Premier échange de la session avec mes étudiants du COM3106 H 2017 à l’ UQAM. Les commentaires de mes étudiants porteront sur la démarche scientifique.
Nous avons vu en classe les différents éléments du processus d’une recherche scientifique, réaliser des ateliers sur des termes comme : intuition, croyance, raisonnement logique, science et objectivité. Également, nous avons églament réalisé une réflexion en équipe sur le processus d’une recherche scientifique en nous inspirant des notions de BONNEVILLE, L., GROSJEAN, S., LAGACÉ, M., Introduction aux méthodes de recherche en communication, Gaëtan Morin Éditeur, Montréal, 2007.
En bref, les objectifs de la recherche scientifique sont les suivants :
- Identifier, au moyen d’observations systématiques, les phénomènes qui se posent avec récurrence dans la réalité
- Décrire les phénomènes observés
- Expliquer ou démontrer les phénomènes
- Comprendre, saisir, les phénomènes observés en dégageant, par exemple, le sens de ceux-ci
- Prédire les phénomènes observés, par conséquent être en mesure, autant que faire se peut, d’anticiper certaines actions ou certains comportements qui sont susceptibles de se poser dans tel ou tel contexte
- Transformer, voire améliorer certains phénomènes observés, par conséquent agir sur ceux-ci de façon à (re)produire un effet souhaité ou souhaitable.
Quant au processus, la figure suivante illustre les différentes étapes :
Questions pour mes étudiants du COM3106 groupe 2
En deux à trois paragraphes, les retombées sociales et scientifiques d’une recherche représentent les impacts que cette dernière aura en fonction des objectifs que se donne le chercheur ou la chercheure. En quoi les résultats de la recherche scientifique en sciences sociales peuvent faire avancer les connaissances ou l’état du savoir dans la discipline des relations publiques en utilisant une démarche scientifique? Au besoin, illustrer votre commentaire par un exemple comme un lien vers un mémoire ou une thèse en relations publiques disponibles dans Archipel.
Nous ferons un retour en classe sur vos commentaires. Au plaisir de vous lire.
Josiane Gauvin (@JosianeGauvin)
/ 18 janvier 2017Est-ce que la recherche scientifique peut vraiment faire la différence dans l’évolution de la discipline des relations publiques? Bien sûr, elle peut se manifester sur toutes ses formes comme lors du développement d’une nouvelle plateforme web dont on fera la promotion ou encore pour trouver la meilleure idée possible qui servira à un événement qui se distinguera du lot. Quel est l’essentiel pour se distinguer? De la recherche tout simplement.
On peut d’ailleurs utiliser les recherches appliquées qui sont surtout administratives pour fonder les bases d’un plan de communication qui servira à guider l’entreprise d’année en année sur comment résoudre ses problèmes en s’offrant des solutions pratiques. Comme les résultats de recherches se régénèrent chaque année, ceci permet l’évolution de la discipline des relations publiques, par le fait même, d’une firme de relations publiques.
Ainsi, quelques objectifs de la recherche scientifique sont atteints par les bases du plan de communication, dont démontrer les phénomènes, les comprendre et en dégager des solutions puis prédire les prochains phénomènes tout en les améliorant selon les effets souhaitables. Assurément, la recherche scientifique peut faire avancer la discipline des relations publiques et ces faits en sont la preuve.
Véronique Bilodeau (@vebilodeau)
/ 19 janvier 2017Les relations publiques bénéficient grandement des résultats de la recherche scientifique en sciences sociales, notamment en ce qui a trait à la pratique, à la compréhension des enjeux ainsi qu’à l’état du savoir de ce domaine.
Les résultats obtenus par le biais de la recherche scientifique permettent d’élaborer des théories qui orientent ensuite la pratique des relations publiques. Les théories développées permettent ultimement aux praticiens d’accroître l’efficacité des messages transmis, ce qui fait évoluer la profession de manière constante et qui renouvelle sans cesse les techniques utilisées, qui, à leur tour, font l’objet d’autres recherches. Le modèle de la communication à deux étages de Lazarsfeld consiste en un exemple marquant d’une théorie ayant fait évoluer la pratique : encore aujourd’hui, plusieurs praticiens choisissent de cibler les influenceurs plutôt que de viser directement le public, et ce, grâce à l’apport des recherches de Lazarsfeld.
La recherche scientifique en sciences sociales permet également de solutionner les problèmes rencontrés lors de la pratique des relations publiques. En systématisant les phénomènes observés, les chercheurs peuvent expliquer les causes de ceux-ci, les comprendre, mais aussi dégager des pistes afin de résoudre les enjeux problématiques. De plus, la recherche aide à prédire la réaction engendrée par une démarche de communication, ce qui permet aux praticiens des relations publiques d’adopter une stratégie adaptée à l’effet qu’ils désirent obtenir.
Finalement, la recherche scientifique en relations publiques permet d’accroître les connaissances existantes en la matière, les chercheurs se basant sans cesse sur les acquis théoriques qui les précèdent pour émettre des questionnements qui vont au-delà du terrain déjà connu. L’importance que revêtent les résultats obtenus par la recherche scientifique se démontre concrètement dans la pratique des relations publiques, qui ne cesse de se réinventer pour s’adapter à la société.
Maxime Berthiaume
/ 20 janvier 2017C’est aujourd’hui que Donald Trump fera officiellement son entrée à la Maison Blanche suite aux élections du 8 novembre dernier. Ces dernières élections feront assurément l’objet de plusieurs recherches alors que le candidat républicain a déjoué les pronostics de plusieurs sondages et défié plusieurs «règles établies» d’une bonne communication (dire la vérité, ne pas attaquer personnellement plusieurs personnes, etc.). Les résultats de ses recherches pourraient amener des changements concrets à plusieurs niveaux dans la pratique des relations publiques (la manière de communiquer dans un cadre électoral, la manière de conduire et d’interpréter des sondages, l’utilisation des réseaux sociaux, etc.)
Historiquement, les élections sont toujours des phénomènes grandement étudiés. Cet exercice procure plusieurs données et informations très utile le cadre d’une recherche. Dans le livre Influence personnelle, Lazarsfeld étudie l’élection américaine de 1945. Il démontre l’importance des leaders d’opinion dans le modèle de la communication à deux étages dans le choix des électeurs. Aujourd’hui, cette conclusion est encore grandement utilisée dans le domaine des relations publiques et du marketing entre autres. On peut penser notamment à l’utilisation des influenceurs sur les médias sociaux pour l’endossement de produit.
On commence à peine à expliquer la victoire de Trump. Un angle de recherche intéressant sur cette victoire serait d’étudier le lien de confiance entre les médias de masse et les leaders d’opinion. Lors de cette élection, il semble que les leaders d’opinion n’ont pas adhéré aux messages des médias… Est-ce qu’il est temps d’ajuster le modèle de deux étages de la communication ? Dans les prochaines campagnes, comment les relationnistes devront-ils préparé un candidat pour des débats ? Est-ce que la vérité compte encore dans le choix des électeurs ? Toutes ces questions se posent et c’est la recherche qui pourra nous aider à éclairer ses questions.
Marie Elaine Faubert Dufort
/ 20 janvier 2017Les résultats de la recherche scientifique en sciences sociales peuvent faire avancer les connaissances ou l’état du savoir dans la discipline des relations publiques notamment par la création de nouvelles hypothèses ainsi que par son utilisation comme ressource éducative.
Tout d’abord, les résultats de la recherche scientifique peuvent mener à la création de nouvelles hypothèses. Selon la situation, les résultats peuvent valider ou invalider l’hypothèse de recherche. Ainsi, si l’hypothèse est invalide, ils peuvent conduire vers une nouvelle hypothèse de recherche. Les résultats de l’étude permettront donc d’approfondir les connaissances, car une panoplie de questionnements sera soulevée suite à l’invalidité de l’hypothèse première.
De plus, les résultats de la recherche scientifique peuvent être utilisés comme modèle éducatif servant aux autres. Par exemple, si le procédé de recherche a été excellent et que les résultats le sont tout autant, il pourra servir d’exemple pour autrui. Aussi, puisque la recherche est souvent faite de manière méthodique, il est facile de répéter les mêmes étapes, et ce, même dans une nouvelle recherche. Également, si par exemple une étape dans le procédé n’a pas été glorieuse, elle servira d’apprentissage aux autres en raison de son non-succès. Donc, la nouvelle recherche sera meilleure, car l’étape sera abordée d’un nouvel angle.
Gabrielle Brouillard
/ 20 janvier 2017Pour commencer, la recherche scientifique est utilisée pour « développer un savoir « objectif » en systématisant l’observation ». Plus simplement, cette méthode est utile pour fournir des explications générales sur le monde pour ainsi mieux le comprendre. Elle peut donc très bien être utilisée dans les sciences sociales, plus particulièrement en ce qui concerne les relations publiques. En effet, les objectifs de la recherche scientifique, méthode applicable à tous les domaines de recherche, sont d’identifier, de comprendre, ou d’identifier des phénomènes observables. Pour ce qui est des relations publiques, cette méthode est utilisée pour analyser une situation, définir une stratégie, mettre en œuvre cette stratégie et finalement évaluer tout le processus.
En ce sens, la recherche dans le domaine des sciences sociales permet de mieux comprendre le monde dans lequel on évolue. Ainsi, en ce qui concerne les relations publiques, ce processus peut être très utile puisque, pour définir une stratégie viable à une situation « x », il est crucial de connaître le public visé par l’opération. La recherche en sciences sociales, en se concentrant sur la population, ses habitudes, ses croyances, etc. permet aux gens des relations publiques d’être plus efficaces dans leurs opérations. En effet, ils sont donc en mesure de définir et de mettre en place une stratégie ou un plan de communication en ayant toutes les informations nécessaires pour accomplir tous les objectifs qui auront été préalablement établis.
Prenons par exemple la communication à deux étages de Lazarsfeld. Cette théorie affirme que les informations diffusées par les médias atteignent un certain pourcentage de la population mais que l’information continue d’être partagée par des personnes appelées leaders d’opinion. Sachant cela, les médias ou toutes autres sources d’information, peuvent adapter leur diffusion de façon à se concentrer sur les leaders d’opinion, qui eux seront en mesure de partager les messages de façon efficace, et ce sans même le savoir. Cette théorie, découverte après des années de recherche sur différents publics, a permis au domaine des relations publiques d’être en mesure de mieux s’adapter lors de la diffusion de messages ou de campagnes et d’avoir plus d’impact.
Sophie Cyr
/ 20 janvier 2017L’ensemble des étapes entourant le processus de recherche scientifique est directement relié à la discipline des relations publiques. Les entreprises privées, qui œuvrent dans le domaine des communications, doivent être en processus de recherche constante. Que ce soit pour vérifier l’état d’avancement d’une campagne de relations publique, l’impact d’une nouvelle dans les médias, ou encore, les opinions des parties prenantes, la recherche scientifique permet de répondre à plusieurs questions.
C’est donc par l’utilisation des recherches appliquées que les professionnels pourront trouver des solutions rapides afin de contrer des problématiques. Prenons l’exemple d’une gestion de crise où les relations publiques sont un élément clé dans cette situation. Dans ce genre de cas, c’est la recherche qui servira de point départ. L’utilisation de l’approche circulaire devra être mise en application pour arriver à bien cerner le noyau du problème. D’abord, l’analyse de la situation (quel est le problème?), la définition des stratégies (quels moyens prendre pour remédier à la situation?), la mise en œuvre (comment allons-nous appliquer nos stratégies?), et enfin l’évaluation (mesurer l’impact et les retombées). Toutes ces étapes se doivent de passer par un processus de recherche.
Grâce à la recherche scientifique, cela permet aux entreprises d’être mieux outillées sur la façon de résoudre des problèmes et répondre à plusieurs hypothèses. Ce sont là les objectifs de la recherche, soit identifier des phénomènes afin d’anticiper les actions ou les comportements à utiliser afin de les prévenir. Cela confirme que les résultats d’une recherche peuvent faire avancer les connaissances dans la discipline des relations publiques.
Daphne Mailhot
/ 20 janvier 2017La recherche scientifique en sciences sociales peut, selon moi, faire avancer les connaissances ou l’état du savoir en relations publiques. Si l’on se fie à la définition des relations publiques de la SCRP, celles-ci « consistent en la gestion des relations entre une organisation et ses divers publics par l’entremise de la communication, afin d’atteindre une compréhension mutuelle, de réaliser les objectifs organisationnels et de servir l’intérêt public. » Dans cette optique, tant la recherche appliquée que la recherche fondamentale en sciences sociales peuvent nous aider à atteindre cette mission. Elles nous permettent autant d’identifier des phénomènes que de les comprendre ou de les expliquer. Les objectifs que vise la recherche scientifique aident à étoffer notre savoir pour améliorer les relations avec les diverses parties prenantes, à prédire des comportements ou à mieux connaître l’environnement de communication, toujours dans l’idée de rendre notre travail plus efficace et plus juste. Il suffit de penser aux quatre modèles de Grunig, aux nouvelles approches comme l’interactionnisme ou encore au modèle mathématique de Shannon pour voir comment notre discipline peut bénéficier et évoluer grâce à la recherche scientifique.
Les grands apports de la recherche ont été possible grâce à la rigueur de la démarche scientifique. D’abord, l’étape de la problématisation permet, sur la base d’un questionnement ou d’une lacune du passé, de mieux saisir le contexte de la recherche tout en la positionnant et l’encadrant. Ensuite, l’étape de l’hypothèse oriente la suite de la recherche. Puis, les étapes de la stratégie, de la cueillette de données et de l’analyse des résultats viennent accentuer le caractère rationnel et l’objectif de la recherche. C’est cette démarche rigoureuse et cet esprit critique qui lui donnent toute sa crédibilité et la possibilité d’être reprise et réutilisée dans un contexte pratique, comme l’est celui des relations publiques.
Nathalie Tomsett-Perrot
/ 20 janvier 2017Un des principaux objectifs des relations publiques étant d’atteindre une compréhension mutuelle entre une organisation et ses différents publics, la démarche scientifique en sciences sociales est d’autant plus pertinente et utile pour l’aider dans sa mission. En effet, elle permet de prendre en considération différents points de vue, d’analyser des statistiques, de vérifier des faits établis par des données primaires ou secondaires. Les multiples recherches sur des échantillons et des problématisations diverses permettent inévitablement d’approfondir nos connaissances, d’observer et d’analyser des phénomènes susceptibles d’évoluer ou au contraire de stagner. La démarche scientifique peut donc aider à anticiper des situations dans le domaine des relations publiques.
La démarche scientifique permet en quelque sorte de « prendre le pouls » de la société, dans un contexte donné, à une époque choisie, portant sur un échantillon spécifique. Dans le cadre des relations publiques, elle permet d’être plus perspicace ou du moins, plus éclairé sur les attentes des différents publics. Elle offre la possibilité d’apporter des améliorations ou des corrections dans la pratique de la profession.
La démarche scientifique agit comme un intermédiaire entre la société et le chercheur. Elle est par conséquent utile, voir essentielle pour un relationniste qui est lui même, un médiateur entre une organisation et les parties prenantes.
Cette démarche permet de justifier des décisions, elle apporte une crédibilité professionnelle ( le processus de recherche en soi) et éthique ( puisqu’elle est basé sur des faits vérifiés et des résultats objectifs ). Elle est, selon moi, un outil indispensable et permet indéniablement de favoriser l’obtention d’un consensus satisfaisant pour tous dans la pratique professionnelle des relations publiques aujourd’hui et à l’avenir.
Amélie Lacroix
/ 20 janvier 2017En utilisant une démarche scientifique en relations publiques, nous pouvons déterminer des stratégies de communications beaucoup plus efficaces et plus adaptées à chaque situation de communication à laquelle nous devons faire face. Comme dans n’importe quel domaine nécessitant l’observation de phénomènes, la méthode scientifique démontre de son efficacité quant aux résultats qui en ressortent.
La démarche scientifique apporte une méthodologie adéquate et une structure concrète aux études en sciences sociales. Cette méthodologie apporte une ligne directrice à la recherche et c’est ainsi que les conclusions qui en ressortent sont des plus fiables. Que nous choisissons une méthode de recherche quantitative ou qualitative, les résultats auront été basées sur une structure de recherche concrète et valable. Ces conclusions amènent la création de nouvelles connaissances dans le domaine des relations publiques et pourront être utilisées afin de mieux comprendre certains phénomènes sociaux. Ainsi, les stratégies de communication utilisées en relations publiques en bénéficient
L’application de la démarche scientifique dans les sciences sociales ne datent pas d’hier. La plupart des grandes théories en communication sont, en effet, les résultats de recherches scientifiques. La théorie du conditionnement de John Watson ou la théorie de la communication à des étages de Paul Lazarsfeld en sont deux exemples. Bien que la méthodologie utilisée dans chacun de ces cas soit différente, il n’en reste que les constats qui en sont ressorties ont fait avancer l’état du savoir en communication.
Sans avoir à en dire plus, nous pouvons effectivement reconnaitre que les résultats des recherches scientifiques en sciences sociales font avancer les connaissances nécessaires à la bonne pratique des relations publiques.
Marie-Lou Goyette
/ 20 janvier 2017Les relations publiques nécessitent et bénéficient sans l’ombre d’un doute des résultats obtenus provenant de la recherche scientifique en sciences sociales. Que ce soit en lien avec la recherche concernant les nouvelles plateformes sur le web ou en lien avec la compréhension des comportements des différents individus, les recherches scientifiques sont d’un très grand aide.
Tout d’abord, Lazarsfeld démontre l’importance des leaders d’opinion dans le modèle de la communication à deux étages. On comprend mieux le rôle et l’importance des influenceurs présents sur les réseaux sociaux. Les petites et grandes entreprises utilisent des blogueurs, des youtubeurs et des globetrotteurs, afin de faire connaître leur produit de manière internationale et à très faible coût. Cette théorie découverte après de nombreuses recherches a permis au domaine des relations publiques de pouvoir mieux s’adapter à diverses situations en utilisant les bons leaders, pour transmettre les bons messages et au final avoir plus d’impact sur le public visé.
D’autre part, la recherche scientifique en sciences sociales a permis de mieux comprendre les individus que nous côtoyions, mais aussi le monde dans lequel on évolue. En effet, dans la sphère des relations publiques, les relations avec les différents individus sont primordiales et il est crucial de bien connaître le public avec lequel nous travaillons. Par ce fait, les recherches en sciences sociales se concentrant sur la population, ses croyances ainsi que ses habitudes ont permis au relationniste de pouvoir s’adapter à toute situation.
Anne-Sophie Lamer
/ 20 janvier 2017Les relations publiques forment une discipline très vaste, à laquelle le relationniste se spécialise dans un domaine nécessitant une expertise précise. Afin d’évoluer en suivant les courants actuels, le champ des relations publiques se doit de remédier à la recherche scientifique. Ainsi, appréhender cette pratique en touchant aux facettes des communications permettra de développer des idées de promotion vis-à-vis de nouveautés concernant le web, par exemple (développer des idées innovatrices via les plateformes web). Ceci éveillera subtilement les sens du public cible, étant l’effet désiré. Par ailleurs, cette même logique peut être engendrée pour attirer les regards vers un évènement convoité, en ayant eu recours à un léger sondage, afin de susciter l’intérêt des convives au courant de ladite soirée.
Pour pouvoir percer dans cette profession, le but premier est de réussir à se différencier. Comment, direz-vous ? En effectuant une recherche découlant d’une démarche scientifique. Ceci permettra ensuite au chercheur (relationniste), de saisir ce qui captive son public ou de comprendre exactement ce que veut l’organisation.
Concrètement, en établissant un plan de communication dans une quelconque compagnie, toute recherche doit se dérouler sous un angle de démarche scientifique. Les résultats découlant de la recherche dégageront ensuite une généralisation quant à l’hypothèse de départ (étant la ligne directrice, le guide de la recherche). Cette fameuse hypothèse soulevée permet d’élaborer de nouvelles théories et d’interpréter les faits récoltés en leur donnant une signification. Ceci démontre donc des phénomènes, nous les comprenons et dégageons des solutions efficaces, puis nous pouvons prédire des phénomènes futurs (processus étant répété à chaque année). Au final, les objectifs de la recherche scientifique permettent au relationniste d’apprendre sur un public cible ainsi que de voir l’évolution d’une organisation.
Audrey Paillé
/ 20 janvier 2017Dans une société en constante évolution et en mouvement, les communications font partie intégrante de notre quotidien. En tant que futurs professionnels des relations publiques, nous aurons des responsabilités envers notre agence ou bien la compagnie pour laquelle nous travaillerons. Pour un relationniste, il est primordial de diffuser des informations justes et vraies au risque de perdre sa réputation. Par contre, ces informations ou données ne s’inventent pas. Une démarche scientifique rationnelle apporte des réponses et des faits concrets au grand domaine abstrait des communications.
Grâce à la recherche scientifique, il est possible d’en retirer des pourcentages et des données précieuses pour tout relationniste. Ces informations privilégiées permettent d’appuyer ou de démontrer des faits à propos de phénomènes de communication ce qui fait avancer l’état du savoir dans les relations publiques. Plus un relationniste connaît bien son sujet et possède des informations scientifiques crédibles, plus il sera facile pour lui de communiquer ses messages avec son public cible. Par exemple, le relationniste peut par la suite transmettre ses nouvelles connaissances aux journalistes pour avoir une couverture médiatique.
En effet, un des objectifs de la recherche scientifique est de prédire les phénomènes observés. En relations publiques, il faudrait que la personne responsable puisse anticiper la réaction du public ou des journalistes lors d’une annonce comme dans une conférence de presse. Prédire les réactions face à un message plutôt négatif (ex: mise à pied ou mauvais bilan annuel) ou un message positif n’est pas la même chose et cela permettrait de bien enligner le message et le ton.
Justine St-André
/ 21 janvier 2017Dans tous les domaines, une bonne recherche permet d’en apprendre plus sur un sujet donné afin de l’exploiter convenablement. Les relations publiques ne font pas exception. Un relationniste désireux de connaître davantage une situation problématique peut en faire l’analyse grâce à la recherche scientifique et ainsi, définir une stratégie qui, lors de sa mise en œuvre, permettra une évaluation de celle-ci dans le but de régler le problème.
Il ne faut toutefois pas oublier qu’une recherche scientifique se doit d’être objective. Elle sert à développer un savoir en systématisant l’observation faite préalablement. Si cela n’est pas fait de façon objective, les résultats de la recherche risquent d’être contredis, voire erronés.
Une bonne recherche comporte plusieurs étapes qui sont parfois longues à exécuter. Mais lorsqu’elles sont faites de la bonne manière, les résultats qui en ressortent peuvent en valoir la peine pour l’entreprise ou la personne qui a fait la recherche. Cette dernière peut servir à plusieurs choses, que ce soit dans une entreprise publique ou privée : faire l’élaboration ou l’évaluation de programmes publics, faire l’état de la situation en vue de l’élaboration d’une campagne de relations publiques, évaluer l’efficacité et l’impact de la campagne, ou encore, surveiller les médias et les opinions des parties prenantes.
Sarah Vincent
/ 21 janvier 2017Selon moi, la recherche scientifique en sciences sociales peut faire une réelle différence au sein du travail effectué par les professionnels en relations publiques. En effet, les résultats de cette recherche propulsent les professionnels du domaine à un autre niveau, en approfondissant leurs connaissances et en leur permettant de perfectionner leur travail. De plus, les relationnistes qui s’appuient sur la recherche scientifique peuvent soutenir leur travail sur les résultats et sur des faits réels et vérifiables.
Un des objectifs de la recherche scientifique est de comprendre et de saisir les phénomènes observés. On peut donc conclure que de comprendre un phénomène ou un événement, qui n’était pas démystifié auparavant, peut changer la façon dont un professionnel des relations publiques pratique son travail, tout en ouvrant un monde de possibilités et de progrès.
De plus, en utilisant une démarche scientifique pour confirmer les résultats de sa recherche, le chercheur répond plus rigoureusement, objectivement rationnellement à la question centrale de recherche. Le relationniste peut ensuite appliquer cette méthode de travail à ses propres cas, lui permettant d’accomplir ses tâches d’une manière plus concrète.
Finalement, les résultats de la recherche scientifique en sciences sociales peuvent être établis comme base commune pour tous les relationnistes, du présent jusqu’aux générations futures.
Sabrina Garofalo
/ 21 janvier 2017La recherche scientifique sert au développement de nouvelles connaissances. Elle permet d’accroître notre objectivité, notre curiosité et notre ouverture d’esprit. Elle mène à une équation résultant d’une observation rigoureuse. Sans recherche scientifique, ce qu’on dénote ne peut pas être prouvé. C’est avec celle-ci que nous pouvons rapporter et émettre des faits avec précision.
La recherche scientifique aide grandement au développement d’un nombre important de disciplines. Chaque domaine donne place à l’évolution et à l’amélioration. Que ce soit au niveau politique, publicitaire ou social, éventuellement, les résultats des recherches scientifiques mènent à la transformation du comportement et à la façon de penser des individus. Les communications ne se distinguent pas de ce phénomène.
Grâce à la recherche scientifique, de nouvelles méthodes de communication sont découvertes afin d’améliorer la sphère des relations publiques. Par exemple, les théories telles que le modèle des deux étages de la communication de Lazarsfeld et le conformisme social de Noelle-Neumann sont issues de précédentes théories. Celles-ci ont été améliorées et développées à la suite de recherches approfondies et d’observations attentives sur certains phénomènes. Suite à ces résultats, nous en connaissons désormais plus sur l’influence de nos pairs sur nos décisions et sur nos opinions. Lors des dernières élections présidentielles américaines, de nombreuses personnalités publiques se sont prononcées sur leur intention de vote. Connaître le candidat favori de plusieurs personnages influents dans la société a certainement contribué à convaincre les indécis. Sans l’application de la recherche scientifique, une stratégie telle que décrite précédemment n’aurait pas vu le jour.
Elisabeth Flynn
/ 21 janvier 2017La recherche scientifique en sciences sociales permet d’obtenir des connaissances amplifiant l’efficacité des pratiques de relations publiques. L’utilisation d’une démarche scientifique mène à l’obtention de faits concrets et d’information fiable et objective. Avoir recours à des renseignements provenant d’une recherche respectant une démarche réfléchie est plus stratégique que de se fier à son intuition ou que de faire des spéculations, diminuant ainsi les risques de faire une erreur et augmentant les chances de réaliser ses objectifs. En effet, on ne peut pas communiquer efficacement si l’on se base sur de fausses informations.
Un des éléments clés à considérer pour qu’un message ait l’effet désiré et qu’il réponde aux objectifs fixés est la connaissance du public cible. Il faut ainsi faire de la recherche à propos de la clientèle que l’on tente de rejoindre pour connaître ses valeurs, ses habitudes, ses priorités et ses besoins. Pour être valide, cette information doit découler d’une démarche scientifique. Ces résultats permettent d’adapter le message afin d’accroître les chances qu’il atteigne le public, qu’il soit correctement interprété par ce dernier et qu’il crée la réaction désirée. Ils aident aussi à choisir l’axe de communication qui sera établi pour communiquer le message. Il est aussi important de connaître son public lorsque l’on choisi des influenceurs pour s’assurer d’aller chercher ceux qui auront la plus grande influence auprès du public cible. Les tendances et la société sont en constantes évolution et les caractéristiques définissant les différentes générations sont très distinctes. C’est pourquoi il est important de constamment recommencer le processus de recherche scientifique. Il faut que les données avec lesquelles on travaille soient actualisées pour être utiles.
La recherche permet aussi de comprendre pourquoi certaines campagnes de relations publiques et certaines stratégies de communication ont bien fonctionné tandis que d’autres échouèrent. L’utilisation d’une démarche scientifique lors de la recherche des causes de réussite et d’échec permet d’expliquer objetcivement les résultats obtenus. Ainsi, la recherche nous permet de trouver ce qui est efficace, afin que l’on puisse l’appliquer à notre statégie, et à l’inverse, de repérer les erreurs et les aspects qui ne fonctionnent pas bien pour éviter de les intégrer à notre stratégie. De plus, en observant les réactions antérieures provoquées par certains messages, on peut prédire avec plus d’exactitude l’impact de notre message.
La recherche conforme à la démarche scientifique permet ainsi de s’outiller de connaissances pouvant améliorer nos pratiques en relations publiques.
Alexandra St-Germain
/ 21 janvier 2017Selon Flynn, Gregory et Valin, les relations publiques peuvent être caractérisées comme la gestion stratégique, par l’entremise de la communication, des liens entre une organisation et ses différents publics dans le but d’atteindre des objectifs organisationnels précis, pour servir l’intérêt public ainsi que pour atteindre une compréhension mutuelle. La démarche scientifique permet ainsi, dans son contexte sociale, soit de façon empirique à comprendre le monde comme il est par l’observation, soit de façon normative à définir les relations publiques comme elles devraient être, par l’entremise des idées. Que ce soit d’un type de démarche ou de l’autre, les deux peuvent aider à concrétiser les intérêts des parties prenantes, par exemple, et d’en soutirer le maximum d’information pour atteindre, comme cité plus haut, la compréhension mutuelle et donc, de profiter au maximum de la relation que l’on tente d’établir.
L’objectif de la démarche scientifique est donc l’inférence. En effet, la démarche scientifique permet de dégager des situations quelles soient causales ou descriptives. À cette étape, le relationniste, grâce aux règles confirmées par la démarche scientifique, peut profiter de celles-ci pour faire fructifier les relations qu’il tente d’établir. De ce fait, la démarche scientifique à pour objectif d’approfondir nos connaissances sur tout sujet connexe permettant de maintenir et construire les relations voulues.
De plus, il est important de noter que malgré le fait que la science ne soit plus univoque en relations publiques, plusieurs individus répondront plus raisonnablement envers des faits scientifiques. C’est donc un outil pour tout relationniste dans l’objectif de concilier les parties prenantes que ce soit en gestion de crise ou dans l’objectif de rendre un projet ou une idée socialement acceptable.
Annabelle Ouellette Parent
/ 21 janvier 2017Puisque les objectifs de la recherche consistent à identifier, décrire, expliquer, comprendre, prédire et transformer des phénomènes observés, il est évident que ladite recherche est primordiale pour faire avancer les connaissances au sein des relations publiques. Les relations publiques se doivent d’assurer une communication impeccable et de favoriser les rapports entre publics et entreprises, il est donc gagnant d’utiliser la recherche dans ces cas-ci pour s’assurer du succès de ces échanges.
Les relations publiques englobant bon nombre de différents mandats – gérer des crises, faire de la publicité, trouver des solutions à certains problèmes, etc. –, la recherche y trouve ainsi tout son sens. Puisque celle-ci permet un retour sur des phénomènes observés, elle pourra orienter les spécialistes vers les points qui sont à prendre en considération pour la suite des événements. En comprenant ainsi les phénomènes, des solutions peuvent être proposées, les problèmes sont mieux cernés et saisis, et des théories peuvent être vérifiées ou encore mises en pratique.
En s’intéressant aux quatre modèles de Grunig ou au modèle de la communication à deux étages de Lazarsfeld, et à bien d’autres théories et modèles développés au cours des dernières années, on voit la nécessité de la recherche afin de faire évoluer les relations publiques. Grâce à ces modèles, la pratique a pu s’adapter et s’orienter à la réalité que démontrait les recherches. La recherche aide à cibler et à s’ajuster par le bien de preuves et de données récoltées. Elle permet précision et adaptation, ce qui est non-négligeable dans la pratique des relations publiques.
Paméla Hogue-Gariépy
/ 21 janvier 2017La recherche scientifique est un processus qui vise à acquérir des connaissances et de développer notre savoir sur le monde tout en gardant une certaine forme d’objectivité. Tout le processus de recherche vise à enrichir la société de connaissances et apporter une ouverture sur le monde. Le domaine des relations publiques nécessite une recherche scientifique. Elle permet d’acquérir de nouvelles informations, vérifier certains faits et ainsi pouvoir procéder à l’élaboration de nouvelles théories en communication. C’est à l’aide de formulation d’hypothèses, de collectes de données primaires et secondaires ainsi que d’observations que les théories sont créées.
Plus concrètement, la recherche scientifique permet aux relationnistes de mettre sur pied une campagne élaborée et vérifier l’efficacité des résultats obtenus ainsi que les impacts de la campagne sur les différentes parties prenantes. Sans la recherche scientifique, les relations publiques ne pourraient pas nous être enseignées à l’universités, car chacune des lectures dans nos manuels proviennent de théorie et d’exemples pratiques recueillies sur le terrain.
Frédérique Roy
/ 21 janvier 2017Le domaine des relations publiques ne s’éloigne pas de la recherche scientifique; au contraire. Sachant que les principaux objectifs de cette recherche sont d’identifier, décrire, expliquer, comprendre, prédire et transformer certains phénomènes, il est donc évident que les relations publiques utilisent celle-ci à des fins de connaissances sur la discipline.
Par les différents résultats obtenus suite à la recherche scientifique, il est possible d’utiliser ces derniers comme base pour agir par la suite. Par exemple, après avoir observé la réaction d’un public suite à un phénomène x, les pratiquants de relations publiques sont en mesure de se baser sur ces réactions pour ensuite comprendre et donc « manipuler » l’opinion du public. Lazarsfeld utilise également cette notion dans son modèle de communication à deux étages. C’est en partie grâce à cette recherche scientifique qu’il est possible pour les relationnistes de comprendre et d’agir en fonction d’un public cible.
Il est également possible, grâce à ces résultats, de pouvoir s’orienter en fonction de ce que le public apprécie et n’apprécie pas. Par conséquent, les résultats de cette recherche consistent en de bons instruments pour n’importe quel relationniste moderne.
Noémie Lévesque
/ 21 janvier 2017Les résultats de la recherche scientifique en sciences sociales sont essentiels au domaine des relations publiques. L’une des fonctions premières des relations publiques est de permettre la compréhension mutuelle entre les organisations et leurs différents publics. Il va de soi que la recherche scientifique occupe un rôle primordial dans cette fonction du domaine. Pour en arriver à une compréhension mutuelle, il faut tout d’abord comprendre l’individu en soi. C’est que ce plusieurs théoriciens connus dans le monde de la communication ont démontré depuis de nombreuses années.
Les théories d’Erving Goffman sont souvent soutenues par des preuves réelles qui ont été collectées lors d’expériences sociales entreprises par lui-même. En effet, il s’incruste au coeur de l’action afin de soutenir ses recherches sociales. Par exemple, afin de mieux comprendre leur mode de vie, Goffman a amené sa famille vivre avec lui dans un hôpital psychiatrique pendant plusieurs mois à Washington. Cette expérience a permis au sociologue de publier un livre qui traite sur la théorie d’institution totale du chercheur. La théorie d’institution totale n’est pas la seule théorie importante soutenue par Erving Goffman. Sa théorie de la métaphore théâtrale, bien connue dans le domaine des relations publiques, en fait partie. Afin d’expliquer ces deux théories, comme dans la recherche scientifique, le théoricien a identifié les phénomènes de la réalité, décrit ces derniers, les a expliqué et démontré. Il les a aussi comprit, ce qui lui a permit de prédire des phénomènes semblables qui pourraient survenir dans le futur.
Sans les recherches scientifiques effectuées par de nombreux chercheurs et théoriciens, aucune théorie sociale ne serais prouvée et les relationnistes n’auraient aucun faits sur lesquels se baser. Il est donc évident que les résultats de la recherche scientifique sont indispensables à l’avancement des connaissances et de l’état du savoir dans la discipline des relations publiques.
Sarah-Maud Montpetit
/ 22 janvier 2017Nous vivons dans un monde où l’évolution est constante, où le monde dans lequel nous nous épanouissons est fait de nouvelles découvertes et d’avancés quotidiennes. C’est grâce à des femmes et des hommes travaillant d’arrache pied que des opportunités sont crées chaque jour. Dans chaque sphères de la vie, les données recueillis dans les recherches proposées ont aidé à modeler le monde tel que nous le connaissons aujourd’hui. Les Relation Publiques ont pu profiter de ces résultats par le passé et continueront dans le futur.
Par l’analyse et l’observation, les premières lueurs des Relations Publiques sont apparues. Ces premiers pas dans le monde de la recherche nous ont permis d’améliorer les agissements positifs et négatifs des êtres humains lors de grands événements. Par la suite, se sont ajoutées statistiques et données qui ont résulté de nombreuses heures de recherches pour lesquelles plusieurs études et méthodes ont vu le jour. Prenons seulement la méthode R.A.C.E qui est grandement utilisée en Relation Publique où le R signifie «recherche». C’est une base des plus importantes dans les Relations Publiques que d’être au courant des faits, des possibilités, des objectifs, des moyens pour les atteindre, etc. Un relationniste se doit d’étudier les données recueillis lors de démarche scientifique afin que son travail soit adéquat et bien fait.
Les résultats des nombreuses recherches scientifiques faites en science sociales font sans nul doute avancer les connaissances et l’état du savoir dans la discipline des Relations Publiques.
Megan Boisvert
/ 22 janvier 2017Dans toutes les conditions de recherche possible, il est toujours préférable d’utiliser une démarche scientifique. Une bonne méthodologie assure une crédibilité à la recherche. En relations publiques, il est important de se fier à des recherches crédibles pour bien conseiller le client. Les résultats d’une bonne recherche en sciences sociales permettent aux relationnistes de répondre à des questions stratégiques et d’aider lors de la prise de décision.
Premièrement, une recherche très méticuleuse permet aux relationnistes de répondre à des questions stratégiques tel que, que fait la concurrence, qui sont les nouvelles clientèles, comment attirer de nouveaux clients et les fidéliser ? Les réponses à ces questions sont très importantes pour le client, mais aussi importantes pour bâtir un plan de communication solide, qui répond aux besoins des clients le plus justement possible.
Deuxièmement, une recherche dite scientifique permet aux relationnistes de prendre des décisions éclairées. Toujours dans le but de répondre le plus justement possible aux besoins du client, les recherches en sciences sociales faites auparavant permettront de prévoir les impacts d’une décision à court ou long terme sur les clients ou même sur le personnel d’une organisation et il sera ainsi plus facile de prendre la meilleure décision possible pour l’organisation.
Claudie Beaudoin-Robidoux
/ 22 janvier 2017Imaginez la situation suivante : Nous sommes en 2017. Les scientifiques décident tout d’un coup d’arrêter complètement leurs travaux. Quels seront les impacts sur la société? Cette société, changeante et en constante évolution, n’arrêtera pas de progresser pour autant. Or, la plupart de la population ne considérerait pas l’arrêt du travail des scientifiques comme un problème, car ces derniers travaillent dans l’ombre, surtout en ce qui concerne ceux œuvrant en sciences sociales. La vérité en est bien plus choquante. La recherche a un impact énorme sur toutes les sphères de la société, croyez-le ou non.
Le domaine des relations publiques n’en est pas une exception. Revenons à la base, si vous le voulez bien. L’objectif de faire des relations publiques pour une entreprise est de gérer les liens entre l’entreprise et son public afin d’assurer une compréhension mutuelle et de servir l’intérêt public tout en tentant d’atteindre les objectifs organisationnels (définition de la Société Canadienne des Relations Publiques). Pour assurer une compréhension mutuelle, il faut d’abord s’assurer de comprendre le public (ses attentes, ses motivations, ses actions, ses réactions, son comportement d’achat, etc.) Pour garantir une telle compréhension, une recherche rigoureuse et pertinente est de mise. Une recherche exploratoire, qui sert à recueillir un maximum d’informations sur un sujet précis, par exemple, dans ce cas-ci, l’utilisation des médias sociaux dans le cadre d’une gestion de crise, peut être utilisée. Dans ce cas, la recherche miserait sur le degré de rétention du message lorsque diffusé sur les réseaux sociaux, et les résultats de cette recherche pourraient avoir un grand impact sur la pratique des relations publiques. En effet, les relationnistes pourraient y penser deux fois avant de publier un message de gestion de crise sur les réseaux sociaux face aux nouvelles informations amenées par la recherche.
La Chaire en relations publiques qui a été créée à l’UQÀM en est la preuve : la recherche a des impacts sur la pratique. Dans un bulletin qui a été écrit en 2007 par Danielle Maisonneuve pour montrer les travaux de la Chaire, plusieurs travaux de recherches sont nommés, résumés et définis comme révolutionnaires au niveau de l’enseignement. Tous en lien avec les relations publiques, ces travaux concernent, pour n’en nommer que quelques-uns, l’éthique en relations publiques, la crédibilité des porte-paroles, l’utilisation d’Internet en situation de crise, la partialité des médias, etc. Les recherches ayant été effectuées pour l’écriture de ces travaux ont donc mené à un raffinement des connaissances dans le domaine des relations publiques, donc à un avancement considérable de l’état du savoir. Toujours selon le document émis par la Chaire, leurs travaux ont eu une grande influence sur le contenu des cours offerts à l’UQÀM en relations publiques. Ainsi, les travaux de recherche de la Chaire en relations publiques ont eu un gros impact sur les jeunes professionnels, donc indirectement sur la pratique en général, qui s’est trouvée changée.
Or, dans la mesure où la société croule sous les publications effrénées des scientifiques et où près de 30% des publications ne seront jamais citées autre que par son propre auteur, les différents domaines affectés par la recherche pourraient être beaucoup plus évolués si les professionnels prenaient le temps de lire les travaux de recherche qui ont été faits.
Sources :
Maisonneuve, Danielle (2007), Privilégier la recherche (Chaire en relations publiques de l’UQÀM)
Godbout, Julie (10 août 2014), La mesure de l’impact de la science: un difficile exercice [Billet de blogue], repéré à http://www.sciencepresse.qc.ca/blogue/2014/08/10/mesure-limpact-science-difficile-exercice
Melody Dorval
/ 22 janvier 2017Lorsque qu’une personne me parle de démarche scientifique, je m’imagine tout de suite quelqu’un avec des fioles et des béchers en train de mesurer des liquides de toutes sortes de couleurs tout en suivant une méthode logique et très précise. Alors que je l’associe directement à une expérience associée aux sciences naturelles, la démarche scientifique peut toute aussi bien être utilisée pour faire avancer certaines connaissances en sciences sociales et dans notre cas, en relations publiques. Elle agit comme un entonnoir, c’est-à-dire qu’elle parvient, a partir d’un sujet complexe, à filtrer et à organiser toute l’information de manière efficace. Cela permet d’arriver à des réponses valides et clairs qui pourront être utilisées à titre de modèles ou d’exemples pour de prochaines expérimentations. Un exemple de l’application de cette démarche et le découlement de ses buts peut être montrer à partir du mémoire de Mathieu Poirier : Analyse des processus de communication interne à des fins d’information dans le cadre d’une gestion de crise (http://www.archipel.uqam.ca/4467/1/M12358.pdf). Ce mémoire a été écrit à partir d’une étude de cas sur la gestion de crise d’un incident relié avec la SAQ. Il a été menée avec une question de recherche, une hypothèse et la fixation d’un objectif. Ces éléments ont permit à Poirier d’avoir une ligne directrice tout au long de sa démarche ce qui l’empêchait de divulguer du sujet principal à l’étude. Comme on peut le lire dans le résumé de son mémoire « l’approche méthodologique repose sur une analyse » de plusieurs contenus afin de faire des comparaisons pour éliminer plus rapidement de fausses hypothèses.En bref, la démarche scientifique n’est pas condamnée au monde des sciences pures et appliquées. Elle est nécessaire dans n’importe quel milieu afin de parvenir aux objectifs établis et d’alléger la procédure.
Virginie Gascon
/ 22 janvier 2017Une étude menée par Maisonneuve, Tremblay et Lafrance (2004) a démontré que les professionnels en relations publiques considèrent la recherche importante pour bien structurer leur travail. Le recours à la recherche a beaucoup évolué dans les habitudes de travail des relationnistes. En effet, en 1990, près de 90% des professionnels en relations publiques affirmaient ne pas utiliser la recherche sur une base régulière alors qu’en 2003, ce pourcentage n’atteignait que 46,5% des relationnistes.
Il est maintenant reconnu dans la profession que pour concevoir une stratégie de relations publiques pertinente, il faut s’appuyer sur des résultats de recherche. Cela demande aux professionnels une bonne connaissance des enjeux en cause, des besoins des publics auxquels on s’adresse ainsi que l’organisation concernée. Avant de réalisé une activité de communication, il vaut mieux effectuer une recherche rigoureuse plutôt que de risquer une intervention mal préparée.
La recherche en relations publiques apporte au relationniste des données concrètes qui lui permettent de bien intervenir dans une situation appropriée. En consultant régulièrement des résultats de recherche déjà existants, le professionnel s’ouvre au point de vue de plusieurs acteurs qui lui confèrent une bonne base de connaissances sur un problème à résoudre.
Danaé Arend
/ 22 janvier 2017Utiliser une démarche scientifique lors d’une recherche en sciences sociales peut en effet faire avancer les connaissances en relations publiques. Tout d’abord, en quoi exactement consiste les relations publiques? En fait, celles-ci ont pour objectifs de diriger et gérer, grâce à la communication, les relations entre un organisme et ses différents publics dans le but d’obtenir une compréhension mutuelle et de servir l’intérêt public. Les relations publiques se doivent d’établir des liens de confiance entre les diverses parties. Ainsi, pour atteindre de tels résultats, la démarche scientifique est indispensable. Sans savoir ce vers quoi nous allons, sans problématiser l’objet de recherche, sans objectif et stratagème face à ce dernier, il devient impensable de pouvoir avancer, évoluer et acquérir de nouvelles connaissances.
Au fil des années et grâce à l’expertise obtenue dans le milieu des communications, les relations publiques ont su développer une méthode bien à elles; la méthode R.A.C.E., soit recherche, action, communication et évaluation. Grandement utilisée pour faire des plans de communication, il est possible de constater que la première étape est celle de la recherche. Dans ce cas-ci, la recherche sert à comprendre l’environnement dans lequel il faudra travailler et aussi d’identifier la problématique. Cette méthode prouve que la recherche scientifique, qu’elle soit appliquée ou fondamentale, a un rôle primordial non seulement pour comprendre les lois de la nature, mais aussi pour aider les relationnistes dans leur travail quotidien.
Finalement, toutes entreprises, qu’elles soient petites, moyennes ou grandes, devraient se doter d’un processus clair de recherche pour pouvoir mieux communiquer ses objectifs, travailler de manière efficace et réfléchie et enfin, faire avancer l’état du savoir grâce aux résultats obtenus.
Catherine Lavoie
/ 22 janvier 2017Tout d’abord, lorsqu’une recherche est effectuée en utilisant la démarche scientifique, elle répond à trois points qui font avancer l’état de savoir et les connaissances dans le domaine concerné, ici en relations publiques. La création de savoirs objectifs, des explications généralisables ainsi que des résultats valides et fiables permettront l’utilisation des conclusions de cette recherche par d’autres professionnels du domaine dans le futur. Les chercheurs n’auront pas besoin de répéter l’expérience, car le cadre entourant la démarche scientifique est précis et les résultats des recherches sont véridiques. Ce cadre sert donc à délimiter, positionner et contextualiser correctement la recherche en se basant sur ce qui a déjà été effectué dans le passé et sur l’hypothèse de recherche.
Par la suite, il existe deux types de recherches scientifiques : la recherche appliquée et la recherche fondamentale. La première, aussi qualifiée de recherche administrative, sert à trouver des solutions pratiques à des problèmes. Elle se base surtout sur des observations. La deuxième quant à elle, est plus théorique. Elle vise à développer des concepts, concevoir des modèles, aborder de nouvelles idées et de nouvelles théories.
Finalement, la recherche, lorsqu’elle est effectuée sous une démarche scientifique rigoureuse peut être qualifié de fiable. C’est grâce à celles-ci que les domaines concernés, relations publiques dans ce cas-ci, évite de devoir recommencer des analyses. Le cadre méthodologique permet donc de pouvoir se baser avec confiance, sur les études et résultats existants.
Marilou Gareau
/ 22 janvier 2017En sciences sociales, comme dans bien d’autres domaines, la recherche scientifique est essentielle. Pour qu’il y ait de nouvelles découvertes, de nouvelles connaissances, on se doit de passer par la recherche scientifique, c’est-à-dire par des étapes concrètes, afin d’obtenir des résultats vérifiables.
Dans le domaine des relations publiques plus précisément, pour avoir une campagne réussie, bien connaître le public cible est indispensable. On pourra ensuite établir un plan de communication approprié et s’assurer d’atteindre nos objectifs. Pour ce faire, on se doit de passer par la recherche, en utilisant la méthode scientifique, de l’identification de l’objet de la recherche à la conclusion et le retour sur l’hypothèse de départ. Il s’agit donc de l’une des utilités de la recherche dans le domaine des relations publiques. La recherche permet certainement d’être plus efficace.
Sans recherche, aucune théorie ne serait élaborée et nous n’aurions donc rien sur quoi nous baser pour développer des connaissances. Les études en communication ne seraient donc pas possible, car l’enseignement ne peut se faire sans les savoirs et les découvertes des théoriciens. En suivant la démarche scientifique, nous nous assurons d’avoir des théories fiables et vérifiées.
Jordan Longchamps
/ 22 janvier 2017En utilisant une démarche scientifique, les résultats des recherches en sciences sociales peuvent, dans plusieurs cas, mener à l’avancement de l’état du savoir et faire avancer les connaissances dans le domaine des relations publiques.
D’une part, des recherches sur les comportements des consommateurs ou sur tout autre aspect psychologique d’un public précis peuvent être des données très intéressantes et importantes pour les professionnels en relations publiques. Gardons en tête que les relations publiques consistent en la gestion des relations entre une organisation et ses publics. Donc, les recherches en sciences sociales qui expliquent des comportements humains qui rejoignent le public cible peuvent grandement aider un relationniste dans l’atteinte de ses objectifs.
D’autre part, lorsque vient le temps de mettre sur pied des théories, celles-ci doivent être basées sur des faits observables ou quantifiables pour en assurer la véracité et la justesse. Pour ce faire, il est important que ces recherches, dans ce cas-ci en sciences sociales, utilisent une bonne démarche scientifique. Prenons par exemple le modèle à deux étages de Lazarsfeld, qui théorise la transmission de l’information de la source, aux leaders d’opinion, jusqu’au public. Ce modèle théorique n’a pu être mis sur pied que par des recherches scientifiques portant, notamment, sur le comportement des publics, qui relèvent des sciences sociales. C’est donc avec ces recherches, et ensuite ces théories, que l’état du savoir et la connaissance dans le domaine des relations publiques avancent.
gab21rod
/ 22 janvier 2017La recherche scientifique est utile et même nécessaire dans tous les domaines qui se veulent véridiques et factuels. Le domaine des relations publiques n’en fait pas exceptions. Les résultats qui proviennent de recherches sont utiles pour faire avancer les idées dans le domaine des communications et également au quotidien pour créer des évènements, gérer des crises pour un client, s’occuper de la réputation d’une entreprise ou d’une personnalité publique. C’est grâce aux résultats de recherches qu’on peut créer des généralités sur les différents publics et la réaction de ceux-ci face à notre travail et nos actions. Les recherches doivent donc toujours être faites avec rigueur et objectivité pour que ses résultats puissent être utilisés par d’autres par la suite.
Bonneville rappelle que le but de faire une recherche est principalement pour améliorer une situation existante comme par exemple améliorer une gestion de communication en crise. Puis pour faire une recherche dont va écouler des résultats utiles pour l’ensemble des relations publiques, on doit avoir une problématique bien structurée. Pour ce faire, une des étapes est de faire la recension des écrits, si ceux-ci sont faits avec une méthode scientifique, les prochaines recherches se fient à des résultats solides pour créer leur problématique et trouver de nouvelles réponses. Une raison de plus pourquoi la recherche scientifique est importante pour des champs disciplinaires, comme les relations publiques, comme l’explique Bonneville, la problématique est le squelette de la recherche en entier et on ne peut la trouver que si nous avons des résultats qui viennent de recherches scientifiques faites auparavant.
– Gabrielle Rodrigue
Frédérique Dansereau
/ 22 janvier 2017Les résultats de la recherche scientifique en sciences sociales peuvent développer les connaissances ou l’état du savoir dans la discipline des relations publiques en utilisant une démarche scientifique et ce, pour plusieurs raisons.
Tout d’abord, il est important de rappeler que selon une définition de la SCRP, les relations publiques <> Il est donc primordial, dans la sphère des relations publiques, de bien comprendre la société ainsi que ses besoins qui évoluent constamment afin de pouvoir répondre aux exigences de celle-ci. La recherche scientifique est donc nécessaire pour le relationniste car celui-ci peut apprendre à mieux comprendre comment les individus évoluent et ainsi peut mieux réaliser son travail.
De plus, la recherche scientifique peut être utilisée dans le but d’analyser minutieusement les erreurs commises dans le passé et surtout dans le but de les éviter. En effet, il est important de revoir les erreurs commises et de trouver la source du problème de celles-ci. La recherche scientifique peut permettre de comprendre comment le relationniste aurait dû réagir et celui-ci peut être davantage préparé pour le futur.
Il est donc important et nécéssaire de prendre en compte les résultats de la recherche scientifique en sciences sociales car ceux-ci permettent de mieux comprendre les individus et c’est un besoin primordial dans le domaine des relations publiques.
Camille Chenail
/ 22 janvier 2017Pour débuter, il est essentiel de préciser que tout objet de recherche constitue quelque chose, qu’il s’agisse d’un problème, d’une question ou autre, qui mène à une réflexion avancée. Pour faire bref, cela représente le cheminement vers lequel le savoir actuel, vu tel qu’insatisfaisant, se transforme en savoir recherché, cette fois-ci satisfaisant. C’est ainsi que l’on ne peut dénier le fait que les résultats de la recherche scientifique, que le processus de démarche scientifique, peut bel et bien à la discipline des relations publiques de développer plus amplement ses connaissances et l’état du savoir de tout relationniste.
Il est dit d’une personne qui observe un phénomène, et ce en raison de son intérêt personnel envers le sujet en question, qu’elle cherche à en «extraire des connaissances», comme l’affirme si bien Bonneville. L’auteur mentionne également que «le chercheur [se documente] dans le but, d’une part, d’explorer ce qui a été dit ou les recherches qui ont déjà été menées sur le phénomène observé et, d’autre part, de développer une réflexion qui se voudra de plus en plus approfondie sur la réalité questionnée». L’idée principale de la recherche scientifique, soit la raison pour laquelle une personne choisir d’entamer une telle démarche, est le désir de connaître et la volonté d’en savoir davantage sur le phénomène observé. Le but pour tout chercheur est de combler leur ignorance sur un sujet précis.
Les retombées sociales et scientifiques que peut provoquer une telle recherche sont observables que si les résultats sont diffusés à la communauté. Il s’agit de cette diffusion qui peut permettre à un domaine, comme celui des communications, d’élargir ses connaissances et d’approfondir son savoir, de le rendre plus satisfaisant.
Élise Pham-Minh
/ 22 janvier 2017Le contexte actuel des relations publiques
«Selon l’étude réalisée par Maisonneuve, Tremblay et Lafrance (2004b, p.7) démontre que les professionnels en relations publiques considèrent la recherche importante bien qu’elle soit toujours le parent pauvre de leurs priorités». D’après cette étude, le nombre de relationnistes, qui intégraient la recherche dans leur profession, a doublé entre 1990 et 2003. J’émets une première hypothèse qu’en raison des nouvelles technologies qui influencent grandement la communication, les nouvelles et nouveaux relationnistes devaient s’adapter à cette réalité et s’améliorer en trouvant de nouvelles approches pour structurer leur travail. La deuxième consiste que les relationnistes ont dû remarquer qu’ils ne devaient pas toujours «se fier aux conclusions intuitives basées sur l’observation immédiate […]» (Einstein et Infeld, 1948, p.10). Selon mes connaissances et expériences en sciences, il ne faut pas se limiter à une observation. Cette dernière ne couvre partiellement la réalité d’un sujet ou d’une problématique. Il est question d’un travail continu où les relationnistes activent leur raisonnement déductif ou inductif tout en connaissant leurs limites. Par exemple, certaines recherches demandent aux relationnistes de faire appel aux experts ou spécialistes pertinents pour valider leurs approches.
La recherche scientifique dans la discipline des relations publiques
Afin de concevoir une stratégie de relations publiques pertinente au sein d’une entreprise ou d’une organisation, il est primordial de «s’appuyer sur les résultats de recherche qui documentent les enjeux en cause [et] les besoins des publics auxquels qu’on s’adresse». Je déduis qu’en analysant ces résultats, nous réussirons à cerner les problèmes actuels ou potentiels. À ces problèmes, nous devons apporter des corrections ou solutions. Quant aux besoins des publics, la recherche permet aux relationnistes de ne pas négliger les inquiétudes de plusieurs publics entre autres celui qui est le premier à être concerné, le second qui est en partie concerné, ainsi que celui qui est concerné indirectement (Dagenais, 1998, p.161). La recherche apporte non seulement de la rigueur au travail du relationniste, mais l’amène à «concevoir des dispositifs communicationnels», c’est-à-dire des moyens mis en œuvre pour faire participer tous les acteurs à la recherche d’une solution (Broom, 2009, p.27).
Maisonneuve, D. (2010). Les relations publiques dans une société de mouvance. [Chapitre de livre]. Dans Le recours à la recherche : développement des savoirs en relations publiques (p. 79-116). Québec : Presses de l’Université du Québec.
Broom, G. (2009). Cutlip and Center’s Effective Public Relations, Englewood Cliffs : Prentice-Hall.
Dagenais, B. (1998). Le plan de communication, l’art de séduire ou de convaincre les autres, Québec : Les Presses de l’Université Laval.
Einstein, A. et Infeld, L. (1948). L’évolution des idées en physique, Paris : Flammarion.
Maisonneuve, D. Tremblay, S. et Lafrance A. A. (2004). Résultats de la recherche sur l’état des relations publiques au Québec : Faits saillants, Société des relationnistes du Québec, Chaire en relations publiques de l’UQAM.
Récupéré le 22 janvier 2017 de http://www.crp.uqam.ca/pages/docs/rapports/faits_saillants_rechercheRP.pdf
Élise Pham-Minh
/ 22 janvier 2017Correction: « Cette dernière couvre partiellement la réalité d’un sujet ou d’une problématique».
Harrissa Leo
/ 22 janvier 2017C’est dans la justesse de la méthodologie employée dans le cadre de notre recherche que se traduira l’exactitude de nos résultats. La précision des résultats favorisera non seulement la compréhension des phénomènes sociaux étudiés mais aussi permettra de maintenir une bonne réputation et crédibilité du ou de la chercheur(e). Ainsi, la discipline des relations publiques étant directement liée à la société et ses intérêts et perceptions, il est essentiel de mener des recherches sur celle-ci (la société). Puisque, l’actualisation de l’information connue constitue la base même de toute campagne ou projet de relations publiques. Sans la compréhension actualisée des populations concernées, les stratégies de relations publiques envisagées dans le montage d’un projet peuvent se révéler non seulement fausses mais également hors du sujet, inappropriées et inutiles à l’objectif visé. Ainsi, une erreur dans un aspect aussi important représente une perte considérable dans le budget, le temps et les ressources investies à la conceptualisation d’une stratégie de relations publiques que ce soit une campagne publicitaire, un lancement de produit, dans l’organisation d’un événement ou autres… C’est pourquoi la justesse de notre plan stratégique débute dans la justesse de notre méthodologie de recherche. Ainsi, on peut dire que la réussite d’une étude sociale se vérifiera entre autres dans la réussite de l’objectif établi dans notre projet de relations publiques.
L’hypothèse d’une étude sociale ainsi confirmée pourrait même devenir une théorie permettant de développer la compréhension des perceptions d’une certaine population de par sa possibilité d’être répétée et toujours s’avérer appropriée et juste. Un exemple pour illustrer ces propos serait l’exemple d’une étude sociale menée sur les jeunes, une telle étude dans le domaine des relations publiques permettrait de s’outiller de ces résultats pour conceptualiser une technique/stratégie spécifique pour cette tranche d’âge représentant cette population. Il serait donc possible d’utiliser des résultats pour élaborer des techniques/stratégies appropriées au milieu cible (de par l’âge, les centres d’intérêt, l’environnement physique et bien d’autres). Ces simples arguments semblent justifier la pertinence et l’importance de la recherche sociale pour la discipline des relations publiques.
Myriam Laramée De Lafontaine
/ 22 janvier 2017La recherche scientifique consiste dans un premier temps à observer de manière objective, dans un contexte ciblé, divers phénomènes en actions et de les analyser. La démarche scientifique, composée de plusieurs étapes, est un élément majeur pour les chercheurs qui désirent avoir des réponses à leurs questions dans le cadre d’une problématique qui les intéresse dans un domaine en particulier. En vue d’une réalisation d’objectif précis, les chercheurs tentent d’obtenir des réponses en se basant sur des théories déjà existantes et mesurables. Ils vont ensuite filtrer les retombées afin de fournir une hypothèse renouvelée.
Dans le domaine des relations publiques, il est possible d’utiliser la démarche scientifique plus précisément au niveau des sciences sociales. En effet, les résultats de la recherche scientifique en sciences sociales ont un impact considérable sur les connaissances ainsi que sur l’état du savoir au niveau de la pratique des relations publiques. Par l’entremise de ces processus de recherche qui composent la démarche scientifique, les chercheurs sont en mesure de discerner les causes, les problématiques d’un phénomène quelconque et de les analyser.
Un des principaux rôles d’un relationniste est d’arriver à comprendre et gérer une organisation ainsi que son public. De cette manière, en arrivant à des résultats notables en science sociale, le relationniste sera d’autant plus vainqueur dans son domaine. De plus, étant donné l’environnement dynamique dans lequel nous vivions, il est donc primordial pour les chercheurs d’être en mesure d’appliquer certaines théories réitérées afin de comprendre davantage le comportement humain. Comportement humain qui, dans un tas de domaines, ne cesse de se réformer et de s’assimiler au fur et à mesure que la société progresse.
Frédérique Charron
/ 22 janvier 2017La recherche scientifique va de pair avec les relations publiques, qui élaborent des stratégies communicationnelles adaptées à un public cible. La démarche scientifique permet de faire évoluer les connaissances dans ce domaine, puisqu’elle établit les possibles réactions des publics cibles en analysant les environnements propices, et les techniques adaptées à utiliser. Cette pratique se doit d’être analytique et bien planifiée pour mieux comprendre les parties prenantes en jeu, et ainsi mieux répondre à leurs préoccupations, demandes et besoins. Les relations publiques se doivent de répondre à l’intérêt public en entretenant bien les relations et les communications entre certains partis. Que ce soit pour gérer une crise ou pour mettre un nouveau produit sur le marché, la démarche scientifique est nécessaire pour mieux prévoir la réceptivité du public.
En effet, la recherche scientifique est indissociable d’un plan de communication dans lequel il est important de demeurer objectif pour assurer des résultats fiables, au profit des informations qui seront utilisées pour l’implantation d’une stratégie. Dans le contexte situationnel d’une recherche appliquée, il est important de miser sur l’analyse du récepteur, car les interprétations peuvent être très imprévisibles et ébranler l’enjeu en cause. Il est également important de vérifier ce qui a déjà été fait, pour comprendre l’évolution des différents publics et mieux prévoir leur réceptivité. De plus, planifier des possibles rétroactions fait partie d’une recherche fondamentale qui assure un contrôle de l’enjeu/situation.
La recherche scientifique se doit d’être entreprise sérieusement pour assurer une bonne crédibilité professionnelle et mieux gérer l’interprétation des résultats. Le modèle de la communication à deux étages de Lazarsfeld résulte d’une série de recherches scientifiques qui ont permis de mieux démystifier l’impact que les leaders d’opinions peuvent avoir sur leurs proches, publics. Cette recherche permet de mieux évaluer comment partager une nouvelle en misant sur ces leaders d’opinions qui influencent grandement les publics ciblés. Un bon relationniste connait les risques possibles et réactions potentielles de son/ses public/s cible/s, il est important pour cela d’avoir en main des informations fiables, obtenues d’une recherche précise et professionnelle. Cela permet de continuellement faire évoluer la profession de relationniste en plus de faire avancer l’analyse et l’adaptation de ses publics.
Maggy Chicoine
/ 22 janvier 2017Tout d’abord, les résultats de recherche en science sociale sont plus que bénéfiques à la pratique des relations publiques.
Effectivement, les recherches en sciences sociales sont très utiles pour comprendre les différents enjeux possibles dans une société. Elles se concentrent davantage sur la population, les croyances et les habitudes de l’homme. Ces recherches nous permettent donc de mieux comprendre les différents publics avec lesquels on travaille. En ayant une meilleure connaissance des divers phénomènes sociétales, il est plus facile, en relations publiques, d’intervenir de façon juste lorsqu’une situation quelque conque se produit. Les stratégies pourront alors être adaptées selon le public visé. Les messages seront alors transmis de façon beaucoup plus efficace.
Un bon exemple pour illustrer mes propos serait le modèle à deux étages de Lazarsfeld. Ce modèle veut que les messages transmis par les médias atteignent la population par le filtre de leaders d’opinion. De cette manière, les médias de masse peuvent alors cibler certains leaders et ajuster leur message en fonction de ses influenceurs, afin que ces derniers transmettent à leur tour le message de façon efficace. L’impact sur le public visé est alors plus important. Cette théorie découverte après de nombreuses recherches a permis aux gens qui travaillent dans le domaine de relations publiques de mieux effectuer leur travail.
Stéphanie Gélinas
/ 22 janvier 2017Les sciences sociales ont la particularité qu’elles peuvent continuellement être reconsidérées, revues et modifiées. Même s’il s’agit d’une catégorie de sciences relativement âgée, on peut en tout temps arriver à de nouvelles découvertes, conclusions et connaissances, entre autres grâce à la recherche scientifique. C’est ce qui rend l’étude des sciences sociales si intéressante; on a la certitude que les théories découlant des recherches ne sont pas le fruit d’influences de notre milieu, génération ou époque, mais bien qu’elles proviennent d’un doute systématique et méthodique de la vérité.
Les relations publiques, qui se situent dans les sciences sociales, bénéficient évidemment de cette objectivité de la science. Comme l’exprime Bonneville, « Dans la francophonie, les revues savantes dans le domaine de la communication sont relativement nombreuses » (Bonneville, p.56). Sans la recherche scientifique, ce serait plutôt le contraire. En effet, cette dernière est celle qui fait vivre les revues savantes en relations publiques; elle alimente le flux de connaissances, génère des idées nouvelles.
Étant une discipline constamment en mouvement, les relations publiques demandent une très grande rapidité dans l’évolution des connaissances et une grande adaptation au milieu. Ceci peut être un avantage, puisqu’il s’agit d’un milieu dynamique, mais aussi un inconvénient, puisqu’il peut être facile de tomber dans la vitesse et d’être subjectif pour élaborer les recherches lorsqu’elles sont toujours à refaire. Les résultats de la recherche scientifique en sciences sociales font donc avancer les connaissances en relations publiques, puisqu’elles en constituent une base de réflexion et de savoirs et elles donnent la démarche à suivre, soit la démarche scientifique.
Source: BONNEVILLE, Luc. Chapitre 2: « Le processus d’une recherche scientifique ».
Audrey Roy
/ 22 janvier 2017L’utilisation d’une démarche scientifique en contexte de recherche en relations publiques est devenue incontestable, ne serait-ce que dans une optique idéale de communication bidirectionnelle symétrique. En effet, essentielle à l’évolution de la pratique, ce type de communication contraint les relationnistes à prendre le pouls du public, en ce qui a trait à ses besoins et intérêts, afin d’atteindre une compréhension mutuelle entre celui-ci et l’organisation. D’ailleurs, selon Grunig, «les programmes jugés excellents sont […] basés sur des recherches tenant compte de l’environnement de l’organisation, et ils sont plus susceptibles d’être évalués de multiples façons (scientifique, monitorage ou informelle) que les programmes jugés moins excellents.» (Maisonneuve, 2010, p. 331)
En plus d’être indispensable dans un contexte appliqué, la recherche scientifique s’applique aussi théoriquement aux relations publiques. Tel que vu en classe, les étapes du processus de recherche scientifique se transposent une à une, systématiquement, à celles du processus de recherche en relations publiques en les adaptant au contexte. La première étape du premier, consistant en l’identification de l’objet de recherche devient l’identification des lacunes informationnelles du deuxième et ainsi de suite.
De façon plus précise, la recherche fondamentale en relations publiques a permis à des chercheurs comme Lazarsfeld d’énoncer sa théorie des deux étages de la communication, qui a fait l’objet de multiples analyses postérieures. D’ailleurs, Monsieur Guy Litalien s’est inspiré de celle-ci pour la rédaction de son mémoire intitulé: Modélisation et émergence du leader communicationnel au Québec : étude de cas dans le secteur de la santé et sécurité au travail, dans lequel il aborde l’influence des «leaders communicationnels» en contexte organisationnel.
Il ne fait donc nul doute que la recherche scientifique fait avancer l’état du savoir en relations publiques et ce, à plusieurs niveaux.
Nicolas Sarganis
/ 22 janvier 2017La recherche scientifique, fortement objective et exécutée à l’aide d’un processus rigoureux pousse les chercheurs à remettre en question leurs résultats à plusieurs reprises au cours de la recherche. Les différentes étapes de la recherche scientifique en sciences sociales permet de fournir une information validée, une preuve sans contre-exemple possible. Autrement dit, la recherche scientifique permet de valider une hypothèse ou d’émettre une théorie selon une procédure vérifiée et permet d’obtenir un résultat en lien direct avec les objectifs donnés.
Cette validité d’information permet d’influencer de grands décideurs en relations publiques et ainsi, faire connaitre les résultats de recherche menant parfois à une remise en question globale des théories appliquées. Lorsqu’il y a des faits validés par des recherches scientifiques, on parle de faits davantage vérifiés et crédibles. Les recherches génèrent de nouveaux enjeux et de nouvelles visions de plus en plus modernes. Lorsque l’on trouve de nouvelles méthodes, que les analyses fournissent des informations pertinentes aux professionnels de la communication, ses résultats arrivent à avoir un certain impact sur
les pratiques.
Enfin, la communication est également une science qui évolue, qui nécessite de la recherche constante afin d’être en corrélation avec l’évolution de la culture humaine. La recherche améliore ainsi la pratique.
Katrine Louis-Seize
/ 22 janvier 2017La recherche scientifique en sciences sociales vise à identifier, décrire, expliquer, comprendre, prédire et transformer divers phénomènes observés dans notre société passée et actuelle. Dans cette optique, puisque les objectifs de la recherche scientifique sont multiples et que son but demeure de faire avancer les connaissances dans différents domaines, la recherche scientifique se doit d’être réalisée dans un cadre méthodologique avec l’utilisation d’une démarche scientifique pour s’assurer de la validité des résultats.
Les relations publiques ont pour but de s’assurer de la bonne gestion des relations entre les organisations et les publics. En ce sens, les professionnels des relations publiques doivent être informés et doivent comprendre les différents phénomènes sociaux qui façonnent la société afin de pouvoir répondre aux objectifs de leurs clients et s’assurer du même coup de servir le bien public, l’intérêt général. La recherche scientifique permet de cerner un phénomène, poser une hypothèse sur celui-ci et ensuite, confirmer ou infirmer cette hypothèse afin de transformer ou améliorer un phénomène, ou bien enrichir la connaissance quant au sujet observé et pouvoir mieux comprendre les impacts réels de celui-ci sur nos actions ou sur la société. Ainsi, les résultats de la recherche scientifique en sciences sociales peuvent avoir un impact majeur sur l’avancement des connaissances dans le domaine des relations publiques en influençant le champ d’actions au niveau de la relation entre les publics, ou encore en permettant de mieux comprendre les besoins des parties prenantes, en permettant de raffiner les moyens de communication de l’information, en assurant d’adapter son expertise selon les résultats obtenus dans le cadre d’une recherche.
Également, la recherche scientifique ne peut pas être proprement réalisée sans l’utilisation de la démarche scientifique, celle-ci définit les exigences quant à la réalisation de la recherche, autant du côté opérationnel que théorique. De plus, elle permet de préciser et de s’assurer du bon déroulement de chaque étape de la recherche, menant à l’obtention d’une réelle connaissance scientifique. Cela permet au final de confirmer la légitimité des résultats obtenus lors d’une recherche scientifique.
Simon Charette
/ 24 janvier 2017Les résultats des études en sciences sociales ne peuvent faire autrement que d’influencer les pratiques des relations publiques – du moins, dans la mesure où ses praticiens occupent leurs fonctions avec une certaine rigueur. C’est qu’en oeuvrant au coeur d’une organisation, le relationniste devient le pont entre l’organisation et les parties prenantes aux projets ou à tous les évènements qui l’implique. Ainsi, pour prétendre maitriser la faculté de comprendre les publics avec lesquels on interagit, encore faut-il être en mesure de parler leur langage et de mobiliser un vocabulaire qui leur suscite une réaction ou une réflexion. Et ces réactions ou ces réflexions – sans qu’on détienne les outils permettant de la scripter sans faille – s’anticipent si l’on jette un œil attentif aux théories ou aux observations développées à l’aide des sciences sociales.
Lors d’une investigation, le chercheur, ou le relationniste, dans le cas qui nous intéresse, se doit, afin que sa recherche conserve son caractère scientifique, de procéder à la problématisation de son objet. C’est au cours de ce moment que le relationniste agrège la documentation et l’information relative à son objet de recherche afin d’établir un objectif en amont d’un projet ou d’une situation communicationnelle. Le schéma ci-haut illustre qu’en aval, la stratégie de recherche en découle. Une fois sur le terrain, le relationniste sera outillé pour anticiper les interventions des parties prenantes, que ce soit concernant un enjeu sociétal, une question culturelle ou quelconque forme de dissensions entre les acteurs impliqués. Les constats qu’il tirera ne pourront qu’être plus précis et plus approfondis que si on n’avait procédé à aucune contextualisation ou recherche. Cela permettra par la suite au relationniste d’apporter des correctifs à son projet, ou de le lancer tel quel, après que les témoignages aient confirmé les visées radicales du projet.
Cette méthode de problématisation jette les bases de la théoricisation de l’acceptabilité sociale. Corinne Gendron, au coeur de son ouvrage Penser l’acceptabilité sociale : au-delà de l’intérêt, les valeurs (2014), élucide les ouvrages de Schindler (2002), qui mentionne qu’effectivement, « l’acceptabilité sociale traduit un jugement collectif à propos d’une politique ou d’un projet, dont il s’agit de comprendre les fondements et les facteurs d’influence ». Schindler (2002) et ses contemporains (Cialdini et al., 1990 – Sagoff, 1988), ajoutent également que « l’acceptabilité sociale est davantage une question de valeurs et de croyances partagées ». Si les questions d’acceptabilité sociales font aujourd’hui partie intégrante des situations communicationnelles entre les organisations et leurs parties prenantes, entre autres à cause de l’émergence des NTIC qui permettent aux citoyens et aux citoyennes de manifester leur opinion sur divers sujets et rejoindre des masses d’auditoires instantanément, faisant ainsi prévaloir le modèle de communication bidirectionnel symétrique (Grunig, 2002) lorsque survient une interaction, il faut certainement que le relationniste ait pris connaissances des recherches en sciences sociales faites en amont afin de problématiser efficacement les facteurs pouvant influencer l’acceptabilité sociale.
Catherine
/ 24 janvier 2017La démarche scientifique ainsi que la recherche la précédant sont primordiales lorsqu’on souhaite répondre à un questionnement, une problématique rencontrée dans un domaine quelconque. En effet, ces deux éléments s’appliquent à n’importe quelle sphère de domaines. En ce qui concerne les relations publiques, les résultats de la recherche scientifique en sciences sociales sont divers. D’abord, lors de gestion de crise, celle-ci représentant un sujet récurrent dans ce domaine, la recherche scientifique en sciences sociales permet notamment la résolution de cette crise. Selon le sujet dont elle traite, l’objectif qui orientera la recherche sera sans équivoque l’amélioration ou la résolution totale de la crise. Afin de mener la recherche à terme, il est essentiel de faire preuve de rigueur dans la démarche scientifique qui en découle. Par exemple, une bonne identification de la problématique est primordiale afin de bien orienter la démarche et ainsi répondre à l’hypothèse générée.
Ensuite, la recherche scientifique peut également s’avérer utile lors de l’élaboration d’un plan de communication ou d’un plan marketing. En effet, dans ces deux cas considérablement fréquents en relations publiques, la recherche et la démarche l’accompagnant représentent des outils importants et efficaces afin d’être menées à terme avec succès. Dans les deux situations, les retombées sociales souhaitées concernent évidemment le succès et la profitabilité de tous. Encore une fois, il est primordial de bien identifier la problématique ainsi que les objectifs visés par la recherche et la démarche. Les résultats permettront notamment l’approfondissement des connaissances des individus concernés par la démarche au sujet de la problématique, ce qui augmentera de manière significative les chances de réussite de cette démarche.