il y a à savoir sur son client, son ou ses publics et le contexte général dans lequel ceux-ci se trouvent. En d’autres mots, la recherche est la base de toute communication efficace. Il est impossible de bien répondre aux besoins d’un client et de bien déceler quels sont ses problèmes et les enjeux qui y sont associés si l’on n’a pas procédé à cette étape en amont. La démarche scientifique qui structure cette recherche est nécessaire dans les sens où elle permet d’amener une certaine objectivité à la compréhension d’une situation communicationnelle.

    La recherche et la démarche scientifique permettent de développer des nouvelles connaissances dans le domaine des relations publiques mais aussi de rester à jour sur les notions qui les constituent. Le domaine des communications est un domaine dans lequel les choses changent souvent. La communication est au centre de la société et elle est utilisée à plusieurs escients. C’est précisément pour ces raisons qu’il est primordial de bien maîtriser tous les éléments qui la constituent. C’est ce à quoi la recherche sert: se perfectionner pour mieux utiliser, de la façon la plus efficace possible, la communication et ses différents canaux. La recherche et ses résultats sont ce qui fait en sorte que de nouvelles techniques et de nouveaux modèles existent. Ces outils sont ce qui permet aux relationnistes d’ajuster et de perfectionner leur pratique des relations publiques.

    Il est donc juste de dire que la recherche et la démarche scientifique sont indispensables dans la pratique des communications et, par le fait même, des relations publiques.

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  31. Rosalie Lavoie

     /  22 janvier 2017

    Il est impossible d’ignorer l’apport de la recherche scientifique au développement du champ des relations publiques. Il s’agit d’une activité englobant diverses méthodes d’acquisition de connaissances visant à résoudre quelconques problèmes communicationnels. Ayant autrefois été une activité délaissée par la majorité des professionnels du milieu, celle-ci représente dorénavant une étape primordiale et cruciale à la conception de toutes stratégies. Les finalités de la recherche en relations publiques sont multiples, et ce autant pour les spécialistes de cette branche de la communication, les organisations pour lesquelles ils travaillent et leurs publics.

    La recherche est essentielle à l’approfondissement des connaissances et des théories du domaine et à l’enrichissement professionnel des communicateurs la pratiquant. Elle permet de déceler et de faire émerger les théories, techniques, moyens et méthodes qui façonneront l’avenir des relations publiques. En effet, la recherche et puis la diffusion de ces nouveaux acquis à travers le milieu permettront à ceux y œuvrant d’appliquer ces trouvailles de manière efficace et efficiente. De plus, elle permet d’évaluer durant la conception, l’exécution et l’évaluation d’un mandat l’impact d’une stratégie. Bien entendu, il est difficile d’estimer la portée d’une opération de relation publique avant sa réalisation. Toutefois, une recherche réalisée avec expertise permet d’augmenter les chances de succès des stratégies qui en découleront. Surtout effectuée par des experts et des chercheurs se consacrant à cette tâche, il s’agit tout de même d’une activité indispensable pour les relationnistes lors de l’exécution de leurs fonctions. En l’effectuant soi-même, l’expert obtient un avantage notable sur ces pairs qui, par exemple, baseraient leurs propres stratégies et recherches sur une série de sources secondaires. Possédant une connaissance intrinsèque du milieu et ses publics dans lesquels il œuvre, un professionnel des relations publiques faisant lui-même ses recherches est assurément plus apte que d’autres à mener une recherche pertinente aux besoins, préoccupations et enjeux affligeant son organisation et ses publics. Grâce à ces vastes connaissances des attentes de ces publics, le relationniste est ainsi disposé à aligner sa recherche, et ce à partir du moment où il l’enclenche en fonction des divers publics animant son secteur.

    Il est donc essentiel pour les spécialistes des relations publiques de promouvoir l’importance de cette activité dans le processus de la planification stratégique de toute entreprise auprès des gestionnaires dans le but de débloquer les ressources nécessaires. L’intégration de la recherche académique et scientifique aux relations publiques permet à ce champ de la communication publique d’atteindre son plein potentiel en tant que fonction de gestion stratégique.

    SOURCES

    Lindenmann, W.K. (2006). Public Relations Research for Planning and Evaluation. Floride : Institute for Public Relations.

    Maisonneuve, D. (2010). Le recours à la recherche. [Chapitre de livre]. Dans Les relations publiques dans une société en mouvance (p. 79-124). Québec : Presses de l’Université du Québec.

    Sauvé, M. (2010). Les relations publiques autrement : vers un nouveau modèle de pratique. Québec : Presses de l’Université du Québec.

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  32. Naomie Bourduas-Mailhot

     /  22 janvier 2017

    La recherche scientifique est, selon moi, indispensable dans le domaine des relations publiques. Elle permet de développer des concepts, des modèles ainsi que des représentations qui visent à accroître la connaissance de la société vis-à-vis des relations publiques. Sans elle, les relations publiques ne seraient pas ce qu’elles sont aujourd’hui, c’est-à-dire proactives et perfectionnées, tout en étant toujours à l’affût des nouvelles technologies. Par exemple, avec l’avènement des réseaux sociaux, le domaine des relations publiques a dû revoir ses pratiques et les moderniser afin de continuer à répondre aux besoins de notre société qui demeurent en constante évolution. Les recherches scientifiques ont démontré qu’il existe différentes stratégies selon les publics cibles visés. Par exemple, on sait que la meilleure manière d’interpeller des consommateurs âgés entre 15 et 25 ans est de faire la promotion du produit sur les réseaux sociaux. Ainsi, les résultats obtenus dans le cadre des recherches scientifiques portant sur les stratégies en relations publiques, nous permettent d’identifier les phénomènes qui surgissent avec récurrence dans la société. Également, ces derniers nous amènent à comprendre ces phénomènes observés, de les améliorer et parfois même d’anticiper certaines actions ou comportements qui sont susceptibles d’avoir lieu dans des situations similaires à celles vécues par le passé.

    Par ailleurs, en ce qui a trait aux résultats de ces recherches en sciences sociales, ces derniers sont d’une importance capitale, car ils nous permettent avant tout d’infirmer ou de confirmer les hypothèses initiales du chercheur. Ainsi, cela l’incite à remettre en question certaines notions et concepts relevant du domaine des relations publiques afin d’en approfondir les connaissances et de les adapter aux nouvelles tendances. De plus, un bon chercheur se doit d’être minutieux et légèrement sceptique afin de ne pas sauter aux conclusions trop rapidement lors de ses observations. Ce scepticisme amène le chercheur à rester à l’affût d’éventuelles découvertes inattendues qui pourraient lui être utiles dans l’avancement de sa recherche. Il est également fortement recommandé de suivre les étapes du processus de la recherche scientifique pour parvenir à des résultats probants. Ce processus se divise en six étapes, soit l’identification des phénomènes qui surviennent avec récurrence dans la réalité, la description de ces derniers, l’explication de ceux-ci, leur compréhension, leur prédiction ainsi que l’amélioration de certains de ces phénomènes observés. Les résultats découlant de ce processus de recherche scientifique permettent d’identifier et de bien cerner les phénomènes problématiques. La plupart du temps, les chercheurs parviennent également à leur trouver des solutions pour ainsi pouvoir les prévenir et les éviter à l’avenir. Bref, la recherche scientifique permet à la fois de relever de nouveaux défis tout en faisant évoluer et avancer les savoirs du domaine des relations publiques.

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  33. Pierre-Olivier M-Chayer

     /  22 janvier 2017

    La raison pour laquelle nous faisons de la recherche scientifique, peu importe dans quel domaine nous comptons l’appliquer, c’est en grande partie dans le but d’obtenir une certaine « base » théorique sur laquelle nous pouvons ensuite développer une pratique. Que cette base théorique ne soit qu’une série d’observations, ou bien qu’elle devienne une théorie qui ensuite deviendrait le nouveau paradigme avec lequel on considère les communications, on peut bien se dire que soit la recherche mènera à des résultats quelconques. Peut-être que ces derniers seront utilisés pour en faire un produit, un service ou quelque chose d’autre de concret, ou peut-être que ce le résultat de la recherche ne sera qu’une série d’observations qui serviront dans une base de données quelconque.

    Prenons en exemple quelque chose comme de mettre en marché un produit pharmaceutique. Il est clair qu’avant de le mettre en marché, la compagnie qui compte produire un certain médicament doit tester rigoureusement son nouveau produit. Après tout, si un produit est mal testé ou ne serait-ce qu’une infime erreur de calcul ou de retranscription de résultat arriverait, le produit pourrait potentiellement aggraver la situation d’une personne malade qui prendrait le médicament, ou même lui crééer de nouveaux problèmes. Ainsi, il est sûr que s’il deviendrait soudainement connu du grand public qu’un certain médicament n’a jamais été testé et que la compagnie ne peut pas affirmer précisément quels sont les ingrédients actifs présents dans leur produit, ce dernier arrêterait de se vendre immédiatement. La recherche scientifique, par sa méthodologie et sa nature qui prône l’exactitude et l’objectivité, vient rassurer les gens. On sait ce qu’il y a dans notre produit, ou du moins nous savons quels sont les risques reliés à l’usage du médicament. On pourrait avançer que l’incertitude est de moins en moins tolérée dans une société où la connaissance exacte prédomine.

    Parallèlement, la recherche scientifique peut bel et bien avoir comme effet principal de réduire cette incertitude mentionnée précédemment lorsqu’on l’applique dans le domaine des communications, plus précisément dans celui des relations publiques. Par contre, il est important de mentionner que le domaine des communications (ou les sciences sociales en général) est un domaine très complèxe et plus difficilement observable d’une manière exacte et objective; les éléments humains qui sont des sujets dans une recherche sicentifique en sciences sociales ne vont jamais tous agîr exactement de la même manière à chaque fois, contrairement à des éléments comme une molécule dans une expérience de chimie. Cela rend donc la tâche difficile, mais n’empêche qu’il y a quand même des théories et des concepts qui sont généralement applicables dans un contexte communicationnel : on pense ici aux concepts liés à la rhétorique et à l’art du discours, à la communication de crise, aux communications écrites entre le relationniste et ses clients, etc. Ces concepts, même s’ils ne sont pas à 100% exacts, fonctionnent la majorité du temps et c’est cet élément qui vient rassurer. Par exemple, on ne remettrait pas à un homme d’état comme le Premier Ministre un texte de discours sans être capable de lui expliquer en détail pourquoi tel mot, telle tournure de phrase, telle idée y est présent(e) et quel effet on tente de produire. En somme, ces concepts communicationnels que nous utilisons pour former les futurs relationnistes proviennent souvent des observations et des théories que l’on dégage de recherches scientifiques dans les sciences sociales. En continuant à explorer différents aspects des différentes interactions interpersonnelles que tout le monde vit à chaque jour (ou rarement) et à tenter d’en dégager des concepts qui sont généralement applicables dans plusieurs contextes communicationnels, la recherche scientifique en sciences sociales et en communications font indéniablement avancer nos connaissances et nos savoirs en relations publiques.

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  34. Amélie Paquette

     /  22 janvier 2017

    Par recherche scientifique, on entend un processus ou une activité qui vise l’acquisition de connaissances et le développement de savoirs sur le monde. Pour recueillir des données en vue de mieux comprendre et expliquer un phénomène, l’utilisation de moyens structurés et systématiques est fondamentale. Une bonne recherche demande également le respect de plusieurs étapes, considérées ici essentielles.

    La recherche scientifique en sciences sociales est dite éminente pour l’avancement de connaissances dans la discipline des relations publiques. En effet, cet ensemble d’activités, soit méthodiques, objectives, rigoureuses et vérifiables, contribue fortement au développement des connaissances dans le milieu des communications. C’est à partir de l’observation d’un phénomène qu’une recherche se met en branle. Dans ce cas-ci, c’est, entre autre, en vue de l’élaboration de campagnes de relations publiques ou de l’amélioration d’une gestion de la communication en moment de crise que la recherche scientifique devient importante et prend tout son sens.

    Rappelons que les relations publiques ont comme objectifs de rétablir, réconcilier et ajuster l’opinion publique à propos d’une organisation, et ce tant auprès des journalistes que des publics. Dans ce sens, la recherche scientifique permet de fournir et trouver des solutions pratiques à des problèmes concrets, d’améliorer les relations, de satisfaire la curiosité et de dépasser le sens commun en développant un savoir objectif. Enfin, la recherche scientifique se veut assurément indispensable dans la pratique des relations publiques étant donné qu’elle permet d’apporter des explications plausibles et de produire des résultats fiables qui pourront être testés et qui seront à la source de recherches futures.

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  35. Charles Bélanger-Lecours

     /  22 janvier 2017

    Les relations publiques permettent à une organisation donnée d’établir et de construire une communication adéquate et primordiale que vis-à-vis de ses principaux publics. Force est de constater « l’appareil » que peut constituer une fonction de RP implantée dans l’organisation. Cette fonction construit, à la lumière de précieuses données entourant les préférences (par exemple) d’un segment de la population délimité, une communication adaptée et continue qui permet de tisser des liens solides entre les particuliers et l’organisation.

    L’exemple de la notion d’acceptabilité sociale est plus qu’édifiant. En effet, bien souvent, la création et l’instauration d’un projet d’importance par une entreprise privée ou une organisation gouvernementale peut susciter un refus catégorique d’une population en raison des changements parfois importants qu’un tel développement peut engendrer. Cette contestation vient certainement hypothéquer quelque peu le projet tout en ternissant passablement l’image de l’entreprise aux yeux du segment de population concerné. Or, il est dans l’intérêt des entreprises d’entretenir et de valoriser l’image qu’elle projette au sein de la population. Pour ce faire, les relationnistes ont recours à une multitude d’informations colligées via la recherche dans le domaine des sciences sociales. En d’autres mots, une organisation de relation publique peut parfaire son travail en ayant recours aux données tant primaires que secondaires découlant de différentes recherches ayant eu recours à une démarche ordonnée et scientifique.

    Ainsi, l’enrichissement quasi continuel de base de données concernant les préférences « sociales » de divers pans de la population permet aux équipes de relations publiques de construire un discours sachant répondre convenablement aux interrogations citoyennes. Dans l’optique d’accroître l’efficacité communicationnelle, les « campagnes » de relations publiques sont développées à partir d’informations concernant la population. D’une certaine façon, la majorité d’actions de communication ne saurait prendre naissance ailleurs qu’au lot de données rendu disponible grâce aux chercheurs. Ce constat est d’autant plus pertinent à une époque où la majorité des communications provenant d’organisations privées et publiques résulte d’une planification souvent méticuleuse.

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  36. Marie-Joelle Drolet

     /  23 janvier 2017

    Les résultats de la recherche scientifique en sciences sociales permettent de faire avancer les connaissances et les savoirs puisqu’à la base, une recherche scientifique vise à l’acquisition de ces derniers. En passant par les différentes étapes, la démarche scientifique permet d’obtenir des résultats et des solutions fondés, validés et fiables. Les étapes de problématisation, d’hypothèse et d’analyse permettent de cibler des résultats complets et concrets. De plus, en utilisant de bonnes stratégies et une bonne méthodologie, la recherche devient plus précise et efficace. C’est ce qui fait que la démarche scientifique fait avancer les connaissances.

    Sous l’angle d’une recherche appliquée, les résultats permettent de trouver des solutions à des problèmes pratiques ce qui peut faire avancer la discipline des relations publiques dans la mesure où dans ce domaine, de nombreuses situations se ressemblent et ainsi, une panoplie de solutions s’offrirait aux problèmes similaires aux antécédents présentés dans les recherches appliquées. Ensuite, les résultats ressortant d’une recherche de type fondamentale permettraient aussi de faire avancer les connaissances puisque l’essence même de ces recherches consiste à développer des concepts et des modèles. Si l’on prend comme exemple le théoricien James E. Grunig, à la suite de ses recherches, il a mis au point quatre modèles qui permettent la compréhension du type de communication qu’utilisent diverses organisations envers leurs parties prenantes. Sans oublier, les différentes approches de communication, soit le modèle de Shannon ou encore, l’interactionnisme. Ces recherches théoriques ont toutes permis de faire avancer les connaissances dans le domaine des relations publiques ce qui en fait aujourd’hui une discipline très intéressante et diversifiée. Que ce soit pour élaborer un programme ou une campagne de relations publiques, la démarche scientifique est très bénéfique.

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  37. Delphine Gagnon

     /  23 janvier 2017

    Tout d’abord, il est certain que les résultats de la recherche scientifique en sciences sociales aident le relationniste, car cette recherche est méthodique. Le rôle de la méthodologie est, entre autres, d’identifier les outils adéquats pour amasser les données, ce qui améliore l’efficacité des étapes de la recherche. En effet, lorsque l’on suit les étapes d’une recherche scientifique, on peut voir que celle-ci est fiable, car ses objectifs sont précis. Il faut avant tout identifier les événements qui se répètent dans la réalité, les décrire, les expliquer pour ensuite les comprendre, les prédire et finalement, les transformer. Ce sont toutes des étapes indispensables pour le relationniste, même si les recherches ne sont pas toujours scientifiques, car il doit souvent agir rapidement avec peu d’informations. Aussi, il faut continuellement qu’il anticipe les événements à venir pour protéger son entreprise, la réputation d’un artiste, etc. Donc, il est important qu’il possède des faits fiables et vérifiés, surtout dans les sciences sociales. Aussi, la recherche amène le relationniste à concevoir des hypothèses de travail, car ceci lui permet de donner une réponse temporaire pour ensuite interpréter les résultats selon un certain angle ou encore amener une nouvelle question de recherche.

    Ensuite, la recherche scientifique possède de multiples aspects pertinents pour aider le relationniste. L’un d’entre eux est qu’elle est itérative, donc faite plusieurs fois pour être certain que ses résultats soient congruents. Cela permet alors au relationniste de se fier à certaines bases afin de continuer ses recherches. Le rôle de la recherche pour la discipline des relations publiques est d’analyser la situation donnée, définir une stratégie, une mise en œuvre et une évaluation. Il peut donc évaluer soit des programmes publics, l’état d’une situation afin d’élaborer des campagnes de relations publiques, les opinions de parties prenantes ou autre. On peut alors confirmer que les résultats de la recherche scientifique en sciences sociales sont capables de faire avancer les connaissances de la discipline des relations publiques, car vu qu’elles sont vérifiées, crédibles et viennent d’une recherche méthodique, les relationnistes peuvent s’y baser en continuant leurs propres recherches.

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