Dans le cadre du cours COM 1065 Hiver 2016, les étudiants sélectionnent une entrevue médias entre un journaliste et un porte-parole d’une organisation (radio, télévision, article de la presse écrite, webzine, blogue etc). Puis, ils indiquent s’il s’agit d’une bonne ou d’une mauvaise entrevue et au moins 3 arguments motivant leur évaluation.
Le lien de l’entrevue doit être accessible dans le commentaire de l’étudiant.
Au plaisir de vous lire !
Vahiné Lefebvre
/ 24 février 2016Voici une vidéo lors de la tragédie du lac Mégantic entre des journalistes et ‘Edward Burkhardt, président de la Montreal, Maine and Atlantic Railway (MMA)
Cette entrevue est particulièrement choquante et déplorable pour plusieurs raisons:
1. Premièrement, le président a mis 4 jours avant de venir sur les lieux de la tragédie pour donner des explications au journaliste ainsi qu’aux familles. Une grosse compagnie comme la MMA ce doit de réagir rapidement aux crises et de donner des explications clair et rapide aux familles surtout lors de grosse accident comme le lac Mégantic. Il est complètement illogique et irresponsable de se présenter après plus de 4 jours, il aurait du se présenter le lendemain matin.
2. Deuxièmement, il n’était aucunement préparé il a changé sa version plus dune fois en commençant par défendre sa compagnie de train pour par la suite mettre le blâme sur son mécanicien. Il a prit la situation beaucoup trop à la légère.
3. Troisièmement, il n’a eu aucune empathie pour les familles, il avait même de la misère à assumer sa part de responsabilité ce qui est très déplorable surtout lors de très gros accident causé par sa compagnie.
Pour toutes ces raisons je peux affirmer que cette entrevue était très mauvaise et que les citoyens ont maintenant une très mauvaise image du président de la MMA ainsi que de la compagnie.
vaaleeriz
/ 27 février 2016Comme nous l’a mentionné en classe le porte-parole de Loto-Québec, Pascal Lavoie, il n’y a pas d’entrevue parfaite. Cependant, l’entrevue réalisée en octobre dernier par Paul Arcand avec le nouveau PDG d’Hydro-Québec, Éric Martel, frôle selon moi la perfection. Pourquoi ? Un seul mot, TRANSPARENCE ! Dans un monde idéal, nous souhaiterions que toutes les organisations puissent communiquer franchement. Si la nouvelle tête de la société d’état n’était pas sincère dans ses explications, le public y aura pourtant cru ! Voici les raisons pour lesquelles que je considère cet échange une réussite :
Tout d’abord, Éric Martel est un excellent orateur. Tout au long de l’entretient, il a un bon débit, il conserve un calme malgré les questions périlleuses, s’exprime bien et clairement, en plus d’être confiant. Entré en poste depuis seulement 90 jours, il s’est préparé adéquatement puisqu’il connaît bien ses dossiers et n’a aucune hésitation à répondre aux questions. Il a également la chance d’être le « patron » et a donc une plus grande liberté pour s’exprimer qu’un porte-parole formé et restreint par son argumentaire. Il est évident que son axe de communication est la transparence. C’est pourquoi il parle aisément des nouvelles orientations en matière de communication et dit exactement ce que les clients veulent entendre, une stratégie à son avantage.
Par la suite, le PDG d’Hydro-Québec a reconnu les tords de l’organisation, n’a nié aucun énoncé et a appuyé toutes ses réponses sur des faits et des chiffres connus ou méconnus du public, sur la loi ou en utilisant des cas qui sont survenus récemment dans l’actualité à ce moment. Cette stratégie amplifie la crédibilité de l’interlocuteur de M. Arcand. Heureusement, M. Martel ne s’est pas pris aux pièges de son intervieweur et a habilement répondu aux questions négatives en misant sur les forces de son organisation. Par exemple, il s’est fait questionné sur la pollution que produit l’usine de gaz naturel de Bécancour. Il a acquiescé, puis a mis de l’avant les énergies vertes d’Hydro-Québec. Aussi, en raison de sa récente entrée en poste, il n’avait pas réponse à tout et le disait ouvertement. L’humilité est une grande qualité d’un porte-parole.
Finalement, selon moi l’entrevue n’atteint pas l’idéal parce que j’accrochais sur les débuts de phrase de M. Martel, qui commençaient souvent par « écoutez ». C’est une légère faute d’esthétique j’en convient, mais celle-ci répétée sur un segment de 13 minutes m’a agacé. De plus, j’ai trouvé très risqué de promettre, toujours dans l’axe de la transparence, de rendre public les résultats de sondage de satisfaction de l’organisation. D’une part, parce que si les résultats étaient mauvais, ça pourrait entâcher davantage la réputation de la société d’état et de l’autre part, parce qu’il doit combler l’engagement qu’il a pris. Étonnamment, la promesse fut remplie huit jours suivants l’entrevue. Un exemple sur laquelle nos politiciens devraient se baser.
Ce fut tout de même une bonne entrevue radio que j’ai eu le plaisir d’écouter. Paul Arcand est un intervieweur redoutable qui sait prendre son interlocuteur au jeu. Pourtant, lui-même semblait satisfait des réponses qu’il a obtenues.
Cliquez ici pour écouter l’entrevue : http://bit.ly/1Lm73xF
YACINE HZAINE
/ 1 mars 2016Voici une vidéo de la conférence de presse effectuée entre la journaliste de Radio Canada, Madame Patrice Roy et le chef du parti québécois, Monsieur Pierre Karl Péladeau. Cette conférence nous parle essentiellement d’un sujet extrêmement important de l’actualité canadienne à savoir, l’abollition titanesque de « 2000 emplois au Canada de la part de la compagnie Bombardier Aéronautique avec notamment, une suppression de 915 emplois à Montréal » , représentant 47.75% des emplois. Suite à ce drame national, Monsieur Pierre Karl Péladeau a rencontré le chef de la direction de Bombardier pour essayer de trouver des solutions pour atténuer et remédier au problème.
Selon moi, je trouve que le talent d’orateur et l’honnêteté que dégage Monsieur Pierre Karl Péladeau fait de cette entrevue un grand succès. En effet, ce dernier d’un air dénonciateur, pointe du doigt le gouvernement Couillard et mentionne, « qu’il a fourvoyé les québécois et qu’il aurait été possible, ce qui est toujours souhaitable et négociable, d’investir dans d’autres actifs de bombardiers qui sont nombreux ».Je trouve que contrairement à bien d’autres politiciens qui auraient profité de l’opportunité pour faire part de leurs désaccords concernant l’entraide avec Bombardier, le chef du parti québécois quant à lui, a fait part de transparence et de bonne foi, en se proclamant en faveur du soutien du fleuron de l’économie québécoise. Néanmoins, il se dit en totale contradiction avec la façon dont la transaction a été élaborée et ficelée. En d’autres termes, il est pour le soutien, mais contre les conditions utilisées, et transfert donc l’entière responsabilité aux administrateurs de Bombardiers.
L’audace et le courage des propos menés par Pierre Karl Péladeau, donnent une autre tournure à l’entrevue. Il tire la sonnette d’alarme et s’acharne sur les problèmes imminents tels que sur la gouvernance, la transparence, la compétence et le professionnalisme de la part des autorités gouvernantes. L’intérêt et l’inquiétude que porte le chef du parti québécois sur le sort des emplois qui sont en causes, et sur l’économie québécoise, proclament une crédibilité et une admiration de l’audimat en faveur à son discours.
Enfin, on peut remarquer que le message est communiqué de façon claire, concise et correcte, et que l’utilisation adéquate du langage non-verbal (posture, ton de la voie, gestuelle) permet de donner une bonne portée au message. Les propos sont factuels et sont justifiés par des exemples concrets, ce qui donne plus de cohérence et de cohésion aux dires de Monsieur Pierre Karl Péladeau. Ce dernier fait part de pouvoir, d’influence et de leadership ce qui lui transfert une légitimité importante.
En guise de conclusion, nous pouvons dire qu’il s’agit d’une bonne entrevue et que les réponses du chef du parti québécois répondent adéquatement aux attentes de la journaliste Madame Patrice Roy.
http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2016/02/29/004-pierre-karl-peladeau-bombardier-cseries-transaction-quebec-bellemare.shtml?isAutoPlay=1
http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/Montreal/nouvelles/200209/27/001-bombardier-abolition-postes.shtml
Justin
/ 3 mars 2016Pour le blogue 2, j’ai choisi une entrevue qui nous ramène un peu en arrière, lors des élections fédérales de 2015. L’entrevue qui suit, nous présente Stephen Harper à l’émission En Mode Salvail.
Globalement, j’ai trouvé cette entrevue très intéressante puisque c’était l’une des premières fois que nous pouvions voir notre cher Harper sous un autre angle. Lors de mon premier visionnement, j’ai été surpris par la chimie qu’il y avait entre Éric Salvail et Stephen, mais également par les réponses et l’énergie de ce dernier.
Ce que j’ai également apprécié, c’est qu’il n’y avait aucune agressivité de la part des deux individus et de l’auditoire. Cette entrevue était, dans un premier but pour divertir les gens, mais d’également permettre à notre ancien Premier Ministre d’amadouer les Québécois, puisque les élections approchaient à grands pas.
Le contenu de l’entrevue était également très pertinent et a permis à Harper d’améliorer son image auprès des Québécois. Malgré les blagues et moqueries que le Québec a pu faire à son égard suite à cette entrevue, je crois que l’interview a été une réussite en soi, et ce, pour les deux partis.
http://vtele.ca/videos/en-mode-salvail/entrevue-avec-stephen-harper_85186.php
Renelle Jean
/ 7 mars 2016Lien vidéo : http://tva.canoe.ca/emissions/salutbonjour/chroniques/detail/lysandre-nadeau-star-de-youtube
Voici une entrevue entre Tobie Bureau-Huot et Lysandre Nadeau qui met en lumière la profession de Youtubeur-euse. Une entrevue qui m’a paru banale et futile sur plusieurs aspects négligeant le fondement même des objectifs premiers de l’entrevue.
1. Tout d’abord, tout au long de l’entretien, il m’a semblé difficile de croire en le professionnalisme de ce tournage. En effet, quelques fois pendant l’entrevue, la jeune ne semblait pas du tout préparée pour l’arrivée des caméras. Par exemple, l’intervieweur lui pose la question si elle pouvait montrer à la caméra la publication instagram qu’elle venait de poster et la jeune femme répond ‘’non’’. Selon moi, cet extrait nous démontre que l’interviewer perd complètement toute crédibilité et aussi une perte d’assurance. En plus, elle sait pourtant que l’équipe pourra tout de même retrouver la publication sur les réseaux sociaux.
2. Le langage verbal de la jeune femme, pour ma part, fait en sorte que le message vulgarisé n’atteint pas un très haut standard et donc, le contenu perd de l’intérêt. Elle utilise principalement un langage trop familier, des expressions anglophones et fait des erreurs de syntaxes tel que ‘’tsé’’, ‘’comme’’, ‘’mettons’’, ‘’whatever’’, ‘’genre’’, ect.
3. Finalement, l’entrevue en général est vide de contenu. La direction que prend l’interview n’amène pas à connaître en profondeur cette profession. Pendant l’introduction, l’équipe de Salut Bonjour! promettait de faire connaître les dessous de ce métier, mais malheureusement, selon moi, cette capsule n’a pas atteint l’objectif souhaité. Les questions posées ne sont que superficielles et de surfaces, n’amenant aucunement de nouvelles informations relativement attrayantes pour le public.
Christian Konan
/ 8 mars 2016La vidéo ci dessus est un reportage qui contient deux entrevues entre une journaliste de la CBS et l’ancien Président de la République de France M. Nicolas Sarkozy met en évidence des réactions choquantes et inattendues de la part de ce dernier.
Tout semble bien se dérouler au début de ce reportage de l’émission 60 mn de la CBS entre la journaliste et M. Sarkozy qui manifeste sans gêne son admiration pour les États-Unis. Lors d’une seconde entrevue du reportage, nous assistons à un revirement de situation qui qualifiera l’entrevue de mauvaise.
La journaliste a abordé un sujet très intime et personnel qui a surpris l’ancien chef de l’état français ne s’attendant pas du tout à de telles interrogations. À la question de sa relation avec son ex femme, M.Sarkozy s’est montré désagréable dans sa réaction. Il a même rétorqué: Quel imbécile !!! Un langage complètement inapproprié et maladroit, surtout venant de la part d’un chef de l’État qui plutôt démontrait son amour pour les États Unis. Une perte de sans froid accompagné d’une colère.
Par la suite, étant donné son incapacité à se contrôler, M. Sarkozy s’est brusquement levé, enlevé ses microphones et a délibérément quitté les lieux de l’entrevue scandant des propos qui ont fait la journée des médias. Cette terrible réaction est celle qui m’a personnellement choquée. Dans un tel contexte, M. Sarkozy a démontré qu’il était loin de se maitriser face à une telle curiosité médiatique
Enfin, je blâmerai la chaine CBS qui est en partie responsable et a volontairement chercher à provoquer ce malaise auprès du chef de l’État français. Les médias européens et américains ne cultivent pas la même profondeur de l’information. C’est un peu la force des médias américains qui ne se limitent pas dans la soif de leur quête de l’information sur la vie privée.
Ezgi Ozel
/ 10 mars 2016http://tva.canoe.ca/emissions/salutbonjour/videos
Voici une entrevue entre Gino Chouinard, l’animateur et Olivier Martineau, l’humoriste qui fait de plus en plus parler de lui. Une entrevue qui m’a paru plutôt sympathique…
1. De prime à bord, Olivier Martineau est un excellent orateur selon moi. Tout au long de l’entretien, malgré le fait qu’il affirme avoir un déficit d’attention, il garde un bon débit et s’exprime très bien. Je dois avouer que j’avais envie de connaître la suite de son histoire en l’écoutant échanger avec l’animateur. En effet, il m’a paru très « vraie » comme personnalité.
2. Par la suite, le langage verbal du jeune humoriste fait en sorte de nous figer à l’écran. À mon avis, le gestuel est très important et si nous l’utilisons adéquatement, nous pourrons en tirer profit. Une conversation intéressante à écouter, même si je ne connaissais pas aucun des deux individu auparravant.
3. Enfin, l’entrevu en général s’est bien passé, étant donné que les deux côtés étaient bien préparés. Même si Gino Chouinard lisait ses feuilles à plusieurs reprises, cela ne déconcentrait pas Olivier Martineau à répondre aux questions et aux affirmations. Effectivement, il semblait aussi être confiant. En dernier, je trouve qu’il serait important de mentionner que l’honnêteté que dégage ce jeune humoriste a fait selon moi, de cette courte entrevue un grand succès.
Sara-Maude Lambert
/ 11 mars 2016Pour ma part, j’analyserai une entrevue donnée par Mélanie Roy, porte-parole du Festival Black and Blue. Selon moi, cette entrevue n’est pas réussite à cause du manque apparent d’expérience de madame Roy.
1. Assurance-Aisance à communiquer :
Mélanie ne semble pas à l’aise lors de l’entrevue. Elle connaît de nombreuses hésitations « Euh » qui trahissent son manque de confiance. Ses phrases ne sont pas toujours complètes et elle ne parle pas avec une vocabulaire qui lui semble naturel. Lors de l’énumération des DJS invités, elle hésite et regarde en l’air afin de se souvenir des noms.
2. Contrôle de soi-maintien-calme :
Dans le même ordre d’idées que mon premier point, Madame Roy laisse transparaître sa nervosité par des ricanements et ce, à plusieurs reprises durant l’entrevue. Toutefois, son maintien est bon et l’entrevue n’est pas catastrophique. Elle a gardé un certain contrôle.
3. Clarté du message-Connaissance du sujet :
Je pense que la porte-parole connaît bien son sujet mais l’entrevue manque quand même de clarté et de précision. Elle parle d’un thème pour son festival en disant « on envisage 2012 comme une note positive et non comme la fin du monde », je n’ai toujours pas compris où elle voulait en venir. Elle dit aussi qu’il y aura une fouille à l’entrée et qu’ils ne laisseront pas passer de drogue « entoutcas le moins possible, comme on dit… ». La fin de sa phrase laisse entrevoir que la sécurité n’est pas très bonne. Elle aurait été plus cohérente dans ses propos en évitant simplement de mentionner que certains réussissent à entrer de la drogue.
Voici le lien de l’entrevue : http://fr.video.canoe.tv/video/actualites/le-tva-nouvelles/1475583202001/entrevue-avec-la-porte-parole-du-black-and-blue/1884493294001
Maryse Carreau Noël
/ 12 mars 2016Lors de l’émission de «Tout le monde en parle» du dimanche 6 mars dernier, Guy A. Lepage a reçu la journaliste Sophie Durocher et l’auteure Geneviève St-Germain. Cette entrevue portait sur les propos de la ministre Thériault qui avait déclaré un peu plus tôt la semaine avant l’entrevue qu’elle «n’était pas féministe». M. Durocher et M. St-Germain ont donc prit part à ce débat afin d’émettre leur opinion à ce sujet. Selon moi, c’était une bonne entrevue, toutefois avec quelques bémols.
La journaliste Sophie Durocher affirme appuyer les propos de la ministre Thériault en se déclarant elle aussi comme «non féministe», tandis que Geneviève St-Germain a une opinion opposée et se déclare féministe. Je dirais donc que cette entrevue est très intéressante sur plusieurs points.
Tout d’abord, la divergence d’opinions entre les deux invités est captivante puisque cela donne place à un bon débat sur un sujet important de la couverture médiatique de la semaine. Lors de l’entrevue, les deux invités ont largement prit position sur le sujet et elles ont expliqués clairement les raisons qui définissent leur opinion personnel. Je trouve que chacun de leur opinion est intéressant puisqu’il traite d’une facette complètement différente du féminisme. Geneviève St-Germain se dit féministe, entres autres, pour l’égalité des droits des hommes et des femmes. Elle affirme également que de ne pas être féministe est un manque de connaissance de l’histoire. Il est vrai que de connaître l’histoire des droits de la femme notamment au Québec aide à se positionner sur la question. Tandis que Sophie Durocher affirme qu’une femme doit être forte et défoncer les barrières pour avoir ce qu’elle a si elle veut être traitée de façon égale à un homme. Elle dit donc qu’une femme doit redoubler d’efforts pour être à égalité avec un homme.
Selon moi, cette entrevue est bonne car elle provoque des débats sur la question du féminisme en soulevant des aspects complètements différents de la question, mais qui, en même temps, se complètent bien. Et ce, malgré le désaccord des deux invités.
Ensuite, je pense que cette entrevue aide les gens à se faire ou à changer leur opinion du féminisme. Les discours opposés des invités aide à forger son opinion sur la question.
Par ailleurs, l’auteure et la journaliste ont visiblement une connaissance assez élaborée du féminisme, par exemple, Geneviève St-Germain parle des féministe qui ont marqué l’histoire au Québec et à travers le monde, tandis que Sophie Durocher évoque d’autres femmes connues qui ont taillé leur place dans les médias au Québec, qui, elles aussi, se disent non féministes. Leurs connaissances sur le sujet rends leurs opinions, leurs discours et leur débat encore plus réel et plus marquant.
Le seul bémol qui fait que cette entrevue n’est pas excellente est le fait que les deux invités étaient constamment en train de se couper la parole, ce qui, visiblement les frustraient, mais montraient aussi d’une certaine façon un léger manque de professionnalisme de leur part. Leur divergence d’opinion sur un sujet qui les touche beaucoup les influençaient probablement à être émotives et à vouloir absolument répondre lorsque l’autre invité disait quelque chose avec lequel elles n’étaient pas d’accord.
Source : http://ici.radio-canada.ca/tele/tout-le-monde-en-parle/2015-2016/segments/entrevue/5756/durocher-st-germain-feminisme
Émilie Vincent
/ 12 mars 2016Source : http://www.tvanouvelles.ca/videos/4503751813001
Pour ma part, j’ai choisi une entrevue qui nous rapporte au scandale de VOLKSWAGEN en septembre dernier. Celle-ci se déroule entre Mario Dumont et le porte-parole de CAA Québec, Jesse Caron. Comme nous à mentionner Patrice Lavoie, porte-parole de Loto-Québec, il n’y a pas d’entrevue parfaite. Par contre, tout est dans la préparation de l’interlocuteur. Il est important de connaitre le contexte de l’entrevue selon les médiums. De plus, l’humilité du professionnel joue un rôle important, il ne faut pas faire fi du sous-entendu de la question, garder le calme et le contrôle pendant toute la durée de l’entrevue. Parallèlement, l’interlocuteur doit être proactif et bien cibler ses interventions, afin de faire passer un message limpide et cohérent.
D’entrée de jeu, la façon de s’exprimer du porte- parole à un impact direct sur l’image que projette celui-ci de même que son professionnalisme. Dans cette interview Monsieur Caron s’exprime clairement et ne se montre pas critique face à la situation. Ses explications son clair et concis, ce qui lui donne une bonne crédibilité. Le but de l’entrevue était d’informer et de rassurer les conducteurs de Volkswagen. Durant l’entretien, le porte-parole a réussi à bien communiquer son message.
L’entrevue n’est pas d’une longue durée, mais l’on peut voir que Monsieur Caron était préparé à recevoir les questions de Mario Dumont. De plus, le porte-parole de CAA Québec démontre une certaine empathie envers les consommateurs Volkswagen, tout en les sécurisants face à l’ampleur de cette situation. La stratégie de communication de CAA est d’abord de faire sentir au public la sécurité et la fiabilité de l’entreprise. Face à cette situation, quoi de mieux qu’une bonne entrevue pour informé et sécurisé les automobilistes Volkswagen. Enfin, pour ma part, je crois que l’entretien s’est bien déroulé, le message a bien été transmis et l’interlocuteur à su démontrer une transparence et une crédibilité face à l’image de la marque.
evrim ozel
/ 12 mars 2016Voici une entrevue se déroulant sur le plateau de Salut Bonjour entre Gino Chouinard et Lucie Laurier concernant la Société québécoise de la schizophrénie. C’est une entrevue simple qui m’a plutôt intéressée à l’écouter…
Voici 3 raisons qui selon moi s’agit d’une bonne entrevue
Sincérité – Sensibilité
1. La porte parole, Lucie Laurier avoue au public que son frère souffre de la schizophrénie. Elle ne se cache pas et n’a pas honte…. Sa sincérité et sa sensibilité envers cette cause donne déjà une tournure beaucoup plus chaude et vrai à l’entrevue. On dirait que c’est une discussion normale et amicale entre deux personnes et non une entrevue qui passe à la télé. Ainsi, cela prouve indirectement à quel point elle est proche et donne son aide aux gens souffrant de ce trouble psychologique et pour leurs familles.
2. Explication claire et rassurante
Évidemment, elle n’est pas totalement experte des maladies psychologiques… Mais elle détient assez d’informations, de connaissances et d’expériences pour être en mesure de donner un bref résumé sur cette cause. D’ailleurs, je trouve qu’elle est très habile en avec ce sujet. Ça paraît qu’elle s’investit et que cette cause lui tient à cœur. On peut percevoir du « vrai » à traves l’entrevue. Aussi, elle rassure le public en donnant surtout l’exemple de son frère qui lui est atteint de la schizophrénie…
3. Voix-intonation- Débit –Mimique- Comportement non verbeux
Personnellement, j’ai aimée sa manière de s’exprimer. On ressent vraiment un atmosphère sain… rien de sec. Jai trouvé sa le « fun » de visionner ce vidéo. Et selon moi, si tu trouve quelques choses d’amusant (par exemple à écouté en ce qui concerne ce cas), c’est qu’elle est bonne… Elle avait un bon débit, parlait naturellement comme à un ami, ses gestuelles étaient simples\réels, ce qui supportait ces arguments.
Lien entrevue :https://www.youtube.com/watch?v=l8Ezzlpxs9A
Julien Campeau
/ 13 mars 2016L’entrevue que j’ai choisie prend place en Angleterre entre le porte-parole de l’organisme CAGE, Cerie Bullivant et Kay Burley, de Sky News.
Il s’agit d’un sujet plutôt délicat; on y discute des décapitations récentes, par un leader extrémiste islamique, Jihadi John. La raison de l’entrevue est que le réseau de nouvelles désire obtenir le point de vue de l’organisme CAGE. Ce dernier vise la défense des droits de la personne à travers le monde, afin de lutter contre les injustices que des individus subissent en terme de racisme et de discrimination, face aux politiques gouvernementales sur la lutte au terrorisme. On y supporte les individus que l’on considère jugés injustement, notamment à cause de certaines politiques d’état.
Je considère qu’il s’agit d’une très mauvaise entrevue, pour les raisons suivantes :
1. Malgré le fait que l’intervieweuse soit très directe (on peut dire qu’elle ne met pas de gants blancs avec de poser ses questions!), le porte-parole de CAGE semble très hésitant dans ses réponses et semble sous le choc à chaque fois qu’elle rétorque avec une question. On peut donc en déduire qu’il ne semblait pas 100% disposé à donner cette entrevue. Toutefois, abordant un sujet aussi délicat, il aurait dû être préparé davantage.
2. Étant donné que la raison de l’entrevue soit les décapitations récentes de Jihad John, qui ont choqué le monde entier, je pense que M. Bullivant aurait pu démontrer une certaine part d’empathie et insister sur le fait que son organisation lutte contre ce type de violence et que jamais une organisation dite humanitaire endosserait de tels actes. Toutefois, dès le début de l’entrevue, il retourne le blâme sur les gouvernements et leurs politiques en matière d’affaires étrangères, comme quoi ces politiques sont la cause de la radicalisation de certains groupes qui commettent ce type de violence. Indirectement, il suggère que les actions de Jihadi John sont en quelque sorte, justifiés.
3. M. Bullivant aurait dû être en mesure de garder son calme et de terminer l’entrevue. À sa défense, les questions étaient parfois provocatrices et très directes. Toutefois, cela aurait été une occasion pour lui de démontrer la lucidité, le calme et l’honnêteté de l‘organisme qu’il représente. Il a semblé très affecté par la guerre de mots entre Mme Burley et lui-même et au final, c’est elle qui semble avoir gagné la bataille, car il fut le premier à abdiquer.
Voici le lien du vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=hFI_iupDOlM
Julien Campeau
Amélia Blondin
/ 13 mars 2016Lors des manifestations de 2012 une policière, la matricule 728 a aspergé de poivre de Cayenne plusieurs manifestants ; avec ou sans raisons valables les opinions sont mitigées. Cette policière fut blanchit de toutes les accusations qui remettaient en question sont utilisation du poivre de Cayenne lors de la manifestation qu’elle qualifiait d’émeute. La SPVM et même son syndicat n’ont pas voulu être associés à sa disculpation. Un peu plus tard dans l’année, Mme Stéphanie Trudeau commis une arrestation plutôt agressive sur un homme qui consommait de l’alcool dans un endroit interdit par la loi. Celui-ci la poursuit et l’affaire est en cours.
3 ans après les événements, alors que son procès approche, elle est invitée à faire plusieurs entrevues dont une à l’émission Tout le monde en parle. Lorsqu’on regarde l’entrevue, il est facile de comprendre qu’elle s’est mal déroulée. De prime à bord, les actions de Mme Trudeau étaient jugées négativement et désapprouvées de tous les partis sociaux ; les citoyens, son employeur, son syndicat et la plupart des personnalités publiques présentes à l’émission, qui ont commenté durement pendant l’entrevue. Malgré cet accueil méfiant du public, et en faisant fit du langage pauvre qu’elle utilisait pour s’exprimer, on peut déceler 3 autres arguments qui expliquent pourquoi c’était une mauvaise entrevue.
D’abord, «Le but d’une entrevue n’est pas de convaincre le journaliste, mais de s’assurer que le point de vue qu’on veut transmettre sera rapporté avec justesse.» – Bernard Motulsky. En effet, la population, le public, l’équipe de l’émission, ainsi que tous les invités connaissaient le contexte des événements ainsi que le point de vue de la matricule 728. Ils étaient très ouverts d’esprit quant aux réponses que l’ex policière allait livrer en entrevue et ils s’attendaient certainement à la même ouverture d’esprit de sa part. Pourtant, Mme Trudeau est restée ferme sur sa version des faits. Elle n’apportait jamais d’arguments justifiant valablement ses actes, sinon qu’elle avait exécuté les ordres du corps policier, qui a, tout au long du processus, refusé de défendre les actions qu’elle a commises. Son point de vue fut mal transmis au public puisqu’il était rapporté par une communicatrice émotive, voir colérique, qui présentait les faits sans aucune intégrité.
Ensuite, «Accepter de faire, contre mauvaise fortune, bon cœur.» – 8e commandement de l’ouvrage Comment parler aux médias. Mme Trudeau, n’a offert aucune excuse publique et ne démontrait aucune empathie envers les citoyens qu’elle avait blessés. Guy A Lepage, ainsi que de nombreux invités lui ont posé des questions concernant ses sentiments face aux actes qu’elle a commis. L’ex-policière répondait en disant défendre sa sécurité physique dans chaque cas, même si les faits et les images ne semblent pas refléter le danger pour sa sécurité qu’elle dit avoir éprouvé. Elle a même affirmé que si c’était à refaire elle ne changerait rien de ses actes et s’est justifié affirmant qu’elle était en colère et que ses collègues auraient la même chose qu’elle ou pire encore. Non seulement elle a avoué ne pas être en mesure de contrôler ses émotions dans le cadre de son travail, mais elle a aussi mis en péril la réputation de ses collègues.
Finalement, en entrevue il est primordial de conserver son calme même si le journaliste ou d’autres personnes tentent de vous y en empêcher. L’ex-policière a totalement perdu son sang-froid lors de l’entrevue : elle coupait les personnes qui lui posaient des questions et elle parlait en même temps qu’eux sur un ton agressif. Vers la fin de l’entrevue, Guy A Lepage a dû intervenir pour calmer les esprits qui s’échauffaient. Un grand malaise était senti auprès des invités durant toute l’entrevue…
Michel Strovinsky Beauséjour
/ 13 mars 2016Pour le blogue numéro 2, j’ai choisi une entrevue de Denis Lévesque qui fait le point avec le chanteur Claude Dubois sur ses 90 jours en prison pour alcool au volant et sur ses problèmes judiciaires. Il est intéressant, car l’entrevue définit un alcoolique comparé à un buveur occasionnel selon l’invité Claude Dubois.
1- J’ai bien-aimé comment Denis Lévesque à fait son court résumer de l’entrevue en deux phrases pour expliquer la controverse et la carrière de Claude Dubois. L’animateur est un bon orateur, il pose les questions clés que monsieur et madame qui est assissent sur leurs fauteuils se pose à l’instant même. Cela parait qu’il y a de l’expérience dans son domaine qu’il gère bien et cerne bien son invité. Il donne l’impression d’avoir un don de choisir les bonnes questions aux bons moments
2- Je trouve ça intéressant comment, Claude Dubois explique dans l’entrevue son expérience de la prison. Il avait le franc-parler, il ne mange pas ses mots pour s’exprimer clairement avec un dialogue familier avec les auditeurs. Il passe aussi le message que alcool au volant n’est pas bon et que c’est un danger pour sa société tout en sensibilisant le peuple à son erreur.
3- Le gestuel de Claude Dubois est sans reproche, car on constate le regret et l’attachement du sujet dans ses émotions qui vient chercher nos cordes sensibles et que cela nous ramène à rire, car il utilise des expressions agréables et contractantes.
Donc en résumé, la façon que l’animateur amène son sujet aux auditeurs, qu’il pose ses questions claires et précises aux bons moments, cela nous amère à être satisfait de l’entrevue. Sans compter le message qu’on passe du danger de l’Alcool au volant que l’invité Claude Dubois explique avec son expérience de la prison.
http://www.tvanouvelles.ca/2015/09/16/claude-dubois-souvre-sur-ses-problemes
Robert Chartrand
/ 13 mars 2016L’industrie du taxi : Entrevue avec Guy Chevrette porte-parole de la Coalition Taxi avec Maxime Coutié de Radio-Canada le 22 décembre 2015. L’entrevue parle principalement du point de vue du porte-parole sur la compagnie Uber.
1. Le porte-parole était assez direct et il mettait beaucoup d’emphase sur le fait que Uber était très négatif pour la société disant qu’il volait de la job. Il trouvait que la compagnie n’était principalement pas une concurrence légale avec celle des taxis. Il a même dit que l’entreprise devrait payer le permis de 1,4 milliards de tous taxis si elle voulait continuer à fournir le service.
2. Il ne laissait pas beaucoup de place pour parler au reporter. Pendant l’entrevue, on remarque à quelques reprises que monsieur Chevrette coupe la parole à monsieur Coutié ce qui montre un grand manque de respect envers celui-ci. Lorsque monsieur Coutié à commencé à parler des avantages de la compagnie, le porte-parole a sauté le sujet en continuant à dire que c’était un mauvais service.
3.On dirait que monsieur Chevrette ne contrôlait pas très bien son calme puisque qu’on ressentait beaucoup de paroles négatives durant ses réponses ce qui démontrait une certaine colère. En tant que porte-parole, il faut toujours être professionnel et avoir un bon discours pour maintenir une certaine crédibilité. De plus, la conférence de Patrice Lavoie nous a expliqué qu’il fallait toujours garder son calme durant une entrevue et de bien gérer ses émotions.
En conclusion, je dirais que monsieur Coutié a fait un bon travail pour l’entrevue car il posait les bonnes questions et il avait l’air très bien préparé mais monsieur Chevrette n’a pas voulu bien y répondre. Il n’essayait pas de voir les côtés positif de Uber mais seulement des points négatifs même si la compagnie est répandu dans plusieurs villes dans le monde qui sont d’accord avec le service.
http://www.radio-canada.ca/util/postier/suggerer-go.asp?nID=1300619
Matthieu Tewfik
/ 14 mars 2016Entrevue avec Éric-Emmanuel Smith, un des plus grands écrivains de son époque et également un des plus prolifiques. Il est également l’écrivain francophone le plus lu au monde. Nous lui devons des titres tels que: Oscar et la dame en Rose, Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran ainsi que La part de l’autre.
1- Dans un premier temps, cette entrevue est une réussite car elle captive l’auditeur. Une entrevue réalisée superbement mais qui n’interesse personne est un cuisant échec. La bonne entrevue est celle qui garde les auditeurs syntonisés à la radio ou encore celle qui empêche les téléspectateurs de « zapper » vers d’autres chaînes. En faisant appel à certaines dispositions de la condition humaine, l’entrevue se donne un cadre qui peut interpeller tous et chacun.
2- Le ton de l’entrevue est très révélateur. Il n’y a pas d’agenda caché ici. Le thème et le ton de l’entrevue nous suggère que nous nous trouvons réellement à l’intérieur d’un échange entre personnes. L’interviewé réponds aux questions avec franchise et aplomb. À noter que les questions lui sont formulées de manière à lui permettre de s’exprimer véritablement et non de manière à vouloir le prendre en défaut. Donc à comprendre qu’une entrevue, c’est comme le tango: Ça se fait à deux.
3- Le maître-mot d’un grand article ou d’une grande entrevue n’est ni qui, ni quoi, ni comment; c’est « pourquoi ». Le but de cette entrevue était de laisser l’interviewé discourir sur les raisons qui ont motivés ses écrits ainsi que sur ses processus d’écriture. C’était la raison derrière le désir de l’interviewer de rencontrer cette personne. La raison qui motive une entrevue lui donne également son angle d’attaque. Une entrevue de gestion de crise demande une élaboration différente, en raison de sa raison-d’être qui est différente.
Pour finir, il convient de comprendre dans quelle meusre l’interviewé n’est qu’une facette de l’entrevue. Bien qu’elle soit la partie la plus scrutée, elle n’est néanmoins qu’une facette. Plusieurs autres variables peuvent et doivent être travaillées pour une obtenir une bonne entrevue.
http://beta.ecdq.org/blog/mon-entrevue-avec-eric-emmanuel-schmitt/
Jasmine Jeannot
/ 14 mars 2016Entrevue avec l’animateur de l’émission Spécial Investigation et Patrick Moore un lobbyiste pour Monsanto.
L’entrevue a pour but d’échanger des informations connus sur le produit Round-Up de Monsanto et ses effets négatifs (voir mortel) sur les êtres humains. Je qualifie cette entrevue de mauvaise pour les raisons suivantes :
Patrick Moore, refuse catégoriquement de voir en face des études et statistiques qui démontrent une malformation des nouveau-nés à cause de produit de Monsanto. Il ne laisse pas finir l’interviewer et se limite à dire que tout cela n’est que des mensonges.
Ensuite, Patrick Moore dit que le produit n’est pas nocif pour a santé et qu’il pourrait en boire. Lorsque l’interviewer lui en propose, M. Moore refuse et dit qu’il n’est pas stupide. C’est alors qu’il commence à s’emporter durant l’entrevue, en disant qu’il n’a rien à voir avec ça et qu’il veut ramener le sujet sur le « golden rice ». Ici, on peut bien voir que celui qui accusait les rapports émis sur le produit comme étant un produit nocif pour la santé de mensonge, ment lui-même.
Finalement, durant l’entrevue M. Moore a affirmé qu’il est parfois arrivé que des personnes essaient de se suicider avec le produit (mais que cela ne fonctionne pas). Ce commentaire est déplacé et non-pertinent, surtout lorsqu’on essaie de faire reconnaître que le produit n’est pas toxique. L’entrevue se termine lorsque M. Moore quitte abruptement en insultant le journaliste.
Pour sa fermeture face au dialogue, sa capacité à se faire prendre lui-même entrain de mentir en entrevue, son manque de sang-froid, pour son impertinence, son manque de jugement et son manque de savoir-vivre je dirais que M. Moore a livré une piètre entrevue qui aurait pu mieux se passe s’il avait su garder son calme.
Lien de l’entrevue: http://www.reportagestv.com/2015/05/18/special-investigation-bientot-dans-votre-assiette-de-gre-ou-de-force/
Capucine Lorthiois
/ 14 mars 2016Suite aux attentats de Paris, le 13 novembre 2015, un journaliste du « Petit Journal » a interviewé, à la suite de ces tragédies, Brandon, un enfant de 6 ans, et son père, Angel dans la rue. Place de la République, lieu où de nombreuses et nombreux citoyens viennent se recueillir, déposer des fleurs, bougies, lettres etc en mémoire aux victimes, Martin Weill, le journaliste, demande à un enfant lors d’un micro trottoir « Tu comprends pourquoi ils ont fait ça ? ». La réponse et l’échange entre Brandon et le journaliste a fait le tour du monde, toutes les télés en ont parlé, Amérique, Chine, Angleterre, Espagne etc. Cette interview a été traduite et diffusé dans de nombreuses chaines étrangères.
Brandon et son père ont ensuite été les invités sur le plateau du « Petit Journal » https://www.youtube.com/watch?v=PM2jhlOl_Tc
http://www.canalplus.fr/c-emissions/c-le-petit-journal/pid6515-le-petit-journal.html?vid=1332554
Cette entrevue est selon mon point de vue très bonne :
1. Un climat de confiance est installé entre le journaliste et Brandon, cette interview est touchante, simple et spontanée. L’enfant arrive, avec ses quelques mots à définir comment il ressent et perçoit les attaques de Paris. Brandon et son père ont ému les internautes et les spectateurs de la France et du monde entier.
2. Sincérité et sensibilité. Bon endroit pour interviewer des gens et recueillir des témoignages. L’émotion est au rendez vous : vrai discours marquant d’un enfant de 6 ans.
3. Questions clairs et simples ont amené la tendresse et l’innocence chez le petit garçon. Le lendemain des attentats, Martin Weill (journaliste) lui demande s’il comprend l’hommage qu’il rend et Brandon explique sa vision des évènements tragiques du 13 novembre: « Les méchants c’est pas très gentils », « ils ont des pistolets ils peuvent nous tirer dessus », l’enfant est ensuite rassurer par son père « eux ils ont des pistolets mais nous ont a des fleurs. »
Dans cette interview, le journaliste laisse l’enfant parler librement, et c’est cette naïveté qui nous fait du bien, dans un monde qui est de plus en plus violent et intolérant. Très bonne interview, car elle a su émouvoir et touchée la France, affaiblit par ses attaques. Une simple vidéo qui fait chaud au cœur.
Alexane Anglehart
/ 14 mars 2016Patrice Lavoie porte parole pour Loto Québec s’exprimait le 5 mars dernier lors d’une entrevue à l’émission «Le Québec matin» par rapport à une situation bien triste qui survient pour certains gagnants de la Loto Québec c’est-à-dire passé de millionnaire à assistés sociaux. En effet, un couple, les Cloutier, anciens gagnants de 2003 affirmaient vivre maintenant à Terrebonne dans un appartement et avoir de la misère à rejoindre les deux bouts et la faute était mise sur le fait qu’ils aient gagné un million à la Loto Québec.
Mr. Patrice Lavoie a mené une très bonne entrevue et a bien respecté le savoir qu’il nous avait transmit lors de sa présence en classe.
Premièrement, celui ci répond très efficacement au principal problème c’est-à-dire à savoir si Loto Québec offre aux gagnants un certain encadrement et de ce fait si les gagnants en ressortent pas plus malheureux qu’autrement. Le porte parole affirme que les gagnants sont bel et bien encadrés, que des conseils judicieux et une brochure leur ait remis, et qu’une à une heure et demie est passé avec ceux-ci afin qu’ils soient moins fébrile qu’à leur arrivé au salon des gagnants. Il affirme même que certains gagnants sont reconnaissants à un point tel qu’ils appellent le service à la clientèle, ceux qui les accueillent, pour leur souhaiter un joyeux temps des fêtes. Tout au long de l’entrevue il tient vraiment à distancer ce cas de ce qu’il se passe dans la majorité du temps. Mr. Lavoie affirme que la plupart des gagnants sont heureux et prudent avec leur argent gagné. Toutefois, il fait preuve d’empathie envers cette situation en la décrivant comme triste. À cette argumentation il ajoute aussi que parfois les problèmes sont là bien avant le montant d’argent gagné par exemple des conflits familiaux, et que l’argent n’est pas une solution à ces conflits ou non-dits.
Ensuite, le calme dont Mr. Lavoie fait preuve est exemplaire, cela aide vraiment à la crédibilité du message qu’il tente de faire passer. Comme celui-ci avait mentionné en classe, il faut s’attendre parfois à avoir un ton excessif, dans le cas présent c’était plutôt une situation délicate, et de répondre avec un calme excessif.
Finalement, il est évident que ce dernier était préparé à toutes éventualités. En effet, que ce soit par rapport au soutient offert aux gagnants par Loto Québec ou au fait que gagner ne rendait pas les gagnants plus heureux, son argumentation était solide et ses mots semblaient biens réfléchis et choisis.
http://www.tvanouvelles.ca/videos/4787974457001
Cynthia Carrier
/ 14 mars 2016http://www.tvanouvelles.ca/2015/10/23/en-larmes-la-ministre-theriault-confie-lenquete-au-spvm
Dans cette entrevue de la ministre Thériault, on peut observer un manque de professionnalisme de la part de la ministre.Je crois que l’entrevue n’est pas vraiment la meilleure de celle-ci. Au sein de cette crise, elle nous démontre trop d’émotions et ce n’est pas dû au fléau que le Québec vivait à l’époque mais bien car elle n’a rien faite cinq mois auparavant pour vérifier les allégations.
Quand on dit qu’une entrevue doit être préparée ici on n’a un bel exemple que Mme.Thériault n’a pas donner son 100% à la préparation.Une ministre doit être prête à affronter les journalistes comme dit M.Patrice Lavoie: » C’est un métier où tu es seul au front avec le vent en pleine face. « Donc, lors de la préparation on doit tenir compte du contexte (très bien le connaître) ensuite préparer nos arguments en conséquence de ce qu’on pense et même ce qu’on ne pense pas ce qui veut dire s’attendre à tout.
De plus, notre ministre n’a pas su gérer la pression de la crise en éclatant en larme et c’est très rare qu’on voit des gens en politique pleurer ainsi.Habituellement, ils contrôlent vraiment le taux de stress généré par la crise.Notre ministre à prit très personnel son rôle dans cette enjeux et nous a démontré une certaine faiblesse à ce niveau.Je crois que notre ministre doit se faire plus confiance et se préparer davantage à l’avenir pour gagner la confiance du peuple québécois lors d’une gestion de crise de cet ampleur et par le fait même renforcer sa crédibilité.On ne doit jamais oublier que la transparence est primordiale dans ce genre d’entrevue.
Raul Campean
/ 14 mars 2016Entrevue entre le maire de Montréal Denis Coderre et Patrice Roy de Radio-Canada. Le sujet de l’entrevue est le déversement des eaux usées dans le fleuve Saint-Laurent.
Tout d’abord on peut remarquer que le maire Denis Coderre est convaincu que son point de vue semble être la seule solution envisageable pour résoudre le problème du déversement des eaux usées. Pour lui le gouvernement fédéral n’accorde pas leur appui au déversement parce qu’il s’agit d’un jeux politique et rien de plus.
Par la suite on remarque que le maire n’aime le sujet de la transparence. Lorsque, Patrice Roy lui demande si les études sur les conséquences du déversement des eaux usées ont été rendues publiques, le maire contourne la question et aboutit sur un autre sujet. Il répond à la question de la transparence en faisant référence aux jeux politiques que certaines personnes tentent de faire.
De plus, lorsque interrogé sur sa décision d’effectuer le déversement même si le gouvernement ne donne pas son accord, le maire évite encore une fois la question et coupe la parole à Patrice Roy en lui répondant qu’il ne veut pas faire de politique. Ceci démontre que Denis Coderre avait quelques difficultés à maintenir son calme et voulait à tout prix faire comprendre qu’il n’y a pas de place au débat sur la place publique et que la seule option pour le déversement était celle proposée par lui.
On remarque aussi, que lorsque Patrice Roy exprime au maire le point de vue de l’opposition sur le sujet, celui s’attaque directement, non pas à la question, mais plutôt à l’autre partie en disant » de toute façon ils perdent des membres « . Par cette action, on peut remarquer que le maire ne tente plus de faire comprendre à ceux qui écoutent son point de vue mais plutôt de s’attaquer à ceux qui pensent différemment.
Puisque le but de l’entrevue était de faire le point sur le déversement des eaux usées dans le fleuve et de comment protéger notre environnement de la pollution, nous avons seulement compris que le maire de Montréal avait déjà choisit sa solution. Pour les raisons mentionnées plus haut j’affirme que cette entrevue est mauvaise à l’égard des téléspectateurs.
Source d’entrevue : https://www.youtube.com/watch?v=F95PDlKMroY
charlebois chloe
/ 14 mars 2016Dans le cadre de ce cours, j’ai choisi une entrevue de Salut Bonjour où Gino Chouinard et Georges Pothier entretiennent une entrevue avec Justin Trudeau le 12 décembre 2014 soi un an avant les élections fédérales.
Tout d’abord, j’ai remarqué que tout au long des questions qui sont posés à Justin Trudeau, ce dernier réussit tout au long de l’entrevue à livrer un message clair aux questions qu’ils lui sont demandés. Les gens à la maison ne sont pas tous de professionnels en politique donc il est très important que les gens puissent entendre et comprendre le message et la stratégie que Justin Trudeau si il veut gagner la campagne électorale.
Deuxièmement, j’ai grandement apprécié la façon donc Justin Trudeau a eu tout au long de son passage à Salut bonjour un contrôle de soi suite au commentaire de Georges Pothier quand il lui demande ce qu’il pensait des gens affirmant que:« Justin Trudeau était sous-estimé, manquait de substance et manquait d’idées fortes», avec assurance il a su retourné ce commentaire en son avantage en disant:« Que c’est un fort avantage en politique d’être sous-estimé». Également, il a part le faite même parlé à quel point il est fier de son équipe pour le Parti Libéral.
Dernièrement, Justin Trudeau nous a encore une fois de plus prouvé à quel point il est un bon orateur peu importe le genre de question. Il est capable d’assumé tout genre de question sans être déconcentré du discours ou de l’entrevue qu’il doit faire. Depuis tout les temps, un bon leader doit savoir bien parler à son public et surtout capter l’attention des gens qui l’écoutent.
Donc pour ma part, je qualifie cette entrevue très bonne car Justin Trudeau a su assumé son rôle de candidat voulant remplacer Mr Harper expliquant sa vision de premier ministre tout en respectant la vie politique de ce dernier.
http://tva.canoe.ca/emissions/salutbonjour/chroniques/detail/entrevue-avec-justin-trudeau
Clara Anderson
/ 14 mars 2016Entrevue avec Benoit Jugand porte-parole du regroupement des travailleurs autonomes métallos (RTAM) à l’émission de Paul Arcand au 98.5 FM le matin. J’ai choisie une entrevue de Paul Arcand puisqu’il n’accepte pas les je ne sais pas comme réponse. Il pousse beaucoup les gens qu’il interview et il cherche à creuser pour trouver une réponse que plusieurs Québécois se posent. Donc dans cette entrevue on parle de Québec qui songe à racheter des permis de taxi pour les revendre ou les louer aux chauffeurs d’Uber.
1. Premièrement Paul Arcand demande à M. Jugand ce qu’il comprend de l’idée de vouloir racheter des permis. Celui-ci répond bien à la question en parlant au nom de l’organisme qu’il représente et il ne se prononce pas beaucoup sur le sujet puisqu’il mentionne qu’avant de se prononcer ils veulent prendre le temps de regarder tous les détails au lieu de s’aventurer dans un dossier dont il ne connait pas toute l’information.
2. Deuxièmement, M. Arcand lui repose la question, mais d’une différente manière. On lui dit les faits et on lui demande comment on peut opérer selon lui. Encore une fois il répond au nom de son organisme et non en donnant son opinion. Il garde son calme et il explique qu’on doit y aller une chose à la fois. Il ne veut pas commencer à parler de plus d’un sujet à la fois. Il mentionne que nous devons en premier régler le transport illégal et ensuite on verra le dossier de racheter les permis des chauffeurs de taxi.
3. Troisièmement, Paul Arcand lui dit avoir trouvé sur Kijij des permis de chauffeurs à vendre et il lui demande si c’est la vraie valeur ce qui était une question hostile, mais en partie vraie. M.Jugand n’a pas répondu si c’était la vraie valeur ou non, mais il a plutôt mis l’emphase sur l’inquiétude qu’ils ont par rapport à la baisse de la valeur des permis donc il a confirmé que les permis sont en baisse, mais il aussi évoquer une sensibilité face aux 22 000 chauffeurs afin que leur valeur de permis avant l’arrivé d’Uber soit considérer.
Finalement , je trouve qu’en général c’était une bonne entrevue puisque Benoit Jugand a répondu à toutes les questions de Paul Arcand tout en ne pas trop s’imposer quant aux informations qui circule sur le rachat de permis qu’il ne détient pas toute l’information nécessaire pour dire si oui ou non cela va se produire réellement. Il était très alaise tout au long de l’entrevue et il ne démontrait pas d’hésitation.
[audio src="http://www.985fm.ca/lecteur/audio/quebec-songe-a-racheter-des-permis-de-taxi-pour-le-310696.mp3" /]
Laurianne Jawirnycki
/ 14 mars 2016Pour le blogue 2, j’ai choisi une entrevue avec Daniel Melançon et Gino Chouinard à l’émission Salut Bonjour. Ils ont rencontré les sœurs Dufour-Lapointe suite à leur retour des jeux olympiques.
Je crois que c’était une superbe entrevue. D’abord ils ont bien accueilli les filles au studio en les rendant à l’aise. De plus, Daniel commence l’entrevue en félicitant les trois de leurs exploits ce qui montre une attention pour leur réussite. Selon moi leur façon d’interviewer les trois sœurs est plus chaleureuse sachant que salut bonjour est une émission de télévision plus divertissante qu’informative.
Ensuite, les questions des deux animateurs sont personnelles et plus visées à connaitre leurs émotions face à leur retour plutôt que de connaitre leurs expériences compétitives. Des questions pertinentes selon le type d’entrevue.
Aussi, les animateurs sont très bien informés des événements spéciaux faits en honneur des sœurs Dufour-Lapointe qui précédaient l’entrevue. Ils sont au courant de l’ampleur qu’elles ont sur leurs admirateurs et dans notre société. Ils posent donc des questions plus directes envers leurs sentiments face à ces honneurs. Daniel et Gino ont bien préparé les questions pour les trois sœurs et ils diversifient la personne qui répond en visant soit Maxime, Justine et Chloé.
En terminant, je crois que cette entrevue était bien structurée et agréable à écouter. Il n’y a pas eu aucun malaise, aucun moment désagréable. Daniel Melançon et Gino Chouinard sont de très bons animateurs avec une facilité d’approche et une bonne capacité à passer des entrevues ce qui rend cette entrevue divertissante.
http://tva.canoe.ca/emissions/salutbonjour/chroniques/detail/entrevue-avec-les-soeurs-dufour-lapointe
Chloé Raulet
/ 14 mars 2016Ci-joint se trouve l’entrevue vidéo accompagné d’un bref article portant sur l’entrevue de Claude Poirier avec le porte-parole de la SQ Michel Brunet, au sujet de l’utilisation de balles de plastiques par des policiers lors d’une manifestation à Victoriaville en mai 2012.
Je suis d’avis que cette entrevue est de qualité pour maintes raisons, dont :
1. Tout d’abord, ce qui m’a le plus marqué c’est l’honnêteté de ses réponses. En effet, malgré que la SQ se fait pointer du doigt pour avoir fait usage de balles de plastique en direction des protestants, Monsieur Michel Brunet ne tente pas de nier les faits. Celui-ci les admet tout en expliquant la situation. Ses réponses justes, transparentes et dépourvues d’hésitations m’ont fait apprécié l’entrevue. Il ne tente pas de donner des excuses aux policiers, il explique simplement dans quel cas ceux-ci ont fait usage des balles de plastique en expliquant, par exemple, qu’ils ne visaient jamais le visage ou les organes vitaux et que les cibles devaient commettre un acte illégal ou devaient être en voie de commettre un acte illégal. Il met les points sur les i et ne tente pas de nier les faits.
2. Ensuite, il semblait tout naturel pour le porte-parole de la SQ de répondre aux questions posées. Sans avoir l’air spécialement préparé pour l’entrevue (entre-autre en raison de son débit de voix relaxe/non saccadé) Monsieur Brunet répondait parfaitement aux questions en toute aisance ce qui donna davantage de crédibilité en sa parole et en l’image de la SQ même.
3. De plus, ce qui pour certains peut paraître comme un bémol, mais que j’ai grandement apprécié, c’est qu’avant chaque réponse donné par Monsieur Brunet, ce dernier prend soin de mettre en contexte, voire de justifier la situation et sa réponse. J’ai apprécié cela, car ça évite aux auditeurs de porter des jugements hâtifs. Néanmoins, à cause de cela, certains peuvent trouver qu’il ne va pas droit au but.
Finalement, pour toutes ces raisons je peux affirmer que cette entrevue répond aux critères principaux d’une bonne entrevue, soit l’honnêteté et la transparence de du locuteur et la justesse de ses propos.
http://www.tvanouvelles.ca/2012/05/09/la-sq-admet-avoir-utilise-des-balles-de-plastique
Cassandra Levac
/ 15 mars 2016Entrevue portant sur la proposition de l’interdiction des musulmans à l’intérieur des frontières américaines, entre Katrina Pierson, porte-parole nationale pour la campagne de Donald Trump, et la commentatrice politique S.E. Cupp.
Il est important de noté qu’il ne s’agit pas d’une analyse politique, mais plutôt d’une évaluation subjective du porte-parole en tant que tel. Ceci dit, Katrina Pierson ne sera pas sujette à une mauvaise critique compte tenu de son penchant politique, mais nécessairement en raison de son dialecte et langage corporelle. Il reste à ajouté qu’après étude de plusieurs de ses entrevues politiques auprès de différents journalistes et organisations médiatiques, elle ressort généralement comme étant une femme extrêmement diplomate avec une agilité d’esprit irréprochable. Cependant, la porte-parole en question n’a pas généré la meilleure intervention lors de sa rencontre avec S.E. Cupp, le 9 décembre 2015, et voici pourquoi :
1. Elle utilise des termes plutôt dédramatisant, pratiquement condescendant, pour répondre a des enjeux politiques importants qui doivent être traités dans l’immédiat. Des réponses tels que « It’s just that simple », et « So this is really nothing new » lorsqu’elle parle de la possibilité d’exclure un groupe religieux entier des territoires américains, viennent nuire à sa crédibilité et à l’opinion publique sur la capacité de la campagne de Donald Trump à pouvoir traiter de sujets conséquents.
2. Ici la faute est commise par les deux interlocutrices, soit étant le non-respect d’un certain droit de parole. Certes, en contexte d’entrevue, les porte-paroles seront contraints par divers facteurs, tel que le contexte temporel, mais dans cette situation il s’agit plutôt d’une lutte agressive pour submerger et déstabiliser l’opposant ce qui est plutôt désagréable pour les spectateurs.
3. Finalement, Katrina Pierson passe directement à côté de la plaque avec son propos « So what? The’re muslim!». S.E. Cupp est venu avec un argument de taille stipulant qu’il était complètement non-conservateur, non-américain, et non-constitutionnel d’émettre une telle proposition sur la table. Pierson réagit en disant que les États-Unis n’ont jamais laissés passés les insurgés des pays arabes, ignorant complètement le fait qu’on parle en fait de musulman bien régulier. Lorsque S.E. Cupp l’a ramène a l’ordre en indiquant qu’on ne parle pas d’insurgé mais du groupe religieux en tant que tel, elle a perdu son sang froid pour un instant et à dit « So what? The’re muslim! ». Évidemment, ceci est un type de propos à éviter, non seulement en campagne électoral mais de façon générale. Des allusions discriminatoires ne doivent jamais être tolérées.
Janie Marsolais
/ 15 mars 2016Entrevue qui annonçant l’arrivé de l’événement de la 17 eime édition de Montréal en Lumière ainsi que la 13 eime édition de la Nuit blanche, se poursuivant jusqu’au 5 mars, entre Laurent Saulnier, vise président programmation, Gino Chouinard et Marie-Christine proulx.
Selon moi c’est une bonne entrevue, parce que pour commencé, l’introduction de l’entrevue est légère, ils parlent de la météo en souhaitant qu’elle soit bonne pour le festival et c’est un bon moyen de commencer une entrevue sans trop attaquer le vif du sujet en premier. L’entrevue me semble réussit également en raison du contenu de l’entrevue, de l’écoute et du ton de celle-ci.
1. Tout d’abord, le contenu de l’entrevue est très clair, M. Saulnier annonce et invite en même temps les gens a venir participer au festival en expliquant les différentes sections de divertissement qui seront de mise. Autant pour les adultes que pour les enfants. Il n’y a pas d’ambiguïté dans ses proposes et l’animateur Gino Chouinard pose les bonnes questions pour en faire savoir plus sur les artistes invités, par exemple. Le fait qu’il y ai deux animateur de Salut Bonjour pour l’entrevue amène une touche plus familiale et permet de voir l’intérêt porter au festivals t’en pour Gino que pour Marie-Christine, qui montre que ça plait a tout le monde de participer a ce genre d’événement. Sport extrême, littérature, théâtre, musique, nourriture gastronomique, jeu géant, projection, grande roue, le festival touche toute la famille et tous les personnes aux intérêts différentes.
2. Ensuite l’entrevue est selon moi réussit par l’écoute ente les membres de l’entrevue. Lorsqu’il y a une questions posé, il y a une réponse qui correspond exactement à l’interrogation posée. Par exemple lorsque Marie-Christine demande en quoi consiste les activités du Festival, M. Saulnier répond clairement en expliquant que l’emplacement est division en section géographique d’activités, «212 activités répartie dans 135 lieux, […] fonctionne par quartier […] » – Laurent Saulnier. C’est clair, c’est invitant, on sens qu’il y a de la nouveauté et que ça rime avec plaisir.
3. En parlant de plaisir, tout le long de l’entrevue, le ton est joyeux et agréable, les deux animateurs sont intéressés. Il y a également une présentation du groupe The Viking qui ont été invité spécialement pour le faire connaitre au public. la tonalité des membres de l’entrevu est excitant, nous avons le gout d’y aller.
Cliquez ici pour voir l’intégrale de la vidéo: http://tva.canoe.ca/emissions/salutbonjour/videos/festival-montreal-en-lumiere
Simon Cormier
/ 15 mars 2016Entrevue lors de l’émission la Semaine Verte avec le directeur de la recherche forestière par rapport à l’avenir de l’industrie de l’acériculture (sirop d’érable) avec les changements climatiques.
Selon moi il s’agit d’une bonne entrevue, puisqu’elle est bien structuré, concise et bien vulgarisée. On explique bien le sujet tout en suivant une méthodologie et un ordre logique dans l’entrevue. On donne des points de repère et on reste accessible dans le langage pour que ce soit accessible pour tous.
1. L’ingénieur forestier qui parle au début connait bien le sujet, il donne des données sur lesquelles se baser, il explique la manière dont ce domaine fonctionne et ce, dans un langage compréhensible pour tous. Il donne les points majeurs et est concis dans ses explications.
2. On présente bien les modifications qui vont avoir lieu selon les changements climatique et ce, en ordre chronologique, ce qui permet de bien suivre le déroulement de l’entrevue et permet de situer l’auditeur dans le temps. En plus, situe les gens sur des points géographique, ce qui donne encore plus de crédibilité et facilite encore plus la compréhension du sujet traité.
3. On émet des hypothèse sur le sujet sans nécessairement faire d’affirmation, puisqu’il s’agit d’un sujet en évolution et que l’on ne peut pas prédire l’avenir, il est bien de ne pas affirmer des choses, ce qui laisse place à l’erreur et donne une plus grande marge de manœuvre aux experts, notamment Louis Duchesne, le directeur de la recherche forestière.
Lien de l’entrevue (12:45 à 17:00): http://ici.radio-canada.ca/tele/la-semaine-verte/2015-2016/episodes/361869/declin-peches-quinoa-bourdons-acericulture-kiwi?isAutoPlay=1
Francis Otuso-Fortin
/ 15 mars 2016Le 13 mars dernier, le ministre de la santé Gaétan Barrette et Diane Lamarre, députée péquiste et ex-présidente de l’ordre des pharmaciens entretenaient un chaud débat en entrevue à Tout le monde en parle. Mon analyse porte sur l’entrevue de M. Barrette, dont l’attitude a pu en choquer plusieurs, autant sur le plateau de l’émission que gens assis dans leur salon. J’énumèrerai ses bon coups (rares sont-ils) ainsi que ses moins bons que je pense considérable.
1. L’assurance : Monsieur Barrette semble très confiant, comme à l’habitude devant la caméra, ce qui crée un sentiment de forte crédibilité au début de l’entrevue.
2. Son apparence : Comme souligné par Patrice Lavoie, directeur des communications chez Loto-Québec, l’apparence d’un porte parole ou dans le cas présent de « l’image de la santé » à une grande importance. Sans tombé dans le superficiel, l’image que dégage la personne qui représente une entreprise ou le gouvernement peut être directement associé à cette personnalité moral. Par le fait même, M. Barrette dégage une plus grande crédibilité « imagée » de ce qu’est la santé au Québec en raison de sa massive perte de poids.
3. Il s’adapte à son publique : son niveau de français est assez soutenue pour une émission à tendance intellectuelle comme Tout le monde en parle, sans pour autant choqué le téléspectateur moins « calé » dans son domaine d’expertise, comme souvent il est le cas dans ce genre d’émission.
4. L’arrogance, le non verbale et le manque d’empathie : (4 :20) « pourquoi une tel virulence envers une autre parlementaire » ? C’est à partir de ce moment que M.Barrette commence à faire preuve d’arrogance envers Mme Lamarre.
• Il relate les faits antérieurs d’une « chicane parlementaire » avec un ton condescendant
• Il prend une gorgée de vin à chaque question plus corsée lui enlevant un peu de crédibilité et de sérieux
• Il rit lorsque madame Lamarre explique le jeu d’intimidation dont elle a eu droit de la part de M. Barrette en session parlementaire
• En aucun cas M. Barrette ne s’est excusé auprès de Mme Lamarre qui était visiblement émotive
• Lors de sujets graves comme le manque de ressources en santé mentale et le lien avec le suicide de deux jeunes sur une liste d’attente, M. Barrette ne démontre aucune empathie.
5. L’impertinence : (6 :35) M. Barrette rapporte des faits qui ne sont pas liés au débat actuel, et manque de pertinence pour l’auditoire qui ne sait à quel « contrat » il fait référence. (10 :20) M. Barrette mêle Pierre Karl Péladeau à la conversation dans un sujet or contexte.
6. Le manque de transparence : (11 :20) « D’ici six mois, combien allez-vous mettre en santé mentale au Québec », M. Barrette a répondu très partiellement à la question après plusieurs interventions des autres invités qui demandait des chiffres concrets.
Aurélie Audette
/ 15 mars 2016Entrevue concernant la fermeture de la première clinique sans médecins, entre Emmanuelle Lapointe, coordonnatrice à la COOP de solidarité SABSA et Benoît Dutrizac au 98.5.
Tout d’abord, SABSA est une clinique où une infirmière praticienne en soins de première ligne (IPSPL) est autorisée à prescrire certains examens diagnostiques et médicaments, appliquer des traitements médicaux, etc.
À mon avis, cette entrevue est réussie puisque Mme Lapointe explique bien leur mission ainsi que la problématique. De plus, Dutrizac pose les questions de manière a ce que l’entrevue soit structurée.
Premièrement, on voit bien que Madame Lapointe connait son sujet et met de l’avant les éléments importants de la problématique. Elle explique bien le rôle de l’organisation dans la société et nous pouvons comprendre que la clientèle pour ce genre de clinique est bien présente. Elle explique également clairement ses besoins de financement. Elle a l’air franche et transparente dans ses intentions.
Deuxièmement, les interventions simples et claires de Dutrizac ont laissées le champs libre a Mme Lapointe, afin de dire tout ce qu’elle désirait. Le ton propre a Dutrizac lorsqu’il dit <> est un peu arrogant. Cependant, je crois que dans la situation, c’était parfait puisque cela sous-entend qu’il appuie les démarches de l’organisation. En tournant la situation au ridicule, on constate qu’il comprend bien l’objectif de la clinique.
Troisièmement, en soulevant l’appui de plusieurs chercheurs, dont le centre de l’UQAM et de l’UDEM, elle augmente le niveau de crédibilité de l’organisation. Nous sentons vraiment dans son ton de voix, le désir de recevoir la subvention nécéssaire pour venir en aide aux citoyens sans médecins de famille. Elle est très humaine et elle réussie a sensibiliser l’auditoire.
Pour toutes ces raisons, je trouve que cette entrevue était très pertinente et qu’elle répond aux critères d’une bonne entrevue, soit un bon contenu, ainsi que la transparence de l’invité.
Aurélie Audette
/ 15 mars 2016Le contenu ne s’est pas publié en entier. J’ai republié mon commentaire plus bas.
Aurélie Audette
/ 15 mars 2016Entrevue radio concernant la fermeture de la première clinique sans médecins, entre Emmanuelle Lapointe, coordonnatrice à la COOP de solidarité SABSA et Benoît Dutrizac au 98.5.
Tout d’abord, SABSA est une clinique où une infirmière praticienne en soins de première ligne (IPSPL) est autorisée à prescrire certains examens diagnostiques et médicaments, appliquer des traitements médicaux, etc.
À mon avis, cette entrevue est réussie puisque Mme Lapointe explique bien leur mission ainsi que la problématique. De plus, Dutrizac pose les questions de manière a ce que l’entrevue soit structurée.
Premièrement, on voit bien que Madame Lapointe connait son sujet et met de l’avant les éléments importants de la problématique. Elle explique bien le rôle de l’organisation dans la société et nous pouvons comprendre que la clientèle pour ce genre de clinique est bien présente. Elle explique également clairement ses besoins de financement. Elle a l’air franche et transparente dans ses intentions.
Deuxièmement, les interventions simples et claires de Dutrizac ont laissées le champs libre a Mme Lapointe, afin de dire tout ce qu’elle désirait. Le ton propre a Dutrizac lorsqu’il dit “si vous voulez de l’argent finalement, vous allez vous faire avalez […] pi on veut vous retirez votre indépendance? (4min48)” est un peu arrogant. Cependant, je crois que dans la situation, c’était parfait puisque cela sous-entend qu’il appuie les démarches de l’organisation. En tournant la situation au ridicule, on constate qu’il comprend bien l’objectif de la clinique.
Troisièmement, en soulevant l’appui de plusieurs chercheurs, dont le centre de l’UQAM et de l’UDEM, elle augmente le niveau de crédibilité de l’organisation. Nous sentons vraiment dans son ton de voix, le désir de recevoir la subvention nécéssaire pour venir en aide aux citoyens sans médecins de famille. Elle est très humaine et elle réussie a sensibiliser l’auditoire.
Pour toutes ces raisons, je trouve que cette entrevue était très pertinente et qu’elle répond aux critères d’une bonne entrevue, soit un bon contenu, ainsi que la transparence de l’invité.
Voici l’entrevue : http://www.985fm.ca/lecteur/audio/fermeture-de-la-premiere-clinique-sans-medecins-f-311043.mp3
EKOUMÈ Emilie
/ 15 mars 2016http://blogue.lavitrine.com/2015/07/a-laube-des-nuits-dafrique-entretien-avec-stefie-shock/
Ce lien mène vers une entrevue de Stefi Shock,auteur-compositeur-interprète, multi-instrumentiste, réalisateur, DJ et animateur de radio Québécois, Stefie Shock a publié cinq albums originaux depuis 2000, porte parole de la 29 ème édition (2015) du festival international nuits d’Afrique.
Je trouve que c’est une bonne entrevue avec la journaliste Magali Fortin-Dubuc de lavitine.com. c’est clair, nette et précis, le porte parole donne des informations adéquates sur le festival, une simplicité du langage qui permet l’accessibilité aux personnes de comprendre de quoi il s’agit exactement.
Stéfi Shock, artiste de renommé Montréalais, maitrise son sujet, la curiosité de la journaliste à savoir s’il avait déjà été en sol africain lui donne une certaine légitimité en quelque sorte pour jouer son rôle de porte parole. Il parle des sonnorités musicales, des rythmes musicaux qui flirtes avec son style, comme il le dit si bien : «j’ai toujours eu des influences de musiques tropicales, de musiques africaines»
Il est imprégné de la culture africaine et est à l’aise de parler de son expérience lors d’un voyage au Mali, où il a participé à «un festival humanitaire autour du coton et des artisans du coton. Ils se réunissent à Bamako en mars toutes les années et la musique est un bon prétexte pour emmener les gens. C’était principalement des musiciens et des chanteurs africains, moi j’étais le représentant de l’Amérique du Nord. C’était spécial de faire partie de ce festival, je détonnais disons franchement parmi les artistes qui étaient là, mais j’aime ça détonner donc j’étais servi!»
Il donne les informations utiles, parle de la programmation, des activités et de la participation des autres artistes invités de ce festival qui se tien chaque été depuis presque 30 ans maintenant à Montréal.
EKOUMÈ Emilie
Aicha Tligui-Tessier
/ 15 mars 2016Entrevue diffusée lors de l’émission 24 heures en 60 minutes sur ICI RDI le 27 février 2015. La journaliste, Anne-Marie Dussault interroge l’imam Adil Charkaoui sur le contenu du site web du centre communautaire islamique de l’est de Montréal. Suite à la découverte d’une »vidéo qui faisait la promotion de valeurs différentes des nôtres et dans laquelle on tenait des propos inappropriés » expliquait la directrice des affaires corporatives et des communications, Brigitte Desjardins, le Collège de Maisonneuve et le Collège de Rosemont auraient abandonné leurs contrats de location de classes qu’ils avaient conclus avec M. Cette entrevue-choc a suscité beaucoup de réaction pour plusieurs raisons. M Charkaoui, tout au long de l’entrevue, semblait énervé. Certains pensent que Mme Dussault aurait manqué de professionnalisme, de respect envers son invité alors que d’autres jugent qu’elle aurait bien fait son travail.
Pour ma part, je pense que c’était une bonne entrevue et qu’elle était pertinente. Premièrement, il faut savoir qu’il est dans le rôle d’un journaliste de jouer ‘’l’avocat du diable’’ afin d’obtenir des réponses plus poussés que ce l’on entend et ce que l’on attend, ce que Mme Dussault a très bien su faire en émettant des suppositions envers son invité ce qu’il n’appréciait guerre. D’ailleurs, il avait du mal à répondre aux questions et parlait d’autres choses. Elle n’a peut-être pas réussi à récolter toute l’information qu’elle voulait mais a tout de même bien fait son travail.
Mme Dussault a très bien contrôlé l’entrevue qu’elle menait. Quand M Charkaoui s’enflammait dans ses réponses, répondait en divaguant sur un autre sujet ou haussait le ton, la journaliste savait le ramener à l’ordre. Elle baissait le ton quand celui-ci montait la voix et répétait sa question quand il ne répondait pas de façon concrète. Tout au long de cet interview, on pouvait sentir une certaine tension entre les deux mais la journaliste a su garder son calme contrairement à son invité.
Pour terminer, on pouvait voir que Mme Dussault était bien informée par rapport à son invité et qu’elle avait des informations pertinentes entre les mains (des citations) ce qui d’ailleurs, réussi à déstabiliser quelque peu Adil Charkaoui dans ses réponses.
Anne-Sophie Patry
/ 15 mars 2016Blogue #2
Lors de l’émission de « Tout le monde en parle » du dimanche 13 mars dernier, Guy A. Lepage, animateur de cette émission, a reçu trois mères d’enfants lourdement handicapés. Mme Marie Cayer, Genevieve Dion ainsi Marilyne Picard en était les invités. En effet, ces trois femmes ont fait le choix de prendre soin de leur enfant à la maison. C’est une décision qui les engage à temps plein et qui met une pression financière énorme sur leurs épaules. Alors qu’une famille d’accueil reçoit près de 40 000 $ en aide gouvernementale pour la garde d’un enfant handicapé qui n’est pas le leur, elles doivent se contenter d’environ 4000 $. Elles militent pour faire changer les règles, mais se heurtent à la lenteur de l’appareil public. Durant cette entrevue, elles ont eu l’occasion de faire part directement de leur situation au ministre de la Santé, M. Gaétan Barette, qui était également présent en tant qu’invité. Selon moi, c’était une bonne entrevue et très intéressante dans l’ensemble, mais avec quelques nuances.
Tout d’abord, les trois femmes, qui ont fait le choix de prendre soin de leur enfant à domicile, avaient beaucoup de choses à dire à M. Barrette. Il est certain que le ministre de la Santé n’était pas tout à fait d’accord avec tous les propos que ces femmes ont abordés pendant cette entrevue, qui a duré une quinzaine de minutes. Dans cette entrevue, la divergence d’opinions entre ces quatre invités fut très pertinente et captivante, puisque cela donne place à un bon débat, et ce, sur un sujet qui touche énormément de familles québécoises et qui est d’actualité. Lors de cette entrevue, ces trois mamans déplorent qu’une famille d’accueil reçoive près de 40 000 $ en aide du gouvernement pour la garde d’un enfant handicapé qui n’est pas le leur, alors qu’elles doivent se contenter d’environ 4 000 $. Ainsi, c’est pourquoi elles militent activement pour faire changer les choses, mais elles se butent à la lenteur de l’administration publique, auquel M.Barette en fait partit. Avec respect, celui-ci a dû défendre ses décisions et celles de son gouvernement face aux réprimandes de ces femmes. Il a d’abord acquiescé la situation critique et compris l’ampleur de la situation que vivent ces parents, tout en étant compatissant. Ensuite, il a tenté d’expliquer la situation auquel, lui de son coté, en savait sur la situation. Cette explication face à la lenteur de l’administration publique n’a pas su calmer les trois mamans et encore moins les autres invités, puisque cela leur a soulevé des questionnements. Donc, c’est cette situation, parmi d’autres, qui me fait croire que l’entrevue est bonne, puisque cela suscite des débats sur la question des programmes alloués à ces familles, mais aussi beaucoup de questionnements sur la situation face au gouvernement.
Ensuite, je pense que cet échange démontre très bien la situation actuelle à un vaste public ainsi que l’ampleur de la problématique critique que ces jeunes enfants souffrant d’handicap sévère a pour ces parents. En effet, je crois que les discours de ces quatre invités permettent à beaucoup de gens d’ouvrir leurs yeux sur cette situation, et permets également de se forger une opinion face à la situation.
Aussi, lors de l’entrevue, les trois mamans n’ont pas manqué leur chance d’adresser leurs critiques directement au ministre : « Quand mon fils aura 21 ans, je devrai soit arrêter de travailler complètement, soit le placer. Je fais quoi? », « Je me suis fait couper mes subventions du CLSC, pourquoi? » ont-elles également lancé. Ce sont ces questions qui par moment ont bouche bée M. Barette et ce sont aussi celles-ci qui ont fait en sorte que le ministre a finalement accepté de rencontrer l’organisme Parents jusqu’au bout et qu’une rencontre serait prévue dans la même semaine. Cet accord à une rencontre représente pour moi, encore une fois, un facteur déterminant d’une bonne entrevue, puisqu’il y a un pas vers l’avant et une accélération du processus de demande de ces femmes. Le fait qu’il y a un accord de la sorte en onde rend les efforts, les discours, les opinions ainsi que les débats entre ces invités encore plus réels et marquants.
Finalement, ce qui me rend un peu amer par rapport a cette entrevue, c’est le fait que les mamans de ces jeunes enfants n’ont pas pu tout faire valoir leurs points, puisque M.Barette leur à coupé la parole a quelques reprises par ses désaccords et mécontentement de la situation. Toutefois, il a su se montrer très ouvert à leurs discours, ce qui termine l’entrevue de façon calme et satisfaisante pour les invités et le public.
Pour écouter cette entrevue : http://ici.radio-canada.ca/tele/tout-le-monde-en-parle/2015-2016/segments/entrevue/5882/marie-cayer-genevieve-dion-marilyne-picard
Johanna Vivancos
/ 15 mars 2016Entrevue diffusée sur TVA Nouvelles le 9 avril 2012 avec Jeanne Reynolds, porte-parole de la CLASSE, sur le sujet de la grève étudiante de 2012. Sujet alors sensible à ce moment la, Jeanne Reynolds va expliquer au média ce qui se passe du coté des étudiants, ce qu’ils attendent de la suite des évènements, et ce qu’ils attendent comme réaction de l’État.
Cette entrevue ne fut pas un échec, mais aurait pu être encore mieux. Comme on l’avait vu avec Patrice Lavoie qui est intervenu dans notre cours, pour nous expliquer ce que peut être une bonne entrevue avec les médias. Il est important, surtout lors d’une entrevue diffusée à la télévision, de maitriser nos gestes et nos regards, de sortes a ce que rien ne soit mal interprété ou signe d’une faiblesse. Il faut savoir rester le plus calme possible, et garder son sang-froid malgré les questions qui peuvent être posé.
De mon opinion, Jeanne Reynolds, n’a pas fais preuve d’assez de professionnalisme durant cette entrevue, son souffle étais soutenu, et elle parler a grande vitesse, ne laissant presque pas la parole au journaliste et ses questions, et laissant se ressentir une émotion de crainte et de stresse.
D’un autre coté, elle a parfaitement su répondre au inquiétude du journaliste, et donc par la même occasion au inquiétudes que se faisait la population au sujet des grèves étudiantes. De ce fait, on peut en conclure qu’elle a su bien préparer son entrevue, en se préparant à toutes les possibles questions du journaliste, qu’elle soit positive ou négative.
De façon générale, Jeanne Reynolds a su s’informer au mieux, et se préparer de la bonne manière pour cette entrevue, elle a su donner des chiffres, des informations pertinentes et des réponses aux inquiétudes, elle a su convaincre que c’était la bonne chose à faire, et que c’était fait de la bonne manière. Elle reste néanmoins, confuse dans ses paroles, très excités surement, ou très stresser, mais c’est clairement quelque chose que l’on ressent lorsque l’on regarde l’entrevue et que l’on peut sentir ! Il y a donc encore des améliorations a faire de ce coté la !
En conclusion, on ne peut pas dire que se soit une mauvaise entrevue, elle n’a pas perdu son sang froid, ou dit de chose qu’elle n’aurait pas du dire. C’est selon moi juste un manque encore d’entrainement dans le domaine, de sorte a un pas faire ressortir d’émotions de stresse dans ses paroles et ses gestes, ainsi que de maitriser un peu mieux son souffle et sa façon de parler.
http://fr.video.canoe.tv/archive/source/agence-qmi/entrevue-avec-jeanne-reynolds-porte-parole-de-la-classe/1554189424001
Aprile Vallet
/ 15 mars 2016Voici la première apparition publique et entrevue de Joel Legendre après s’être retiré trois mois des projecteurs pour avoir commis un geste indécent dans un parc familial à Longueuil. Acte qui lui a couté une amende mais pire encore, toute sa dignité.
Il est interrogé par Pénélope McQuade et Jean-Luc Mongrain qui est surtout connu pour être très direct dans ses questions et ne pas épargner la personne en face de lui.
Tout d’abord, Joel Legendre, malgré le fait qu’il est très émotif, a un certain contrôle sur ce qu’il dit. On voit qu’il s’est très bien préparé pour cette entrevue puisqu’il a une réponse très développée pour chacune des questions posées. D’ailleurs, il répond à chaque question sans en refuser aucune sachant qu’il n’est pas en position de nier quoique ce soit.
Ensuite, Joel Legendre nous montre un côté très humain de lui. Malgré le fait qu’il est une personnalité publique avec auparavant une bonne réputation, il laisse parler ses émotions, verse quelques larmes, ce qui l’humanise beaucoup.
Par contre, le seul bémol est le fait de ne pas savoir si les propos et les explications de Joel Legendre sont tout à fait honnêtes. Bien sûr, il est venu faire une entrevue afin de se refaire une image et chercher de la reconnaissance chez les gens donc il devait faire attention à ce qu’il disait pour que cela fasse un minimum de sens pour le public. Hélas, nous ne sommes pas dans sa tête pour savoir rien que la vérité!
Bref, pour Joel Legendre, l’entrevue fut une occasion de se rattraper et il a bien pris cette chance.
Voici le lien de l’entrevue:
cheick oumar Diabagate
/ 15 mars 2016le samedi 12 Mai 2012, Radio Canada diffuse l’entrevue dans laquelle Louis reçoit Francis Dupuis-Seri ( professeur en sciences politiques a l’UQAM ) pour analyser et discuter du conflit étudiant. Au cours de cette entrevue, en tant qu’étudiant j’ai pris le soin d’analyser les différents éléments en lien avec l’entrevue et les participants pour être en mesure de porter un jugement critique et objectif.
Francis Dupuis-Seri fait preuve d’une ouverture d’esprit en commençant par reconnaitre les faits tels qu’ils se présentent avec authenticité . Je crois que cela rassure les auditeurs et projette une image positive de la personne interviewée comme quelqu’un de confiance et fiable. Il essaie ensuite de situer le problème en contexte en soutenant son argument avec l’histoire politique en Amérique et les différents mouvements sociaux qui ont eu lieu au canada. Il illustre ses propos avec comme exemple a l’appui un fait très marquant qui est la crise de OKA. A Travers cet exemple, il cherche a ce que les gens relativisent la situation et en même temps veut montrer les limites du contrôle de l’UQAM sur les manifestations externes inattendues, en ce sens il joue un excellent rôle de porte-parole.
Francis Dupuis véhicule son message de façon claire et précise avec un calme et sang froid et dans le respect de ceux qui l’écoutent et le questionnent. Les questions certes s’enchainent rapidement mais sans agressivité. Malgré le surnombre des personnes qui posent les questions ( trois contre un ), Francis répond toujours de sorte a créer un équilibre dans la conversation. On pouvait constater une atmosphère d’harmonie et d’entente entre les différentes parties. les questions étaient posées dans le but de chercher une nouvelle et non pour obligatoirement déstabiliser l’invité. ce facteur de complicité est un indice de bonne collaboration.
Francis, en plus de décrire le mouvement des syndicats avec exactitude, il critique aussi le phénomène avec humour en montrant ses inconvénients et les dégâts sur les activités courantes. Il fait preuve d’une empathie réelle en se ralliant a la cause de ceux a qui le phénomène peut nuire. Ses propos sont pertinents. Il représente dignement sa partie en étant très proactif pour ainsi éviter des pièges et devancer certaines questions. Il limite les responsabilités de sa partie en montrant la responsabilité de la partie concernée. C’est le cas lorsqu’il évoque l’exemple de jean Charest face a sa stratégie.
Apres une analyse pertinente des faits et une minutieuse écoute de cette entrevue avec Francis Dupuis, je peux de façon rationnelle et objective dire que l’entrevue a été une réussite.
Source (le lien ) : http://ici.radio-canada.ca/emissions/rdi_week_end/2011-2012/entrevue.asp?idDoc=220522
kimmanitta
/ 15 mars 2016http://zonevideo.telequebec.tv/media/11454/les-relations-publiques/les-francs-tireurs
Voici une entrevue des Francs tireurs datant de 2013, Benoit Dutrizac reçoit trois portes-paroles de grandes compagnies canadiennes ; Carol Montreuil, vice-président de la division de l’est du Canada de l’Association canadienne des carburants, Éric Gagnon, directeur des affaires corporatives d’Imperial Tobacco et Jean-Pierre Roy, directeur des relations de presse de Loto-Québec. Dans cette entrevue, les trois communicateurs défendent leur organisation qui sont constamment critiquées par les médias. M. Dutrizac tente de comprendre le métier du porte-parole et les motivations qui poussent ces hommes à défendre des entreprises tant détestées.
À mon avis cette entrevue est très intéressante, lors de l’écoute on voit bien le jeu de M. Dutrizac, qui démontre un certain mépris à l’égard de ces compagnies, à plusieurs reprises, il tente de déstabiliser les portes-paroles. Dès le début de l’entrevue, M. Dutrizac s’attaque à Jean-Pierre Roy le porte parole de Loto-Québec, à 1 :40 on l’entend dire: « En plus vous êtes en charge de la prévention, c’est comme mettre Dracula en charge d’Hemma-Québec », par rapport à Loto-Québec qui fait la prévention du jeu en plus d’en faire la promotion. D’ailleurs, les trois communicateurs démontrent à plusieurs reprises de l’empathie à l’égard des dégâts faits par les compagnies qu’ils défendent, soit les dommages fait par l’addiction au jeux, ou lorsqu’on pense aux 10 000 personnes qui meurent chaque année due au tabagisme et les désastres environnementaux causés par l’exploitation des sables bitumineux.
De plus, on peut observer à 5 :20, Benoit Dutrizak félicite Carol Montreuil par la façon dont il répond à la question sur des dégâts causés par l’exploitation des sables bitumineux, le porte-parole garde son calme même si le journaliste le bombarde de commentaires désobligeants. Finalement, je dois avouer que les trois hommes sont très intègres et que l’entrevue soulève beaucoup de points importants que M. Patrice Lavoie a dressé lors de la conférence en classe.
Nicolas Lapointe-Boily
/ 15 mars 2016Entrevue lors de l’émission Tout le monde en parle avec l’ancien chroniqueur judiciaire chez TVA, Claude Poirier concernant ses problèmes d’argent et de santé.
1. Tout d’abord, l’aspect le plus marquant de l’entrevue est l’agressivité et l’intensité que démontre Claude Poirier tout au long de l’entrevue. Sa personnalité forte est souvent bien perçue par l’auditeur mais selon moi, cette entrevue fait exception. Alors que Guy A. Lepage lui pose des questions délicates et personnelles, M. Poirier n’attend pas la fin de la question pour répondre d’un ton colérique. Il aurait plutôt été mieux de répondre de manière plus sensible et touchante afin que le public fasse preuve d’empathie et de support à l’égard de M. Poirier.
2. Ensuite, sa façon de clore les questions de M. Lepage a des répercussions positives et négatives à son égard. D’abord, la franchise et la précision de ses réponses permettent d’éliminer les doutes et les rumeurs par rapport à sa vie personnelle. D’un autre côté, cette façon de procéder empêche les discussions sur le plateau et d’éventuelles explications plus approfondies sur le sujet. Ces discussions auraient pu amener plus de contenu à l’entrevue et auraient permi aux auditeurs d’en apprendre davantage sur le principal intéressé.
3. Finalement, cette première apparition de M. Poirier aura été un succès en majeure partie. Son audace et son honnêteté de dire les vraies choses l’emporte sur sa façon de le divulguer car le public veut d’abord et avant, des nouvelles et des informations inédites. Malgré son impolitesse à l’égard du personnel sur le plateau, les gens se souviendront de ces accomplissements et de sa franchise.
Finalement, pour les raisons cités précédemment, cette entrevue répond aux principaux critères d’une entrevue réussie.
Pour écouter cette entrevue : https://www.youtube.com/watch?v=JWL4tk8Idns