Rep 3101 A 2015 Recherche formative en rp

C’est parti, une nouvelle session à l’UdeM avec un nouveau groupe d’étudiants du REP 3101. Pendant la session, nous échangerons sur différents sujets en lien avec la recherche et l’évaluation. Pour débuter, voici la question 1 à laquelle mes étudiants sont invités à commenter d’ici le 20 septembre 2015.

Question : un client vous demande de lui expliquer votre démarche pour effectuer une recherche formative pour un projet de relations publiques, que lui proposez-vous ?

Vos commentaires sont ouverts à tous et les échanges sur les commentaires sont bienvenus.

Au plaisir de vous lire !

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61 commentaires

  1. Catherine Torre

     /  10 septembre 2015

    Dans un premier temps, j’établirai une écoute active avec le client afin de bien cerner l’enjeu dont il est question, ce qui favorisera un lien de confiance avec lui. En effet, une communication bidirectionnelle symétrique est primordiale pour laisser libre cours à un échange abondant, propice à une bonne compréhension de l’entreprise, son contexte d’affaires, les différentes parties prenantes soit ses publics autant internes qu’externes, et les enjeux auxquels elle fait face.

    Dans le cadre d’une recherche formative, les trois premiers jalons de la méthode R.A.C.E (Recherche, Analyse, Communication et Évaluation), soit la recherche, l’analyse et la communication seront appliqués. Une recherche contextuelle en variant les sources fournira des données qui permettront de circonscrire avec rigueur la problématique ou l’enjeu du client. Plusieurs outils de recherche et indicateurs de mesure seront utilisés tels la recherche sur le Web, l’analyse de documents et de données, l’analyse de la revue presse, des sondages, des groupes de discussion (Focus Groups), des entrevues approfondies, l’évaluation du profil des utilisateurs de site Web ou encore l’analyse de données financières. Tous ces éléments de recherche et d’analyse bâtiront le diagnostic de la situation et favoriseront une réflexion stratégique, afin d’anticiper par la suite la planification et la mise en place de stratégies appropriées pour un résultat adéquat.

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    • Catherine, merci de votre commentaire. Comme vous l’indiquez, la recherche formative est conduite dans les jalons de Recherche et Analyse du modèle RACE. Par contre, la phase Communication commande également le recours à la mesure et elle s’inscrit dans la forme évaluative. Nous aurons l’occasion d’y revenir en classe.

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  2. Arianne blanchette

     /  11 septembre 2015

    La recherche formative c’est de comprendre et de connaître l’organisation pour laquelle on travail. Ce qui fait que je prendrais le temps, seule, mais aussi avec mon client de bien cerner l’entreprise pour laquelle j’ai un mandat.

    Il est important de prendre le temps d’aller chercher ces informations, car c’est la recherche formative qui m’amènera, en tant que professionnel des relations publiques, à élaborer des stratégies qui atteindront les objectifs de mon client.

    En tant que relationniste, il faut comprendre comment l’entreprise est vu de l’extérieure, mais également de l’intérieur. Ce faisant, il faut écoutez les dirigeants et les employés, le cas échéant, parler des réalisations (les bonnes et les moins bonnes), de leurs aspirations et de leurs enjeux, mais aussi de leur perception face à l’organisation.

    Il faut partir de zéro et prendre le temps de tout comprendre, malgré les limites de temps. Comprendre le contexte (historique de l’organisation, ses bilans, sa clientèle cible, ses employés) permet de réaliser un mandat à son plein potentiel.

    Il faut définir les problématiques de l’entreprise, faire de la veille de média et voir ce qui a été fait (s’il y a eu des recommandations de professionnels en communication par le passé). Bref, il faut comprendre de quoi on parle pour pouvoir faire de bonnes recommandations, ¸être bien aiguillé, pour atteindre ses buts.

    Je crois que c’est tout cela que je devrais expliquer à mon client, afin de lui démontrer que je suis vraiment intéressée à la réalisation des objectifs demandés.

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    • Arianne, vous touchez un point important du diagnostic avec la veille médias. Nous verrons comment réalisez une vigie efficiente dans le cours du 22 septembre. Une dynamique à laquelle toute organisation gagne à considérer, structurer son écoute non seulement celle provenant des médias de masse mais aussi celle dont la source est socio-numérique.

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  3. La recherche formative se d’écrit comme étant la méthode préliminaire à toute stratégie marketing et/ou campagne en récupérant des données importantes sur notre public cible comparativement à la rechercher évaluative qui se concentre sur la réussite des nos objectifs établis au tout début. La rechercher formative fait partie de la méthode R.A.C.E de Grunig et Hunt, la recherche formative est considérée comme la phase initiale.

    Fait intéressant à noter, dans ce processus de recherche, la pratique de la bidirectionnalité est essentielle à toute réussite, d’après Grunig. La relationniste qui travaille pour cette compagnie doit entretenir une bonne relation avec les publics visés, tout en écoutant les besoins de ceux-ci. Dans différents cas, la relationniste récoltera ses informations grâce à des sondages, entrevues, groupes témoins, etc. Il est également conseillé d’utiliser plusieurs méthodes de collecte de données pour ainsi obtenir différents points de vue. Parfois, il se peut qu’on n’obtienne pas assez d’information il faut dans ces cas-là se tourner vers des méthodes participatives.

    Concernant mon client, je lui expliquerais les étapes de la recherche et la façon dont on récolterait les données. Mettre sur pied des objectifs et des questions clairs et précis pour concentrer la recherche sur des informations spécifiques pour éclairer les décisions qui seront prises.

    Pour terminer, voici exemple intéressant de recherche formative concentrée sur les publics ciblés de la campagne « One Man Can » qui avait lieu en Afrique du Sud :

    Recherche formative : Les organisateurs de la campagne One Man Can ont eu recours à toute une gamme de méthodes de recherche pour déterminer le contenu et la conception de la campagne. Pour déterminer le contenu des fiches d’action, l’ONG Sonke a passé en revue les matériels existants qui avaient été élaborés par d’autres organisations. Elle a organisé des débats avec des groupes échantillons de survivantes de la violence, de dirigeants d’organisations confessionnelles, d’enseignants, d’entraîneurs sportifs, de jeunes et d’hommes adultes. L’ONG a également réalisé plusieurs enquêtes de rue auprès d’hommes qui ont été interviewés dans des centres commerciaux, des restaurants, des salons de coiffure et des gares d’autobus pour déterminer comment ils comprenaient le problème de la violence masculine à l’égard des femmes et ce qu’ils seraient disposés à faire pour le résoudre. Cette recherche formative a indiqué que les hommes et les garçons étaient préoccupés par la violence domestique et sexuelle, mais qu’ils ne savaient souvent que faire pour y réagir. Pour déterminer la présentation générale de la campagne, Sonke a travaillé avec une équipe consultative de jeunes et, avec 120 hommes et femmes, mis à l’essai différents logos dans les rues du Cap et de Johannesburg.

    – Source : http://www.endvawnow.org/fr/articles/1188-recherche-formative-sur-les-publics-cibles-.html

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    • Audrey, quel bon exemple que vous nous proposez. Merci! De plus, vous nous fournissez le lien pour en apprendre davantage. Avis aux collègues du REP 3101 À 2015, je vous invite à joindre un lien aux exemples que vous nous présentez s’ils sont disponibles bien entendu.

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  4. Rachel Pronovost

     /  16 septembre 2015

    Il a souvent été dit que les étapes de la recherche et de l’analyse en relations publiques en sont deux qui peuvent être expédiées rapidement et qui n’ont pas la même importance que les autres étapes de la méthode RACE. Au contraire, la recherche formative permet de comprendre et de connaître l’organisation (publics cibles, valeurs, orientation, modèle de relations publiques) pour laquelle on travaille et d’être d’autant plus efficace lorsque viendra le temps de réaliser un mandat. Également, les informations récoltées à ce stade aideront grandement à cerner l’enjeu et la problématique pour lesquels le client a fait appel à nos services.

    Pour la récolte maintenant, une approche qui privilégie l’intégration de plusieurs moyens de recherche (le sondage, le groupe focus, le balisage, les revues de presse, les entrevues individuelles, etc.) permet généralement d’obtenir des résultats fiables et d’analyser une situation en profondeur. Toutes ces informations recueillies permettront de poser un bon diagnostic, base de tout projet de relation publique et, ensuite, d’élaborer des stratégies d’intervention ciblées et adéquates.

    En terminant, un truc clé à retenir est de ne pas tenter de tout faire seul. Des experts (firmes spécialisées, consultants, centres universitaires) existent dans chaque domaine pour une raison valable et vouloir les remplacer pour éliminer des coûts ou accélérer le processus, pourrait facilement vous retombez sur la tête. À chacun sa force!

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    • Très juste et ne pas perdre de vue d’effectuer une mise à jour de ces données afin de minimiser le temps consacré à la documentation de vos diagnostics.

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  5. frederic quintal

     /  17 septembre 2015

    Frédéric Quintal / 17 septembre 2015
    Recherche formative :
    Si le client (supposons au stade de prospect), nous demande d’expliquer notre démarche pour effectuer notre recherche formative, c’est soit il n’est pas nécessairement familier avec la démarche, ou alors il magasine les offres des consultants. Autrement dit l’obtention du contrat du projet n’est peut-être pas conclue.

    À ce moment, Il faut expliquer au client que pour concevoir une stratégie de relation publique efficace et pertinente (et selon l’auteur Grunig) il faut se baser sur les résultats de la recherche qui elle fait bien ressortir les enjeux en cause. Les observations et l’opinion du client ne sont pas suffisantes, il faut aller en profondeur. Et le relationniste engagé doit être la personne qui connaît le mieux l’organisation.

    À ce moment, la recherche formative sera de recueillir les forces et faiblesses de l’organisation à travers les données existantes, autrement appelé une recherche de données secondaires (revue de presse, commentaires de blogue et médias sociaux, rapport de ventes, etc), et également une recherche de données primaires qu’on obtient avec les outils que sont les sondages, focus groupe et entrevue formelle et/ou informelle.

    Par la suite, l’analyse des données recueillies permet de cerner où est situé l’organisation et on peut par le fait même bâtir un premier plan de communication afin d’amener l’organisation où elle veut se rendre.

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    • Merci de votre commentaire, il est aussi bon de prendre note des opportunité et des risques au moment même où vous examinez les forces et les faiblesses afin de les considérer au moment de l’élaboration de vos stratégies.

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  6. La recherche formative est celle à laquelle nous procédons avant et durant le projet demandé par le client. Elle permet de déterminer et peaufiner le processus de la planification qu’il y aura à faire. Le but est d’avoir les données exactes et surtout actuelles sur l’organisation et tous les facteurs qui l’entourent afin de procéder à la mise en place d’une stratégie pour le projet.

    Comme nous l’avons dans le cours de recherche et évaluations des actions, la recherche formative est la première étape du modèle R.A.C.E. de Grunig et Hunt. Donc, dans un premier temps, je prendrais tout le temps nécessaire avec mon client afin de cerner les enjeux de son entreprise, ses publics cibles et finalement les objectifs qu’il cherche à atteindre. Je lui demanderais de me fournir toutes les données possibles afin de cerner la problématique. Pour celles qu’il n’a pas en sa disposition, j’irais les chercher afin de pouvoir m’outiller le mieux possible.

    Beaucoup de personnes dans le milieu ne prennent pas le temps d’effectuer une bonne recherche avant de se lancer dans le projet. Pourtant, cette étape est primordiale afin d’établir des stratégies concrètes et réalisables. C’est un processus rigoureux qui consiste à définir les besoins du client, les objectifs et les questions qu’il faut se poser. Donc même si le client est pressé et veut tout de suite se lancer dans les stratégies, je lui expliquerais cette démarche en lui indiquant la différence qu’une bonne recherche formative pourrait lui apporter!

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    • Stéphanie, merci de votre commentaire. Comme vous le mentionnez, il est important de prendre le temps requis pour cette étape d’autant plus qu’en 2015, plusieurs outils en ligne nous permettent de faire un survol d’un contexte donné de communication avant de rencontrer un client. Exemple : Inoreader !

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  7. Tout d’abord, la recherche formative est une étape cruciale à l’élaboration et à la mise en œuvre de toutes stratégies de relations publiques. C’est la première étape et, à mon avis, la plus importante de la méthode RACE, utilisée dans le milieu pour la conception des plans d’action. Basée sur une approche bidirectionnelle de la communication, la recherche formative est menée dans le but d’obtenir des données factuelles sur le contexte entourant la campagne.

    Elle offre une vue d’ensemble de l’environnement dans lequel l’organisation évolue pour bien saisir les enjeux auxquels on fait face, mais aussi une analyse détaillée des besoins des publics visés et de l’organisation. Plusieurs méthodes peuvent être utilisées dans le cadre de la recherche, telles les analyses de données existantes, l’étalonnage (benchmarking), les groupes témoins et les sondages, pour n’en nommer que quelques-unes. Il demeure essentiel de combiner plusieurs sources d’information pour bien dégager la situation initiale en vue de faire de meilleurs choix stratégiques au moment de l’élaboration du plan.

    Il importe de sensibiliser le client à l’importance de cette étape déterminante pour établir dès le départ un dialogue ouvert et coopératif avec celui-ci. La recherche en amont, bien qu’elle puisse sembler anodine aux yeux de l’organisation mandataire, est fondamentale afin de bien structurer l’intervention de relations publiques demandée.

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    • Sandrine, merci de votre commentaire. Il est vrai qu’il s’agit d’une étape importante et particulièrement dans une approche bidirectionnelle. Par contre, cette étape de recherche formative peut vous amener à un vous en tenir à une approche unidirectionnelle de la communication notamment pour les contextes de communication requérant une promotion ou diffusionniste. Exemple : l’information contre le tabagisme.

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  8. A.M. Gina Delpe

     /  18 septembre 2015

    Tout d’abord, je privilégierais la communication bidirectionnelle, une approche « écoute et échange», afin d’initier de bonnes relations avec le client et obtenir de lui toutes les informations pertinentes relatives à l’entreprise (objectifs de l’entreprise, produit, publics, études, campagnes réalisées …).

    Généralement, dans le cadre de projets de relations publiques, la méthode utilisée est R A C E (la recherche, l’action, la communication et l’évaluation). La première étape de ce processus, la recherche, est importante, car elle permet de mieux connaitre une organisation, ses concurrents, les opinions des publics, les attentes des parties prenantes. Il est donc primordial de ne pas céder à la tentation de la contourner, afin de passer rapidement à l’action.

    S’en tenir aux seules informations fournies par le client serait une erreur ; car l’analyse du client peut être biaisée et non conforme à la réalité. Pour avoir un état des lieux réel, les recherches doivent être approfondies et orientées au niveau de l’environnement social, politique, économique, culturel et médiatique.

    Les données secondaires (données existantes) obtenues, les techniques d’évaluation (sondage, groupes témoins, avis d’experts …) permettront de confirmer ou non les impressions, intuitions et d’asseoir les réflexions.

    La durée de la recherche variera d’un cas à l’autre et peut nécessiter, suivant la situation, quelques jours ou un travail de plusieurs semaines.

    Les données recueillies, une fois analysées, permettront de bien cerner le contexte de l’organisation, d’identifier les publics cibles, les problèmes à corriger, les attitudes ainsi que les comportements à modifier, de faire les bons constats qui conduiront à déterminer la bonne problématique.

    Il sera dès lors plus aisé de penser à la suite du processus, aux objectifs spécifiques par public, aux stratégies et aux messages.

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    • J’ai enfin trouvé votre commentaire ! Merci bien. Très juste de découvrir et se concentrer sur les problèmes à corriger. Retenir qu’une problématique peut se présenter également sous la forme d’une opportunité et que la communication sera envisagée dans un mode proactif ce qui exige également de la rigueur et de bien conduire la phase de recherche formative.

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  9. Daniel Eliassaint

     /  18 septembre 2015

    Delta (nom fictif) qui est une organisation à but non lucratif veut refaire son image auprès de la communauté qu`elle dessert suite à une campagne de désinformations conduite à son sujet par des individus mal intentionnés. La direction de Delta m`a contacté comme professionnel des relations publiques pour l`aider à relever ce défi.
    A la demande du client représentant l`entreprise Delta me demandant de lui expliquer ma démarche pour effectuer une recherche formative dans le cadre de ce mandat, je proposerai ceci :
    D’abord, il serait de bon ton que je clarifie pour mon client pourquoi et comment la recherche formative sera conduite.
    Pourquoi cette recherche?
    Je lui ferai comprendre que, de manière globale, la recherche formative a pour raison d`être d`effectuer de la recherche sur les faits ayant rapport avec la réalité de son entreprise, et les réactions des publics par rapport à cette réalité. Elle a aussi pour but d`analyser les données recueillies en vue de la planification et de la programmation des actions et des gestes de communications ciblant les publics de l`entreprise Delta.
    Quelle est la démarche (le comment)?
    La deuxième étape est de clarifier pour mon client le comment, c est-à-dire la démarche qui sera utilisée pour effectuer la recherche formative.
    Dans un premier temps, je définirai la problématique et effectuerai la recherche et l`analyse des données. Pour ce faire, il y aura nécessité de conduire une recherche sur son entreprise et ses différents publics. La recherche sur l`organisation s`intéressera au rôle et à la mission, les valeurs, les buts et les objectifs de Delta. Quelles sont les forces et faiblesses de l`entreprise? Ses menaces et ses opportunités? Quelle est la réputation ou l`image de l`organisation auprès de ses publics, auprès de l`opinion publique?
    Grace à la collecte de données primaires (sondage, questionnaire, focus groupe) et secondaires (recherche sur internet, publications), cette première étape de la recherche formative sera conduite.
    J`expliquerai à mon client que, dans un second temps, je ferai une analyse de la situation à partir des données recueillies lors de la recherche. Cette analyse me permettra de comprendre le problème en identifiant les causes et les conséquences (liées à sa mauvaise réputation auprès de ses publics), les meilleures solutions possibles et surtout l`application des solutions (le plan d `action).
    Je lui ferai enfin comprendre que ce n`est qu`à la suite de la recherche et l`analyse de la situation que les actions et les gestes de communications seront mis en œuvre, pour faire face à la problématique de communication de l`entreprise Delta afin d`éviter que la situation se détériore.

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    • Daniel, merci de votre commentaire. Bonne observation. Une chose à prendre en considération, vous pourriez au terme d’une recherche formative, en venir à la conclusion, que le problème ne relève pas des relations publiques donc pas d’intervention à proprement dit en communication. Peut-être en gestion !

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  10. Nadia Mokrani

     /  18 septembre 2015

    Une relation fondée sur l’écoute et l’ouverture seront les piliers de ma démarche. Ces paramètres vont me permettre d’effectuer une recherche approfondie et dont les résultats, même s’ils peuvent surprendre le client, auront plus de chance d’être accueillis favorablement, comme le fruit d’un travail collaboratif.

    Au cours d’une rencontre préliminaire, je prendrai le temps d’expliquer certains principes théoriques sur lesquels je compte appuyer ma recherche. J’expliquerai donc que le modèle de communication que je préconise est un modèle bidirectionnelle symétrique qui réalise l’intégration de l’organisation dans son environnement. Il exige certes davantage de recherche, mais il s’accompagne aussi de meilleurs résultats. Cette rencontre sera aussi l’occasion de me renseigner sur l’existence ou non d’une politique de communication, de l’échéancier et du budget de mon client.

    L’étape suivante sera d’interroger les données et les ressources disponibles en vue de comprendre le modèle dominant de l’organisation. Cela me permettra de mieux cerner les attentes des parties prenantes ainsi que des publics aux caractéristiques variées (primaires, secondaires et général). La connaissance approfondie des catégories de public ainsi que de la problématique vécue par l’organisation vont ensuite me permettre de sélectionner la méthodologie à utiliser (quantitative et/ou qualitative). Les possibilités sont nombreuses et l’art des relations publiques consiste aussi à sélectionner le bon outil, au bon moment!

    J’adopterai donc une réflexion intuitive et critique, en ayant connaissance des idées reçues tout en m’efforcant de m’en éloigner. Pour ce faire, rien de mieux que de varier les points de vues et les sources d’information. Il faut s’imprégner de la documentation disponible mais aussi du contexte d’affaires plus général lié au secteur d’activité (paramètres humains, économiques, politiques, sociaux et culturels). Et bien sûr, communiquer régulièrement avec son client pour le tenir informé des résultats obtenus.

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    • Nadia, merci de votre commentaire. En effet, la réflexion intuitive et critique est essentielle pour maintenir une perspective à la fois professionnelle et qualitative dans notre domaine.

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  11. Supposons une ville qui désire implanter un programme de sensibilisation à la numérisation de ses petits commerces. Elle fait alors appel à mes services afin d’assurer la planification de ce programme… Tout d’abord, il m’importe de connaître quel type de communication parmi les quatre modèles de Grunig la Ville exploite actuellement avec ses publics. Il me sera ainsi plus facile de comprendre dans quelle mesure elle fait participer ses interlocuteurs lors de ses processus communicationnels. Présumons qu’elle utilise le modèle de communication asymétrique bidirectionnelle. Nous tenterons ensemble de trouver les moyens d’inclure davantage les différents publics dans le programme; le but ultime étant d’aspirer vers la communication symétrique bidirectionnelle.

    Pour entreprendre la démarche de recherche formative, laquelle se définit par les deux premières étapes de la méthode RACE, la Ville devra me faire part des différents objectifs, du budget ainsi que de l’échéancier accordés. Je devrai également mettre la main sur tous documents internes qui m’aideront à développer une connaissance approfondie de l’organisation et de la problématique. Il est primordial de bien connaître tous les aspects organisationnels du client avant de se lancer dans un processus de stratégie le concernant!

    Après avoir colligé et analysé les données secondaires internes à ma disposition, je me pencherai vers les données secondaires externes, lesquelles me permettront de définir précisément l’environnement, les publics et les enjeux entourant la mise en œuvre d’une future stratégie. Je m’attarderai principalement aux rapports de recherche scientifique, aux revues de presse et aux données présentes sur le Web. Dans le cas qui nous intéresse, il sera pertinent d’effectuer diverses techniques permettant de compiler des données primaires, tels les sondages, les enquêtes et les groupes de discussion. Finalement, selon les systèmes d’évaluation préalablement définis, nous serons en mesure de déterminer si les objectifs de recherche formative ont bien été réalisés.

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    • Charelle, merci de cet exemple. Très important d’appuyer une réflexion stratégique pendant cette étape sur des données secondaires crédibles et au besoin de conduire des mesures de données primaires bien entendu si cela est requis pour modéliser une problématique.

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  12. Lorsqu’un client se joint à une firme de relations publiques, il n’a une seule idée en tête : de voir des résultats pour sa compagnie. Il est donc essentiel, dès le départ, de communiquer avec lui, afin de comprendre davantage sur sa compagnie et de comprendre sa vision pour le projet à entamer.

    Pour la recherche formative, le modèle R.A. C.E est le modèle utilisé par excellence depuis les années 60. Il prend en compte toutes les étapes, soit de la recherche à l’évaluation de la réussite du projet. Il est important de communiquer au client clairement, ces étapes et de tous les éléments à prendre en compte.

    À l’étape de la recherche, il faut collecter l’information en lien avec le projet ainsi que les données qui pourraient nous aider dans notre recherche. Il y a deux types de données : secondaires et primaires. Les données secondaires sont celles qui existent déjà, par rapport à des recherches qui ont été faites précédemment. De l’autre côté, les données primaires n’existent pas, il faut les trouver. Par l’entremise de sondages, entrevues semi-dirigées, entrevues face à face, échantillonnage, etc., il faut collecter de l’information qui pourrait être pertinente pour notre client. Souvent, les compagnies laissent de côté les données primaires, car elles constituent beaucoup de travail et peuvent couter cher à une entreprise.

    Finalement je proposerais au client de s’assurer d’entreprendre une communication bidirectionnelle avec ses clients. Nous sommes dans l’air médiatique, où il est primordial d’échanger avec la cible et de tisser des liens avec eux afin de les garder. Puisque les consommateurs sont de plus en plus présents sur les médias sociaux, je proposerais aussi qu’il s’assure de faire de la veille médiatique afin que tous les commentaires (positifs & négatifs & questions) soient répondus le plus rapidement possible.

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    • Valérie, merci de votre commentaire. Bien entendu, le modèle dialogique que représente le symétrique bidirectionnel est toujours à considérer prioritairement. Par contre, certaines problématique évolueront davantage avec un autre modèle selon le contexte de cette problématique.

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  13. MarionChatelet

     /  19 septembre 2015

    Pour définir une stratégie de communication, le relationniste peut utiliser la méthode RACE qui se divise en 4 phases: la recherche, l’analyse, la communication et l’évaluation. La recherche formative est donc la première étape dans l’élaboration d’une stratégie de communication. Cette recherche est bien souvent ignorée ou mal comprise par client. Il faudra donc être clair avec le client sur son importance. En effet, c’est en fonction des résultats obtenus que sera élaborée la stratégie.

    Tout d’abord, il faut définir avec le client la problématique, les enjeux, les buts à atteindre avec un échéancier clair et précis. Rechercher les informations sur l’organisation et sur son secteur d’activité pour être capable de comprendre la problématique. mais également sur sa notoriété grâce aux médias sociaux, aux revues de presse et aux sondages réalisés dans le passé.
    Il faudra ensuite identifier les publics cibles et définir leurs besoins et leurs attentes ainsi que le type de communication que le client souhaite avoir avec eux. La communication entre le client et le relationniste est primordiale et devra être bidirectionnelle tout au long du processus.

    Lorsque la problématique aura été définie et que les données auront été récoltées et analysées, elles devront être présentées au client afin qu’il ait une vision de la situation actuelle . Puis plusieurs scénarios lui seront proposés.

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    • Marion, merci de votre commentaire. Vous voulez probablement dire pour élaborer un plan de communication que l’approche RACE est pertinente ce qui est vrai. La question ici insiste sur la partie de recherche formative davantage que l’ensemble d’un plan de communication.

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  14. Christine A.

     /  19 septembre 2015

    Pourquoi prendre du temps de recherche quand nous pourrions investir directement nos ressources pour le plan d’action? La réponse est simple : sans recherche initiale, le plan d’action risque de ne pas donner les résultats souhaités.

    Avant toute chose, il importe de définir clairement quelle est la problématique de communication en question. La première étape consiste donc à prendre le temps, avec le client, de discuter du problème pour bien comprendre l’enjeu et les résultats souhaités. Chaque problématique étant unique, les méthodes de recherche sont inévitablement différentes d’une situation à l’autre. Il n’y a pas de recette magique…

    S’agit-il d’une problématique de communication interne? Dans ce cas la recherche portera principalement sur le contexte interne de l’organisation. Il faudra sans doute répertorier les méthodes de communications utilisées (dans le passé et actuellement) et les messages véhiculés. Rien de mieux que des rencontres avec les parties prenantes internes pour comprendre la culture organisationnelle. Sondages et entrevues semi-dirigées pourraient être des outils intéressants à cette étape.

    Problématique d’image et de marque? La recherche sera alors fort différente. Communications externes (ex. : rapport annuels et publicité), revue de presse, recherche sur les concurrents du même secteur, rencontre avec les dirigeant et groupes de discussion sont quelques uns des moyens à la disposition du relationniste pour une recherche efficace de ce type de problématique.

    En somme, s’il n’y a pas de recette magique, le principe est le même partout : Afin de définir des objectifs pertinents et un plan d’action adéquat, il faut premièrement comprendre le problème et le contexte.

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    • Christine merci de votre commentaire lequel est en effet pertinent de viser la meilleure compréhension possible d’une problématique avant d’imaginer toute solution potentielle.

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  15. SaranS

     /  19 septembre 2015

    La recherche et l’analyse constituent les deux étapes clés de la recherche formative. Elles sont importantes, en ce sens qu’elles permettent au relationniste de structurer et agencer toute sa stratégie qui sera mise en place.

    Mandatée pour consolider l’image et asseoir la notoriété d’un candidat, je lui expliquerai le bien fondé de sa pleine et entière coopération à la réussite de notre projet. Aussi fastidieuse et longue que cela puisse paraître, la phase de recherche est déterminante pour l’atteinte des objectifs. Aussi, je privilégierai un mode de communication bidirectionnelle. Je prendrai en compte les enjeux et les contours qui émanent de la demande. Le besoin est-il formulé dans une période pré-électorale, est-il simplement question de bâtir son image?…

    En me basant sur la méthode RACE, ma recherche formative aura pour point de départ la recherche et la collecte d’informations. Celle-ci se fera par le recueil des données primaires et secondaires : un bon briefing initial avec mon client, quel est son parcours politique, familial, scolaire? Procéder au recueil des informations tels que ses discours et interventions publiques, se documenter dans la presse : collecter les différentes parutions à son sujet, tant sur les réseaux sociaux, la toile internet, les blogs, les forums, sites internet. Que dit également la presse traditionnelle au sujet de mon client? relire sa biographe… Quelle est son attitude? où se situe t-il dans sa communication verbale et non verbale? J’effectuerai dans la mesure du possible un entretien avec mon client, ses proches afin de mieux cerner sa personnalité. Quel est son positionnement vis à vis de ses adversaires? Cette phase pourrait être complétée par un sondage dans lequel on retrouvera quelques questions du type : pensez-vous que le candidat X, est le candidat idéal? si oui pourquoi? si non pourquoi? Pensez-vous qu’il est proche de vos préoccupations?…

    Les éléments ainsi recueillis me permettront de passer à la phase d’analyse. Nous pourrions par exemple, percevoir le ratio entre l’image véhiculée et celle perçue…. C’est également au cours de cette phase, que la stratégie de communication pourra être affinée en vue de l’atteinte des objectifs de départ. Aussi, seront envisagés les outils de communication qui répondraient le mieux à la stratégie choisie pour rehausser l’image de mon candidat, asseoir sa notoriété et rendre encore plus audible son message auprès des différents publics que composent l’électorat.

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    • Saran, merci de votre commentaire et de soulever des questions fort pertinentes pour cette étape clé de la recherche formative. Nos collègues de classe disposent ainsi de bonne pistes de réflexion.

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  16. La recherche formative est l’étape préliminaire essentielle à tout projet réalisé avec un client. C’est l’occasion pour nous d’apprendre à connaître le client et c’est l’occasion pour le client de nous exposer son point de vue. La recherche formative est l’embout le plus large de l’entonnoir de notre projet. Sans une bonne recherche, impossible d’arriver à un but optimal.

    Pour expliquer cette étape cruciale au client, il est nécessaire de lui exposer que nous avons besoin de faire une recherche exhaustive le concernant lui et l’environnement qui l’entoure. Sans les informations pertinentes, il sera impossible que les relations publiques déployées soient cohérentes à l’image et au positionnement de l’entreprise que nous représentons. .

    De plus, la recherche nous permet bien souvent de clarifier certaines informations parfois mal interprétées par notre client. Souvent , les clients peuvent avoir une vision décalée de leur produit dans son marché. Une bonne analyse de l’environnement externe et interne permet d’établir des bases solides pour le reste de la méthode RACE. Nous établirons des balises fiables avec le client qui mèneront à des objectifs pertinents . Il est donc primordial de prendre le temps nécessaire pour compléter ce gros morceau afin d’optimiser les efforts que nous déploierons par la suite.

    À titre d’exemple, un client peut parfois voir son produit comme étant le leader de la catégorie alors que les derniers sondages peuvent démontrer plusieurs problématiques qui vont tendre à lui faire perdre sa position. La recherche pourra permettre d’aller plus loin que la simple mention de leader et ainsi s’attaquer aux véritables enjeux.

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    • Esther, merci de votre commentaire. Bien entendu, s’attaquer aux véritables enjeux est pertinent mais également d’identifier des opportunités jusqu’alors inconnues.

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  17. D’abord, j’aborderais avec mon client le sujet en profondeur afin de bien cerner ses intentions ou plutôt ses objectifs de communication, ce qui orienterait ma recherche. J’essaierais de d’établir avec lui un diagnostic précis pour déterminer quelles sont les motivations qui l’ont mené à réaliser ce projet. Dans le cadre de l’exercice, je tenterais de cerner avec lui les enjeux auxquels il fait face et quelles sont ses attentes en termes de rendement pour ce type de projet ? Il est important à cette étape d’obtenir de mon client sa pleine confiance et son entière collaboration. Par la suite, je lui présenterais ma vision ainsi qu’un plan de recherche et d’analyse incluant les différents outils que je compte utiliser pour la cueillette de données en lien avec son projet. Je le tiendrais au courant de l’avancement de l’exercice à chaque étape de ma démarche.

    Une recherche bien effectuée selon la méthode RACE permettra de contenir des éléments pertinents à l’élaboration d’une campagne de communication sous différentes plateformes selon le mode de diffusion choisi. L’analyse du marché cible fournira des outils de taille lorsque viendra le temps d’établir une stratégie de communication efficace. Durant l’étape de recherche, j’impliquerais le client pour lui démontrer à quel point son apport, en tant que représentant de SA marque, devient essentiel pour garder le focus sur ses besoins spécifiques.

    Enfin, je ferais une analyse sommaire de la compétition ou dans un même champ d’expertise pour alimenter notre recherche et par le fait même convenir d’une approche stratégique plus globale de communication.

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    • Sylvie, merci de votre commentaire. En effet, l’identification des approches de la concurrence fait partie de cette importante étape si bien entendu le contexte de communication y est propice.

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  18. Avant tout projet pour tout domaine confondu, la toute première étape est d’établir un objectif clair et précis. Une fois cet objectif défini, commencent les différentes phases de la réalisation du plan stratégique. Il est crucial d’être à l’écoute des besoins et des demandes du client et de bien connaître l’entreprise à tous ses niveaux afin de déterminer le meilleur objectif. Ensuite, le modèle R.A.C.E. est appliqué. Celui-ci comprend les principales phases d’approche dans la gestion des relations publiques. Les deux premières étapes, celles de la recherche et de l’analyse, constituent la recherche formative, soit la collecte d’informations en fonction des objectifs et des choix stratégiques du plan de relations publiques.

    Tout d’abord, il est essentiel de déterminer la position actuelle de l’entreprise quant à ses publics cibles (particulièrement ceux visés par ce projet) et quant à ses objectifs. Plusieurs méthodes existent pour ce faire. Idéalement, il faudrait des données à la fois quantitatives et qualitatives. La veille des médias permettrait de déterminer ce que les journalistes véhiculent quant à l’organisation. Des techniques de balisage peuvent aussi être utilisées pour évaluer la situation de l’entreprise par rapport à ses compétiteurs. De la documentation scientifique et de la recherche internet complèteraient bien la recherche. Bien sûr, dans un cadre de communication bidirectionnelle, il serait aussi important de tenir compte des parties prenantes et autres publics pour connaître leurs perceptions et impressions de l’entreprise. Ces informations auront plus ou moins d’impact si l’entreprise opte pour un modèle de communication bidirectionnelle asymétrique (aucune influence sur le processus décisionnel) plutôt qu’un modèle symétrique (gestion participative). On pourrait aussi faire appel à une firme externe spécialisée en ce domaine pour réaliser la collecte d’information et même son analyse.

    Une fois les données récoltées, il suffit de les analyser pour mieux établir le plan stratégique. L’analyse permettra de réaliser un bon diagnostic de l’entreprise pour l’amener à atteindre ses objectifs. Évidemment, un facteur très important influencera la manière et les méthodes utilisées lors de la recherche et de l’analyse : le budget. Finalement, après toute cette recherche formative, il est temps de mettre en place les dernières étapes du modèle R.A.C.E, soit la communication et l’évaluation ou la recherche évaluative.

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    • Vivianne, merci de votre commentaire. Bon point de prendre en considération le budget de la conduite de la phase d’évaluation formative.

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  19. Amélie Lapierre

     /  20 septembre 2015

    Suite à un appel d’offre que ma firme de relations publiques a obtenu afin de réaliser un mandat pour l’un de nos clients, une prise de rendez-vous a été effectuée avec celui-ci à ses bureaux. L’objectif de la rencontre avait pour but d’expliquer notre démarche, basée sur le modèle RACE (Recherche | Analyse | Communication | Évaluation) ainsi que l’une des étapes cruciales à approfondir, soit la recherche formative. Au cours de l’entretien, mon équipe et moi avons pris soin de cibler la nature du mandat et identifier la réelle problématique de l’organisation pour faciliter la structure des activités et les différentes étapes du travail.

    À souligner que nous avons également mentionné au client que l’un des aspects importants pour assurer le succès de son projet sera le maintien d’une communication bidirectionnelle, et ce, tout au long de notre collaboration. Un lien de confiance se créera et facilitera les échanges. De plus, cela nous permettra d’obtenir une meilleure vue d’ensemble, de poser un diagnostic plus juste et précis des enjeux identifiés ainsi que de bien documenter les composantes des interventions à mettre en place.

    Durant la dernière heure de la rencontre, nous avons davantage discuté de la recherche formative, première étape primordiale de notre planification. Celle-ci aura pour but de fournir les informations factuelles (primaires et secondaires) servant à l’élaboration de notre plan de communication. Dans la mesure où cette étape sera bien réalisée et en fonction du temps accordé, nous pourrons par la suite cibler les bons outils de recherche (ex. sondage, avis d’experts, etc.) et les indicateurs de mesure. Avant de quitter, nous avons convenu d’établir un calendrier des échéanciers pour nous assurer de bien mener à terme l’ensemble du projet.

    Amélie Lapierre
    Agence R.P. Montréal

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    • Amélie, merci de votre commentaire. En effet, il est parfois rassurant pour le client de se faire expliquer comment les choses évolueront pour cette phase clé de la recherche formative. Cela lui permet de se doter de repère particulièrement pour les clients qui expérimentent les services d’une firme externe.

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  20. Pierre-Luc Gravel Dubuc

     /  20 septembre 2015

    Pourquoi de la recherche? Pourquoi ne pas simplement passé au but directement.

    C’est ce que la plupart des clients demandent. Par contre, ceux-ci oublient, la plupart du temps, toute la démarche qu’il y a derrière la ligne d’arrivée. Faire de la recherche formative, nous permet non seulement de mieux distinguer l’état du marché actuel, mais aussi de mieux comprendre ce vers quoi nous nous alignons.

    Grâce a ces recherches, nous pouvons évaluer l’image que dégage notre entreprise, autant à l’interne qu’à l’externe. En sachant ce que les gens pensent de nous, nous pouvons ainsi mieux dresser un portrait de la situation. Si nous avions mit de côté cette étape de la méthode RACE de Gruning et Hunt, nous ne pourrions pas bien comprendre l’image que laisse notre compagnie sur le terrain. Comment y arriver? Plusieurs moyens s’offrent à nous : récolte de données primaires, doivent être conçues, et/ou de données secondaires, que possèdent déjà l’entreprise. Une question se pose : quels sont les moyens ? Il faut savoir que plusieurs moyens existent afin d’obtenir les données désirées, allant du sondage au focus group et passant par les questionnaire téléphonique, ce ne sont pas les moyens qui manque!

    Quoi faire avec ces résultats de nos recherches? En ayant en mains ces résultats concrets, nous pouvons mieux distinguer notre place dans le marché, notre clientèle cible et comprendre comment nous pouvons les rejoindre. Le plus d’informations que nous pouvons recueillir, le mieux il sera pour nous, car nous aurons plusieurs outils en mains afin de mieux passer à la deuxième étape : l’analyse et l’action.

    Bref, cette recherche formative nous permettra de dresser des stratégies et des objectifs qui auront un lien direct avec notre raison d’être et qui nous permettra de rester en synergie directe avec notre clientèle cible.

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    • Pierre-Luc, merci de votre commentaire. Bon point ici, certains clients recherchent parfois des solutions tactiques lorsqu’ils s’adressent à un professionnel des rp. Généralement, il est préférable de bien répondre à leurs besoins à court terme mais de ne pas perdre l’occasion de leur expliquer les grands avantages de conduire des recherches efficaces.

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  21. Daniela Florentina Marculescu

     /  20 septembre 2015

    On sait que la recherche formative nous fournit des éléments factuels qui seront à la base de nos choix stratégiques, et qu’elle nous aide à mieux cerner les enjeux organisationnels. Si j’étais conseillère en relations publiques pour une organisation XX, dont le projet serait, par exemple, un nouveau positionnement à la suite d’un changement de direction, j’expliquerais d’abord à mon client le fait que, pour bien définir le problème ou l’opportunité, on doit se poser la question suivante: « Que se passe-t-il maintenant ? » Alors, je devrais faire une recherche contextuelle (correspondant aux étapes de recherche et d’analyse de l’approche RACE), analyser les éléments recueillis et réaliser une réflexion stratégique de planification du programme de relations publiques et une analyse de la situation.

    Mes recherches tiendront compte de l’environnement de l’organisation, de ses publics cibles et de ses parties prenantes. J’expliquerais à mon client que le fait de privilégier le modèle de communication bidirectionnel symétrique est très important dans ma démarche, pour arriver à bien comprendre l’organisation, son contexte d’affaires, ses employés et ses parties prenantes, ainsi que les attentes et les intérêts de ses publics.

    J’utiliserais dans ma recherche plusieurs méthodes de travail, quantitatives et qualitatives : des questionnaires, l’analyse de contenu des sites Web et des réseaux sociaux, l’analyse des blogues, l’analyse de contenu des médias écrits ou électroniques, des entrevues individuelles avec des acteurs clés de l’organisation et des entretiens de groupes.

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    • Daniela, merci de votre commentaire. Bonne observation et de plus, une bonne recherche formative contribue efficacement à l’identification des outils de mesure pour la recherche évaluative càd pour mesure les effets de la communication

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  22. Lidia C.

     /  20 septembre 2015

    La recherche formative est la première étape dans tout projet de relations publiques, selon la méthode RACE (recherche, analyse, communication, évaluation). Elle se doit d’être effectuée avec une certaine rigueur afin de permettre une réalisation adéquate du projet. Souvent, le client désire un passage à l’action plus rapide. Cependant, il est important de lui expliquer que sa collaboration dans cette étape cruciale permettra un plan d’action mieux ciblé et qui saura répondre aux résultats attendus.

    La recherche dépendra beaucoup du projet à réaliser. Il faudra donc réserver du temps avec le client afin de connaître le but de cette démarche : quel est le problème qu’il faut régler? S’attarder sur les enjeux sera important, mais également questionner le client quant à son organisation, son historique, sa philosophie, ses services ou ses produits, représente des informations essentielles à recenser dans cette étape. Sans ceci, une mauvaise compréhension pourrait s’ensuivre et compromettre le plan d’action.

    Plusieurs outils peuvent être utilisés durant cette recherche : sondage, entrevues semi-dirigées, rapports financiers, questionnaires, analyse de contenu, entre autres. Chaque information recueillie permettra de cerner une facette du problème dans l’organisation et également avec les parties prenantes. Néanmoins, une surutilisation des outils n’est pas souhaitable; la concision est préférable. Tout ceci nous mènera à l’analyse qui façonnera le plan d’action.

    En somme, comprendre l’organisation et le problème est au centre de la recherche formative. Il ne faut surtout pas la prendre à la légère.

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    • Lidia, merci de votre commentaire. Vous soulevez un excellent point de ne pas sur utiliser les outils de mesure notamment pour éviter une mortalité d’échantillon dans la gestion des sondages.

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  23. En premier lieu, je demanderais à mon client de m’expliquer la situation. Quelle est la problématique de son organisation? Quel est l‘enjeu? Quels sont ses objectifs d’affaires et de communication? Quel est l’échéancier et aussi son budget?

    Je lui ferais comprendre qu’avant d’investir dans un plan de communication, nous devrons passer par les étapes cruciales que sont la recherche et l’analyse afin de pouvoir poser le meilleur diagnostique possible. Je susciterais aussi son entière collaboration et sa confiance tout au long du processus.

    Je ferais une recherche sur l’entreprise et sur ce que ses publics pensent d’elle. Je lirais tous les documents disponibles (données secondaires) : revues de presse, médias sociaux, rapports de vente et annuels, documents corporatifs et constitutifs, plaintes, lettres, etc. Une vigie Internet aussi serait appliquée.

    Je prendrais le pouls de l’entreprise en m’impliquant dans toutes les réunions de la direction. J’établierais des liens avec les cadres et les employés afin d’aller chercher le plus d’informations possible.

    J’essaierais de voir si l’entreprise pourrait s’associer avec une autre pour sauver des coûts sur les données primaires : sondage, groupes de discussion ou entrevues, si elles sont nécessaires à recueillir pour le mandat et si le temps le permet.

    Suite aux résultats de la recherche, je connaîtrai les attitudes des publics face à l’organisation et je serai en mesure d’identifier les problèmes de l’entreprise.

    En tant que conseiller stratégique, je dois réfléchir en amont et être sûre de la bonne stratégie à suggérer à mon client. Je n’aurais pas peur de le rencontrer et de lui faire part de tout problème s’il y en a en cours de route, quitte à devoir nous réajuster.

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    • Véronique, merci de votre commentaire. Bonne observation mais attention, dans certaines organisations, il ne sera pas possible de s’impliquer dans toutes les réunions de la direction.

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  24. Simon Lemieux

     /  20 septembre 2015

    Toute stratégie en relations publiques se doit d’être basée sur une recherche formative, une étape cruciale pour aller de l’avant. Cette recherche est essentielle pour comprendre les objectifs du client, sa vision et son opinion. C’est la base de tout projet. Sans elle, nous sommes à risque de manquer de cohérence entre la marque et ce qu’elle essaie de communiquer.

    À l’image d’une maison, une bonne fondation est la clé pour bâtir quelque chose de solide. Il faut faire comprendre au client qu’il en va de même pour une stratégie de relations publiques. Analyser l’environnement externe et interne de l’entreprise permet de prévoir les risques, mais plus important, les opportunités à saisir. On peut donc ainsi travailler avec le positionnement de l’entreprise afin d’aller de l’avant.

    Sans les informations nécessaires, on prend le risque que la fondation craque. Par exemple, si on se fie uniquement à l’opinion du client, il est normal qu’il se trouve biaisé face à son produit. Or, l’opinion du public peut différer et c’est là que le relationniste entre en jeu. Il est donc primordial d’avoir une base solide pour l’étape suivante, la méthode RACE. Il sera plus simple ainsi d’avoir des objectifs réalistes et atteignables. La recherche va permettre au client de mettre son chapeau de consommateur, et voir le positionnement de son entreprise avec des yeux nouveaux, et réorienter la stratégie vers les enjeux qui comptent réellement.

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    • Simon, merci de votre commentaire. En effet, mettre son chapeau de consommateur mais ne jamais permettre de vue qu’un recherche formative, il est très important également de considérer que ce consommateur est également citoyen et que les valeurs et les croyances de celui-ci peuvent exercer un rôle dominant dans le choix de consommateur. Revoir le chapitre 2 de notre livre de base pour le REP 3101.

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  25. En tant qu’expert en Relations Publiques, je commencerais en expliquant à mon client à quel point il est impératif d’établir, de maintenir et de promouvoir une relation de confiance fondée sur la connaissance et la compréhension de son organisation et que la meilleure façon d’arriver à nos fins repose sur la recherche formative.

    Une fois l’aspect de confiance souligné, j’expliquerais à mon client que la recherche formative est la première étape du modèle RACE proposé par Grunig et qu’elle comporte la Recherche et l’Analyse d’informations. J’insisterais aussi sur le fait que celle-ci est d’une importance capitale, puisqu’elle me permettrait de comprendre des choses sur son entreprise pour ainsi définir sa ou ses problématiques. Je lui dirais que cette étape se base sur une analyse précise de l’entreprise en la segmentant par éléments de programmes ou activités. De cette façon, je pourrais le conseiller afin qu’il prenne les mesures adéquates pour atteindre ses buts et objectifs organisationnels.

    Finalement, puisque cette étape est si critique, je sensibiliserais mon client sur le fait qu’il faille utiliser plusieurs méthodes de recherche tels l’analyse d’informations existantes, les sondages, ainsi qu’une multitude de sources d’informations pertinentes, sans quoi il serait possible que la recherche et l’analyse effectuée ne soient pas bonnes et que recommencer le processus engrangerait des frais et des délais supplémentaires.

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    • Philippe, merci de votre commentaire. En plus, avant la rencontre avec le client, s’assurer de se préparer sur les questions potentielles de ce client notamment quel type de recherche pourrait l’intéresser et se préparer en conséquence pour lui en expliquer les limites et les avantages voire même le coût.

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  26. Lilianne Martin

     /  20 septembre 2015

    L’organisation XYZ se trouve actuellement face à une problématique communicationnelle. En effet, l’entreprise internationale souffre d’une mauvaise réputation auprès de la population québécoise. La compagnie souhaite remédier à cette situation et m’a consulté pour lui expliquer le processus de la recherche formative en relations publiques.

    J’ai expliqué au VP de l’entreprise que la recherche formative était une étape incontournable dans la réalisation d’un projet. Il vaut mieux prendre le temps de faire une recherche que de risquer une intervention qui n’est pas adaptée à la problématique. L’acquisition de connaissances vise à réduire l’incertitude dans la sélection d’une solution à un problème organisationnel (GAUTHIER, 2009). La recherche constitue la première étape de la méthode RACE.

    La recherche permet de récolter de l’information sur l’organisation et ses objectifs , le secteur d’activité dans lequel évolue l’organisation, les différents enjeux organisationnels en cause, l’opinion des différents publiques, l’opinion des différentes parties prenantes, etc. La recherche permet de mettre sur pied des interventions rigoureuses et en adéquation avec la problématique qui répondent aux attentes des différents publics.

    La recherche formative peut être réalisée grâce aux méthodes quantitatives et/ou qualitatives avec des outils tels que l’entrevue, les groupes de discussion, les sondages, etc.

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    • Lilianne, merci de votre commentaire. En somme, cette recherche formative permet d’établir un diagnostic le plus près de la réalité afin d’y dégager des stratégies et des momentums pertinents.

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  27. Vanessa Reggio

     /  20 septembre 2015

    Dans le cadre d’un projet de relations publiques, il est primordial d’effectuer une étape préliminaire qui est la recherche formative. Un bon conseiller devra d’abord identifier l’identité de l’organisme, afin de comprendre les éléments motivant les besoins de recherche et les objectifs du client; Quels sont les enjeux présents? Vers quelle direction souhaite-il se diriger? Quel public souhaite-il atteindre? Il faut comprendre également que pour répondre à ces questions, la recherche de réponses ne s’en tient pas toujours qu’au client en question. Un travail d’équipe, comprenant les principales parties prenantes, ainsi que ceux qui pourraient mettre en œuvre le programme, peut être nécessaire.

    C’est ainsi que la recherche formative, première étape du modèle RACE, sera utilisée pour recueillir des informations sur les pratiques actuelles de l’organisation, les différents types de produits et services qui sont nécessaires pour ce type d’organisation, ainsi que des facteurs internes et externes qui l’influencent. Conséquemment, le conseiller aura une meilleure idée de la vision que celle-ci a déjà ou veut avoir. Pour ce faire, une communication symétrique bidirectionnelle est de mise; un conseiller se doit de comprendre les besoins du client grâce au dialogue dans le but d’atteindre les publics ciblés et établir un flux interactif.

    Il faudra ensuite établir une bonne méthodologie de recherche afin de regrouper des données significatives, qualitatives et quantifiables. Quelles méthodes seront les plus efficaces pour répondre aux besoins du client en question : enquêtes, statistiques, sondages, analyse de contenu publié sur le Web, groupes de discussions, etc. ? Une analyse plus approfondie de ces données nous permettra de mieux fixer notre objectif de recherche et de le communiquer.

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    • Vanessa, merci de votre commentaire. Nous aurons l’occasion de se familiariser avec les méthodologies des outils de mesure dans les prochains cours de la session.

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  28. Tout d’abord, je m’installerai avec mon client pour comprendre sa problématique et cerner ses objectifs. Avant d’établir une stratégie, je me dois de faire une recherche formative pour bien connaître la compagnie ainsi que les enjeux de l’industrie dans laquelle elle œuvre.

    En premier lieu, il faut regarder à travers des données déjà existantes comme les blogues, les rapports de ventes, les médias sociaux, la presse… Cela donne un bon portrait de la compagnie et ainsi, nous pouvons comprendre en partie la réalité dans laquelle le client se trouve. Ce processus permet aussi de déterminer les forces et faiblesses.

    Par la suite, il est important de sonder également le public cible par l’entremise de sondage, groupe de discussion (focus group), entrevue formelle/informelle. Cela permet de vérifier que l’image de la compagnie qu’elle désire dégager est la même que celle perçue. Durant ce processus, on peut aussi découvrir des « insights » que le client ignorait. Ce type d’informations peut amener à modifier la stratégie initiale pour mieux répondre aux besoins.

    En résumé, la recherche formative permet d’avoir une vue globale de la situation au niveau humain, économique, social, politique et culturel. C’est une étape primordiale pour établir une stratégie de communication qui atteindra les objectifs fixés. La recherche permet aussi d’appréhender certaines situations et de savoir comment bien les gérer pour ainsi limiter les imprévues.

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    • Isabel, merci de votre commentaire. Votre point au sujet des niveaux : humain, économique social, politique et culturel est d’autant pertinent en matière de RSE et pour l’élaboration d’un plan global de relations publiques d’une organisation.

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  29. Mewoanou Freddy Amegavie

     /  20 septembre 2015

    Qui dit recherche formative en relations publiques, dit travail préliminaire de recueil de données.La recherche formative a pour vu de fournir des éléments factuels en amont du processus décisionnel ainsi que d’éclairer les choix stratégiques.On va commencer par prendre connaissance des attentes de notre client.À l’issu d’un dialogue établi avec le client on va tenter de définir une problématique dont la résolution répondra aux attentes du client.Pour la résoudre en lumière on va appliquer la méthode RACE reconnue par la Société Canadienne des relations publiques.Recherche,action, communication, évaluation, quatre éléments qui vont nous permettre de structurer nos activités et permettre la réalisation de nos objectifs.

    Anticipant un éventuel scepticisme quant à la pertinence de faire appel à cette méthode, je lui expliquerai que ce travail préliminaire qui en apparence peut sembler une perte de temps, permet de réduire l’incertitude et de cibler plus précisément ses besoins en resserrant le champ d’action et en définissant le cadre opérationnel dans lequel s’effectuera nos activités(Les relations publiques dans une société en mouvance 2010)

    Comment procéder? me dira-t’il. Afin de répondre à ses inquiétudes , nous traduirons ses données par des outils exploitables.Ceux-ci peuvent autant prendre la forme de questionnaire orientés avec des questions fermées afin d’éviter une mortalité d’échantillon dans les sondages(c’est à dire générer des questionnaires dont l’analyse des données recueillis nous procurent des données inexploitables dans l’immédiat.)

    En conclusion la recherche formative doit répondre à une démarche scientifique, rigoureuse et planifiée.Mais elles s’accompagnent également de qualités de leadership.Réduire les incertitudes, laisser le moins possible de place au hasard et aux imprévus, tel doivent être les sentiments qui associés à la démarche scientifique constitueront le leitmotiv qui m’anime au moment de démarrer une recherche formative.

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    • Merci de votre commentaire. Une étape de recherche formative conduite avec efficience permet dans bien des cas de réduire l’incertitude pour le professionnel et combiné à une méthodologie pertinente de cibler les éléments mesurables et gérables.

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  30. Geneviève Cloutier

     /  21 septembre 2015

    En premier lieu, il est primordial d’établir une relation de confiance avec son client. Je commencerais par m’assoir avec lui directement et non pas communiquer par messagerie texte ou courriel. Je prioriserais une communication bidirectionnelle évidemment afin de mettre à l’aise le client et de lui faire sentir qu’il fait partie du projet, qu’il est la clé du projet.
    Ensuite, j’utiliserais l’incontournable méthode R.A.C.E de relations publiques. C’est-à-dire, je débuterais avec la recherche, en définissant la problématique et en effectuant la recherche et l’analyse des données. Je récupèrerais les données que nous avons déjà et j’obtiendrais celles que nous n’avons pas. Ensuite, je définirais le but, dans la partie de l’analyse. Il faudrait identifier les divers publics cibles et définir les objectifs spécifiques par public, ainsi que les stratégies d’action et de communication. La situation ne sera pas la même tout dépendant de la région par exemple. Dans un autre temps arrive l’étape de communiquer. Cette étape est la mise en œuvre du programme, en d’autres mots, c’est l’imputabilité, et le cheminement critique. Pour terminer, il sera question d’évaluation. Il faut évaluer le plan et le réajuster s’il y a lieu. Dans toutes situations, je me devrai de m’ajuster à la stratégie de communication et je devrai faire beaucoup de recherches. Toutes ces étapes sont toutefois guidées par l’idée d’écoute et d’analyse. Il faut toujours rester dans le plausible et dans le réalisable. Il ne faut rien laisser au hasard, tout se doit d’être planifié. La structure est un élément clé pour les relations publiques.

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  31. De manière générale, lorsqu’un client désire s’informer du modus operandi de son mandataire, c’est qu’il désire s’assurer d’un rendement efficace et surtout d’un budget raisonnable. Notre rôle en tant que professionnel des relations publiques et consultant externe, dans ce cas-ci, est de faire comprendre au client qu’il ne faut pas négliger l’étape de la recherche (input) afin de cerner au mieux les enjeux de communication. Ainsi, l’efficacité de notre stratégie dépend de cette compréhension exhaustive de la problématique en question.

    La méthode archaïque de Grunig, ironiquement encore d’actualité, constitue le fer de lance du processus de recherche formative. En effet, les deux premières étapes de l’acronyme RACE, soit la recherche et l’analyse, induisent un angle d’attaque efficace pour prendre le pouls de l’environnement contextuelle. Dans un premier temps, je conduirais une entrevue avec mon client autour des principaux enjeux et définirai les outils et techniques de recherche en conséquence. L’analyse des données déjà existantes (secondaires), les sondages, la veille médiatique et le recours à l’audit de communication s’avèrent être des méthodes peu coûteuses qui permettent de comprendre plus amplement ce qui se dit sur mon client. Ensuite, s’il s’agit d’une entreprise, à but lucratif ou non, j’expliquerai à mon client l’importance d’obtenir de l’’information sur les diverses parties prenantes, qu’elles soient externes ou internes à son organisation. En cela que ces informations expliquent souvent les attitudes et les comportements que celles-ci adoptent et permettent ainsi de corriger le tir. Si toutefois le mandat de mon client est de se positionner stratégiquement à une plus grande échelle, les techniques de balisages externes, les tables rondes et les groupes focus permettent d’obtenir de l’information concurrentiel; ces procédés étant cependant plus onéreux.

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    • Merci de votre commentaire Jean-Christophe. En sus des éléments de contenus que vous proposez, les différents outils de vigie disponibles sur le Web sont également précieux pour effectuer un monitorage des éléments à analyser pour cette étape de la recherche formative. De plus, certains de ces outils permettent de représenter graphiquement des données liées au référencement des contenus d’information d’une organisation sur le Web. Puis les clients sont toujours sensibles à l’interprétation de ces graphiques par le professionnel des rp.

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