Deuxième échange des étudiants du CRM 280
Le deuxième sujet des trois échanges prévus avec mes étudiants du cours CRM 280 Introduction aux relations publiques de l’Université de Sherbrooke consiste à démontrer et mettre en valeur leur sens critique sur des notions de relations publiques vues dans notre cours depuis le début de la session avec un sujet d’actualité de leur choix.
Approche : d’abord sélectionnez un sujet qui vous a marqué ou qui vous intéresse dans les actualités depuis le début de la session. Le sujet peut provenir des médias de masse ou des médias sociaux. Vous présentez sommairement le sujet afin que les lecteurs de ce blogue saissisent bien le contexte – s’ils sont disponibles, fournir les hyperliens pour documenter votre sujet. Puis ajouter votre réflexion critique voire votre conseil stratégique en relations publiques en vous inspirant des notions vues jusqu’à présent dans notre cours.
Pour les sujets, c’est ouvert ! Vous pourriez choisir un sujet dans le secteur artistique, commercial, politique, des services, d’un secteur industriel, au Québec, au Canada voire à l’international etc dans la mesure où vous effectuez une recherche suivie d’une analyse et d’une recommandation en relations publiques basée sur les notions vues jusqu’à ce jour dans notre cours.
Pour vous inspirez sur un style de rédaction efficace, voici un exemple d’un texte critique d’actualité récente et publié dans un blogue universitaire spécialisé en rédaction sur les relations publiques http://rep2100.wordpress.com/2014/02/18/coca-cola-a-sotchi-une-image-de-marque-menacee-par-les-medias-sociaux-2/
Au plaisir de vous lire et n’hésitez pas à intervenir sur les commentaires des autres participants de ce deuxième sujet de la session.
Audrey Dubreuil
/ 3 mars 2014L’exemple donné pour ce travail m’a inspiré le choix d’un sujet qui a été très populaire récemment.
Médias sociaux : la mauvaise préparation du CIO pour Sotchi
Les Jeux Olympiques d’hiver 2014 qui ont eu lieu à Sotchi en Russie ont été fortement médiatisés. Par contre, contrairement aux précédents Jeux Olympiques, un élément primordial était à tenir en compte par le comité olympique dans sa préparation: la présence et l’influence des réseaux sociaux. Alors que plus de 90 000 mises à jour (« tweet », publication Facebook ou autre) ont été faites par les olympiens sur les RS ( http://www.olympic.org/fr/news/les-chiffres-des-medias-sociaux-battent-tous-les-records-pour-les-jeux-olympiques-d-hiver-de-2014-a-sotchi/226487 ) , sans compter les journalistes et les spectateurs, il fallait à tout prix que le Comité International Olympique prévoit une stratégie efficace pour pouvoir répondre aux nombreuses attaques qui ont été faites à l’endroit des JO, afin de conserver l’image de ces derniers impeccable. Malheureusement, ils n’étaient pas assez préparés et le pire est arrivé.
Outre les nombreuses controverses reliées à la loi contre la propagande homosexuelle, ce qui a été aussi, sinon plus néfaste pour les JO de Sotchi, c’est les nombreuses mentions (parfois accompagnées de photos) des ratés des installations olympiques et de la préparation de ces derniers. Sachant que la plupart des gens invités à Sotchi ont un compte Twitter ou Facebook, le CIO aurait dû prévoir des réponses à ce genre de publication. ( ex: http://tempsreel.nouvelobs.com/vu-sur-le-web/20140221.OBS7318/les-10-rates-des-jeux-olympiques-de-sotchi.html ) De plus, s’ils savaient d’avance que les installations ne seraient pas au point à l’arrivée des athlètes et des médias, il aurait été très important de faire une annonce officielle à ce sujet, sous forme de conférence de presse, pour s’assurer que les gens soient rassurés, évitant ainsi de ternir l’image des Jeux. Au lieu, lorsque des questions en lien avec différents déboires reliés aux installations étaient étalées au grand jour, les dirigeants ne semblaient pas trop s’en préoccuper et continuaient de vanter les investissements du pays et la qualité des installations. (http://online.wsj.com/news/articles/SB10001424052702304680904579366712107461956/)
Ce qui a été le plus nuisible pour les JO dans tout ça, c’est la vitesse à laquelle les publications négatives se propageaient dans les différentes communautés du web. Certes, il aurait été impossible d’éviter une telle mauvaise publicité, mais il aurait été possible de la contrôler. Il faut aussi tenir en compte tout l’aspect de liberté de presse et de liberté d’expression en lien avec les médias sociaux. Le CIO et la Russie auraient pu complètement interdire l’usage des médias sociaux par toute personne en lien avec les Jeux, mais ça aurait été une aussi grosse erreur de relations publiques que de les autoriser sans règlementation comme ce qui est arrivé.
Bref, en faisant davantage de recherches sur les précédents JO et leur stratégie en matière de médias sociaux et en s’impliquant davantage à surveiller l’image publique de l’évènement le plus médiatisé au monde, le CIO aurait été gagnant en matière de relations publiques et ses Jeux auraient probablement passé à l’histoire pour les bonnes raisons.
Laurence Plourde
/ 4 mars 2014Il y a quelques heures, on apprenait le changement de parti politique du Dr Gaétan Barrette. En effet, celui qui arborait les couleurs de la Coalition avenir Québec (CAQ) défendra aux élections prochaines celles du parti Libéral (PLQ). Ce revirement de situation ne laisse personne indifférent puisque le Dr Barrette a bien critiqué les efforts du PLQ au cours des dernières années.
Le trio composé de trois médecins, M. Couillard, M. Bolduc et M. Barrette défendront ensemble le PLQ. Compte tenu des commentaires tendues à l’égard de M. Barrette, celui-ci devra montrer un comportement exemplaire.
L’entrevue quelque peu enflammée avec Anne-Marie Dussault en début de journée me laisse ambiguë. M. Barrette semble dire que les discours ne sont pas les mêmes à l’intérieur et à l’extérieur des murs du parti. Il tente de rectifier ses propos en provoquant Madame Dussault : « Non Madame Dussault, avez-vous déjà été sur twitter, avez-vous déjà réussi à passer une idée complète en 140 caractères? » Les propos ne semblent pas être transparents. Celui qui devrait pourtant calmer la situation et se montrer très authentique démontre plutôt une agressivité passive et se montre quelque peu arrogant envers l’animatrice (quoique celle-ci soit persistante).
On peut également s’interroger quant à l’éthique de cette situation. La politique n’y a jamais échappé, et encore hier on entendait des commentaires désobligeants de la part de M. Barrette, mais également de ses adversaires le traitant d’opportuniste et critiquant ses compétences. C’est donc comprendre que dans tous les cas, on tente d’induire dans le public des perceptions négatives, d’exposer un individu à la haine ou au mépris.
Les critères d’évaluation décevants et les exigences éthiques non respectées font toutefois partie de la politique. Depuis toujours, la politique est un combat de ruse. Également, M. Barrette utilise-t-il les médias sociaux, notamment Twitter, de la meilleure façon possible? L’actualité ne cesse de s’enflammer sans toutefois avoir de discussion possible, de réponse possible de la part du docteur.
Sources :
http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2014/03/03/001-barrette-gaetan-candidat-liberal-pinniere.shtml?isAutoPlay=1
http://www.lapresse.ca/le-soleil/opinions/editoriaux/201403/03/01-4744284-le-traitement-barrette.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_vous_suggere_4744143_article_POS1
Les relations publiques dans une société en mouvance, Danielle Maisonneuve
Hélène Poulin
/ 4 mars 2014Dernièrement, nous avons appris dans les nouvelles régionales que la compagnie de télécommunication Bell Canada comptait construire deux tours de transmission de 350 pieds de hauteur dans la ville de Bolton-Est (plus précisément autour du Lac Memphrémagog). Les principales raisons de la construction de ces infrastructures (comparable à un gratte-ciel de 30 étages) seraient, selon la relationniste de Bell, Marie-Ève Francoeur, « de répondre au besoin grandissant de services sans fil et de mieux desservir les résidents de la région ». Deux raisons que les villageois et la mairesse sont loin de vouloir avaler. « Ils nous disent que c’est pour donner un service plus rapide pour l’internet haute vitesse et combler les espaces vides pour les cellulaires, mais je ne suis pas convaincue que c’est pour les clients… nous ne sommes pas beaucoup à Bolton-Est. » (pieds.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_vous_suggere_4739576_article_POS1)
Les opposants à ce projet sont d’ailleurs en train de faire signer une pétition contre l’implantation de ses deux tours. En plus de cela, ils font circuler une photo de l’endroit avec une simulation des deux tours afin de faire réaliser à la population l’urgence de la situation.
Bell Canada n’a d’ailleurs pas bien su gérer le début de cette crise et semble être biaisée. Au début, la construction était pour améliorer le service, mais quand les citoyens ont démontré que le service était bon, la compagnie a affirmé que c’était pour les autres régions environnantes. Quelles que soient les questions que la population posait, elle recevait les mêmes lettres. Lorsque les représentants de Bell sont venus faire leur tour, il n’y avait pas moyen d’avoir leurs cartes professionnelles pour savoir à qui parler. Selon les opposants au projet : « C’est la partie la plus intéressée qui mène le processus de consultation. Ils n’ont pas intérêt à comprendre nos questions, ni à y répondre. » (http://www.lapresse.ca/la-tribune/estrie-et-regions/201402/17/01-4739576-une-tour-de-30-etages-a-cote-dun-clocher-de-10-etages-cest-alarmant.php)
Si la compagnie de télécommunication ne réagit pas rapidement avant que cette crise ne prenne de l’ampleur il pourrait être difficile pour elle de désamorcer cette bombe grandissante. Bell Canada devrait essayer de mettre cartes sur table et de montrer des maquettes pour que les citoyens voient de quoi aurait l’air les tours dans leur village. De plus, la compagnie devrait rester présente pour les questions et donner de vraies réponses au lieu de toujours répéter les mêmes informations. En donnant peu d’information, cela donne l’impression que la compagnie ne tient pas en compte ses clients. Enfin, si les personnes ressources ne possèdent pas l’information, ils devraient tenter de chercher une réponse le plus rapidement possible auprès de leurs dirigeants.
Autres sources :
http://www.lapresse.ca/la-tribune/estrie-et-regions/201402/10/01-4737245-la-beaute-du-paysage-menacee-par-deux-tours-de-350-
http://www.lapresse.ca/la-tribune/estrie-et-regions/201402/20/01-4740686-il-ne-faut-pas-gacher-un-paysage-dit-la-mairesse-daustin.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_vous_suggere_4739576_article_POS2
Les relations publiques dans une société en mouvance, Danielle Maisonneuve
Vanessa Denis
/ 4 mars 2014Le sujet qui a retenu mon attention dans les médias ces dernières semaines est en lien avec les Jeux Olympiques de Sotchi et de l’accueil hostile prévu pour les athlètes homosexuels. Pour se remettre en contexte, c’est en juin dernier qu’un texte dénonçant la « propagande homosexuelle » faite devant des mineurs avait fait éclater le scandale. En Russie, les homosexuels qui s’affirment devant les jeunes sont passibles d’amendes et de peines de prison, et on comptait bien appliquer cette loi aux athlètes et supporters qui seraient en terre russe au mois de février.
Pour supporter les athlètes homosexuels, des milliers de drapeaux arc-en-ciel ont été érigés un peu partout dans le monde. Le Canada ne faisait pas exception : si on pouvait voir le drapeau gai hissé au dessus du parlement de Québec, on pouvait aussi le voir au dessus des hôtels de ville de Montréal, Gatineau, Ottawa, et de plusieurs autres grandes villes canadiennes. À Toronto, les choses ont pris une tournure différente quand le maire de la ville, le fameux Rob Ford, a demandé que le drapeau soit rapidement retiré de devant son hôtel de ville. Ce dernier voulait le remplacer par un drapeau canadien, qu’il jugeait de meilleure circonstance, et dont il a ensuite placardé la fenêtre de son bureau.
Les réactions de Rob Ford soulèvent de nombreux débats et celui-ci pourrait avoir besoin d’une intervention en relations publiques, car son image est atteinte de façon évidente dans une perspective très homophobe. Monsieur Ford se dit offensé par son étiquette d’«homophobe», mais il ne dément pas la chose et semble s’enfoncer dans des sables mouvants chaque fois qu’il tente de se justifier.
Si j’avais à donner une recommandation de relations publiques au bureau de Monsieur Ford sur ce sujet, ce serait de revoir sa manière de s’entretenir avec les médias, voire d’utiliser ceux-ci à son avantage plutôt que de semer la controverse avec des témoignages impulsifs qui choquent la population et qui ternissent l’image déjà peu colorée du maire. De plus, les médias représentent un excellent moyen d’atteindre les électeurs, il serait donc primordial, dans la position de Monsieur Ford, d’opter pour une stratégie de relations publique qui viserait à utiliser ceux-ci pour se rapprocher du public et pour montrer qu’il est à son écoute, non pour se le mettre à dos.
Source : PEAT, Don. « Mayor Ford requests Pride flag taken down », The Toronto Sun (Toronto), 11 février 2014, [En ligne], http://www.torontosun.com/2014/02/11/mayor-rob-ford-still-wants-pride-flag-taken-down (Page consultée le 25 février 2014).
Rosalie Lemire
/ 4 mars 2014La charte des valeurs québécoises
La charte des valeurs québécoises a pour but d’affirmer les valeurs québécoises et d’établir la neutralité religieuse (http://www.nosvaleurs.gouv.qc.ca/fr#propositions ). Toutefois, plusieurs l’ont plutôt perçu comme étant oppressive, xénophobe et même raciste. C’est d’ailleurs ce qui a provoqué la controverse. Or, la proposition ayant entraîné le plus de remous est sans contredit celle qui concerne le port de signes religieux visibles par les employés de l’État (http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2013/11/05/007-charte-valeurs-depot.shtml).
En 2014, les médias sociaux ne peuvent pas être mis de côté puisque leur présence est constante. L’information circule désormais de manière instantanée et il est possible pour tous de partager son opinion sur les différents sujets. En outre, il est aussi possible de faire circuler nous-mêmes de nouvelles informations sur le web, car tout le monde peut s’improviser journaliste et l’être réellement n’est plus nécessaire. La Charte des valeurs québécoises n’a d’ailleurs pas échappé à la participation des internautes qui n’ont cessé d’alimenter les réseaux sociaux (http://quebec.huffingtonpost.ca/michelle-blanc/charte-des-valeurs-medias-sociaux_b_4228306.html). Ceux-ci étaient remplis d’opinions, d’avis et de commentaires reflétant leurs opinions sur le sujet provoquant ainsi un véritable débat de société. Des publicités parodiques ont même été diffusées sur Youtube (http://www.ledevoir.com/politique/quebec/387101/charte-des-valeurs-les-citoyens-se-tournent-vers-internet-pour-reagir).
De son côté, le gouvernement a créé une campagne publicitaire sur Youtube afin de faire la promotion de sa charte. Dans celle-ci, des symboles et des temples religieux de même que l’égalité des sexes et la neutralité de l’État sont considérés comme étant tout aussi sacrés. De plus, le gouvernement a choisi de prendre en considération les commentaires de la population en modifiant la charte en fonction des commentaires que les citoyens avaient la possibilité de laisser sur son site web. Un bilan des commentaires a d’ailleurs été dressé sur le site nosvaleurs.gouv.qc.ca (http://www.nosvaleurs.gouv.qc.ca/medias/pdf/tableau_compilation_des_commentaires.pdf ). Le gouvernement a donc choisi d’utiliser l’interactivité des médias sociaux afin d’adapter sa charte aux opinions de la population.
Bref, le gouvernement a choisi une stratégie axée sur l’écoute de sa population grâce à l’utilisation des médias sociaux ce qui parfaitement adapté à notre société étant donné l’omniprésence des ces derniers.
Rosalie Lemire
/ 4 mars 2014Mes paragraphes sont apparemment disparus en publiant mon commentaire… Je m’en excuse!
guylitalien
/ 5 mars 2014Pas de problème Rosalie. Je constate par ailleurs que votre commentaire est publié dans le fil des commentaires. Merci.
Véronique Fortin
/ 5 mars 2014Situation politique en Ukraine
Sujet d’actualité dont tout le monde parle, le conflit entre la Russie et l’Ukraine.
Alors que la population mondiale s’inquiète de cette « guerre », Monsieur Poutine, président russe, clame qu’il n’y aura aucun recours à la force en ce moment pour régler quoi que ce soit avec le dirigeant de l’Ukraine. Si beaucoup de pays craignaient la guerre entre les 2 dirigeants, Vladimir Poutine dit ne pas vouloir provoquer des «initiatives séparatistes dans cette région majoritairement peuplée de citoyens d’origine russe.» (http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/International/2014/03/04/001-ukraine-russie-troupes-crimee-deploiement.shtml)
Malgré ce discours rassurant, Monsieur Poutine n’a pas hésité à envoyer des troupes en Crimée, ce qui a donné lieu à un moment poignant de violence extrême. À titre de justification pour cette décision, le président s’est défendu en disant que les soldats envoyés en Crimée n’auraient été que des « forces locales d’autodéfense et non pas de soldats de l’armée russe.»
Si j’avais une recommandation à formuler à Monsieur Poutine, ce serait de revoir sa relation avec les médias. En effet, s’il pose des actions graves et dangereuses, je crois qu’il voudrait mieux pour lui d’en faire part au média avant ou au moment même, plutôt que d’expliquer ses agissements après, une fois que le mal est fait. Les médias sont là pour informer le monde entier, et il serait peut-être à son avantage de les utiliser correctement. La situation en Russie est fragile et précaire, et il ne devrait pas négliger l’impact des médias.
Alexandre Paquette
/ 5 mars 2014À la suite d’un dossier publié dans le Journal de Montréal sur l’état de détérioration du pont Mercier, Jean-Vincent Lacroix, porte-parole de la Société des ponts Jacques-Cartier & Champlain, s’est exprimé à l’émission matinale de Paul Arcand du 28 février dernier. Rappelons que le Journal de Montréal a obtenu copie d’un rapport qui stipule que le pont Mercier est dans un état médiocre et qu’il nécessite des réparations urgentes.
Dans un cas comme celui-ci où le sujet (l’état des infrastructures) touche une corde sensible, on peut apprécier le travail fait par Jean-Vincent Lacroix. Honnête, il ne tente pas de berner le public, et il fait un bon état de la situation. Les explications sont claires, quoiqu’elle soit technique par moment, et on voit que M. Lacroix est très bien préparé pour faire face à la musique. À l’écouter, on constate que ce n’est pas la première fois qu’il fait une entrevue du genre, et qu’il maîtrise très bien son sujet. M. Lacroix n’est à aucun moment décontenancé par les questions de Paul Arcand, ce qui est excellent dans les circonstances puisque M. Lacroix n’avait pas un dossier facile à gérer.
En me servant de la grille d’analyse d’un porte-parole conçu par Stéphane Prud’homme et utilisée en classe, je recommanderais deux petits ajustements à M. Lacroix. Premièrement, pour le critère de disponibilité, ouverture d’esprit et respect, la relation n’est pas complète avec l’auditoire. Par moment, j’ai l’impression d’assister à une conversation entre l’interviewer et l’intervieweur. Je recommanderais donc à M. Lacroix de s’adresser plus à son public, car c’est lui qu’il doit rassurer sur une situation potentiellement dangereuse. Deuxièmement, pour le critère de la clarté du message, M. Lacroix utilise un langage plus technique pour parler des travaux à venir. Je recommande de garder les explications simples afin d’éviter de mélanger le public. Il faut garder en tête que l’auditoire de cette émission est vaste et que beaucoup de gens ont des connaissances limitées en construction.
En bref, M. Lacroix livre une excellente performance lors de cette entrevue radiophonique. Le sujet n’est pas simple, mais il réussit à bien exposer son point en répondant directement aux questions.
Sources:
Dossier du Journal de Montréal: http://www.journaldemontreal.com/2014/02/27/un-autre-pont-en-tres-mauvais-etat
Entrevue avec Paul Arcand: http://www.985fm.ca/audioplayer.php?mp3=213061
Grille d’analyse d’un porte-parole de Stéphane Prud’homme
Mélissa Graveson
/ 5 mars 2014Dernièrement, dans l’actualité, j’ai commencé à entendre vaguement parler de la controverse qui subsiste entre médecins et scientifiques sur les réels bienfaits du lait pour notre santé. Bien qu’il y ait déjà quelques années que plusieurs scientifiques s’intéressent à la chose, le dossier commence à redevenir chaud.
D’un côté, les médecins soutiennent que le lait, ainsi que ces dérivés, est indispensable afin d’avoir une santé équilibrée, surtout pour ce qui est de l’apport en calcium qu’il amène, mais aussi puisqu’il aide à combattre certaines infections et aiderait à faire baisser la tension. Pour d’autres spécialistes, il est pratiquement considéré comme poison (http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/ArticleComplementaire.aspx?doc=lait_intro_do).
Dans ce cas, qui a raison? Médecins ou scientifiques?
Certains croient que l’on tente de camoufler les conclusions des scientifiques, tant l’enjeu monétaire est colossal. Il faut dire qu’en France, le chiffre d’affaires est de plus de 20 milliards d’euros par année, soit le un cinquième des revenus de l’industrie agro-alimentaire française (http://www.mutualite.fr/L-actualite/Sante/Controverse-scientifique-sur-les-bienfaits-du-lait).
Il n’est quand même pas surprenant que les scientifiques s’intéressent aux bienfaits de ce produit, lorsque l’on sait qu’une majorité d’adultes sont intolérants au lactose soit presque tous les Asiatiques, de 60% à 80% des Noirs, et de 2% à 22% des nord-européens (http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/ArticleComplementaire.aspx?doc=lait_intro_do).
Pour ma part, ce que je trouve plus que problématique, c’est de ne pas en entendre parler autant qu’on le devrait. Au Canada, on consomme plus de 2,8 milliards de litres de lait par année (http://www.cdc-ccl.gc.ca/CDC/index-fra.php?id=3800). Pour moi, il est essentiel que les scientifiques se soulèvent avec des données solides et qu’ils fassent des campagnes afin de sensibiliser les gens à la consommation de produits laitiers. Il faut que la communauté scientifique s’unisse afin que ces informations soient dévoilées au grand jour et que les médias s’accaparent la controverse. Bien qu’il s’agisse d’une grosse industrie, il s’agit de la santé de milliards d’êtres humains; il est primordial que les gens soient au courant des dangers auxquels ils sont exposés.
Joëlle Pelletier-Nolet
/ 5 mars 2014Il y a un mois, l’entreprise américaine McDonald a été soupçonnée d’évasion fiscale. En effet, l’administration fiscale française croit que le géant de la restauration rapide aurait soustrait plus de 2,2 milliards d’euros de son chiffre d’affaires en France sur cinq ans au calcul de l’impôt. Cette somme aurait été transférée à deux franchises soit l’une au Luxembourg et l’autre en Suisse.
Évidemment, McDonald nie fermement cette affaire et affirme payer tous ses impôts. Monsieur Bourdon, vice-président des finances de McDonald’s France explique les faits de cette façon : « [Nous payons] comme toutes les autres entreprises organisées en franchise, une redevance à notre maison mère. Que cette redevance soit payée directement aux US, au Luxembourg, en Suisse ou à Madrid ou Berlin, cela ne change rien au montant de l’impôt payé en France ».
Cette réponse est très intéressante et a pour effet de calmer les langues. Cependant, elle ne répond pas à toutes les questions. D’ailleurs, M. Bourdon, estime que ces redevances sont déductibles d’impôts comme l’achat de matières premières pour la nourriture. Pourtant, l’administration fiscale française assure qu’elles doivent être soumises à l’impôt.
Bref, en France, McDonald vie une situation de crise. Cette dernière affecte l’image de l’entreprise et si elle n’est pas suffisamment bien gérée, elle pourrait l’affecter mondialement. La perquisition qui a eu lieu en octobre dernier au siège de la société à Guyancourt n’a pas été très commentée par l’entreprise malgré les questionnements du public. En effet, celle-ci a confirmé faire l’objet de demandes d’information, mais n’en a pas exprimé la cause. Cette façon de faire laisse entendre à la population qu’il pourrait bel et bien y avoir quelques secrets derrière cela. Pourquoi ne pas être plus clair et, si cela s’y prête, honnête? Cela serait tellement plus simple, car, une fois le pot aux roses découvert par d’autres, il sera plus difficile de retrouver la confiance des consommateurs comme celle de l’administration fiscale…
Sources :
LE MONDE. « McDonald’s sous le coup d’une enquête du fisc français » Économie, Le Monde, [En ligne] 21 janvier 2014, http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/01/21/mcdonald-s-dans-le-collimateur-du-fisc-francais_4352078_3234.html (Page consultée le 5 mars 2014).
LE MONDE. « McDonald’s affirme « payer tous ses impôts » en France », Économie, Le Monde, [En ligne], 22 janvier 2014, http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/01/22/mcdonald-s-affirme-payer-tous-ses-impots-en-france_4352643_3234.html (Page consultée le 5 mars 2014).
LE DEVOIR. « McDo soupçonné d’évasion fiscale », Actualités économiques, Le Devoir, [En ligne], 22 janvier 2014, http://www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/397859/mcdo-soupconne-d-evasion-fiscale (Page consultée le 5 mars 2013).
Léonie Gosselin
/ 6 mars 2014Les athlètes olympiques ont tout récemment dit au revoir à la Russie laissant les fans Canadiens fiers de leur patrie. Les raisons ne manquent pas pour expliquer pourquoi le peuple était si fier. Les Canadiens ont également offert à leur partisans les meilleurs performances sur les médias sociaux (Jean, 2014).
Outre le fait d’apprendre que les chambres n’étaient pas prêtes et que l’eau n’était pas potable, les réseaux sociaux ont pendant ces deux semaines rapprochés le monde entier. On pense tout suite a Roger Federer qui a rédigé un »tweet » concernant les sœurs Dufour-Lapointe, quel moment magique! Même dans les médias traditionnels, il y avait des médias sociaux. À Ici Radio-Canada télé et à RDI, des »tweets » défilaient au bas de l’écran et dans la presse écrite, il était normal de citer les médias sociaux tel que Facebook, Twitter et Instagram. Il est clair que nous avons assisté aux premier Jeux Olympiques de la nouvelle ère. En 2012, aux jeux d’été, les athlètes n’étaient pas aussi disponibles sur les réseaux qu’il y a deux semaines. Le comité International Olympique (CIO), qui est habituellement plutôt restrictif concernant la divulgation de l’information, à brisé cette tradition en encourageant les athlètes à utiliser les réseaux sociaux pour rejoindre les fans et le monde. Le CIO mettait de l’avant l’application Olympiquehub pour l’annonce des nouvelles par les sportifs. Un événement aussi important et international qui rejoint un nombre phénoménal de personnes rend bien des gens heureux et permet d’augmenter sa notoriété.
Bien que sur les réseaux sociaux des drôles de photos circulaient concernant les installations plutôt médiocres et les conditions des athlètes. Pour ma part, j’ai davantage retenu l’accès privilégier que m’accordait les médias sociaux. Les nouveaux médias ont permis aux gens d’avoir accès à des photos, des réactions, des vidéos, des performances, des moments marquants, etc. que les médias traditionnels n’ont pas l’habitude de diffuser. Pour les gens de l’extérieur, c’était un regard nouveau de tout ce qui peut se passer durant 2 semaines.
Bref, l’utilisation des médias sociaux durant un événement aussi grand peut comporter son lot de malheur comme les choses dénoncés par les athlètes et les journalistes (mentionnés dans un commentaire ci-haut), mais peut également rapprocher les gens des athlètes et du comité organisateur et ainsi leur faire oublier les petits manques de l’organisation de Sotchi. Que nous réserve le Brésil pour 2016 sur le plan des relations médiatiques ?
CANTIN, Philippe. « Le triomphe de l’amour », La Presse, [En ligne], 10 février 2014, http://www.lapresse.ca/debats/chroniques/philippe-cantin/201402/10/01-4737221-le-triomphe-de-lamour.php (Page consultée le 6 mars 2014).
O’NEIL Lauren. « Candians dominate olympic conversation on social media», CBC news, [En ligne], 15 février 2014, http://olympics.cbc.ca/news/article/article=canadians-dominate-olympic-conversation-social-media.html (page consultée le 6 mars 2014).
JEAN, Emmanuel. « JO de Sotchi : 9 millions de tweets générés », Sport Stratégies, 14 février 2014, http://www.sportstrategies.com/actualites/medias/243872-jo-de-sotchi-9-millions-de-tweets-generes, (page consultée le 6 mars 2014).
Gabrielle Marchand-Beaudry
/ 9 mars 2014Mercredi le 5 mars, Pauline Marois a donné le coup d’envoi à la campagne électorale provinciale. Depuis, les chefs ont débuté leur « opération charme » en présentant leurs diverses propositions dont celles en matière économique. Il est déjà possible de tâter la compétition entre le chef du Parti libéral du Québec (PLQ), M. Couillard et le chef de la Coalition avenir Québec (CAQ), M. Legault concernant leurs projets en lien avec le fleuve Saint-Laurent.
D’une part, M. Legault accuse M. Couillard d’avoir copier le chapitre 12 de son livre, Cap sur un Québec gagnant, publié en octobre 2013. Un chapitre qui aborde des sujets tels la valorisation du transport maritime, le retour du cabotage et la navigation marchande internationale (http://www.lapresse.ca/le-soleil/actualites/dossiers/elections-quebecoises/201403/07/01-4745688-au-tour-de-couillard-de-miser-sur-le-fleuve-avec-sa-strategie-maritime.php). Ces projets se retrouvent également dans la stratégie libérale. D’autre part, le chef libéral se défend en affirmant que sa stratégie maritime ne ressemble pas au projet Saint-Laurent de la CAQ qui « s’intéresse essentiellement à la décontamination de terrains dans la région de Montréal et de l’installation un peu forcée d’entreprises sur des terres agricoles le long du Saint-Laurent » alors que son projet permettrait de « s’ouvrir sur le monde, de s’exporter et de créer de l’activité économique partout au Québec » (http://ici.radio-canada.ca/sujet/elections-quebec-2014/2014/03/07/003-couillard-strategie-maritime.shtml).
Ce genre de situation amène à s’interroger sur la possibilité d’un plagiat d’idées politiques. Certes, il n’est pas rare en politique de voir un chef de parti proposer une idée semblable à celle de son adversaire. Dans le contexte d’une campagne, il s’agit souvent d’idées reprises par l’entremise de paroles. Le chef adopte le concept et le modifie à son goût afin d’en faire une nouvelle proposition pour son parti. Toutefois, dans le cas actuel Legault-Couillard, les deux chefs positionnent le fleuve Saint-Laurent au centre de leur stratégie, idée longuement évoquée dans le livre de Legault. Est-ce que François Legault pourrait se défendre en invoquant la paternité de cette idée et ainsi revendiquer son droit d’auteur ? Cette défense de Legault donnerait aux citoyens une mauvaise impression de Philippe Couillard.
Une recommandation pour le chef libéral serait de rectifier le tir en optant pour une stratégie où il serait à l’écoute de ses adversaires afin de présenter un concept original et unique qui distinguerait ses positions des autres partis politiques. Il devrait également entretenir la bonne réputation du PLQ à travers les médias québécois. Les futurs électeurs s’informent avec les médias de masse et sociaux, donc Couillard doit les convaincre de sa crédibilité en tant que chef de parti, car ils ne veulent pas à la tête de leur gouvernement un chef malhonnête qui copie les idées de la CAQ. Bref, pour la suite de la campagne, M. Couillard devra travailler l’originalité de ses idées et de son message et s’assurer de la diffusion de celui-ci dans les médias.
Sources :
GAUDREAU, Valérie. « Au tour de Couillard de miser sur le fleuve avec sa ‘‘Stratégie maritime’’ », Le Soleil, 7 mars 2014, [En ligne], http://www.lapresse.ca/le-soleil/actualites/dossiers/elections-quebecoises/201403/07/01-4745688-au-tour-de-couillard-de-miser-sur-le-fleuve-avec-sa-strdategie-maritime.php (Page consultée le 8 mars 2014)
BIRON, Martine. « Couillard veut faire du Saint-Laurent la porte d’entrée de l’Amérique », Radio-Canada, 7 mars 2014, [En ligne], http://ici.radio-canada.ca/sujet/elections-quebec-2014/2014/03/07/003-couillard-strategie-maritime.shtml (Page consultée le 8 mars 2014)
Gabrielle Marchand-Beaudry
/ 9 mars 2014Est-ce normal que ce soit écrit : en attente de modération sur mon billet?
Charles Foley
/ 9 mars 2014De nos jours, les Jeux Olympiques sont un des évènements les plus médiatisés et suscitent l’intérêt de la population mondiale. Pratiquement tous les pays de ce monde y participent, regroupant les meilleurs athlètes de ce monde à représenter leur pays dans cette compétition de haut niveau. Bien évidemment, sans l’aide des médias sociaux et de masse, la diffusion de cet évènement majeur serait difficile. Par contre, il faut faire de plus en plus attention à l’utilisation des moyens de communication. En effet, les médias sociaux sont omniprésents en 2014 où de plus en plus d’applications et d’outils sont à la portée de la main des utilisateurs. Aujourd’hui, les faux pas des entreprises dans les réseaux sociaux peuvent s’avérer néfaste pour l’image de ces dernières puisque le message se transmet beaucoup plus rapidement qu’auparavant. Il est donc essentiel, avant qu’une entreprise émette un message ou pose une action sur les médias sociaux, il est primordial que celle-ci ait une stratégie afin d’éviter toute controverse.
Selon moi, le comité organisateur de ces jeux n’était pas tout à fait prêt à faire face à la puissance des réseaux sociaux et aux réalités du monde des communications d’aujourd’hui. Dans ce contexte, les nombreux commentaires et photos sur les médias sociaux dénonçaient les installations olympiques et du manque de préparation du comité organisateur, ce qui a grandement nuit à la réputation du comité. Sachant que plusieurs journalistes transmettaient des messages du genre, le CIO auraient dû intervenir et se préparer davantage.
De plus, ce qui n’a pas aidé la Russie lors de l’évènement est le fait que le gouvernement russe a semé plusieurs controverses juste avant le lancement officiel des Jeux Olympiques, entre autres avec l’adoption d’une loi contre la propagande homosexuelle qui brimait clairement les droits humains de plusieurs personnes. Plusieurs groupes défendant les droits de la personne encourageaient le boycott des Jeux Olympiques de Sochi afin de dénoncer l’acte du gouvernement Poutine.
Pour conclure, les stratégies des médias sociaux auraient pu être modifiées afin de s’ajuster à la situation actuelle de la Russie dans le but de minimiser les effets négatifs des médias. Le CIO aurait été gagnant de modifier son approche en se conformant aux réalités du pays. Est-ce que la situation se reproduira aux prochains Jeux Olympiques sachant que l’utilisation des médiaux sociaux est de plus en plus importante? À suivre
Romane Le Gallou
/ 9 mars 2014Élections Québec 2014
PKP nouveau candidat au PQ
Après avoir fait beaucoup jaser, la première ministre du Québec, Pauline Marois, a mis fin à ce qui n’était plus vraiment un suspense, en lançant officiellement la campagne électorale provinciale mercredi le 5 mars. Comme lors de chaque période électorale, l’ensemble des médias parlent beaucoup. Ils auront d’ailleurs un sujet des plus intéressant à exploiter suite à une grande nouvelle qui fait la une en ce dimanche matin. Effectivement, après avoir passé les derniers mois à jurer qu’il ne se lancerait jamais en politique, l’homme d’affaires Pierre Karl Péladeau a finalement signé sa carte de membre du PQ en se présentant pour le Parti dans Saint-Jérôme. Cela représente une onde de choc dans l’ensemble des campagnes électorales des divers partis et fera couler beaucoup d’encre.
Petit rappel
L’année dernière, M. Péladeau avait quitté son poste de président et chef de la direction de Québecor. Il avait alors offert à Mme Marois ses services et elle l’avait nommé à la tête de la présidence du conseil d’administration d’Hydro-Québec. Il demeurait à l’époque président du conseil de TVA, vice-président du conseil de Québecor et président du conseil de Québecor Médias. Cependant, il a quitté toutes ses fonctions ce matin afin de se livrer totalement à la politique. « Je m’engage au Parti québécois parce que j’ai la conviction extrêmement profonde de faire du Québec un pays », a-t-il lancé en conférence de presse aux côtés de la chef du Parti Québécois. (http://www.lapresse.ca/actualites/elections-quebec-2014/201403/09/01-4745929-pkp-sengage-au-pq-pour-la-prosperite-et-la-souverainete.php)
L’image de PKP
Personnellement, si je devais donner une recommandation en matière de relations publiques à M. Péladeau en lien avec son nouveau rôle, il s’agirait indubitablement de définir son image stratégique en tant que personnalité publique et politique. En ce sens, je crois qu’il doit absolument se créer une nouvelle image de politicien face aux québécois. Effectivement, nous voyons PKP au quotidien dans la province depuis des années, mais bien loin de ce qui touche à la politique. Il faut donc qu’il débute par se définir en tant que politicien et non plus en tant qu’homme d’affaires. Par exemple, je crois qu’il devrait miser sur le fait qu’il n’a pas l’intention de gérer l’État comme une entreprise. Avec sa réputation de « bulldozer », il devra rassurer le Québec en lui démontrant qu’il souhaite ajuster son style tout en mettant sa détermination et son côté fonceur à profit afin de servir la collectivité. Il faut que cette personnalité démontre ses buts et intérêts afin de mettre le Québec en confiance.
De plus, Pierre Karl Péladeau est un homme avec beaucoup d’expérience, de contacts et de moyens. Cela peut paraitre drôle à dire, mais je crois qu’il est important qu’il parvienne à démontrer qu’il n’a pas les dollars dans les yeux. Je veux dire qu’il doit mettre au clair le fait qu’il ne se lance pas en politique pour l’argent, car il en a déjà suffisamment. Il le fait pour les vrais raisons et il est capable de gérer des entreprises de grande importance (et le Québec peut d’ailleurs être vu comme une entreprise). Afin de gagner la confiance des québécois, il devra leur démontrer qu’il croie assez aux richesses de la province pour en faire un pays indépendant et fonctionnel.
Finalement, il dit qu’il a fait le saut pour son père, « un bâtisseur du Québec […] je sais qu’il serait très fier de la décision que j’ai prise […]. » Pierre Karl aurait avantage à jouer sur les cordes sensibles des québécois (la famille, entre autre) en leur rappelant que les Péladeau ont beaucoup contribué à l’évolution de l’économie au Québec, et ce, de génération en génération. Je lui conseillerais également d’éviter de parler du fait qu’il s’agit d’une étape éprouvante de sa vie afin de démontrer qu’il est en parfait contrôle de ses moyens.
Pour conclure, les médias parleront nécessairement de ce nouveau visage au PQ. Je crois donc qu’il est d’une importance capitale que Pierre Karl Péladeau définisse son image politique de manière stratégique en fonction de ses valeurs, de ses principes et de la volonté de faire du Québec une province (ou un pays) épanouie. Il s’agit ici de conseils fictifs en terme de relations publiques, mais je crois qu’il pourrait être des plus bénéfique qu’il fasse réellement affaires avec un agent de relations publiques qui connait le milieu de la politique afin de lui permettre d’être au maximum de ses capacités.
Autres sources :
http://www.lapresse.ca/actualites/elections-quebec-2014/201403/09/01-4745989-pkp-quebec-solidaire-appelle-les-syndicats-a-tourner-le-dos-au-pq.php
http://www.ledevoir.com/politique/quebec/401751/campagne-electorale-jour-1
Les relations publiques dans une société en mouvance, Danielle Maisonneuve
Joëlle Rémillard
/ 9 mars 2014C’est aujourd’hui que Pierre Karl Péladeau a annoncé qu’il se présente pour le Parti québécois dans Saint-Jérôme. C’est toutefois une surprise dans la campagne électorale, puisqu’il avait juré à plusieurs reprises, et ce, depuis les derniers mois, qu’il ne se lancerait pas en politique. C’est lors de la conférence de presse du 9 mars 2014 que Pauline Marois a annoncé qu’elle accueillait « un homme de très grande valeur au sein de son équipe ».
Dans cette situation particulière, il a été pertinent que ce soit la première ministre du Québec qui annonce cette nouvelle de grande envergure. Madame Marois souligne l’importance de cette personnalité au Québec et qu’elle contribue, depuis longtemps, et de plusieurs façons, au développement de la société québécoise. Elle affirme qu’ensemble, « ils accompliront de grandes choses pour les québécois, mais aussi pour le Québec que nous aimons tellement ».
Lorsque Pauline Marois a invité Pierre Karl Péladeau à prendre la parole, l’ensemble des journalistes ont applaudi pleinement l’homme d’affaires. Monsieur Péladeau s’adresse à toute la population en affirmant qu’il désire désormais se consacrer, notamment, à la prospérité économique du Québec. D’ordre générale, le déroulement de la conférence de presse suit un cours traditionnel, madame Marois ainsi que Pierre Karl Péladeau font passer le message clairement dès le début et n’engendrent aucune confusion. Les contenus se concentrent sur les faits essentiels et la prise de parole respecte l’ordre des sujets du plus général au plus spécifique. Monsieur Péladeau a prit le temps de s’exprimer plus spécifiquement aux citoyens de St-Jérome en leur expliquant qu’il travaillera fort afin de solliciter leur confiance, lors de la campagne électoral, et qu’il compte les représenter au meilleur de ses compétences.
Pierre Karl Péladeau affirme s’être fait convaincre par Pauline Marois. Durant la totalité de la conférence de presse, les journalistes applaudissaient énormément et chahutaient même parfois. On peut donc douter de la crédibilité de cette conférence de presse. Une grande partie des médias (papiers ou numériques) appartient à Pierre Karl Péladeau. On peut donc croire que, lors de la campagne, la diffusion ainsi que les faits rapportés seront choisis adéquatement afin de valoriser la candidature de l’actionnaire de contrôle de Quebecor.
En bref, plusieurs questions se posent. Pouvons-nous douter de l’honnêteté de monsieur Péladeau, puisque, depuis les derniers mois, il niait se lancer en politique? Malgré sa décision, lors de la conférence de presse, les journalistes n’ont pas douté de sa fidélité, mais, en tant que contribuables, devons-nous nous fier à ce qui est raconté dans les médias appartenant à Pierre Karl Péladeau?
Sources:
1) http://pq.org/video/pierre-karl-peladeau-candidat-du-parti-quebecois-d/
2) http://www.lapresse.ca/actualites/elections-quebec-2014/201403/09/01-4745929-pkp-sengage-au-pq-pour-la-prosperite-et-la-souverainete.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_les-plus-populaires-actualites_article_ECRAN1POS2
3) Les relations publiques dans une société en mouvance, Danielle Maisonneuve
Emmanuelle Corriveau
/ 10 mars 2014Élections 2014 : Le mutisme de Pauline Marois était-il un bon exercice de relations publiques?
Après des semaines de rumeurs, les médias étaient nombreux mercredi dernier, devant les portes closes de l’Assemblée nationale. Tous, sans aucune exception, attendaient impatients à l’extérieur, par ce matin glacial, la dissolution du parlement, tel que le laissait pressentir la première ministre, depuis déjà de nombreux jours. Tous… sans aucune exception, étaient prêts à diffuser la nouvelle au peuple québécois, tous… sauf peut-être la première ministre sortante, qui dans un exercice de relations publiques, a préféré refuser le micro des journalistes, en laissant derrière elle, une occasion en or de livrer un message capital aux Québécois et Québécoises.
À une époque où la politique et les médias sont indissociables, le mutisme de Pauline Marois a-t-il servi à son image?
Les faits
La controverse entre en jeu, alors que Pauline Marois ouvre la campagne électorale mercredi dernier, avec une conférence de presse, mais sans période de questions. Cette stratégie de relations publiques a littéralement provoqué la colère des médias présents sur place. Comment la première ministre sortante a-t-elle pu accepter un tel exercice stratégique, alors qu’elle connait fondamentalement l’importance de l’influence journalistique et de la couverture médiatique, notamment en période électorale? Les médias furieux ont aussitôt communiqué l’absence d’accessibilité de Pauline Marois, plutôt que d’axer leur ligne éditoriale sur le déclenchement des élections, tel qu’il se devait.
La critique
Les critiques n’ont pas tardé durant cette première journée de campagne électorale. Rapidement, la nouvelle s’est propagée dans les médias sociaux, puis s’est transférée dans les téléjournaux, et à la radio. Les quotidiens n’ont pas non plus manqué, de rappeler le mutisme de la chef péquiste dans ses pages frontispices. Résultat, Pauline Marois et le Parti québécois ont dû rapidement se rectifier pour modifier la perception négative, qu’avait engendrée cette décision.
À cet effet, nombre d’experts en communication et en relations publiques se sont interrogés sur le choix de cette stratégie de relations publiques. Parmi ceux-ci, Luc Dupont, professeur en communication à l’Université d’Ottawa. « Cette stratégie laisse croire que vous avez quelque chose à cacher. Or, dans une campagne électorale, où l’on tire des conclusions très vite, ce genre de méthode peut facilement se retourner contre soi. » (LAURENCE, La Presse, 2014)
D’autres sont plutôt d’avis qu’initialement cet exercice aurait pu être profitable, « Quand tu mènes dans les sondages, tu as intérêt à faire le moins de vagues possible. Pauline Marois ne peut pas gagner plus de points. L’enjeu pour son parti est de ne pas baisser dans les sondages. Or, chaque fois que tu dis quelque chose, tu es susceptible de donner des munitions à tes adversaires. Ça a marché pour Stephen Harper, pourquoi ça ne marcherait pas pour le PQ? » admet Bernard Metoulsky, titulaire de la chair de relations publiques et de communication marketing de l’UQAM. (LAURENCE, La Presse, 2014)
La réponse
Devant les nombreuses critiques, la chef péquiste s’est rétractée le lendemain, en échangeant longuement avec les médias nationaux. Elle a justifié sa décision en admettant qu’elle souhaitait garder le silence pour permettre aux médias de se concentrer essentiellement sur la déclaration, avant le déclenchement de la campagne. « Je voulais qu’on se concentre sur cette déclaration, qui était en partie un bilan et qui était en partie la perspective que je voulais développer pendant la campagne électorale », a-t-elle mentionné. (La Presse canadienne, 2014)
Les médias : Des ennemis? Ou des alliés?
Rares sont ceux qui considèrent les journalistes comme étant des alliés. À une époque où les médias prennent une place considérable dans nos foyers québécois, les relationnistes auraient avantage à tirer profit de la vitrine gratuite que leur offrent les différents médias de la province. Malheureusement, nombre d’entre eux perçoivent encore les artisans de l’information, comme étant de méchants journalistes qui cherchent sans scrupule de nouveaux scandales.
Or, dans ce cas-ci, Pauline Marois aurait eu intérêt à s’adresser aux médias, lors de la période de questions. Alors que la chef péquiste fait des pieds et des mains, depuis les 18 derniers mois, pour démontrer à la population québécoise son accessibilité, le choix du silence, comme stratégie de relations publiques, a, à mon humble avis, fait l’effet contraire. Dans toute cette histoire, me vient encore en tête une simple question. Comment cette politicienne d’expériences a-t-elle pu accepter un tel exercice stratégique de relations publiques, sachant fort bien, qu’un tel geste pourrait saboter l’image qu’elle tente ci-bien de construire depuis des années? Reste maintenant à voir, si les 29 jours restants de la présente campagne électorale lui seront profitables. Mais d’ici là, avouons-le-nous, la campagne électorale actuelle est un joyau éducatif d’exercices relationnels pour nous, étudiant en relations publiques. Bonne campagne !
Emmanuelle Corriveau
Sources :
LAURENCE, Jean-Christophe (2014). « Stratégie électorale : parler ou ne pas parler ? », La Presse, [En ligne], http://www.lapresse.ca/actualites/elections-quebec-2014/201403/07/01-4745411-strategie-electorale-parler-ou-ne-pas-parler.php (Page consultée le 10 mars 2014)
LA PRESSE CANADIENNE (2014), « Médias : Pauline Marois rectifie le tir », La Presse canadienne, [En ligne], http://www.ledevoir.com/politique/quebec/401990/medias (Page consultée le 10 mars 2014)
Mariève Desmarais
/ 10 mars 2014En ces débuts de campagne électorale provinciale, les questions de relations publiques abondent. Je vais personnellement aborder le début de campagne de Pauline Marois qui s’est fait « sous silence ». En effet, mercredi dernier, à l’annonce de la campagne électorale, lors de sa visite de son candidat dans Maskinongé, la chef du Parti québécois, Pauline Marois a évité les questions des journalistes qui se tenaient devant elle dans une petite salle de conférence de presse. Apparemment, cette journée-là, aucune conférence de presse n’avait pas été prévue pour la première ministre qui a répondu aux journalistes « Pas tout de suite, les amis […] Dans les jours qui viennent, on va avoir l’occasion de se parler longuement ».
Le lendemain de cet événement, Pauline Marois a dû se justifier en conférence de presse en disant « qu’elle souhaitait mercredi que les médias se concentrent sur sa déclaration, juste avant le déclenchement de la campagne, qui n’avait pas été suivie d’une période de questions pour les journalistes**. »
Cette stratégie de ne pas répondre aux questions des journalistes à la première journée d’élection peut être positive comme négative. En ne parlant pas, Pauline Marois ne donne pas de paroles contre lesquelles ses adversaires peuvent se retourner. De plus, avec les médias sociaux, tout ce qui est dit peut être publié très facilement et rapidement. Dans cette idée, le fait de ne pas répondre aux journalistes pouvait être un acte de prudence de la part de la première ministre.
Cependant, en relations publiques, il est primordial de dire la vérité, sinon on perd rapidement la confiance de notre public. De plus, en politique, il est grandement préférable d’être transparent. Se taire devant son public peut donc mener à croire que l’on cache quelque chose, ce qui pourrait se retourner contre le Parti québécois. Un autre risque, comme le dit si bien le stratège en communication, Jean Gosselin : « S’il y a une controverse autour d’un sujet épineux, les médias et les autres partis vont vouloir l’aborder. Mieux vaut composer avec l’information qu’essayer de la contrôler. Être absent des conversations, c’est risquer de se retrouver avec des reportages tronqués***. »
Selon ce qui a été vu jusqu’à maintenant dans le cours d’Introduction aux relations publiques, principalement en ce qui concerne les relations médias, Pauline Marois aurait peut être due se monter plus accessible aux journalistes mercredi dernier, car il est important de collaborer avec ceux-ci. Les journalistes devraient également être une priorité, car ils sont un des liens des plus directs avec le public, donc ils sont à ne pas négliger pour le Parti québécois s’il veut conserver une bonne image devant son public. Essayer de trop contrôler l’agenda en campagne électorale pourrait également créer des tensions entre les journalistes et Pauline Marois, en plus de laisser croire qu’elle n’est pas une personne très accessible.
Citations :
*http://www.lapresse.ca/actualites/elections-quebec-2014/201403/06/01-4745057-la-campagne-est-lancee.php
** http://www.ledevoir.com/politique/quebec/401990/medias
*** http://www.lapresse.ca/actualites/elections-quebec-2014/201403/07/01-4745411-strategie-electorale-parler-ou-ne-pas-parler.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_partis_1956692_section_POS3
Autres sources
http://www.lapresse.ca/actualites/elections-quebec-2014/201403/07/01-4745409-declenchement-des-elections-sans-periode-de-questions-une-decision-couteuse.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_vous_suggere_4745411_article_POS1
http://www.ledevoir.com/politique/quebec/401845/pauline-marois-demarre-la-campagne-a-l-abri-des-questions
Ariane Richard
/ 10 mars 2014Depuis quelques semaines, l’Université d’Ottawa est présente dans les médias en raison d’actes violents faits à certaines femmes. On apprenait le 3 mars dernier la suspension de l’équipe de hockey universitaire à la suite de la dénonciation d’un viol collectif commis par quelques joueurs de l’équipe. Puis, une conversation Facebook entre cinq universitaires énonçant des propos disgracieux à caractère sexuel envers la présidente de la Fédération étudiante de l’Université d’Ottawa a été rendue publique.
Somme toute, la direction de l’Université d’Ottawa a bien réagi à la situation puisqu’elle a affirmé sa position après la médiatisation de l’événement. En suspendant l’équipe de hockey masculine, l’institution a démontré son appui aux victimes en plus de démontrer au reste du campus que la culture du viol ne peut être tolérée. L’université a également annoncé qu’un groupe de travail pour lutter contre les comportements sexistes et la violence faite aux femmes sera mis sur pied. Il était primordial pour l’Université d’Ottawa de réagir à ces événements puisque la violence faite aux femmes est un sujet hautement médiatisé depuis quelque temps.
Toutefois, l’Université aurait pu réagir différemment en ce qui a trait à la rapidité à laquelle son recteur s’est présenté aux médias. En relations publiques, il est nécessaire d’agir rapidement et d’annoncer sa position dès la médiatisation d’un événement afin de ne pas ternir l’image de son organisation et d’atténuer les rumeurs qui pourraient se propager.
Allan Rock, recteur de l’Université d’Ottawa, a réagi en conférence de presse quatre jours après la suspension de l’équipe sportive et plusieurs jours après la publication de la conversation Facebook. Étant la figure principale de l’université, le recteur aurait dû affronter les médias et annoncer sa ligne de pensée dès le départ. En se présentant aux médias et en faisant valoir son opinion à la suite des événements, le campus ainsi que le reste du pays auraient été au courant de la position de l’Université d’Ottawa. L’Université n’avait pas à attendre de connaître les mesures coercitives prises avant de s’ouvrir aux médias puisqu’elle aurait simplement pu affirmer sa position et annoncer que des mesures seront prises au cours des prochains jours.
Bref, l’Université d’Ottawa a généralement bien réagi face aux actes violents faits aux femmes dans le dernier mois. Cependant, l’institution aurait pu bénéficier de présenter le recteur dans les médias plus rapidement afin de réagir dès le départ.
Source :
Le Devoir : http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/401599/universites-canadiennes-une-etudiante-denonce-la-culture-du-viol
L’Actualité : http://www.lactualite.com/actualites/quebec-canada/culture-du-viol-le-president-de-luniversite-dottawa-lance-un-groupe-detude/
Radio-Canada : http://www.rcinet.ca/console.php?id=7033204&image=http://img.src.ca/2013/10/28/635×357/131028_dm0hj_surveille-ton-verre2_sn635.jpg&locale=fr&appCode=medianet
Geneviève St-Germain
/ 10 mars 2014Le lancement de la campagne électorale est une belle représentation de pratiques de relations publiques. Depuis mercredi dernier, chaque parti doit convaincre la population de voter pour eux. Ils se préparent tous des stratégies offensives pour atteindre leur but : pancartes électorales, promesses électorales, slogan accrocheur, tournée de la province, etc.
Je prendrai comme exemple le parti de la Coalition Avenir Québec (CAQ) et y détaillerai quelques points de leurs stratégies de relations publiques. Avant même que la campagne électorale ait pris son élan, la CAQ a perdu deux grandes vedettes : M. Duchesneau (a pris sa retraite) et M. Barrette (a quitté le navire pour devenir candidat libéral). De plus, le parti a commencé avec de très faibles résultats de sondages.
François Legault ne se décourage pas en affirmant que la perte de ces candidats permettra d’orienter le public sur le message principal de leur parti : l’économie. Ce qui est admirable de ce parti c’est qu’il veut du changement pour le citoyen, peu importe comment : « Honnêtement, ce que je souhaite, c’est qu’on ait certains changements au Québec. Pour moi, de savoir qui va les mettre en place, c’est secondaire. » Une belle ligne directrice qui rejoint directement la population qui en a assez des guerres de politique.
Par contre, à l’agenda du chef de la CAQ : pas de gros rassemblements partisans, des activités et déplacements en nombre limité, etc. Il serait préférable que François Legault se déplace afin d’expliquer son point de vue, prouver ses intentions à l’ensemble du Québec. C’est bien beau de lancer des promesses dans les médias, mais le contact humain est davantage important et crédible. La tournée des régions est un élément primordial d’une campagne électorale et charme à tout coup.
Pour ce qui est du slogan qui a tant fait jaser « On se donne Legault », je crois qu’il n’est pas assez orienté autour du message principal du parti. Malgré qu’en politique les slogans ne laissent pas de traces et n’ont pas beaucoup d’importance, Bernard Motulsky, professeur à la Faculté de communications de l’UQAM croit que : « Ça permet surtout à un parti de centrer son message autour d’une idée. » Si le parti se décrit comme centré sur l’économie et souhaite du changement pour le citoyen, le slogan ne représente pas leurs idéologies.
Bref, le chef de la CAQ comme personnage public est tout de même bien représenté. Il n’a pas peur des médias et défend ses idées avec convictions. Malgré que le parti soit loin dans les sondages, nous nous entendons fréquemment parlé dans tous les médias.
Sources:
– http://affaires.lapresse.ca/economie/quebec/201403/07/01-4745424-caq-un-ambitieux-plan-economique.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_partis_1956692_section_POS3
– http://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-quebecoise/201403/05/01-4744709-mon-slogan-est-meilleur-que-le-tien.php
– http://www.ledevoir.com/politique/quebec/401730/coalitionavenirqu
– http://www.ledevoir.com/politique/quebec/401677/francois-legault-lance-sa-campagne-en-disant-souhaiter-une-election-historique
Geneviève St-Germain
Trécy Robidoux-Martel
/ 10 mars 2014QUAND L’HUMOUR VA TROP LOIN
En concert avec la journée de la femme, plusieurs évènements reliés au statut de la femme ont marqués l’actualité. Entre autre, dans le monde des personnalités publiques, la lettre que Gabriel Roy avait publiée concernant Mariloup Wolf a fait beaucoup jaser.
Connu comme un blogeur coloré qui donne son opinion sur tous les sujets marquant l’actualité, Gab Roy a établit sa réputation avec des propos controversés. Alors qu’une une rumeur sur la séparation de Mariloup Wolfe et de Guillaume Lemay-Thivierge courrait, le célèbre humoriste a décidé de publier un billet de blog sur son site levraigabroy.com, exprimant son fantasme de violer l’actrice et insultant son conjoint. Par la suite, la vedette du web est apparu à tout le monde en parle, présentant des excuses jugés plus ou moins crédibles. Le texte n’est plus disponible sur son blog mais reste accessible sur sa page facebook et est facilement trouvable sur internet.
Coïncidant avec la célébration de la femme le 8 mars dernier, l’actrice a déposé une plainte à la cours supérieur pour atteinte à l’image, la vie privée et la dignité. Elle réclame 300 000$ qui seront versés à des œuvres de charités luttant contre la violence faite aux femmes.
Est-il acceptable de tenir des propos haineux et vulgaires mêmes sous le couvert de l’humour? Avec les récents évènements où l’on mentionne une culture du viol sévissant dans notre société, il est à se demander si de tels propos encouragent et banalisent la violence, verbale ou physique, à l’égard des femmes.
Gab Roy n’a pas su être proactif et cela ne peut que nuire à son image. Il est déjà très populaire dans l’univers web et il aurait été facile pour lui de s’excuser publiquement face à son commentaire, de ne pas attendre pour s’excuser sur les réseaux sociaux et faire une déclaration publique. Son récent spectacle à Drummondville a été annulé par les propriétaires suite à la connaissance de la poursuite. Mais plutôt que s’expliquer, il a accusé les propriétaires de la salle: «La Faculté à Drummondville a pogné la chienne et a décidé d’annuler le show à la dernière minute». Du point de vue de Mariloup Wolfe, sa plainte déposée le jour de la journée de la femme est une manière très pertinente et efficace de donner de l’ampleur au message qu’elle veut passer.
Trécy Robidoux-Martel
SOURCE :
Entrevue de Gab Roy à Tout le monde en parle :
Article du Journal de Montréal sur l’affaire :
http://www.journaldemontreal.com/2014/03/09/gab-roy-est-contraint-dannuler-son-spectacle-a-drummondville
http://www.journaldemontreal.com/2014/03/08/mariloup-wolfe-poursuit-gab-roy-pour-300000
Trécy Robidoux-Martel
/ 10 mars 2014Oups le vidéo s’est inséré… Désolé!
Jean-Nicolas Lévesque
/ 10 mars 2014Sotchi 2014: les Jeux olympiques de la bêtise…
Bien qu’on entende majoritairement parler de la nouvelle loi contre la promotion de l’homosexualité chez les mineurs en Russie, ce n’est pas la seule action répréhensible du gouvernement russe… N’avez-vous pas entendu parler des expropriations des habitants et du petit territoire abkhaze?
D’abord, le gouvernement soviétique a adopté des lois facilitant l’expropriation d’habitants de la banlieue de Sotchi dans le but de commencer la construction des infrastructures nécessaires aux Jeux olympiques. Naturellement, les propriétaires fonciers se sont fait dédommager… mais avec une somme de loin inférieure à la valeur de leur terrain. Nous pouvons entre autres mentionner Piotr Fedin, qui a vu sa station de ski (à Krasnaïa Poliana) « achetée » par les autorités pour les jeux de Sotchi. Ces saisies furent l’une des erreurs du gouvernement. La volonté de ce dernier à vouloir montrer la « nouvelle » Russie sur un piédestal, et ce, dans un laps de temps record, a précipité certaines décisions qui entachent maintenant la réputation de cette dite « nouvelle » Russie.
Ainsi, le président Poutine aurait simplement dû mieux planifier les travaux en s’assurant que ces derniers soient faits convenablement, mais surtout dans le respect de ses citoyens. Cet échéancier plus raisonnable aurait sans l’ombre d’un doute permis d’économiser quelques milliards de dollars…
Ensuite vient le cas de l’Abkhazie. Ce petit territoire contentieux se situe à environ 25 kilomètres de Krasnaïa Poliana, lieux où les compétitions en montagne se situaient. Le problème de cette proximité : un groupe terroriste nommé l’Émirat du Caucase s’y cache. En effet, plusieurs caches d’armes y ont été mises à jour en 2012 et l’année passée, le meneur de cette cellule demandait à ses fidèles d’empêcher la tenue des Jeux.
Encore une fois, le gouvernement de Poutine aurait dû réfléchir à deux fois avant d’amener les Jeux d’hiver à cet endroit. L’approche n’est pas proactive, elle est simplement irréfléchie.
Pour faire court, il est évident que les Jeux de Sotchi auraient dû faire l’objet d’une planification plus assidue, ce qui aurait non seulement permis au monde entier de profiter d’un évènement sportif de renom, mais qui aurait moins fait perdre la face à la « nouvelle » Russie, si l’on ne considère pas la législation homophobe adoptée peu avant la tenue des compétitions…
FORREST, Brett. « Sotchi, les Jeux olympiques made in Poutine », National Geographic, vol. 30, n°172, janvier 2014, p. 28-47.
GRAVEL, Alain. Enquête, Sotchi 2014, Sotchi, Radio-Canada, 6 février 2014, Émission de télévision (43 minutes 12 secondes).
Marie-Luce Morin
/ 11 mars 2014Après huit ans d’attente, Véronique Hivon, ministre déléguée aux Services sociaux, dévoilait le 27 février la première politique de lutte contre l’itinérance au Québec. Cette politique représente un élan d’espoir pour les organismes d’aide aux sans-abri puisqu’en 2011, en 2012 et en 2014 un itinérant est mort d’un coup de feu déployé par un policier dans la ville de Montréal.
Présentement aucun plan d’action n’a encore réellement été élaboré alors la politique s’oriente vers de grands thèmes comme les logements, les services sociaux, les services de santé, les revenus, les aspects judiciaires ainsi que l’insertion sociale et la cohabitation.
Bien que ces angles ne soient toujours pas les stratégies concrètes attendues par les organismes d’aide, ils ont su les calmer. Toutefois la vraie question réside dans l’application de réelles stratégies pour contrer la violence envers les sans-abri. Le gouvernement retarde une fois de plus le dévoilement de son plan d’action.
Les axes mentionnés vers lesquels le gouvernement a décidé de se concentrer sont multiples et surtout très larges. Après l’incident de février et les morts de deux itinérants durant les trois dernières années, non seulement les organismes veulent savoir comment le gouvernement envisage de réduire la violence infligée par les policiers envers les itinérants, mais la population aussi.
Malheureusement, très peu du dévoilement de Mme Hivon concernait les interventions policières. La politique, est une forme de relations publiques, elle nécessite donc de s’attarder aux problèmes chauds et actuels. Dans le cas de l’itinérance c’est la violence policière qui attire présentement l’attention de tous. D’ailleurs c’est la principale raison pour laquelle la politique contre l’itinérance était si attendue. N’aurait-il pas été important de davantage en parler? Selon moi il est primordial de répondre aux questions que notre public se pose en relations publiques alors le sujet de la violence policière était un incontournable.
Toutefois, les axes abordés durant la conférence de presse aideront certainement à contrer l’itinérance au Québec. Ils représentent, comme l’a mentionné Mme Hivon, le point de départ du futur plan d’action.
Sources :
http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/401380/le-quebec-a-finalement-sa-politique-de-lutte-contre-l-itinerance
http://www.ledevoir.com/politique/montreal/399087/la-politique-de-quebec-attendue-avec-espoir
http://tvanouvelles.ca/video/3267060866001/conference-de-presse-de-la-ministre-veronique-hivon/
Alexandra Thibaudeau
/ 11 mars 2014Le 9 mars dernier, est apparue dans les médias une nouvelle annonçant la candidature de Pierre-Karl Péladeau (PKP) au Parti Québécois dans la ville de Saint-Jérôme. ( http://www.lapresse.ca/actualites/elections-quebec-2014/201403/09/01-4745929-pkp-sengage-au-pq-pour-la-prosperite-et-la-souverainete.php; http://www.ledevoir.com/politique/quebec/402116/pkp-serait-le-candidat-du-pq-dans-saint-jerome) Selon les journalistes, les motivations de PKP à se présenter en politique sont nationalistes; Péladeau veut faire du Québec un pays. L’article mentionne que pour poursuivre sa carrière en politique, Péladeau a quitté toutes ses fonctions à Québécor le matin du 9 mars. Il restera malgré tout, l’actionnaire de contrôle de Quebecor. Toutefois, les lock-out au Journal de Montréal continuent de marquer les journalistes. Durant ces périodes, Monsieur Péladeau s’opposait fermement aux lois du Travail imposés par le gouvernement Marois. Est-ce que la présence de Péladeau aux côtés de Pauline Marois indiquerait un changement vers une politique plus à droite? Péladeau affirme que non. Le journaliste du Devoir mentionne que, avant cette annonce, PKP affirmait sans cesse qu’il ne se présenterait jamais aux élections. Aussi, il est annoncé que Pauline Marois désirait offrir le plus de visibilité possible à cette nouvelle de grande importance.
À mon avis, si le gouvernement Marois veut donner une grande visibilité à cet évènement, il faut continuer de faire des apparences auprès des médias. Sinon, la nouvelle sera aux manchettes pour une semaine seulement. Il faudra donc donner d’autres conférences de presse afin d’aborder les projets politiques du nouveau représentant de Saint-Jérôme. Ainsi, la présence de Péladeau au PQ sera plus officielle et les habitants de Saint-Jérôme connaitront ses projets pour la ville. Une autre façon de procéder pour établir ce suivi serait d’envoyer fréquemment des communiquées de presse aux journalistes tout au long de la présence du PQ au pouvoir. De plus, en se présentant fréquemment devant les médias, Péladeau ne sera plus vu seulement comme l’actionnaire de Québécor, mais il se développera une image en tant que politicien. Ce qui est essentiel pour sa crédibilité au sein de la population québécoise.
Finalement, il serait important d’établir un plan stratégique de relations publiques afin de faire oublier à la population ainsi qu’aux journalistes les évènements du lock-out. Plusieurs personnes pourraient penser que ces évènements se reproduiront dans une grande compagnie de leur région. Il faudrait aussi que dans ce plan stratégique, l’on montre l’accord de Péladeau envers les lois du gouvernement Marois.
Charline Laroche
/ 11 mars 2014GAB ROY VS MARILOUP WOLFE: TROP PEU TROP TARD
Gab Roy et sa réputation devront espérer pour un miracle
Le 8 mars dernier, Journée internationale de la femme, Mariloup Wolfe a déposé une poursuite d’un montant total de 300 000 dollars contre l’humoriste Gabriel (Gab) Roy. Cette procédure judiciaire concerne une lettre publiée par l’humoriste sur son site internet, LeVraiGabRoy.com, d’où elle a été retirée récemment. Il y étale ses fantasmes de façon perverse, déplacée et agressive, qui se résument au viol bestial de l’actrice et réalisatrice et, s’attaquant à son conjoint Guillaume Lemay-Thivierge, à son rêve « de le swingner dans face avec une pelle pendant qu’il faisait des flip-flaps [sic] » (vous pouvez lire la lettre complète à l’adresse suivante: http://soc.mailarchive.ca/culture.quebec/2013-10/0524.html).
L’humoriste a été inspiré par les rumeurs de séparation concernant le couple qui ont traversé le Québec vers la fin de l’été. Après la publication de la fameuse lettre sur internet en octobre, les médias sociaux se sont immédiatement enflammés et la majorité des utilisateurs a condamné le soi-disant humour de Gab Roy. C’est à ce moment que ce dernier a probablement réalisé l’erreur qu’il avait faite, en plus de comprendre la crise dans laquelle il s’était plongé. Cette crise ne peut être atténuée qu’avec des stratégies rigoureuses de relations publiques.
Dans cette optique, Gab Roy a fait un passage (remarqué) à l’émission Tout le monde en parle en décembre, à Radio-Canada (vous pouvez visionner l’entrevue à l’adresse suivante: http://www.tou.tv/tout-le-monde-en-parle). Il y a fait des excuses à Mariloup Wolfe. S’excuser publiquement et reconnaître sa faute était une bonne stratégie, mais il était déjà trop tard: il avait dépassé les bornes.
Gab Roy aurait cependant pu – et dû – organiser une conférence de presse avec Mariloup Wolfe et Guillaume Lemay-Thivierge, où il aurait pu s’excuser publiquement et directement au couple. Par contre, à ce stade-ci – avec une poursuite d’une somme assez salée sur le dos –, la seule possibilité pour tenter de sauver l’image et la réputation de Gab Roy est de s’éclipser de la scène publique pendant quelque temps pour se faire oublier. Pour ce qui est du procès, l’humoriste ne pourra être secouru que par des avocats, puisque la justice ne relève pas des fonctions des professionnels des relations publiques.
Ce genre de situation a déjà été observé, dans des contextes un peu différents, et la stratégie de l’éclipse a porté ses fruits. Par exemple, lorsque le rappeur américain Kanye West est monté sur la scène des MTV Video Music Awards en 2009 pendant le discours de Taylor Swift pour faire savoir à toute la salle et à tous les téléspectateurs que Beyoncé aurait dû gagné le trophée du meilleur vidéo féminin (vous pouvez voir la scène à l’adresse suivante: https://www.youtube.com/watch?v=UhL2LoYaZ90), il a simplement disparu de la scène musicale américaine et est revenu en force au bras de Kim Kardashian, avec une ligne de vêtements, un nouvel album et une tournée. Le malaise a ainsi été (presque) oublié par le public, et Kanye a réussi à sauver sa réputation.
Pour revenir au sujet de mon intervention, je considère que Gab Roy a largement dépassé les bornes. La liberté d’expression ne peut pas justifier la vulgarité et l’agressivité que contient la lettre dédiée à Mariloup Wolfe. L’humoriste devrait peut-être redéfinir son type d’humour ou apprendre que certaines choses ne peuvent pas se dire sous le couvert de l’humour cinglant et rustre, encore moins sur la scène publique.
Charline Laroche
Sources
Mariloup Wolfe poursuit Gab Roy pour 300 000$, Le Journal de Montréal, 8 mars 2014. http://www.journaldemontreal.com/2014/03/08/mariloup-wolfe-poursuit-gab-roy-pour-300000
Passage houleux de Gab Roy à Tout le monde en parle, Le Journal Métro, 2 décembre 2013. http://journalmetro.com/culture/411984/passage-houleux-de-gab-roy-a-tout-le-monde-en-parle/
Jessica Leroux
/ 11 mars 2014La publicité de Moose Knuckles fait réagir
En février dernier, Moose Knuckles, une compagnie de vêtement d’extérieur de haute gamme, a publié une vidéo qui a fait les manchettes. En effet, la vidéo, qui a même été traitée de « francophobe », représentait des paramilitaires québécois qui décidaient d’attaquer l’Alberta pour son pétrole. On y retrouvait du sexe, des armes et de la guerre. Cette publicité a révolté plusieurs personnes qui ont par la suite fait des plaintes. La Maison Simons a même décidé d’arrêter de vendre les produits Moose Knuckles.
Il s’agit très certainement dans le cas présent d’un problème qui touche aux relations publiques. En effet, par sa vidéo, la compagnie Moose Knuckles s’est donné une image peu attirante pour certains québécois. Heureusement, la réaction de la compagnie ne s’est pas fait attendre : peu de jours après la mise en ligne de la vidéo et l’apparition des plaintes des gens, le fondateur de Moose Knuckles et concepteur de la publicité, Will Poho, s’est fait interviewer afin de s’expliquer. De plus, suite à la décision de Simons de se dissocier de Moose Knuckles, la compagnie s’est excusée auprès des personnes qu’elle a heurtées par sa vidéo publicitaire.
Ainsi, la compagnie Moose Knuckles a réagit rapidement et n’a pas hésité à s’expliquer et s’excuser auprès de ses publics, et ce, par l’intermédiaire d’un membre important : le fondateur Will Poho. Malgré tout, elle devra tenter de redorer son image, mais par ses démarches relationnelles, celle-ci a mis les chances de son côté.
Sources:
http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/regional/montreal/archives/2014/02/20140224-214132.html
http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/regional/montreal/archives/2014/02/20140226-163717.html
Sabrina Poulin
/ 11 mars 2014Pour ce second billet, j’ai choisi de tourner le dos aux olympiques et d’opter pour un sujet déjà traité, mais oh combien loin d’être épuisé! Le 9 mars dernier, l’homme qui détient 40% de la production d’informations au Québec, Pierre Karl Péladeau, a posé sa candidature à Saint-Jérôme, rejoignant les rangs péquistes. Inutile de dire que son entrée en politique ne s’est pas déroulée dans l’indifférence!
Portrait d’un magnifique casse-tête en relations publiques
L’ex-président de Québecor, PKP de son sobriquet, est toujours l’actionnaire majoritaire de son empire médiatique, même s’il a démissionné des conseils d’administration de TVA, de Québécor Média, de Québecor et d’Hydro-Québec. S’il est élu, il mettra « tous ses avoirs économiques au sein d’une fiducie ou d’un mandat sans droit de regard », conformément aux exigences du commissaire à l’éthique et à la déontologie, Me Jacques St-Laurent. À l’arrivée de cet atout dans son jeu (atout qui avait nié catégoriquement son éventuelle implication politique), Mme Marois a déclaré : «Ce n’est pas tous les jours qu’on voit le dirigeant d’une grande entreprise choisir de s’investir dans le service public en mettant son talent, son expérience, son énergie au service de ses concitoyens». Certains se réjouissent, d’autres s’affolent. Qu’en penser?
Quand le chien de garde s’endort…
Les médias, chien de garde de la démocratie? On peut bien saisir les inquiétudes de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ) et son empressement à assurer l’indépendance des journalistes vis-à-vis l’ancien magnat des médias, dont l’influence, on s’en doute, ne s’évaporera pas du jour au lendemain. S’il est élu, PKP pourrait se voir proposer par M. St-Laurent des recommandations sur des situations présentant potentiellement des conflits d’intérêts. Mme Marois affirme qu’il serait simplement écarté de certaines discussions qui le placeraient en conflit d’intérêt, mentionnons ici la place de la publicité étatique.
Outre ces réticences justifiées, il ne faut pas oublier que M. Péladeau est un homme d’affaires chevronné et expérimenté qui a su amener Vidéotron vers des sommets inégalés. Ambitieux, il devra apprendre, comme l’expose dans son article M. Pierre-Paul Noreau, apprendre la patience et la collaboration, deux caractéristiques qui lui font défaut. En parlant de Mme Marois, le journaliste écrit : « L’échec, ni le demi-succès, n’est plus permis pour cette dernière. En abattant cette carte, la première ministre a joué son va-tout. Il la fera gagner ou il la remplacera. »
Éviter les écueils
Bien que loin d’être spécialiste en politique, je crois que PKP s’en est habilement sorti jusqu’ici avec les délicates questions d’éthique. Il n’a pas encore été élu que déjà ses faits et gestes sont scrutés à la loupe. Dans un Québec qui cherche ses poux et ses indésirables armés d’enveloppes brunes, M. Québecor a intérêt à se tenir droit et à établir une scission nette entre le baron des affaires et le politicien, ce qui ne l’empêche pas de mettre de l’avant ses qualités d’entrepreneur et de leader, tout en lui offrant la possibilité de faire une croix sur les aspects plus sombres de son passé. Quels que soient ses projets, l’indépendance ou le retour des Nordiques, il a tout intérêt à ne pas se faire surprendre la main dans le sac en connivence avec Québecor.
Sources :
NOREAU, Pierre-Paul. « L’ombre du dauphin », Le Soleil, [En ligne], 10 mars 2014, http://www.lapresse.ca/le-soleil/opinions/editoriaux/201403/09/01-4746047-lombre-du-dauphin.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_vous_suggere_4746066_article_POS1
BÉLAIR-CIRINO, Marco. « PKP sera le candidat du PQ dans Saint-Jérôme », Le Devoir, [En ligne], 9 mars 2014, http://www.ledevoir.com/politique/quebec/402116/pkp-serait-le-candidat-du-pq-dans-saint-jerome
ST-ARNAUD, Pierre. « PKP : la FPJQ veut des garanties d’indépendance de Québecor », La Presse Canadienne, [En ligne], 10 mars 2014, http://www.lapresse.ca/la-tribune/actualites/201403/10/01-4746285-pkp-la-fpjq-veut-des-garanties-dindependance-de-quebecor.php
BOIVIN, Simon; CORBEIL, Michel. « Péladeau au PQ : situations extrêmement délicates en vue », Le Soleil, [En ligne], 10 mars 2014, http://www.lapresse.ca/le-soleil/actualites/dossiers/elections-quebecoises/201403/10/01-4746259-peladeau-au-pq-situations-extremement-delicates-en-vue.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_vous_suggere_4746285_article_POS3
Sophie Houle-Tousignant
/ 11 mars 2014À l’aube des Jeux Olympiques de Sochi, le commissaire adjoint de la Ligue nationale de hockey, Bill Daly, a laissé savoir qu’il était possible que ce soit les derniers Jeux auxquels les hockeyeurs professionnels jouant dans la Ligue puissent participer. En effet, la distance séparant l’Amérique du pays hôte des Jeux de 2018, soit la Corée du Sud, semble être l’une des raisons pour lesquelles les dirigeants de la LNH hésitent à ce sujet. Le commissaire adjoint a mis de l’avant le fait que l’arrêt des activités dans la Ligue durant près de 20 jours brise en quelque sorte le rythme des activités, a un impact sur les différentes formations et met bien souvent les joueurs en danger de blessure. Toutefois, le CIO semble être bien clair sur le fait que la LNH refuserait sans doute qu’on la paye afin qu’elle envoie à nouveau ses joueurs à ce tournoi international. D’un autre côté, la possibilité de remettre en place la Coupe du monde de hockey semble être assez grande, notamment pour des raisons financières. D’un autre côté, le commissaire de la LNH, Gary Bettman, a avancé que la décision finale de se rendre ou non à Pyeongchang en 2018 reviendrait avant tout aux joueurs.
Cette annonce n’a pas tardée à faire des ravages sur les médias sociaux, mais étant donné que la décision officielle ne sera pas dévoilée tout de suite, les internautes n’ont pu que spéculer à ce sujet. D’un point de vue de relations publiques, l’annonce de la LNH lui a été plutôt avantageuse car elle lui a permis d’attirer l’attention sur son organisation et, ainsi, de préparer le public à un éventuel changement qui, à mon avis, viendrait bouleverser le monde du hockey olympique, en bien ou en mal. Toutefois, si la LNH en venait à prendre la décision de retirer ses hockeyeurs du tournoi olympique, le mécontentement se ferait probablement savoir de la part des fanatiques de ce sport. L’impact médiatique, dans ce cas-ci, est donc plutôt élevé puisque la situation s’élève à un niveau international en plus de toucher différentes organisations.
Bref, bien que la décision ne soit pas prise encore, il sera probablement très difficile, pour les dirigeants autant que les joueurs, de faire un choix quant à la place qu’aura la LNH dans les prochains Jeux olympiques d’hiver. Les adeptes du hockey, quant à eux, resteront sur leurs gardes en attendant la décision officielle.
Sources :
LAVOIE, Renaud. « La fin de la LNH aux JO? », TVA Sports, [En ligne], http://tvasports.ca/renaudlavoie/la-coree-du-sud-trop-loin-pour-la-lnh-7022014 (Page consultée le 11 mars 2014).
TAZÉ-BERNARD, Thierry. « La NHL va discuter pour les JO-2018 », France TV Sport, [En ligne], http://www.francetvsport.fr/les-jeux-olympiques/la-nhl-va-discuter-pour-les-jo-2018-207695 (Page consultée le 11 mars 2014)
WHYNO, Stéphane. « Joueurs de la LNH aux JO 2018 : la question en suspens », La Presse, [En ligne], http://www.lapresse.ca/sports/sotchi-2014/hockey/201402/18/01-4739871-joueurs-de-la-lnh-aux-jo-2018-la-question-en-suspens.php (Page consultée le 11 mars 2014)
Sophie
/ 11 mars 2014Un sujet qui est apparu assez fréquemment dans les médias dernièrement est la question des salons de massages érotiques, qui fut d’ailleurs l’objet d’une émission de JE et de plusieurs articles écrits. La question qui se pose actuellement est la suivante : Doit-on fermer, encadrer ou laisser opérer en toute impunité les salons de massages érotiques?
C’est Anie Samson, responsable de la sécurité publique au comité exécutif de la ville de Montréal, qui doit faire le rapport au maire Coderre relativement à la question des salons de massages érotiques. Madame Samson a d’ailleurs exprimé les points qui rendent délicate la prise de décision lors de l’émission de JE présentée en fin janvier. En effet, elle a affirmé que les questionnements se poursuivraient, puisqu’il faut savoir, advenant la fermeture des salons de massages érotiques, ce qui arriverait aux nombreuses femmes qui se retrouveraient à la rue.
Bien qu’aucune décision n’ait encore été prise, on penche pour l’option de l’encadrement des salons de massages érotique. La citation suivante figure d’ailleurs dans un article du journal Métro du 20 février dernier : « C’est pas vrai que si on ferme tous les salons de massage érotique demain matin, il n’y en aura plus. Peu importe le chemin qu’on va prendre, il y aura des conséquences. » – Anie Samson
Dans ce même article, madame Samson ajoute qu’elle prévoit la création de deux types de permis, un pour les salons de massothérapie et un pour les salons de massages érotiques, qui indiqueraient clairement qu’il s’agit de commerces à caractère sexuel afin de ne pas tromper les clients, un point qui semblait inquiéter les professionnels de massothérapie lors de l’enquête.
À cet effet, si je m’attarde aux éléments qui, selon Dagenais, doivent être connus afin de réaliser des RP, le cas suivant respecte chacun des points. On avait une bonne connaissance des organisations qui offrent des massages érotiques, de ses publics, de l’environnement, des techniques de recherche (JE), des médias (télédiffusion, journaux, web), des stratégies et techniques de communication (tact dont a fait preuve madame Samson et structure de ses messages) et des supports. De ce fait, la seule recommandation que je verrais utile d’émettre, tenant compte de la minutie avec laquelle cette situation a été traitée, ce serait de tenir compte des réponses des publics qui n’approuvent pas la direction vers laquelle on s’enligne. Si on prend le temps d’offrir une réponse aux commentaires récurrents des individus qui n’approuvent pas la décision, on aura une chance de calmer le jeu avant la prise de décision finale.
http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/faitsdivers/archives/2014/01/20140131-101303.html
http://www.leplateau.com/Vie-de-quartier/2014-02-26/article-3628334/Interdire-ou-encadrer-les-salons-de-massage-erotiques/1
http://journalmetro.com/actualites/montreal/450541/maria-mourani-craint-que-montreal-maintienne-les-salons-de-massage/
Notes de cours H-2014, CRM-280, Guy Litalien
guylitalien
/ 19 mars 2014Sophie, je ne peux pas vous attribuer vos points parmi toutes les personnes de notre groupe cours qui ont le même prénom que vous. Merci de revenir en m’indiquant votre nom de famille.
Gabriel Tremblay
/ 11 mars 2014Un malaise appelé « Malaysia Airlines »
C’est en situation critique que nous pouvons réellement constater les écarts flagrants au niveau de la gestion et de l’organisation de certaines entreprises. Il semble parfois que pour apprendre à gérer une crise, une entreprise doit d’abord et avant tout…vivre une crise. Et ce peu importe si cette entreprise est une PME ou bien une multinationale. Depuis quelques jours, les gens de partout sur la planète ont été témoins d’une des plus grandes catastrophes aériennes de l’histoire. Le 8 mars dernier, le vol MH370 de Malaysia Airlines (MA) a momentanément disparu entre Kuala Lampur et Beijing emportant 239 passagers. Quatre jours plus tard, aucune trace de l’avion ou de passagers n’a encore été retrouvée.
Gestion de crise efficace : deux poids, deux mesures?
Outre l’accident tragique lui-même, Malaysia Airlines fait face à une crise de RP majeure. Cette crise s’est accentuée puisque le temps entre la catastrophe et l’arrivée de la compagnie sur la place publique fut jugé trop long pour des circonstances d’une telle envergure. Plusieurs articles de journaux font état de l’incapacité qu’a eue Malaysia Airlines de contrôler la crise engendrée par la disparition de son Boeing 777 et de ses passagers. Plusieurs heures après le drame, les médias et les familles des victimes n’avaient toujours pas eu de nouvelle à propos de l’étrange disparition. Selon The New Zealand Herald, la réponse de la compagnie aérienne à ce drame fut décrite par plusieurs comme « un gâchis dans un désordre total » alors que certaines familles de disparus ont été traitées « comme des chiens ». Geoffrey Thomas, l’éditeur en chef de AirlineRatings.com mentionne que « le département de relations publiques est resté complètement figé » en ajoutant que « c’est dans des situations de la sorte que les relations publiques prennent tout leur sens ».
Alors, pourquoi n’avoir rien fait? Toujours selon le journal néo-zélandais, ce manque flagrant d’organisation et de gestion serait particulièrement dû « au manque d’expérience des relationnistes malaisiens avec les journalistes occidentaux ». Ceci a de quoi surprendre. Est-ce qu’il y a deux poids deux mesures en RP? Une pour l’occident et une pour l’orient? Le journal économique américain Bloomberg en rajoute en mentionnant que « la Malaisie, qui aspirait à devenir une nation développée, se rend finalement compte que les 50 dernières années sous un régime où l’information était en grande partie contrôlée par le gouvernement n’aident en rien sa remise sur pied dans une crise grandissante à travers le monde ». Il semblerait que les représentants de la multinationale aérienne avaient à interagir avec des médias locaux « beaucoup plus conciliants » dans la vie de tous les jours. Non seulement le département de relations publiques doit-il gérer la crise pour faire suite à la disparition de l’avion, mais des explications doivent aussi être données pour expliquer la mollesse de la sécurité ayant permis à deux individus de pénétrer à bord de l’appareil grâce à des passeports volés. MA n’est pas sorti du bois.
Tout ce tumulte démontre à quel point les relations publiques sont importantes, voire vitales pour toute compagnie d’envergure. Tout cela spécialement dans un monde globalisé où les différences de cultures et de mœurs peuvent jouer un rôle déterminant dans une situation de crise. Alors que la Malaisie peut normalement « jouer » avec l’information, il en est autrement lorsque le public, issu des quatre coins du monde, crie son mécontentement via les médias à propos de l’événement. Nous sommes bien loin de la citation de Vanderbilt « the public be damned! »
Malaysia Airlines: trop réactif.
MA aurait du s’afficher publiquement plus rapidement. Il y a deux pièges à éviter lors d’une crise : diffuser de l’information sans vérifier ou prendre trop de temps pour le faire. MA s’est mis les pieds dans le deuxième piège. Malgré les efforts de relations publiques de dernières minutes, le mal semble fait. MA a été réactif et l’a été trop longtemps. Ont-ils peur de faire faux-pas devant la population? Une chose certaine est que l’inertie de MA au cours des premières heures et des premiers jours ne fait qu’aggraver le problème et accentue la grogne populaire. Nous pouvons mettre le blâme sur le manque de préparation de Malaysia Airlines face aux journalistes occidentaux, mais nous n’avons pas à regarder bien loin pour trouver des exemples de mauvaises gestions de crises (George Bush et l’ouragan Katrina, Ed Burkhardt et le déraillement de Lac Mégantic, le groupe pétrolier BP et la marée noire du golfe du Mexique et bien d’autres). Tous ont fait face au même reproche : le retard à s’afficher suite à leur crise respective donnant l’image d’un grand manque de diplomatie. Une compagnie peut tenter de se dissocier du marché, mais pas du public. Le résultat est direct : des baisses de 20% des actions de Malaysia Airlines ont été enregistrées depuis samedi. Lorsque la tempête passera, MA vendra ses billets à prix moindre et multipliera les promotions jusqu’au jour où l’incident s’effacera de la mémoire collective. Pour l’instant, la crise est encore loin d’être terminée et Malaysia Airlines répare déjà les pots cassés.
Sources :
http://blogs.wsj.com/moneybeat/2014/03/10/malaysia-airlines-shares-decline-as-much-as-20/
http://www.nzherald.co.nz/business/news/article.cfm?c_id=3&objectid=11217896
http://www.mirror.co.uk/news/world-news/missing-malaysia-airlines-plane-flight-3219303
http://news.nationalpost.com/2014/03/10/we-dont-believe-malaysia-airlines-anymore-anguished-relatives-of-flight-mh370-passengers-lash-out-at-carrier/
Gabriel Tremblay
/ 11 mars 2014Faire attention de ne pas s’étouffer en lisant le jeu de mots dans le titre….
Catherine Vigeant
/ 12 mars 2014Bien que les élections d’avril prochain soit un sujet d’actualité qui fait déjà couler beaucoup d’encre, la candidature de Pierre-Karl Péladeau a soulevé les passions journalistiques de plusieurs cette fin de semaine. Dimanche dernier, le 9 mars 2014, les bulletins de nouvelles annonçaient le nouveau membre du Parti québécois pour la circonscription de St-Jérôme.
Il fallait s’attendre à des nouvelles fracassantes de la part des partis en compétitions, mais c’est cette dernière qui a retenu le plus d’attention depuis le début de la campagne. Après avoir longtemps clamé qu’il ne s’engagerait pas en politique, Monsieur Péladeau s’est joint au Parti québécois dont il dit soutenir les valeurs. Suite à cette annonce, les opinions à ce sujet n’ont pas cessées. PKP a longtemps été l’homme d’affaire à la tête de Québecor. Il avait quitté ses fonctions de Président, il y a près d’un an, pour finalement, travailler à la tête du Conseil administratif d’Hydro-Québec. Il a surpris plus d’un en annonçant son affiliation à un parti politique. Bien entendu, les partisans du PQ voit une opportunité dans cette candidature. L’homme d’affaire ne cache pas son côté souverainiste et sa volonté de faire du Québec un pays (http://www.lapresse.ca/actualites/elections-quebec-2014/201403/09/01-4745929-pkp-sengage-au-pq-pour-la-prosperite-et-la-souverainete.php).Toutefois, certains y voient une controverse quant aux actions qu’il conserve dans l’entreprise Québecor, une de plus grosse entreprise au Québec. Plusieurs, dont Philippe Couillard, chef au parti Libéral, s’inquiète des « conflits d’intérêts » que cela pourrait occasionner, alors que d’autres, comme Gilles Duceppe ancien chef du Bloc Québécois, soutient sa candidature et affirme qu’il respecte les conditions éthiques ( http://www.lapresse.ca/actualites/elections-quebec-2014/201403/11/01-4746718-peladeau-ne-doit-pas-vendre-ses-actions-croient-duceppe-et-parizeau.php ).
Je crois que l’image de Pierre-Karl Péladeau est encore floue pour la population québécoise. Il est difficile d’oublier son passé d’homme d’affaire à la tête de Québecor et de ne voir que l’homme politique. Chaque action qu’il accomplira sera jugée par ce qu’il a fait dans le passé. Il n’y qu’à prendre l’exemple des lock-out avec Le journal de Montréal dont il était responsable. Le PQ se dit pourtant pro syndicalisme. Plusieurs ont pensé qu’il changerait la mentalité du parti. PKP a affirmé dans un point de presse qu’il ne croyait pas qu’il fallait gérer le Québec comme une entreprise. Il devrait donc définir son image d’homme politique plus clairement afin qu’il n’y ait plus de confusion sur ses actions et ses dires.
Catherine Vigeant
Sources :
JOURNET, Paul. « PKP s’engage au PQ pour la prospérité et la souveraineté », La Presse, le 9 mars 2014, [En ligne], http://www.lapresse.ca/actualites/elections-quebec-2014/201403/09/01-4745929-pkp-sengage-au-pq-pour-la-prosperite-et-la-souverainete.php (Page consultée le 11 mars 2014).
JOURNET, Paul. « Péladeau ne doit pas vendre ses actions croient Duceppe et Parizeau », La Presse, le 11 mars 2014, [En ligne], http://www.lapresse.ca/actualites/elections-quebec-2014/201403/11/01-4746718-peladeau-ne-doit-pas-vendre-ses-actions-croient-duceppe-et-parizeau.php (Page consultée le 11 mars 2014).
fabienjeanmarie
/ 12 mars 2014Il y a deux semaines, la marque allemande, Adidas, a lancé une collection de tee-shirt en prévision de la Coupe Du Monde de Football qui aura lieu en juin prochain. Rien d’alarmant de prime abord. Cependant il faut s’intéresser au produit lui même pour voir ce qui a suscité la polémique.
Sur les deux tee-shirt sont imprimé des images qui font plutôt la promotion du tourisme sexuel au Brésil que celui du football lui même. Le premier affichant la formule « I love Brazil », sur fond de coeur en forme de fesses moulées dans un string, et le deuxième montrant une belle fille associée au slogan à double sens « Looking to score ».
La marque a depuis été l’objet de l’indignation de beaucoup de personnes, la plus notoire étant sans doute celle de la ministre brésilienne des politiques pour les femmes, Eleonora Menicucci, qui a dit « Il est inadmissible qu’une multinationale de produits sportifs comme Adidas […] vende des tee-shirts avec des images et des phrases qui lient le Brésil au tourisme sexuel ». Cette affaire est même remontée jusqu’au hautes sphère du gouvernement brésilien, puisque, sans mentionner directement Adidas, la présidente brésilienne, Dilma Rousseff, a posté sur son compte twitter que « Le gouvernement va intensifier ses efforts de prévention contre l’exploitation sexuelle des enfants et des adolescents pendant le carnaval et la Coupe du monde ».
La marque aux trois bande a déjà très bien réagit à travers un communiqué, disant : « Adidas suit toujours de près l’opinion de ses consommateurs et partenaires et annonce pour cela que les produits en question ne seront pas mis en vente a expliqué la marque. Il est important de souligner qu’il s’agit d’une série limitée qui n’aurait été disponible qu’aux Etats-Unis ».
Etant le sponsor principal du mondial, Adidas se devait de prendre des mesures drastiques afin d’étouffer l’histoire avant qu’elle ne prenne une trop grande ampleur. Ayant déjà publié un communiqué d’apologie, la marque devra désormais veiller à axer son marketing et ses produits en général, loin de tout lien en rapport avec la valorisation excessive de l’idée de « la femme objet ». Pour apaiser toute tension futur il serait aussi judicieux que la marque s’associe ou alors mette en avant les droits des femmes.
Sources:
http://www.bloomberg.com/video/hyundai-adidas-anger-brazilian-soccer-body-J~f4ZDXBQq~8Ge7BVIrIWA.html
http://sport24.lefigaro.fr/football/coupe-du-monde/actualites/la-folle-course-contre-la-montre-du-bresil-682914
http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Tolle-contre-deux-tee-shirts-adidas/444737
Béatrice Larouche
/ 12 mars 2014Une nouvelle ayant l’effet d’une bombe!
Le sujet qui a suscité mon intérêt dans l’actualité ces derniers jours est celui qui brûle sur toutes les lèvres des Québécois et qui suscite énormément de controverse : Pierre-Karl Péladeau (PKP), ancien président et chef de la direction de Québecor, se présente pour le Parti québécois dans la circonscription de Saint-Jérôme.
Après avoir nié vouloir se lancer en politique, l’actionnaire de contrôle du plus important propriétaire de journaux au pays a signé sa carte de membre du parti indépendantiste dimanche dernier et a annoncé sa candidature auprès de la première ministre Pauline Marois. Il soutient en point de presse son désire de faire du Québec un pays libre : « mon adhésion au Parti québécois est une adhésion à mes valeurs les plus profondes et les plus intimes, c’est-à-dire faire du Québec un pays. » Il affirme aussi qu’il a remis sa démission à tous ces postes électifs et qu’ils n’influenceront pas ses choix s’il est élu.
Ceci est un exemple très concret qui prouve qu’il est nécessaire d’avoir au sein de son équipe une relationniste qui élabore des stratégies offensives afin de se démarquer des autres concurrents. La candidature de PKP a nécessité : l’organisation d’une conférence de presse, la préparation d’un discours percutant, la préparation de réponses possibles à des questions des journalistes, la présence de membres importants comme celle de Pauline Marois, l’élaboration de stratégies pour les réactions de la population ainsi que des médias, l’organisation de nombreuses entrevus avec divers médias et une de ses tâches les plus importantes : la définition de l’image politique du futur candidat en lien avec ses valeurs et son objectif.
Pour ma part, si je possédais le poste de relationniste au parti québécois, il est certain que j’aurais élaboré un plan stratégique pour la candidature de PKP. Aussi, j’aurais soigneusement rédigé son discours afin qu’il soit le plus crédible dans ses propos et qu’il suscite l’intérêt des électeurs. De plus, comme il a été le cas, j’aurais pris soin de propager la nouvelle par la première ministre et de faire intervenir le candidat. Suite à l’annonce, je planifierais divers entrevus, mais prendrais soin que ce candidat ne vole pas la place de ses confrères ainsi que celle de Mme Marois.
Bref, une telle nouvelle suscitant autant d’émoi nécessite le contrôle des relations publiques. Les gens oublient parfois la présence de plusieurs personnes dernière une simple annonce.
Sources :
1) http://www.ledevoir.com/politique/quebec/402201/jour6-la-candidature-de-pierre-karl-peladeau-continue-de-faire-des-remous
2) http://www.lapresse.ca/actualites/elections-quebec-2014/201403/09/01-4745929-pkp-sengage-au-pq-pour-la-prosperite-et-la-souverainete.php
3) http://pq.org/video/pierre-karl-peladeau-candidat-du-parti-quebecois-d/
Béatrice Larouche
Benjamin Mayette
/ 12 mars 2014Shia Bieber LaBeouf
Ces derniers temps, l’acteur américain Shia Labeouf se porte à la défense du plagiat. Enfin, on n’en est pas certain, et là est d’ailleurs tout le problème. S’agit-il d’une défense du plagiat, d’une dénonciation de la société-spectacle ou d’un pétage de plomb à la Justin Bieber ? On comprend mal sa démarche ou sa non-démarche. Supposons pour cet exercice qu’il en ait véritablement une.
Situons d’abord l’histoire. Tout commence avec un plagiat par Labeouf des textes de Daniel Clowes, un auteur, pour son court-métrage « Howard Cantour.com ». Clowes se dit choqué. Ce à quoi Labeouf répond par de nombreux tweets d’excuses grandiloquentes plagiées à Tiger Woods, Kanye West, etc. Autrement dit, il s’est ni excusé auprès de Clowes ni expliqué. Et que dire de sa gestion calamiteuse des médias sociaux ! En février dernier, il a récidivé à la Berlinale en déclarant pour toutes réponses en conférence de presse « When the seagulls see the traler, it is because they think sardines will be thrown into the sea » avant de se sauver. Là encore, il reproduisait (plagiait ?) la scène qu’avait offerte le joueur de soccer Eric Cantona en 1995. Depuis, d’autres cas de plagiat ont été attribué à Labeouf.
S’il souhaitait défendre le plagiat, il n’avait qu’à invoquer l’intertextualité comme tant d’autres avant lui. Il aurait aussi dû limiter ses tweets d’excuses (une vingtaine). On se perdait dans le flot de billets ambigus. Un seul, bien écrit aurait largement suffit. Idéalement, il aurait quand même dû l’accompagner de sincères excuses envers Clowes en expliquant sa défense du plagiat.
Se sauver en conférence de presse n’est rarement un coup de génie, quoique on ait peut-être davantage entendu parler du film « Nymphomaniac » qu’il présentait à Berlin. Malgré tout, il envoie un signal négatif aux parties prenantes de son entreprise (carrière d’acteur). Les réalisateurs et producteurs seront peut-être plus frileux à lui offrir un rôle à l’avenir connaissant son caractère imprévisible en promotion. Jouer son rôle est une chose, mais la promotion du film est tout aussi importante. Dans le but de faire accepter son plagiat, il aurait eu avantage à chercher à inclure les parties prenantes (fans, médias, etc.) à sa démarche plutôt que de se moquer d’eux. Shia Labeouf est un bon exemple de relations publiques désinvoltes. Je crois malgré tout qu’il y ait une réelle démarche artistique derrière ces frasques, mais elle tombe à plat.
Biblio :
BOINET, Carole. « Shia LaBeouf “défend” le plagiat en plagiant à tout-va », Les Inrocks (Paris), 4 janvier 2014, [En ligne], http://www.lesinrocks.com/2014/01/04/cinema/shia-labeouf-defend-plagiat-en-parodiant-excuses-twitter-11456940/ (Page consultée le 12 mars 2014).
BOINET, Carole. «James Franco vole au secours de Shia LaBeouf », Les Inrocks (Paris), 21 février 2014, [En ligne], http://www.lesinrocks.com/2014/02/21/actualite/james-franco-vole-au-secours-de-shia-labeouf-11477841/ (Page consultée le 12 mars 2014).
Jean-Pierre Quirion
/ 12 mars 2014De l’ombre au chef
Le Parti québécois a frappé fort : Pierre Karl Péladeau, candidat dans Saint-Jérôme. Pour faire parler du parti, avouons que c’est réussi. Tous les journaux, même ceux de Gesca, toutes les télévisions, même celles n’appartenant pas à Québecor Média, ont joué la nouvelle à la une. Encore une fois, PKP a été à la base de la convergence journalistique.
Cependant, les propos tenus par le magnat de la presse dimanche auraient eu avantage à être plus axés sur le programme du parti. Parler avec autant de vigueur du pays à bâtir alors que Pauline Marois met le projet de référendum dans un livre blanc, c’est discordant. Que le Parti québécois s’associe à un milliardaire qui a bafoué les droits des syndiqués en décrétant le plus long lock-out de l’histoire du Québec, tout en poursuivant ses activités économiques en jouant sur la légalité des briseurs de grève, c’est inquiétant. Que l’homme qui contrôle plusieurs salles de nouvelles se retrouve au cœur de l’actualité politique, c’est à se poser des questions.
D’ailleurs, ces questions ont été posées, mais les réponses ont été peu convaincantes. Alors qu’a fait le PQ en matière de relations publiques? Comme d’habitude : il a ramené les anciens bonzes du parti à la rescousse. On peut lire les propos des Duceppe, Parizeau et Landry dans Le Journal de Montréal de mercredi. http://www.journaldemontreal.com/2014/03/11/la-decision-de-pierre-karl-peladeau-de-se-lancer-en-poitique-saluee-par-les-duceppe-parizeau-landry-larose-dore
Autre interrogation d’envergure : les journalistes de Québecor seront-ils impartiaux? Je crois que oui. Les rédacteurs, éditeurs et membres de la direction proches de PKP le seront-ils autant? Faudra voir. Et les équipes journalistiques des autres médias feront-ils preuve de neutralité ou chercheront-ils la bibitte à travers tout ce que dira monsieur Péladeau? L’homme éclipsera-t-il son propos? son parti? sa chef? Personne n’a rassuré personne sur ces sujets.
Mais comme on le dit : parlez-en en bien, parlez-en en mal, mais parlez-en. D’ailleurs, l’effet PKP s’est fait sentir rapidement. Selon un sondage mené par le journal Les Affaires, les intentions de vote pour le PQ sont à la hausse, au détriment de la CAQ. http://www.lesaffaires.com/secteurs-d-activite/general/sondage-indicatif-l-effet-pkp-gruge-fortement-le-vote-de-la-caq/567072
Ces résultats, s’ils se concrétisent le 7 avril, prouveront que les controverses entourant la candidature de PKP ont été bien gérées. Mais la communauté d’affaires du Québec ne pourra pas voter pour PKP. Seuls les résidents de Saint-Jérôme le pourront. Le travail est donc loin d’être terminé. Monsieur Péladeau devra prouver qu’il veut être député de Saint-Jérôme. Il devra faire preuve d’humilité, sillonner les rues, serrer des mains… Bref, il devra convaincre qu’il veut servir et non se servir. Et là, une bonne campagne de relations publiques locales lui servira grandement.
Joannie Rosa
/ 12 mars 2014LASSONDE MARINE DANS LE JUS
Vous avez surement déjà vu des photos quasi cauchemardesques de nourriture moisie ou d’objets anormaux défilées sur le fil d’actualités de votre compte Facebook. Vous vous êtes surement dit : « Bien oui, encore des histoires pas possibles qui sont arrivées dans le fin fond du Nicaragua! ». Mais comment réagissent vous lorsque que s’est arrivé à une personne de Sherbrooke?
La compagnie Lassonde éprouve justement des difficultés à ce niveau, plus particulièrement avec ses jus Oasis. En effet, depuis quelques mois, plusieurs consommateurs affirment avoir découvert différentes substances indésirables dans leur contenant de jus. Ceux-ci publient leurs trouvailles sur les réseaux sociaux. Peu de temps après, cette publication se retrouve facilement sous les yeux de plusieurs milliers de personnes. Certains auraient trouvé des araignées, une gélule Pfizer, un bout de gant de caoutchouc et, le plus souvent, de la moisissure!
La compagnie répond simplement à toutes ses photos douteuses et commentaires défavorables à leurs égards en offrant un coupon-rabais de 5 $ ou un 50 $ en frais de dédommagement. Elle tente d’étouffer l’affaire le plus possible. Elle tente de se rendre transparente et attend que la crise passe. La compagnie a également pris le temps de réaliser des vidéos instructives sur le fonctionnement des machines, tentant de prouver que c’est impossible qu’elle telle chose ait pu se glisser dans le contenant de jus.
Avec l’arrivée du web 2.0, les nouvelles du genre circulent très rapidement. Il y a place à de nouvelles zones d’échange entre les personnes, les organisations. Les utilisateurs web peuvent sélectionner un sujet selon ses intérêts. Ce n’est plus seulement les intérêts des médias de masse (télévision, journaux et radio) qui nous dictent les nouvelles importantes. Il aurait fallu que Lassonde soit présente sur les réseaux sociaux afin de répliquer aussitôt. Les vidéos sont bien réalisées; toutefois, la distribution a été négligée. Il est vrai que les dossiers de presse et les communiqués de presse sont essentiels, mais il ne faut surtout pas laisser pour contre les médias sociaux. De nos jours, tous les individus sont des reporters, c’est-à-dire qu’on peut tous créer et diffuser du contenu.
C’est pourquoi Lassonde devrait être plus présente pour ses amis, abonnés, followers et autres.
SOURCES :
– http://www.lapresse.ca/le-nouvelliste/actualites/201308/02/01-4676667-une-gelule-dans-son-jus-oasis.php
– http://tvanouvelles.ca/video/1967205464001
– http://cimt.teleinterrives.com/nouvelleRegional_Un_autre_objet_indesirable_dans_un_produit_Lassonde-6859
– http://www.youtube.com/watch?v=6vNFckbULIE
– http://www.youtube.com/watch?v=nnpnREVvLQw
Elyse Dionne
/ 12 mars 2014MOOSE KNUCKLES: UNE CAMPAGNE DE MAUVAIS GOÛT
La marque de vêtements Moose Knuckles a voulu attirer l’attention à la lancée de sa nouvelle collection. Par contre, le tout a été fait avec un grand manque de jugement. En effet, ils ont tourné une série de publicités-chocs, représentant un groupe paramilitaire similaire au FLQ. Ils présentent dans ces publicités les francophones comme étant des gens violents et séparatistes. Des images d’hommes et de femmes à moitié dénudés figurent également dans la campagne. Afin de mieux comprendre mon analyse, je vous invite à aller visionner les vidéos de la campagne sur leur site web : http://www.mooseknucklescanada.com/video
Il est évident que l’effet boule de neige n’a pas tardé à se produire. La controverse n’a pas pris de temps à naître : les journaux, les bulletins de nouvelles, et même les réseaux sociaux ont rapidement réagi, en pointant du doigt le non-respect de cette campagne envers les francophones. Des magasins ont également réagi tels que la maison Simons, qui a décidé de ne plus vendre les vêtements de cette marque, puisqu’ils ne sont pas en accord avec le geste posé par la compagnie. Ils ont mentionné qu’ils ne voulaient en aucun cas être associés à cette marque.
La compagnie Moose Knuckles a réagi somme toute rapidement et a dit à TVA : « Nous nous excusons auprès de tous ceux et celles qui auraient pu être offusqués par cette campagne satirique. La fausse armée présentée dans la publicité est une parodie burlesque destinée à décourager la violence et à démontrer la bêtise et des préjugés ».
Par contre, en allant voir leur page Facebook, je doute de la sincérité de leurs excuses. Leur photo de couverture actuelle (12 mars) présente une image tirée d’une de ces publicités. Ils n’ont donc même pas pris la peine de retirer les images qui ont pourtant choqué beaucoup de leurs consommateurs. Aussi, ont peut lire en date du 26 février (journée où le scandale est sorti) : Hot off the press! Enfin, le scandale est bien reussi. Ils ont donc été fiers de faire parler d’eux, mais à quel prix?
Je crois que la compagnie a certes voulu prendre un risque pour attirer les regards vers eux. Par contre, quand ils ont vu que ça choquait plus que ça réussissait, ils auraient selon moi dû prendre les moyens pour montrer qu’ils étaient vraiment désolés pour remettre de leur côté les clients froissés par leur campagne. À la place, ils se sont excusés, mais sans prendre aucune autre mesure: les vidéos sont encore sur leur site web et leur page Facebook indique encore à ce jour qu’ils sont fiers de leur coup.
Leur campagne les aura donc distanciés d’une partie de leurs clients. Ils ont selon moi échoué au plan des relations publiques comme je l’ai dit plus tôt, par leur manque de sincérité et par leur manque de jugement.
Avoir été la personne responsable des relations publiques, j’aurais tout fait pour inciter le président à retirer toute trace de cette campagne, qui a eu un impact trop négatif pour le peu de positif. Il faut savoir piler sur son orgueil parfois.
Elyse Dionne
Source
http://www.mooseknucklescanada.com/video
Elyse Dionne
/ 12 mars 2014Oups, j’ai oublié cette source: http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/regional/montreal/archives/2014/02/20140226-163717.html
Olivier Bradette
/ 12 mars 2014La récente entrée en scène de Pierre Karl Péladeau au sein de la brigade du PQ est un sujet intéressant. Immédiatement hissé au rang de candidat vedette, M. Péladeau fait beaucoup parler de lui. Évidemment, une grande partie de la population québécoise le connaît en tant que PDG de Quebecor, poste qu’il a occupé jusqu’au 14 mars 2013, avant de devenir président du conseil d’administration d’Hydro-Québec.
C’est Pauline Marois qui a approuvé sa candidature l’an dernier. Les deux ont donc pu travailler ensemble avant que M. Péladeau officialise sa candidature politique.
La principale source de doutes de la population vient du conflit d’intérêt flagrant entre les positions politiques de M. Péladeau, ses propriétés avec Quebecor et son implication dans le dossier de l’amphithéâtre de Québec.
Dans une entrevue radio avec Michel C. Auger de Radio-Canada, PKP disait qu’il ne considère pas ses implications comme étant problématiques, au contraire, il se qualifie comme une « personne-ressource » pour le gouvernement. Pourtant, les règles des partis et de l’Assemblée nationale sont strictes.
Je recommanderais à M. Péladeau de délaisser ses avoirs avec Quebecor. Même s’il mentionne qu’il les confiera à une firme de fiducie sans droit de regard, cela semble insuffisant pour bien des gens. Comme le mentionne M. Auger dans son blogue, « il ne s’agit pas ici d’un portefeuille d’actions ordinaires, mais des trois quarts des actions avec droit de vote du plus grand groupe médiatique au Québec […][dont le principal actionnaire, à part la famille Péladeau, est la Caisse de dépôt et placement] » (http://blogues.radio-canada.ca/auger/2014/03/11/pkp-etrange-notion-conflit-interets/)
La position en relations publiques de PKP doit aussi aller dans le même sens. Il devrait à mon avis se conformer aux règles de son parti et de l’Assemblée nationale le plus tôt possible et insister sur le fait qu’il fait clairement la distinction entre sa vie d’homme d’affaires et d’homme politique.
Si la situation demeure au statu quo, l’objectivité de M. Péladeau, celle du PQ et de Pauline Marois pourraient être remises en cause. On pourrait penser qu’à cause de son statut et de sa réputation, on lui permet certains passe-droits.
M. Péladeau devrait donc profiter du momentum médiatique qui l’entoure pour régler le problème, par le biais d’une conférence de presse en compagnie de Mme Marois, par exemple.
Anne-Sophie Thibault
/ 12 mars 2014La semaine dernière, des clients d’un marché d’alimentation Super C ont découvert un scorpion dans un casseau de mûres provenant du Mexique. La nouvelle s’est rapidement propagée et la porte-parole du marché d’alimentation a dû intervenir. Dans un court reportage radiophonique, on pouvait entendre que la porte-parole affirmait que le fournisseur avait été averti de la situation, mais que de telles découvertes étaient fréquentes et arrivaient également à d’autres marchés d’alimentation.
Cette explication a des allures de déculpabilisation. En effet, une telle explication risque d’engendrer une crainte de la part des consommateurs et peut-être même les inciter à changer de supermarché, puisqu’on affirme que cela arrive fréquemment. De plus, le fait de mêler les autres marchés d’alimentation dans cette histoire donne l’impression que l’entreprise veut se défendre en disant « nous ne sommes pas pires que les autres ».
La porte-parole aurait plutôt dû tenter de rassurer les gens en disant que des mesures allaient être mises en place afin que de tels accidents ne se reproduisent plus. Cette réponse aurait contribué à installer un climat de confiance entre l’entreprise et ses clients. La confiance est un élément primordial dans la relation entre l’entreprise et le client, et avec une telle réponse de la part de la porte-parole, cette confiance pourrait être ébranlée sérieusement et nuire à la réputation de l’entreprise.
Je n’ai pas été en mesure de retrouver ce reportage radiophonique, mais je joins un article parlant de cet incident.
http://ici.radio-canada.ca/regions/estrie/2014/02/21/006-scorpion-mures-thetford-mines.shtml
Anne-Sophie Vachon
/ 12 mars 2014Au moins de février dernier, l’entreprise canadienne Moose Knuckles mettait en ligne une vidéo afin de promouvoir ses vêtements extérieurs haut de gamme. Si le but de cette vidéo était de faire parler de la marque, eh bien c’est mission réussie. En effet, le contenu présenté a fait jaser bien des Québécois le mois passé.
Pour vous mettre en contexte, la vidéo paramilitaire présentait un groupe paramilitaire de jeunes Québécois et Québécoises qui évoluent pour faire partie de la Fédération Unilatérale du Québec (FUQ). L’objectif du groupe semble de combattre les Albertains afin de prendre possession de leur pétrole. La FUQ est un clin d’œil peu subtile au FLQ (Front de Libération du Québec) et permet les jeux de mots, tout aussi peu subtiles, du genre « We want FUQ ». La vidéo a des allures des vidéos de propagande diffusés en temps de guerre. Trafic d’armes, alcool, violence, nudité, érotisme sont autant d’éléments présents dans la vidéo. De plus, l’image que la vidéo projette des Québécois est peu flatteuse, les présentant seulement comme violents, ivrognes et séparatistes. Tous ces éléments mis ensemble ont contribué à frustrer bon nombre de Québécois. La mise en ligne de cette vidéo a bien sûr fait parler de Moose Knuckles, mais a entraîné plusieurs plaintes, en plus du retrait de la marque dans les magasins Simons. En effet, la chaîne québécoise n’a pas voulu être associée à une telle image, n’estimant pas que ses valeurs abondent dans le sens de la vidéo.
Suite aux plaintes reçues et à la fin du partenariat entre Moose Knuckles et Simons, les dirigeants de la marque de vêtements ont décidé de retirer leur vidéo et de présenter des excuses publiques. Ces derniers se sont excusés auprès de ceux que la vidéo a choqué et ont mentionné qu’il s’agissait d’une « parodie burlesque burlesque destinée à décourager la violence et à démontrer la bêtise des préjugés ». (http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/regional/montreal/archives/2014/02/20140226-163717.html)
Avec du recul on peut dire que la compagnie Moose Knuckles a pris un gros pari en diffusant cette vidéo. Les propriétaires n’étaient probablement pas sans savoir que leurs images feraient face à une grande critique. Au point de vue des relations publiques, on peut dire qu’ils ont « bien » réagi en acceptant de parler rapidement aux médias pour présenter des excuses et en retirant la vidéo du web. Toutefois, bien qu’ils se soient excusés à la population offensée par cette vidéo, décrite par certains comme francophobe, les propriétaires de Moose Knuckles n’ont jamais mentionné regretter leur vidéo. Ceux-ci ont bien fait de s’excuser, mais auraient certainement eu avantage à admettre leur erreur de produire cette vidéo publicitaire, qui est allée trop loin selon l’avis de plusieurs. Cependant, puisque les propriétaires de la marque de vêtements ne semblent pas considérer avoir fait une erreur en présentant cette campagne, cela peut expliquer pourquoi ils n’ont pas organisé de conférence de presse pour rectifier l’image perçue de leur entreprise.
Somme toute, les résultats des ventes doivent indiquer aux propriétaires de Moose Knuckles s’ils ont gagné leur pari en publiant une vidéo aussi provoquante. L’image perçue de la marque, elle, doit témoigner de la qualité des relations publiques réalisées par l’entreprise…qui d’ailleurs diffuse encore des images de cette campagne sur son site internet.
http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/regional/montreal/archives/2014/02/20140224-214132.html
http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/regional/montreal/archives/2014/02/20140226-163717.html
http://www.tvqc.com/2014/02/moose-knuckles-fuq-la-video-qui-fait-scandale/
http://www.mooseknucklescanada.com/fall2013#mk-23
Anne-Sophie Vachon
/ 12 mars 2014Le titre n’est pas apparu…disons : Parlez-en en bien, parlez-en en mal, mais parlez-en!
Daphné Asselin
/ 12 mars 2014Alliance Magnésium, sur les traces de sa prédécesseure oubliée?
Le 2 mars dernier, l’entreprise Alliance Magnésium annonçait la construction d’une usine-pilote à Asbestos. Ce prototype servirait à vérifier le rendement économique d’une nouvelle technologie de production de magnésium, censée être propre.
Bien que le Docteur Joël Fournier, président et chef de la direction d’Alliance Magnésium, assure « lan[cer] un projet d’envergure qui pourrait valoriser les ressources de toute la région », les doutes nous sont permis, notamment en ce qui concerne la stratégie de relations publiques utilisée.
À propos du projet
Alliance Magnésium est une société canadienne de propriété privée. Elle a élaboré et breveté une technologie d’extraction du magnésium à partir de la roche serpentine, un résidu minier de la mine Jeffrey à Asbestos. Cette approche se veut totalement novatrice par rapport aux autres producteurs de ce métal à travers le monde.
L’approche médiatique
En ce moment, la couverture médiatique du projet ne nous apprend que les retombées positives en matière d’économie et d’emplois. À terme, 500 000 000 $ pourraient être générés en investissements et 300 postes devraient être créés. De même sont connues la contribution financière du gouvernement québécois et celle du Fonds de diversification économique de la MRC des Sources (2 250 000 $).
L’usine Magnola n’est que très, très peu (voire pas du tout?) mentionnée dans les commentaires officiels des responsables du projet. L’usine était semblable à Alliance Magnésium. En raison de l’envahissement du marché du magnésium par les Chinois, impossibles à concurrencer, Magnola avait été fermée avant même d’atteindre sa production nominale (60 000 tonnes).
On peut comprendre la raison pour laquelle les mots « Magnola » ou « amiante » sont présents dans les entrevues des responsables du projet : Alliance Magnésium cherche du financement. Or, sachant que Magnola a été un projet dans lequel beaucoup avaient espoir, mais peu de résultats en furent tirés (certains parlent d’un « échec monumental »), les investisseurs pourraient bien être frileux à l’idée de répéter la même expérience que leurs prédécesseurs : 1 000 000 000 $ avaient été dépensés inutilement (et le mot « inutilement » est bien choisi).
Un conseil s’impose donc : Alliance Magnésium doit être plus que préparée aux « attaques » en lien avec Magnola, l’amiante, la pollution, etc. venant des médias, de la population ou encore d’un intervenant semblable au Cégep de Victoriaville (qui a maintes fois attaqué Magnola sur la question environnementale). L’idée est de rassurer les gens et de leur prouver qu’Alliance Magnésium ne suivra pas les traces de sa prédécesseure.
Pour ce faire, l’entreprise doit d’abord être capable de démontrer l’innocuité sur l’environnement de son nouveau procédé d’extraction doit elle vante les mérites. Dans le même temps, démarrer une usine en utilisant un procédé déjà existant est difficile. Ce projet utilisant un tout nouveau procédé est donc un défi. Il est impératif de démontrer la compétence des acteurs en jeu pour le bon démarrage de l’usine.
Choisir les bonnes lunettes
Enfin, dernière suggestion : enlever les lunettes roses. Je m’explique. Lors du lancement de Magnola, on parlait « d’une usine pour cent ans ». Certes, c’est la conjoncture qui en a voulu autrement, mais Alliance Magnésium devrait éviter d’être « trop positif ». Surtout que l’entreprise n’a pas bâti de projet greenfield industriel majeur depuis longtemps…
À lire :
http://alliancemagnesium.com/fr/important-projet-economique-pour-la-region-de-lamiante-2/#more-2483
http://www.newswire.ca/fr/story/1315463/important-projet-economique-pour-la-region-de-l-amiante-alliance-magnesium-construira-dans-la-region-d-asbestos-une-usine-pilote-exploitant-une-nouvel
http://tvanouvelles.ca/lcn/economie/archives/2014/03/20140302-172021.html
Marie-Ève Riendeau
/ 12 mars 2014Le 26 février 2014, une enseignante de l’école Élisabeth-Bruyère de Rouyn-Noranda a été congédiée pour avoir pris deux jours de congé non autorisé. Pourquoi une peine si sévère? Le fait est qu’il y a quelques semaines, la commission scolaire de Rouyn-Noranda (CSRN) annonçait que, désormais, les enseignants ne seraient plus autorisés à prendre des congés personnels. Déjà, à la suite de l’annonce de ces nouvelles mesures, un mouvement de solidarité prenait forme en région, le tout articulé par plusieurs manifestations et moyens de pression de la part de la communauté des enseignants. Le congédiement de l’enseignante a fait monter la tension d’un cran. Les employés de la CSRN n’ont pas hésité à s’emparer de la sphère médiatique pour faire entendre leur voix.
De leur côté, les membres de la CSRN ont fait très peu d’apparitions publiques : on devait se contenter d’une conférence de presse, d’un communiqué et d’une lettre ouverte en guise de réponse aux protestations. Le communiqué et la conférence justifiaient les nouvelles mesures adoptées par la CSRN sans toutefois tenir compte des arguments soulevés par la communauté enseignante.
À la suite du congédiement de leur employé, les membres de la commission scolaire ont d’abord refusé de commenter publiquement les événements. Selon la CSRN, pour des questions de respect, l’organisme n’avait pas à aborder publiquement les éléments associés à sa gestion de personnel. Comme la tension ne semblait pas s’estomper, la commission scolaire a finalement décidé de se prononcer : dans une lettre ouverte adressée aux employées de la CSRN, publiée dans un quotidien de la région, l’organisme a rectifié certains éléments apparemment biaisés ayant circulé dans les médias au sujet de l’événement.
En observant les stratégies de relations publiques utilisées par la CSRN, nous pouvons y déceler quelques lacunes. D’abord, l’organisme aurait dû percevoir les médias comme une occasion de justifier sa décision plutôt que de rester dans le mutisme. Ensuite, le communiqué et la lettre ouverte publiés par la CSRN présentent un modèle de communication unidirectionnel. Une pratique désuète qui semble se réduire à persuader et à exposer un point de vue, sans tenir compte de l’opinion des interlocuteurs qui sont en relation avec l’organisation. (Maisonneuve, 2011 p. 16) Finalement, sachant que l’annonce des nouvelles mesures avait engendré beaucoup de mouvement dans l’espace public, la commission scolaire aurait dû prévoir la crise associée au congédiement de l’enseignante et adopter une attitude proactive plutôt qu’une attitude réactive de gestion de crise.
Sources :
1-http://www.abitibiexpress.ca/Actualites/2014-02-18/article-3618837/Le-conflit-a-la-CSRN-prend-une-ampleur-nationale/1
2-http://www.csrn.qc.ca/csrn/document/fcmq/Com2013-08.pdf
3-http://ici.radio-canada.ca/regions/abitibi/2014/02/13/001-mobilisation-regionale-csrn.shtml
4-http://www.lafrontiere.ca/2014/02/13/lettre-de-la-csrn-a-ses-employes
5-http://ici.radio-canada.ca/regions/abitibi/2014/02/04/003-csrn-explications-conges.shtml
6-http://www.lanouvelle.net/Actualites/2014-02-04/article-3602674/Guerre-de-chiffres-entre-la-CSRN-et-les-enseignants/1
7-Les relations publiques dans une société en mouvance, Danielle Maisonneuve
marylee bernard
/ 12 mars 2014La région d’Asbestos a souvent été confrontée au jugement en raison des préjugés faits à l’égard de l’amiante. Il est évident que beaucoup de stratégies de relations publiques ont été faites dans le passé pour aider la réputation de cette région puisqu’on la reconnait bel et bien pour l’amiante et non pas pour les attraits particuliers qu’elle offre. On sait aussi, d’ailleurs, que la population vieillissante et la baisse des emplois ne rendaient pas la tâche facile aux relationnistes.
Dans l’actualité, on a pu constater que l’entreprise Alliance Magnésium et le gouvernement du Québec ont annoncé l’installation d’usines de magnésium métallique. Ce projet pourrait « à terme générer 500 millions de dollars d’investissements ». Le magnésium sera extrait des résidus d’amiante que l’on retrouve dans la région d’Asbestos. (http://tvanouvelles.ca/lcn/economie/archives/2014/03/20140302-172021.html) Le magnésium, tout comme l’amiante, est reconnu pour ses méfaits et fait peur à bien des gens. Cependant, la nouvelle semble être bien prise du côté de la population et l’on doit cette réaction au travail de relations publiques effectué. Les sorties publiques et les annonces faites à propos de la construction de l’usine expliquaient en général que les représentants étaient très contents de la situation : « L’entreprise Alliance Magnésium est très fière d’annoncer qu’elle construira dans la région d’Asbestos une usine pilote servant à valider la viabilité économique d’une nouvelle technologie de production de magnésium propre. » (http://www.newswire.ca/fr/story/1315463/important-projet-economique-pour-la-region-de-l-amiante-alliance-magnesium-construira-dans-la-region-d-asbestos-une-usine-pilote-exploitant-une-nouvel)
Leur satisfaction s’explique brièvement par les nouveaux procédés permettant ainsi de qualifier le magnésium de sécuritaire, par les quelque 300 nouveaux emplois qui pourront être créés grâce à la nouvelle et par l’agrandissement de la diversité économique qui était plutôt moindre depuis la chute de l’amiante. En effet, il ne s’agissait pas de l’économie la plus florissante du Québec et l’arrivée du magnésium dans les régions leur permettra de garder davantage leur population et d’offrir des emplois plus payants. Ces arguments ont été mis de l’avant dans les différents points de presse vus depuis la sortie de la nouvelle et c’est probablement pour ça que la nouvelle semble perçue positivement. (http://ici.radio-canada.ca/regions/estrie/2014/03/02/003-usine-magnesium-asbestos.shtml)
En terminant, comme nous l’avons bien vu dans nos cours de relations publiques, il est important de mettre de l’avant les bienfaits de la situation et d’expliquer les avantages reliés à la situation. Les porte-parole liés au projet savent utiliser les bons mots pour que la population se sente en sécurité face à ce développement. En voici un exemple de la part du ministre responsable de l’Estrie, Réjean Hébert : « Je ne peux pas imaginer une entreprise plus verte, a dit Dr Fournier en entrevue. Nous traitons le résidu d’amiante, et détruisons toute fibre dans le processus. Nous utilisons un procédé électrolyse éprouvé, innovateur et beaucoup moins polluant. Nous utilisons les surplus d’hydroélectricité. Nous favorisons la création d’un métal léger, de plus en plus demandé dans l’industrie automobile, qui permet de réduire la production de gaz à effets de serre des véhicules. »
http://tvanouvelles.ca/lcn/economie/archives/2014/03/20140302-172021.html
Jean-Philippe Fabi
/ 12 mars 2014Coup d’éclat au Sénat
Une imposante querelle s’est animée hier au Sénat entre la Central Intelligence Agency (la CIA) et les membres du congrès après qu’on ait accusé l’agence secrète d’avoir violé la Constitution américaine en s’infiltrant dans les ordinateurs d’enquêteurs parlementaires. Cette manœuvre cavalière de la CIA avait pour but premier d’aller supprimer certains documents jugés trop compromettants qui établissaient certaines méthodes d’interrogatoire littéralement inhumaines, telles la simulation de noyade.
Il faut savoir qu’une enquête parlementaire avait été mise sur pied pour enquêter sur les méthodes drastiques d’interrogatoire employées entre 2002 et 2006 lors du mandat de l’ex-président George W. Bush en réponse à la nouvelle menace terroriste. Ces interrogatoires relevant de la pure torture ont été largement contesté car, au final, « les techniques d’interrogatoire “ musclées ”, comme la situation de la noyade, n’avaient pas conduit à des renseignements ayant permis de localiser Oussama Ben Laden. »
Ces rumeurs ont commencé à se faire entendre pas plus tard que vendredi le 7 mars pour finalement être confirmées dans la journée d’hier. Inévitablement, les accusations envers la Central Intelligence Agency ont soulevé un affrontement sans précédent entre le Congrès et le directeur de l’agence, John Brennan. D’une manière un peu précipitée, le directeur a opté pour le déni face à ces attaques envers l’agence. L’échange s’est terminé en queue de poisson, alliant un scandale politique à une « réelle bagarre publique entre la CIA et le Congrès ».
Cette découverte faite par les membres du congrès met dans une situation fort inconfortable l’agence secrète car elle révèle que la CIA a fait fi des lois adoptées dans la Constitution américaine. Il est incontestable que John Brennan et son agence sont actuellement en situation de gestion de crise et nous verrons probablement les résultats de leurs stratégies dans les jours à suivre pour pouvoir maîtriser la situation.
Toutefois, selon un point de vue d’éthique en relations publiques, le fait de nier d’avoir entravé la « barrière morale » que représente le pouvoir fédéral en infiltrant les ordinateurs des enquêteurs s’avère une grave faute selon le Code de déontologie de la Société canadienne des relations publiques. Selon cette charte, « tout membre doit se conduire avec équité et droiture dans ses relations avec les médias et le grand public » et, « Tout membre doit s’astreindre aux plus hautes normes d’honnêteté, d’exactitude, d’intégrité et de vérité et ne doit pas sciemment diffuser des informations qu’il sait fausses ou trompeuses. » Dans ce sens, il en va de soi que la CIA se retrouve dans une situation peu confortable. Elle doit maintenant tenter de recoller les pots cassés en employant des stratégies bien visées pour remédier à cette grave atteinte à son image.
Les hyperliens ne sont malheureusement pas disponibles car ils proviennent de la banque de données Eureka et après essai, le lien ne fonctionnait pas.
Jean-Philippe Fabi
Sources :
AGENCE FRANCE PRESSE. « États-Unis – La CIA espionnait des travaux parlementaires confidentiels », Le Monde (Paris), 7 mars 2014, p. B9
MAZZETTI, Mark. « Computer Searches at Center of Dispute on CIA Detentions », The New York Times (New York), 6 mars 2014, p. A20
MAISONNEUVE, Danielle. « Les relations publiques dans une société en mouvance », Québec, Presses de l’université du Québec, 479 p.
Félix Massé
/ 12 mars 2014L’événement d’actualité ayant retenu mon attention est l’exclusion de Fatima Houda-Pepin au sein du Parti libéral du Québec. En effet, le chef, Philippe Couillard, aurait sommé la députée de longue date de quitter le caucus libéral puisqu’ils n’arrivaient pas à s’entendre sur la question du port de signes religieux par le personnel ayant un pouvoir coercitif au Québec. M. Couillard affirme : « Ce n’est pas moi qui ai dit à Mme Houda-Pépin de partir. Personne n’a dit à madame Houda-Pepin : « vous êtes exclue du caucus ». » (http://www.ledevoir.com/politique/quebec/397765/contestation-de-fatima-houda-pepin-la-patience-de-couillard-a-atteint-sa-limite)
Par contre, l’opinion que s’est faite la population de M. Couillard est celle d’un homme sévère n’ayant aucune considération pour les idées divergentes des siennes. En effet, le chef libéral croit le flou qui planait au sein du Parti depuis quelques mois sur la question de la Charte de la laïcité était causé par des éléments nuisibles et que sa patience a des limites. Il affirme que le problème est maintenant du passé.
En termes de relations publiques, c’est Mme Houda-Pepin qui remporte la palme. Elle a su saisir les bonnes tribunes comme Tout le monde en parle afin de faire valoir le sentiment d’exclusion de son parti qu’elle ressent.
M. Couillard aurait dû saisir des opportunités de s’exprimer en lien avec le départ de Mme Houda-Pepin. Son image d’homme sévère en aurait été amoindrie. Un autre événement ayant affecté l’image du chef libéral est la candidature du controversé Dr Barrette dans la circonscription de La Pinière, contre l’ancienne libérale Mme Houda-Pepin. Surtout que cette dernière prend toutes les tribunes qui lui sont offertes afin de critiquer son exclusion. Par exemple le fait qu’elle avait amassé plus de 40 000 $ en financement pour sa campagne électorale, mais puisqu’elle ne fait plus partie du Parti libéral, l’argent ne lui revient plus; la somme va directement dans les coffres de campagne du Dr Barrette.
En conclusion, le chef du Parti libéral du Québec aurait eu grand intérêt à faire appel à de bons conseillers en relations publiques, cela lui aurait évité de passer pour le « méchant » dans l’histoire.
Sources :
http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/politiqueprovinciale/archives/2014/01/20140120-150512.html
http://quebec.huffingtonpost.ca/2014/01/21/-les-problemes-de-couillard-commencent–dit-fatima-houda-pepin_n_4637137.html
Fannie Brouillette
/ 12 mars 2014Quand l’ex-journaliste répond aux journalistes…
La présente campagne électorale a été témoin jusqu’ici bien des rebondissements et les attaques de toutes parts fusent à l’échelle nationale. Les régions ne sont pas épargnées par ces lots d’annonces plus ou moins fracassantes et de répliques trop ou pas assez cinglantes.
Dans la circonscription de Trois-Rivières, en Mauricie, la campagne se joue principalement entre un candidat vedette du PQ, l’ancien journaliste à l’Assemblée nationale Alexis Deschênes, et le candidat du Parti libéral, ex-président d’une chambre de commerce locale, Jean-Denis Girard.
La candidature de M. Deschênes a fait couler de l’encre avant même d’être confirmée, notamment puisqu’on reprochait à l’homme originaire de la Gaspésie et domicilié à Québec d’être «parachuté» dans la région, à l’instar de sa prédécesseure Djemila Benhabib (http://www.lapresse.ca/le-nouvelliste/politique-quebecoise/201402/25/01-4742151-candidature-dalexis-deschenes-des-pequistes-de-la-mauricie-decus.php). La rumeur désormais confirmée avait causé de la dissidence même chez les péquistes de la Mauricie.
Son adversaire politique n’a pas manqué de souligner ce fait : lorsque Philippe Couillard est venu présenter la candidature de M. Girard dans Trois-Rivières, il l’a décrit d’abord comme étant «un gars [de la région]» (http://www.lapresse.ca/le-nouvelliste/elections-quebec-2014/trois-rivieres/201403/04/01-4744532-jean-denis-girard-un-gars-dici.php%5D. Puis, M. Deschênes a donné la réplique lorsqu’il a rencontré les journalistes et les intervenants de Trois-Rivières, faisant preuve déjà d’une bonne maîtrise des sujets régionaux (http://www.lapresse.ca/le-nouvelliste/politique-quebecoise/201402/28/01-4743337-alexis-deschenes-deja-une-bonne-connaissance-des-dossiers.php).
À mon avis, il m’apparaît clair que le Parti québécois a quelque peu gâché l’entrée en scène de son candidat vedette avec une mauvaise gestion de la rumeur. Dès que les premiers bruits ont couru, la dissidence – provenant notamment des anciens députés péquiste et bloquiste – s’est fait entendre dans les médias régionaux, sans aucune réponse de la part des plus hautes instances du PQ ni du candidat lui-même. Cette entrée en matière boiteuse laissera peut-être un goût amer aux électeurs, qui ont encore en mémoire le passage infructueux de l’auteure Djemila Benhabib. Le Parti québécois aurait dû, selon moi, faire taire les rumeurs le plus tôt possible et présenter son candidat dès que les premiers bruits ont eu court. Alexis Deschênes a eu beau tenter de se rattraper par la suite, le ton était donné : même s’il prétend le contraire, il conservera l’étiquette de candidat parachuté dans le comté, donnant d’autant plus des munitions à ses adversaires. Par sa maîtrise des dossiers propres à la Mauricie, M. Deschênes a prouvé son sérieux dans sa volonté de représenter les électeurs de la Mauricie. Même le maire Yves Lévesque l’a admis, alors qu’on sait que le flamboyant premier magistrat ne se gêne généralement pas pour dire le fond de sa pensée et qu’on lui connaît des liens politiques passés avec le candidat libéral.
Le Parti québécois aurait mieux fait, selon moi, de présenter plus tôt son candidat vedette, afin de faire taire ses détracteurs et prouver dès le départ qu’il était au courant de l’actualité de la région, avant même que la dissidence et l’opposition politique ne puissent réagir…
Fannie Brouillette
Sarah Limoges Théberge
/ 12 mars 2014Effet boule de feu pour le PQ !
Dimanche dernier, un coup de tonnerre a frappé dans le monde politique. Monsieur Pierre-Karl Péladeau s’est finalement lancé dans la campagne électorale aux côtés de la première ministre à titre de candidat du Parti Québécois dans Saint-Jérôme. L’homme d’affaires ayant été à la tête de Quebecor durant plusieurs années fait donc son entrée en politique. Madame Marois s’était d’ailleurs rapprochée de l’homme en le nommant, en mars 2013, président du conseil d’administration d’Hydro-Québec.
Afin de se consacrer à la politique, « Pierre Karl a déclaré avoir remis sa démission à tous ses postes électifs lors de sa conférence de presse à Saint-Jérôme, aux côtés de Pauline Marois, le 9 mars dernier. » (http://ici.radio-canada.ca/sujet/elections-quebec-2014/2014/03/09/001-pierre-karl-peladeau-candidat-pq-saint-jerome.shtml)
Doit-on craindre que l’autonomie des médias soit menacée ?
Effectivement, comme de nombreux journaux, tels que Le Journal de Montréal ainsi que les stations de télévision TVA et LCN, appartiennent à Quebecor Médias, va t’il y avoir une privatisation de l’information. Ces chaînes seront-elles en mesure de diffuser les nouvelles objectives et de rester indépendantes dans leurs réactions ? Honnêtement j’en dors fort bien ! Déjà ce qui est présenté concernant le dossier électoral semble vanter l’arrivée de PKP avec le Parti québécois. Selon moi le PQ devra agir, car le public ne doit pas souffrir d’un manque d’informations relatives à sa candidature. M. Couillard, chef du Parti libéral, ainsi que ses autres adversaires, a même été jusqu’à demander que Pierre Karl Péladeau se départisse de ses actions pour éliminer toute forme d’influence qu’il pourrait avoir sur ses entreprises. (http://www.ledevoir.com/politique/quebec/402228/Elections2014-l-effet-pkp)
Bref, selon moi l’arrivée en politique de cet important homme d’affaires brime déjà la liberté de presse, et le Parti québécois devra élaborer une stratégie claire et solide afin de contrer d’éventuels débordements médiatiques. M. Péladeau devra laisser de côté son portrait d’homme d’affaires pour se concentrer uniquement sur sa vie politique. De plus, comme il fait l’effet d’une bombe dans les médias, il devrait profiter de cette occasion pour s’adresser à la presse et clarifier son statut et affirmer ses intentions.
Sources:
BOISVERT, Lili. « Pierre Karl Péladeau veut faire du Québec un pays », Radio-Canada, 9 mars 2014, [En ligne], http://ici.radio-canada.ca/sujet/elections-quebec-2014/2014/03/09/001-pierre-karl-peladeau-candidat-pq-saint-jerome.shtml (consulté le 12 mars 2014)
DESCÔTEAU, Bernard. « L’effet PKP », Le devoir, 11 mars 2014, [En ligne], http://www.ledevoir.com/politique/quebec/402228/Elections2014-l-effet-pkp (consulté le 12 mars 2014)
LAVOIE, Gilbert. « La journée PKP », Le Soleil, 10 mars 2014, [En ligne], http://www.lapresse.ca/le-soleil/opinions/chroniqueurs/201403/09/01-4746061-la-journee-pkp.php (consulté le 12 mars 2014)
Maude Robitaille
/ 12 mars 2014La première ministre du Québec, Pauline Marois, a lancé, mercredi le 5 mars 2014, de nouvelles élections dans le but d’acquérir cette majorité qui lui avait échappé en 2012. Seulement, la partie n’est pas gagnée d’avance. Selon un sondage effectué par la Société Radio-Canada sur les intentions de vote des Québécois, le Parti québécois a la majorité des votes des francophones avec 42 % contre 25 % pour le Parti libéral et 20 % pour la Coalition Avenir Québec. Seulement, cette avance est perdue chez les allophones et les anglophones, car le PQ et le PLQ sont à égalité avec des intentions de vote respectives de 36 %. Ces derniers chiffres doivent fortement inquiéter la première ministre. Certes, 52 % des québécois affirment que leur décision de vote peut toujours changer d’ici aux élections, mais il reste que la majorité tant espérée est loin d’être acquise. Dans le cadre de ces nouvelles élections, tous les regards, de même que les caméras, sont tournés vers les politiciens. Tout un chacun se demande pour qui voter et lequel des partis a le plus de chances de se faire élire. Je me suis donc interrogée sur ce qui pourrait nuire au Parti québécois au niveau de ses relations publiques.
Selon moi, ce qui fait pourrait coûter la majorité au gouvernement Marois est son manque de constance, autant dans les décisions de la première ministre que dans ses relations publiques. En effet, pour qu’une entreprise ou un parti politique ait une certaine crédibilité auprès de la population et des médias, il est important qu’il soit fidèle à ses valeurs. Sinon, il sera durement critiqué dans les médias et les relations publiques du parti devront rattraper le coup. Seulement, dans les derniers jours, plusieurs décisions prises par la première ministre pourraient remettre sa crédibilité en question. Tout d’abord, le gouvernement a dernièrement accepté un projet de pipeline au Québec qui pourrait s’avérer très nocif pour l’environnement, alors que le Parti québécois s’était toujours dit défenseur de l’environnement. Ensuite, comme mentionné dans plusieurs commentaires précédemment, l’homme d’affaires Pierre-Karl Péladeau représente maintenant le Parti québécois dans la circonscription de Saint-Jérôme. C’est certes une annonce qui a fait parler du parti dans les médias, mais plusieurs se questionnent par contre sur la pertinence de PKP au sein du PQ. Ces décisions prises par la première ministre sont plutôt de droite et vont à l’encontre des valeurs de son parti politique, qui, lui, est de gauche. Je conseillerais donc à Pauline Marois de faire attention à la constance de ses relations publiques. Elle devrait ainsi s’assurer que chacune de ses déclarations publiques correspond aux idées et aux valeurs de son parti politique, d’autant plus qu’il ne resterait que quelques semaines à son équipe de relations publiques pour réparer les pots cassés. Il ne faut pas oublier qu’une mauvaise publicité en cette période électorale pourrait lui coûter très cher.
Sources :
LABBÉ, Jérôme. « Sondage : la majorité péquiste loin d’être acquise », Ici Radio-Canada, [En ligne], 10 mars 2014, http://ici.radio-canada.ca/sujet/elections-quebec-2014/2014/03/09/016-sondage-intentions-de-vote-majorite.shtml (Page consultée le 11 mars 2014).
SHIELDS, Alexandre. « Les espoirs déçus des écologistes », Le Devoir, [En ligne], 10 mars 2014, p. A1, http://www.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-environnement/402185/plintchaud-les-espoirs-decus-des-ecologistes (Page consultée le 11 mars 2014).
Daphnée da Ponte
/ 12 mars 2014Le sujet au cœur de tous les débats de la semaine est sans doute la candidature de Pierre-Karl Péladeau (PKP) au Parti Québécois, dans la circonscription de Saint-Jérôme.
C’est dimanche midi dernier que la chef du Parti Québécois (PQ) et première ministre Pauline Marois a annoncé le saut en politique d’un des plus importants hommes d’affaires de la province. «Ce n’est pas tous les jours qu’on voit le dirigeant d’une grande entreprise choisir de s’investir dans le service public en mettant son talent, son expérience, son énergie au service de ses concitoyens», a proclamé Marois devant les médias. Puis, devant les partisans du parti, PKP a affirmé s’être lié au PQ en l’honneur de ses valeurs les plus profondes, sois la souveraineté. Vraiment?
Bien qu’il ait renoncé à tous les postes qu’il occupait chez Québécor, entreprise fondée par son père, PKP refuse de vendre les actions qu’il possède. Il compte plutôt mettre «tous ses avoirs économiques au sein d’une fiducie ou d’un mandat sans droit de regard».
Il est clair que la stratégie, si on peut l’appeler ainsi, de Pauline Marois quant à l’adhésion de PKP à son parti est très efficace puisque la nouvelle a fait couler beaucoup d’encre. Toutefois, je crois que PKP mettrait fin à beaucoup de débat et gagnerait en crédibilité s’il abandonnait ses avoirs chez Québécor. Vu l’intense couverture médiatique dont profite le PQ actuellement, PKP devrait profiter de l’attention qu’on lui accorde pour clarifier ses intentions et ainsi, peut être renouer avec quelques Québécois et gagner des votes.
Avec l’arrivée de Péladeau au PQ, serions-nous à l’aube d’une ère de changements?
Source :http://www.ledevoir.com/politique/quebec/402116/pkp-serait-le-candidat-du-pq-dans-saint-jerome
Laurence Brisset des Nos
/ 12 mars 2014Gab Roy et son humour noir trop foncé
Blogueur et humoriste, Gab Roy est connu pour ses blagues et ses propos très trash sur son site internet LeVraiGabRoy.com. En octobre dernier, alors que des rumeurs de divorce entre la réalisatrice et comédienne Mariloup Wolfe et son mari Guillaume Lemay-Thivierge, deux personnes bien connues par les Québécois, sortaient de partout, Gab Roy a publié sur son blogue une lettre à l’intention de Mariloup Wolfe. Une lettre qui décrit des fantasmes sexuels vulgaires, violents, sexistes, bref, de très mauvais goûts.
Atteinte à son image, son intégrité et sa réputation, Mariloup Wolfe soutient s’être sentie « humiliée, dénigrée, discréditée, ridiculisée et diffamée » en plus de s’être sentie humiliée auprès de ses pairs dans la communauté, artistique et celle en général. Elle poursuit donc Gab Roy pour un total de 300 000 $ et affirme que ce montant sera versé à des organismes œuvrant pour contrer la violence faite aux femmes.
Dès lors qu’il a vu l’impact dans les internet de sa lettre, Gab Roy aurait tout de suite dû s’excuser et sur son blogue et sur toutes ses plateformes de réseaux sociaux. Sachant qu’une information se propage à toute vitesse, il aurait dû s’excuser immédiatement à tous les lecteurs possibles.
Si la majorité des lecteurs a été grandement choquée, il est impensable d’imager comment la personne directement atteinte a pu se sentir. Gab Roy aurait dû s’excuser publiquement et personnellement à Mariloup Wolfe, Guillaume Lemay-Thivierge (son nom figurant aussi dans ladite lettre) et leurs enfants (aussi mentionnés).
En décembre, Gab Roy s’est présenté sur le plateau de Tout le monde en parle. Le mal était déjà fait et sa présence aussi tard plus tard semble n’avoir fait qu’encore plus de publicité pour cette fameuse lettre.
Il serait peut-être bénéfique pour Gab Roy de faire une conférence de presse en invitant personnellement Mariloup Wolfe et Guillaume Lemay-Thivierge afin de leur présenter toutes ses excuses et d’expliquer ses motifs, puisqu’il semble avoir eu toute une blague entre blogueurs sur le sujet de la plausible séparation.
Ce qui aiderait l’humoriste a se faire pardonné par les Québécois et du couple serait de payer le montant de la poursuite, soit de 300 000 $, car de ce fait, il participerait indirectement à des organismes oeuvrant contre la violence des femmes.
Source :
1. http://tvanouvelles.ca/lcn/judiciaire/archives/2014/03/20140309-083838.html
2. http://tvanouvelles.ca/lcn/artsetspectacles/general/archives/2014/03/20140310-202750.html
Laurence Bolduc
/ 12 mars 2014Réforme électorale du gouvernement Harper
Les élections qui se dérouleront en avril 2014 sont au cœur de l’actualité présentement. Cette campagne électorale m’amène à discuter d’un autre événement à l’échelle fédérale qui est celui de la réforme électorale en cours du gouvernement de Stephen Harper. En bref, les conservateurs disent vouloir se concentrer à éliminer tous risques de fraudes possibles lors des élections fédérales lorsque la réelle problématique en est tout autrement.
Ces modifications créent beaucoup de discorde dans le milieu politique. Selon un article rédigé dans La Presse, Marc Mayrand, Directeur général des élections du Canada (DGEC), se dit préoccupé par ces changements puisqu’ils compromettent directement les droits fondamentaux des Canadiens et les droits des partis politiques. (http://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-canadienne/201403/06/01-4745220-le-dge-tres-preoccupe-par-la-reforme-electorale-du-gouvernement-harper.php)
De plus, le journaliste Hugo De Grandpré explique que le ministre responsable de la Réforme démocratique, monsieur Pierre Poilievre, n’a pas consulté le DGE pour avoir son point de vue sur l’élaboration de la réforme électorale. (http://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-canadienne/201403/06/01-4745220-le-dge-tres-preoccupe-par-la-reforme-electorale-du-gouvernement-harper.php)
La communication est un aspect des plus importants pour conserver une bonne image et de bonnes relations. Quand une organisation prend une décision qui concerne la population et d’autres entreprises, elle doit s’attendre à une réaction du public, voire même des débats, surtout à l’ère des technologies où l’espace public est un lieu pour contester les idées reçues, la valeur des opinions, leur cohérence, leur pertinence et leur crédibilité (Maisonneuve, 2011). Ainsi, le DGE affirme que ce n’est pas de contrer la fraude qui est le réel défi, mais plutôt l’incidence de cette décision sur le taux de participation électorale. (http://www.lapresse.ca/le-droit/politique/201403/06/01-4745224-le-dge-taille-en-pieces-le-projet-de-reforme-electorale.php)
Selon moi, le ministre responsable de la Réforme démocratique a fait preuve d’un grand manque de professionnalisme et d’éthique en n’ayant pas consulté le DGEC directement pour la prise de décision. L’éthique en relations publiques est un aspect non négligeable. Il est important de prendre en considération les grandes valeurs démocratiques qu’est le respect de la dignité, les droits à l’égalité, à la sécurité de son être, à la libre disposition et à l’expression de soi (Maisonneuve, 2011, p. 370). C’est pourquoi en voulant imposer ses propres règles électorales, le gouvernement Harper commet une entorse aux valeurs de relations publiques : « Celui qui agit doit étudier les effets potentiellement bénéfiques ou au contraire délétères de ses actions sur les autres » (Maisonneuve, 2011, p. 374) de plus, un grand nombre de changements proposés risqueraient de restreindre le droit de vote à plusieurs citoyens admissibles tels que mentionnés dans La Presse. Il est aussi très important de parler vrai pour inspirer la confiance aux électeurs. En prétextant une vérité, les conservateurs ne font qu’aggraver la situation puisqu’elle ne fera que susciter des débats et de vives réactions du public : « seules l’information correcte et la plus impartiale possible permet le questionnement et augmente le savoir. » (Maisonneuve, 2011, p. 379)
Justine Petit
/ 12 mars 2014Dimanche dernier en navigant sur Facebook, j’ai trouvé un article qui a beaucoup accroché mon attention et m’a inspiré le sujet de cette intervention.
Samedi le 8 mars, un Boeing 777 de Malaysia Airlines a soudainement disparu des radars aériens laissant un mystère pour la compagnie et les familles des passagers. L’avion avait décollé de Kuala Lumpur en Malaisie et devait atterrir à Pékin en Chine. À bord, se trouvait 239 passagers dont 12 agents de bord, tous de nationalité Malaisienne ainsi que 153 Chinois, 38 Malaisiens et des gens de nationalités diverses dont deux Canadiens. Selon l’armée malaisienne, l’avion aurait été repéré pour la dernière fois 1 h 30 après sa disparition. Par contre, ce dernier aurait changé de directoire après sa disparition des radars des commandants aériens. Il aurait donc pris la direction du détroit de Malacca, une zone beaucoup plus éloignée du trajet initial.
Plusieurs ont critiqué la lenteur avec laquelle Malaysia Airlines a déployé ses recherches. Il s’agit ici d’un accident tragique impliquant 239 personnes, l’entreprise ne peut se permettre d’attendre. Dans le but d’accélérer les recherches de ce Boeing 777, plusieurs gouvernements ont envoyé des renforts tels que des navires chinois, américains et australiens ainsi que d’autres pays de l’Asie du Sud-Est.
Je crois donc qu’en tant que compagnie aérienne, Malaysia Airlines se doit d’avoir un plan de crise hors pair afin de réagir très rapidement en cas de disparition ou d’écrasement d’avion. Les familles et les proches des victimes sont inquiets et ont besoin de sentir que des procédures rigoureuses sont mises en œuvre pour retrouver rapidement les disparus. Le transporteur aérien doit également apporter son support et son réconfort à ces gens qui attendent impatiemment qu’on retrouve leur être cher. Il peut également utiliser son site Web dans le but de diffuser rapidement de l’information sur l’avancement de la situation. Par ailleurs, les images des recherches font rapidement le tour du globe, on parle de cette mystérieuse disparition à travers le monde. Il faut des spécialistes des communications disposés à répondre à toute question des médias et des familles peu de temps après la disparition. C’est donc la réputation de Malaysia Airlines qui sera très fortement affectée, puisque les gens seront plus craintifs de voyager avec cette compagnie aérienne. Le chiffre d’affaires de cette réputée entreprise sera très probablement fortement touché par cet accident. Le transporteur malaisien devra donc axer sa communication sur la sécurité de ses appareils afin de blanchir cette notoriété entachée. Ce sera un travail à long terme, puisque la peur reste chez les gens pendant plusieurs années. Il n’y a qu’à penser à la tragédie du World Trade Center en 2011, beaucoup sont restés apeurés à l’idée de devoir prendre l’avion.
ASSOCIATED PRESS et Agence France-Presse. «La piste du terroriste étudiée», La Presse+, dimanche 9 mars 2014, Actualités p.12.
ASSOCIATED PRESS, Radio-Canada et Reuters. «Avion disparu en Asie : Le Vietnam s’impatiente», Ici Radio-Canada.ca, [En ligne], 11 mars 2014, http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/international/2014/03/11/002-avion-disparu-asie-satellites.shtml (Page consultée le12 mars 2014)
Kayan Naghshi
/ 12 mars 2014Legault bon sens !
La CAQ a annoncé qu’elle souhaitait changer le fonctionnement des syndicats du Québec. Les regroupements de travailleurs vont devoir rendre publics leurs états financiers. Cet effort de transparence, selon Claude Legault, leur permettrait de redorer leur image. Le chef de Coalition Avenir Québec désire suivre l’exemple de Stephen Harper en instaurant le vote secret, car celui-ci juge que le vote à main levée est dépassé. Finalement, il est question également d’interdire aux groupes syndicaux d’utiliser les fonds de cotisations à des fins autres que les relations de travail et la défense des travailleurs. Ces propositions de la CAQ sont fortement contestées par les syndicats qui les reçoivent comme une attaque.
Ces projets visent vraisemblablement à nuire aux regroupements des travailleurs du Québec. Premièrement, Legault prétend que rendre accessibles les états financiers des syndicats est « au bénéfice de tous les employés syndiqués » (Legault, 2014). Or, les membres des syndicats ont déjà accès à leurs états financiers. Deuxièmement, le vote à main levée ne permet aucune fraude et est même utilisé à l’assemblée nationale. En effet, selon la journaliste du Devoir, Josée Boileau, le vote secret « ouvre grand la porte aux manipulations patronales ». Le chef du parti Coalition Avenir Québec répond qu’il souhaite moderniser les syndicats. Enfin, l’interdiction d’utiliser les fonds de cotisation à des fins autres que celles mentionnées plus haut va à l’encontre de l’histoire syndicaliste du Québec. En effet, dès leur instauration, les syndicats ont servi des causes plus larges que les simples revendications prolétariennes. Ils militaient pour des causes touchant l’organisation de l’économie et de la société, comme l’accès à des soins de santé, à l’éducation, etc. Claude Legault évoque le cas du soutien syndical au mouvement des étudiants du printemps 2012 pour justifier le bien-fondé de cette proposition.
Ces propositions et les justifications qui en sont données démontrent que Claude Legault souhaite mettre les opinions de droite de son côté d’une part et d’autre part qu’il s’adresse à une partie de la population peu éduquée et informée. Ces propositions arrangent la droite, car si elles devaient être concrétisées, elles affaibliraient les syndicats. Cette catégorie n’a donc pas besoin de justification. Claude Legault explique ses projets en prétendant qu’ils sont là pour le bien des syndicats eux-mêmes, ce qui, lorsque l’on fait preuve de sens critique, s’avère tout à fait absurde, voire quelque peu insultant. Qui plus est, la CAQ se propose d’offrir une compensation pour les pertes de cotisations subies. La campagne électorale de la CAQ profite visiblement de la présente crise économique et de la peur qu’elle engendre au sein de la population. Il suffit d’aller consulter le projet Cap sur nos familles et de lire le titre du premier constat : Tannés de payer et d’attendre pour y découvre le principal argument électoral de Claude Legault. Avec cette proposition de compensation, Legault fait l’erreur d’offrir aux médias l’occasion d’y voir une tentative d’acheter le silence. Le chef du parti se discrédite davantage lorsque des journalistes lui demandent quelles sont les limites d’une clause sur les relations du travail et la défense des travailleurs. Il leur répond qu’il va falloir simplement faire appel « au gros bons sens ».
Références:
http://www.lesaffaires.com/secteurs-d-activite/gouvernement/la-caq-veut-moderniser-les-syndicats/567069
http://www.ledevoir.com/politique/quebec/402307/lacaqetlessyndicats-mauvais-combat
http://ici.radio-canada.ca/sujet/elections-quebec-2014/2014/03/11/001-legault-caq-democratie-syndicale.shtml
Cliquer pour accéder à cap-sur-nos-familles-rapport-etape-caq-27-novembre-13.pdf
Kayan Naghshi
Simon Lavoie
/ 12 mars 2014Neknomination-trouble!
Depuis le début de l’année 2014, l’une des nouvelles attirant la plus grande attention médiatique est certainement le jeu d’alcool constitué de vidéos où une personne se filme ingurgitant une grande quantité de liquide alcoolisé, peut-importe lequel, et lançant par la suite le défi à d’autres personnes. C’est ainsi que se déroule le jeu Neknomination, un phénomène s’étant répandu à une vitesse incroyable sur le Net. Celui-ci, d’origine australienne, s’est, par exemple, rapidement propagé chez nos cousins français : « Créé le 10 février, le groupe Facebook Neknomination France comptait le 24 février 28 000 abonnés. »1 La quantité d’alcool n’étant pas règlementé, en plus de la forte pression sociale due à l’effet de groupe des réseaux sociaux, il est simple de comprendre les répercutions que pourraient avoir la popularité d’un jeu ayant un potentiel aussi dangereux. Malheureusement, ce jeu a déjà fait cinq morts, notamment, un par noyade, après s’être fait filmer relevant le ‘’défi’’. D’ailleurs, le Professeur Michel Lejoyeux, addictologue à l’hôpital Bichat, à Paris, le mentionne dans un article parût dans Le Figaro : « Ces nouvelles habitudes de consommation, comme le « binge drinking » (ivresse ponctuelle et massive), ou la « neknomination » (un jeu à boire sur Facebook), ont parfois des conséquences bien plus graves qu’une simple gueule de bois. »2
Malgré qu’il n’y ait pas de loi interdisant une telle pratique dans le cas d’un adulte, il en est tout le contraire pour un mineur, peut-importe qu’il s’agisse de virtuel ou non, le fait d’encourager un mineur à boire est illégal. C’est pourquoi l’équipe de la Sûreté du Québec responsable de la sécurité sur le Web est présentement consciente du phénomène et désire rappeler les dangers d’un tel jeu déjà observé dans plusieurs régions du Québec. 3
Il semble pertinent que la SQ émette un message clair et uniforme quant à sa position par rapport à la publication et à l’incitation de publier de tel vidéo pour les mineurs. Différent support, dont l’utilisation d’une page web pour permettre la diffusion d’informations pour les parents qui voudraient en apprendre plus sur le phénomène et pour assurer la sécurité de l’utilisation des médias sociaux par les enfants. Le message soutenu doit être cohérent et présenter l’information qui ne se contredit pas, c’est pourquoi il est important de retenir que la publication de telle vidéo est uniquement interdite aux mineurs. En s’assurant, par ailleurs, de soutenir que les dangers, comme l’augmentation des comas éthylique chez les jeunes, sont tous aussi réels pour les adultes. Il faut expliquer que ce type de jeu n’est en aucun cas suggéré.
De plus, pour démontrer son ouverture d’esprit, la SQ pourrait avoir avantage à valider ceux qui choisissent d’avoir une influence positive pour la société en mettant de l’avant des icônes comme Olivier Dion, de Star Académie qui a su transformer le Neknomination en Smartnomination, des vidéos ayant pour but de se filmer lors d’une action positive, par exemple : donner de la nourriture ou des vêtements à un sans-abri, venir en aide à un inconnu par simple gentillesse, etc. 4
1- NEUER, Laurence. AU TRIBUNAL DE L’INTERNET ! La « neknomination » ou l’ivresse scénarisée : jeu ou crime ? À vous de juger !, Le Point.fr, Justice, mercredi, 12 mars 2014
2- PRIGENT, Anne. La gueule de bois n’est pas dissuasive : Se sentir mal après une soirée trop arrosée ne modifie pas les intentions de consommation d’alcool. Le Figaro, Sciences, no. 21644 samedi, 8 mars 2014, p. 16
3- BLANCHARD, Karine. Calage d’alcool sur les réseaux sociaux : le phénomène Neknomination observé dans la région, La Voix de l’Est, Jeudi, 20 février 2014.
4- LEMIEUX, Marc-André. Diversifier son portfolio, Le Journal de Montréal, Weekend, samedi, 8 mars 2014, p. W8
Simon Lavoie
Yoan LeBel Gaudreault
/ 12 mars 2014Le 6 mars dernier, l’Office National de l’énergie(ONE) a donné son accord au projet d’inversion de pipeline de la compagnie Enbridge. Il s’agit ainsi d’une bonne nouvelle pour cette entreprise qui mise entre autres sur ce projet pour acheminer du pétrole de bitume vers l’étranger.
En résumé, le pipeline 9B, reliant les raffineries de Sarnia en Ontario et Montréal, existait déjà. Toutefois, il effectuait le transfert de carburant de Montréal vers Sarnia, transportant ainsi du pétrole provenant de l’extérieur du pays. L’entreprise désir ainsi offrir à ses clients la possibilité de pouvoir exporter leur pétrole provenant majoritairement des sables bitumineux albertains.
Néanmoins, le projet d’Enbridge fait face à de nombreuses critiques, notamment parce qu’il favoriserait, selon certains (dont l’Institut Pembina), l’augmentation de l’exploitation du pétrole de bitume et ainsi la production de GES. Il n’y a pas seulement les mouvements écologiques qui s’opposent aux projets, certains déplorent ça faible rentabilité économique pour l’ensemble des Canadiens (voir le rapport de l’IRIS). Soulignons également l’ambiguïté créée par la position, favorable au projet, du gouvernement Marois qui vient à l’encontre de la volonté de ce même gouvernement à diminuer la production de GES d’ici 2020.
Enbridge a été confronté à une crise majeure en 2010, alors qu’une fuite d’un de ses pipelines s’est déversée dans la rivière Kalamazoo au Michigan, causant une catastrophe naturelle dont la région peine à se relever encore aujourd’hui.
Afin de « favoriser l’acceptation sociale » du projet, la compagnie a enregistré 3 lobbyistes et un lobbyiste-conseil (voir http://www.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-environnement/398304/le-lobby-du-petrole-s-active-au-quebec). Plusieurs Maires, dont celui de la ville de Montréal, Denis Coderre, a également exigé que la compagnie de transport de combustibles crée un fonds d’intervention d’urgence de 1G$. À mon avis, cette proposition devrait être mise sur pied par l’équipe de relation publique de l’entreprise, autant pour favoriser l’acceptabilité sociale du projet, que pour créer un plan de gestion de crise crédible et rigoureux.
Cliquer pour accéder à Note-p%C3%A9trole-WEB-03.pdf
http://affaires.lapresse.ca/economie/energie-et-ressources/201403/06/01-4745059-feu-vert-a-linversion-du-pipeline-enbridge-vers-montreal.php
http://www.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-environnement/398304/le-lobby-du-petrole-s-active-au-quebec
Marie-Eve Archambault
/ 12 mars 2014Pour vous mettre en contexte, en 2007, il y avait un agenda public qui avait été créé un agenda pour éviter de programmer deux ou trois activités au même moment. La raison? C’est simple les gens d’affaires ne peuvent pas se séparer à 5. Malheureusement, il est triste de constater que ce ne sont pas toutes les structures qui étaient au courant de cela.
En mi-février, la Chambre de commerce de Sherbrooke ramène son agenda conçue pour éliminer les dédoublements d’événements publics, comme le conflit qu’on observe pour les deux événements gastronomiques prévus le même week-end : le Festival international de cuisine de rue et le Festival du Bacon.
Comme à chaque année, il y a dans le milieu de mai le Festival du Bacon. Leur projet était déjà sur les rails lorsqu’ils ont entendu parler qu’il y avait un autre festival culinaire à Sherbrooke le même weekend au Marché de la gare. Résultats? Une confrontation et un mécontentement de plusieurs.
Ce problème d’horaire est rapidement tombé sur la faute de Destination Sherbrooke qui est le responsable du Marché de la gare. Tout le monde a donc sauté aux conclusions que l’entreprise avait mal fait son travail.
Rapidement, l’effet de boule de neige s’est produit et les médias ont commencé à souligner que Destination Sherbrooke remplissait mal leur mandat. Le maire de Sherbrooke Sévigny n’écarte pas la possibilité de revoir le mandat de Destination Sherbrooke : « C’est toujours un peu étonnant et à la fois inquiétant. Manifestement, il y a une carence sur le plan des communications et sur sa fluidité. Il va falloir y voir », soutient-il. Oups, petit problème devient tout d’un coup beaucoup plus grand maintenant.
Siégeant au conseil d’administration de Destination Sherbrooke, Danielle Berthold identifie elle aussi un problème de communication. « Le canal de communication entre les différents intervenants semble mince. Ça ne peut pas continuer comme ça. Nous sommes à voir si nous pouvons pourvoir à un poste au conseil d’administration par quelqu’un qui viendrait du centre-ville. Cette proposition a été bien reçue de la plupart des administrateurs. Il sera toutefois impossible de siéger au nom d’une corporation. Il faudra le faire à titre de citoyen. »
Elle propose même d’aller sur le site de la Chambre de commerce de Sherbrooke où il propose une option sur son site Internet http://www.ccsherbrooke.com en cliquant sur l’onglet Proposer un événement dans le calendrier.
En somme, dans tous les cas, il y a eu un énorme problème de communication de la part de tout le monde. Destination Sherbrooke a rapidement agi concernant se problème. Entre autre, l’entreprise explique que cela ne fait que 3-4 ans qu’ils existent avec ce mandat de trouver des attraits touristiques. Le porte-parole apporte un peu plus de détails en disant qu’ils ne sont pas beaucoup de personnes au sein de l’entreprise, donc cela prend plus de temps. Cependant, il dit que l’équipe est capable d’en prendre encore plus.
Je n’en suis pas certaine puisqu’ils n’ont pas vérifié les dates de leur Festival international de cuisine de la rue pour créer un momentum. Ils tombent directement sur l’un des gros festivals culinaires de Sherbrooke. Il y a considérablement une faille dans leur recherche. Une entreprise, c’est un système et Destination Sherbrooke a clairement de la difficulté à tout gérer.
D’ailleurs, cette sortie médiatique est très mal tombé puisque quelques semaines plus tard, Destination propose un beau projet touristique et extérieur. Inutile de vous dire qu’il fut difficile d’en faire la promotion.
Toutefois, Destination Sherbrooke a décidé d’utiliser une communication bidirectionnelle dans son approche. Non, ils en n’ont aucunement parlé sur leurs médias sociaux, mais ils ont eu l’idée de faire 2 jours de consultation afin de récolter les idées des citoyens.
De ce fait, l’entreprise est beaucoup plus à l’écoute de la population qu’elle sert. Ce fut une très bonne stratégie de leur part et de la part du relationniste.
En somme, le travail du relationniste, certes, mais des autres membres de cette entreprise est de connaître un peu plus l’organisation. Les parties de l’approche RACE, recherche et analyse, auraient pu être davantage exploitées. Lorsque je parle d’organisation, je parle de leurs activités et de leur agenda puisque ce n’est pas la première fois qu’une erreur de la sorte se produit. Le travail du relationniste s’est fait très rapidement, et heureusement pour lui ou elle puisque ce problème semble s’être réglé dans l’espace de quelques jours. Toutefois, la notoriété et la crédibilité de l’organisation en dépendra des les prochains mois peut-être même des années s’ils ne corrigent rien du tout.
Mes sources: La Presse, ccsherbrooke,com et principalement des articles de La Tribune.
Olivier Meunier
/ 12 mars 2014Une autre grosse surprise!
Plusieurs analystes étaient surpris du passage de Dr.Barette au Parti libéral du Québec qu’il avait tant critiqué durant la campagne de 2012. Par contre, dimanche dernier, c’était au tour de Pier-Karl Péladeau d’être le sujet de l’heure en faisant le saut en politique. Ici, la surprise n’était pas tant son allégeance au parti pour lequel il est maintenant candidat (Parti Québécois), mais plutôt la taille de son empire médiatique et la potentielle influence qu’il pourrait avoir su le gouvernement en plus de sa volonté de mettre ses actions de Québecor dans une fiducie au lieu de s’en départir.
L’influence des médias sur la démocratie est un sujet délicat, et ce, surtout en temps de campagne. Le Parti Québécois se devait alors de faire un gros travail de relation publique pour être certain que la couverture de cet événement leur soit avantageuse. Aussi, le questionnement des partis de l’opposition en matière d’éthique était tout à fait légitime. Par contre, le contexte de campagne électorale amplifie ce questionnement pour aussi devenir des arguments de campagne ou même des attaques peu élogieuses pour le PQ.
Toute fausseté doit être démentie puisqu’elle deviendra vérité. Le PQ connaît bien ce dicton puisque dans une lettre adressée aux différents médias, plusieurs souverainistes connus, dont plusieurs belles-mères, ont louangé la candidature de PKP. De plus, Bernard Landry y a affirmé être confiant de l’éthique journalistique et par le fait même, il peut avoir minimisé une certaine inquiétude chez certains les électeurs.
Source: http://www.lapresse.ca/le-soleil/actualites/dossiers/elections-quebecoises/201403/11/01-4746761-landry-parizeau-et-duceppe-applaudissent-larrivee-de-pkp-au-pq.php
Olivier Meunier
/ 12 mars 2014Une autre grosse surprise!
Plusieurs analystes étaient surpris du passage de Dr.Barette au Parti libéral du Québec qu’il avait tant critiqué durant la campagne de 2012. Par contre, dimanche dernier, c’était au tour de Pier-Karl Péladeau d’être le sujet de l’heure en faisant le saut en politique. Ici, la surprise n’était pas tant son allégeance au parti pour lequel il est maintenant candidat (Parti Québécois), mais plutôt la taille de son empire médiatique et la potentielle influence qu’il pourrait avoir su le gouvernement en plus de sa volonté de mettre ses actions de Québecor dans une fiducie au lieu de s’en départir.
L’influence des médias sur la démocratie est un sujet délicat, et ce, surtout en temps de campagne. Le Parti Québécois se devait alors de faire un gros travail de relation publique pour être certain que la couverture de cet événement leur soit avantageuse. Aussi, le questionnement des partis de l’opposition en matière d’éthique était tout à fait légitime. Par contre, le contexte de campagne électorale amplifie ce questionnement pour aussi devenir des arguments de campagne ou même des attaques peu élogieuses pour le PQ.
Toute fausseté doit être démentie puisqu’elle deviendra vérité. Le PQ connaît bien ce dicton puisque dans une lettre adressée aux différents médias, plusieurs souverainistes connus, dont plusieurs belles-mères, ont louangé la candidature de PKP. De plus, Bernard Landry y a affirmé être confiant de l’éthique journalistique et par le fait même, il peut avoir minimisé une certaine inquiétude chez certains les électeurs.
http://www.lapresse.ca/le-soleil/actualites/dossiers/elections-quebecoises/201403/11/01-4746761-landry-parizeau-et-duceppe-applaudissent-larrivee-de-pkp-au-pq.php
Catherine Bisson
/ 12 mars 2014Déclenchement d’élections, ou occasion de passer inaperçu
Le 5 mars dernier, Pauline Marois déclenchait des élections assez prévisibles. Bien entendu, tous les médias sont passés en mode électoral et y vont depuis ce temps de leurs couvertures spéciales et analyses. Contrairement à plusieurs de mes collègues, je ne me concentrerai pas sur les élections, mais sur un sujet qui a passé quasiment, sinon complètement, inaperçu cette même journée.
Environ une heure après que La Presse eut annoncé le déclenchement des élections sur son compte Facebook, le journal annonçait, aussi sur Facebook, que la Régie de l’énergie consentait à accorder un taux de rendement de 8,2 % à Hydro-Québec. Pour les consommateurs, cela implique une hausse des tarifs d’hydroélectricité de 5,8% au 1er avril prochain. Évidemment, le projet était déjà sur la table depuis un certain temps. Depuis août 2013 en fait. Mais le 5 mars, c’est devenu officiel. Pourtant, très peu de personnes ont réagi et les principaux médias ne l’ont même pas mentionné. Les téléjournaux sont restés muets. Du côté du journal Le Soleil, un article sur le sujet a été publié le lendemain.
Une question de « timing »
Pour Hydro-Québec, le timing était parfait. Alors que toute l’attention est occupée par le déclenchement des élections, l’entreprise peut annoncer sa « mauvaise » nouvelle en limitant une trop grande quantité de réactions négatives et une trop grande exposition dans les médias. Pour les consommateurs, c’est autre chose. Même si plusieurs n’ont rien vu, ceux qui ont vu ou entendu la nouvelle ont pu se sentir bernés par Hydro-Québec. Dès lors, le sentiment de confiance envers l’organisation s’effrite et sa réputation en souffre. Mais étaient-ils seulement conscients de ce stratagème fréquemment utilisé en relations publiques? Il y a fort à parier que non, malgré son utilisation courante par les organisations ou les gouvernements, par exemple.
La suite des choses
À mon avis, Hydro-Québec ne pourra pas se cacher très longtemps. Le 1er avril approche à grands pas et il est tout à fait probable que les insurgés se multiplient et prennent la parole. La même chose s’était produite lorsque Jean Charest avait annoncé une hausse des frais de scolarité pour les établissements post-secondaires. Au début, personne ou presque n’avait vraiment réagi à cette annonce. La situation fut tout autre lorsqu’est venu le temps d’appliquer la hausse. Revendications, manifestations, grève, Printemps érable… Vous connaissez la suite! Cependant, Hydro-Québec pourrait toujours avoir une dernière chance : à la date prévue pour la hausse des tarifs, nous serons dans le dernier droit de la campagne électorale. Sondages, analyses, attaques et insultes fuseront de toutes parts. Cette actualité sera certainement très intéressante à suivre.
Somme toute, Hydro-Québec a fait du bon travail quant à cette annonce. L’organisation a su tourner la situation à son avantage et minimiser les atteintes à sa réputation. Toutefois, elle devra certainement veiller à répondre aux questions des consommateurs de façon transparente, car si elle ne le fait pas, la situation s’envenimera rapidement.
SOURCES :
http://affaires.lapresse.ca/economie/energie-et-ressources/201403/05/01-4744855-taux-de-rendement-dhydro-la-regie-coupe-la-poire-en-deux.php¸
http://www.lapresse.ca/le-soleil/affaires/consommation/201403/06/01-4745265-hydro-quebec-peut-augmenter-ses-tarifs-de-43-le-1er-avril.php
http://www.lapresse.ca/le-soleil/affaires/consommation/201308/06/01-4677460-hydro-quebec-veut-augmenter-ses-tarifs-de-54-de-plus.php utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_vous_suggere_4745265_article_POS2
Alexis Martel
/ 12 mars 2014PKP. Trois lettres maintenant répétées presque « ad vitam æternam », pour citer le principal intéressé à propos de sa candidature il y quelques semaines.
Soit, la table est mise puisque répétée à maintes reprises à travers cette discussion très intéressante sur la propriété des médias et l’implication politique. J’userai donc ces mots davantage pour m’attarder à la problématique et aux stratégies plutôt qu’à l’analyse de la situation.
Rappelons cependant d’emblée quelques faits : Pierre-Karl étudia la philosophie en tout premier lieu, tout comme le droit ensuite : une combinaison parfaite pour développer la rhétorique et l’éloquence ; parfait pour les relations publiques.
Son intransigeance en management lui fit également provoquer une dizaine de lockout. Il avait à travers celles-ci fort probablement été conseillé par les plus grandes agences de relations publiques du pays.
Maintenant qu’il se présente en politique pour le parti nationaliste, le cabinet ministériel a évidemment étudié la situation sous tous ses angles et imaginé toutes les stratégies pour faire de son entrée une réussite en relations publiques pour le bien de la cause souverainiste.
La remise en question de sa propriété médiatique était de toute évidence inévitable. Ils avaient donc sûrement prévu la réponse : une mise en gestion par une fiducie indépendante et la promesse d’une interaction coupée entre l’actionnaire et les employés, du moins séparée par de nombreux cadres administratifs. On ne peut pas être contre la vertu, mais la question demeure : est-ce suffisant ?
Évidemment l’acte le plus facile à défendre eut été la vente de ses entreprises le plaçant dans une position ambiguë de par son contrôle médiatique et ses implications politiques. On ne vend toutefois pas un empire médiatique comme une tondeuse au printemps. Si tel qu’il le mentionne et qu’il prît réellement sa décision il n’y a que quelques semaines, le « simple » remaniement fiscal de la création d’une fiducie n’est probablement pas encore complété. La vente devient alors tout simplement irréaliste.
Néanmoins, quoiqu’il soit philosophe de formation, la gestion de ses avoirs n’est probablement pas pour les quatre vertus cardinales de Platon ou pour atteindre l’indépendance médiatique par bonne conscience ; elle ne devient qu’enjeu de relations publiques : faire accepter sa situation financière à l’électorat ciblé.
Pour faciliter son acceptation politique, le travail n’apparaît plus seulement matière de paroles publiques, mais aussi d’actes légaux, fiscaux, financiers et comptables clairs et décisifs sujets à convaincre le « gros bon sens ».
Devenir actionnaire minoritaire dans Québécor, par exemple, aurait déjà été plus convaincant, à mon avis. Le rachat par la Caisse de Dépôt de ses actions, à bon prix (tout le monde est content), aurait pu permettre de créer un groupe médiatique national (ou provincial), fusionné à Télé-Québec : un bon départ pour avoir un solide réseau public d’informations dès la création du pays (pas toujours évident à avoir –certains pays n’y sont toujours pas parvenu)
Le cabinet se doutait sans doutes également qu’un « nouveau Berlusconi » créerait une polémique dans le ROC. Après avoir divisé la province avec la charte (une méthode politique à la légitimité plus que questionnable), la candidature de PKP ressuscite maintenant le débat sur la scène nationale (d’autant plus qu’il possède Sun News, dans l’Ouest, qui pratique le Quebec bashing d’ailleurs !). Avec un gouvernement conservateur au pouvoir, détesté par le Québec et aux sentiments réciproques, l’échiquier se place pour un débat médiatique renouvelé autour du débat souverainiste.
Il appert alors que les relations publiques à l’endroit de l’élection de PKP ne semblent plus négligées, mais des tactiques de fins stratèges.
La qualité de l’intervention en relations publiques autour de son lancement en politique pourra être jugée dans quelques années, lorsqu’on pourra y voir le big picture. Quoiqu’il en soit, les stratagèmes à la « scandale des commandites » semblent poindre dans l’ombre d’une forte division renaissante. Vingt ans plus tard, toutefois, avec les médias sociaux dans le paysage, les relations publiques seront probablement nécessités plus que jamais.
guylitalien
/ 12 mars 2014Bonsoir, merci à tous de vos publications. Nous ferons le point en classe le vendredi 14 mars. Au plaisir.
Marc-Antoine Grégoire
/ 13 mars 2014Désolé du retard.
Le 24 janvier dernier, Jean-Claude Gingras, le maire de la ville de L’Assomption, sur la rive-nord de Montréal, se faisait arrêter en état d’ébriété à sa sortie d’un restaurant de la municipalité. Étant donné les relations houleuses entre lui et le syndicat des policiers de la ville, il a accusé le corps policier de lui avoir fait un guet apens (étant donné qu’il n’était à peine sorti du restaurant que trois auto patrouilles l’attendaient et la scène a été filmée dans son entièreté). http://www.hebdorivenord.com/Faits-divers/2014-01-25/article-3591205/Deuxieme-arrestation-pour-le-maire-Jean-Claude-Gingras/1
La semaine suivant l’arrestation, le chef de la police de la ville de L’Assomption a envoyé une mise en demeure au maire au sujet des propos qu’il a tenu en public et dans les médias. La mise en demeure demandait des excuses publiques, ce qui n’a pas été fait de la part de l’Hôtel de Ville. http://tvanouvelles.ca/lcn/judiciaire/archives/2014/01/20140130-131140.html
Il y a ici clairement une absence de soutien de relations publiques du côté de la mairie, car non seulement, il perd la face à la grandeur du Québec (car la nouvelle a été médiatisée à la grandeur de la province), mais aussi il envenime les négociations qu’il faisait avec son corps policier. Certes, plusieurs indices indiquent qu’il y a une certaine magouille du côté de la police municipale, mais néanmoins, il gère la situation d’une manière assez exécrable. Plus tard, la même semaine, ses conseillers municipaux se dissocieront des propos de leur maire. http://www.hebdorivenord.com/Actualites/2014-01-28/article-3593839/Les-conseillers-municipaux-se-dissocient-des-propos-du-maire-de-LAssomption/1