Collaboration raisonnable entre une entreprise et les journalistes?

 

Bienvenue à cet échange avec mes étudiants de l’UQAM du cours Relations de presse COM 1065-31 H2016. Pendant la session, mes étudiants sont invités à commenter deux sujets abordés en classe en prêtant leur regard critique et leur point de vue d’universitaire sur ces contenus. Nos échanges sont ouverts au lecteur citoyen présent sur l’Internet.

Les étudiants de mon cours sont pour la majorité, inscrits au baccalauréat en sciences de la gestion (ESG-UQAM). J’invite mes collègues de l’industrie des relations publiques à commenter avec nous dans ce blogue. Au plaisir de vous lire.

Depuis le début de la session, nous avons abordé l’historique des relations de presse, les caractéristiques des médias, les nouvelles tendances, les types de médias et le contexte dans lequel les médias de masse évoluent en 2016. Pour s’y retrouver rapidement, le vocabulaire des relations publiques contient plusieurs définitions pour cadrer les relations de presse ou relations avec les médias et bien plus. Mes étudiants ont assisté à une conférence de M. Hubert Lacroix, PDG de Radio-Canada et ils ont participé à un entretien en classe avec M. Stéphane Baillargeon, journaliste du quotidien Le Devoir. Ces deux rencontres nous ont permis de réaliser les changements importants qui caractérisent le monde des médias de masse aujourd’hui et l’incontournable rôle du journalisme professionnel dans la société. M. Baillargeon nous a fait découvrir un rapport intitulé datant de novembre 2015, The news today: 7 trends in old and new media d’ Elaine Kamarck and Ashley Gabriele :

  1. Print newspapers are dinosaurs
  2. Hard news is in danger
  3. Television is still important
  4. And so is radio
  5. News is now digital
  6. Social media allows news (and “news”) to go viral
  7. For the younger generation, news is delivered through comedy

Nous avons également réfléchi à la mise à l’agenda (agenda setting) à partir du texte de Charron, Jean et Jacques Lemieux, sous la direction de Florian Sauvageau de l’Université Laval «Les journalistes, les médias et leurs sources…». Ce texte relate les travaux de Manheim et Albritton (voir figure ci-bas) suggérant qu’aux trois éléments des travaux de Shaw et McCombs sur l’agenda-setting l’ordre du jour des débats publics (public agenda), l’ordre du jour des décideurs (policy agenda) et l’ordre du jour des médias (media agenda) il est possible d’y ajouter les relations publiques, la publicité, les relations directes avec les publics en plus des relations de presse. En 2016, il faut également prendre en compte les pratiques associées aux médias socionumériques. En clair, les relations de presse évoluent dans un univers complexe et qui appelle les organisations et leurs acteurs à mieux collaborer avec les médias puisqu’en bout de piste, les intérêts collectifs et l’intérêt public sont la responsabilité de tous.

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Question pour mes étudiants du COM 1065-31

En vous basant sur les échanges avec MM. Lacroix et Baillargeon et en vous référant au document «Les journalistes, les médias et leurs sources…» (Séance 4 de votre recueil de textes) quel serait votre argumentaire (2 ou 3 paragraphes) pour expliquer à un futur employeur votre vision d’une collaboration raisonnable entre une entreprise et les journalistes en 2016?

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75 commentaires

  1. Jasmine Jeannot

     /  9 février 2016

    En 2016, la collaboration entre les journalistes et les professionnels de la communication d’une entreprise ne doit pas être négligé. Avec la présence accrue des médias sociaux et l’instantanéité de la propagation des nouvelles il est important mettre de l’emphase sur la relation entre le journaliste et l’entreprise afin de garder un contrôle sur la qualité de l’information.

    Selon un article publié par Caroline Baron sur le site web européen augure.com, il y a cinq conseils à suivre pour améliorer notre relation avec les journalistes. Tout d’abord il est conseillé de bien définir notre cible. Cela peut sembler évident, mais parfois se rappeler ceci peut nous éviter d’envoyer des communiqués des presse à un journaliste ne traitant pas du même type de sujet dont nous parlons nous-mêmes. Le deuxième conseil est de soigner nos communications. Il est important d’envoyer des messages clairs et précis aux journalistes et de ne pas les déranger à coup d’appels à toutes les heures. Le troisième conseil s’agit de bien définir notre stratégie en relations de presses. Le quatrième conseil est très important: il faut être disponible et flexible. Il faut également que le porte-parole de l’entreprise si il y a lieu soit très disponible afin de pouvoir réagir rapidement. Finalement, le dernier conseil traite de l’entretien des relations. Il est nécessaire de tenir à jour les différents journalistes des actualités en lien avec leurs sujets.

    Comme nous l’avons vu dans les cours et durant les conférences, la relation entre l’entreprise et le journaliste c’est une relation qui se construit au quotidien. Il est très important de ne pas oublier de rester en contact et d’échanger des nouvelles, de cette façon il en sera de même pour le journaliste.

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    • Jasmine, merci de commencer cet échange. Bien d’accord avec vous au sujet de la vitesse à laquelle les informations circulent en 2016. Quant à l’idée de conserver un contrôle sur la qualité de l’information dans la relation avec un journaliste, ce n’est pas tant cette idée de contrôle mais de collaboration qui prédomine. Les journalistes sont énormément sollicités dans leur quotidien donc de bien collaborer avec eux sur les contenus sérieux est à prioriser. Bien d’accord avec vous qu’il s’agit d’une relation qui se construit et par le fait même participe à cette recherche commune entre une organisation et les médias quant à la véracité des informations pour le citoyen.

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  2. Ezgi Ozel

     /  11 février 2016

    En effet, une bonne collaboration entre les journalistes et les professionnels est très importante. Comme nous le réalisons de plus en plus, les médias sont aux cœurs de l’actualité et vont continuer à l’être. D’ailleurs, ce n’est pas ce que demande notre société? D’être curieux et en même temps d’être à la fut de tout ce qui se passe dans le quotidien. C’est ce que nous avons vu en classe et durant les conférences aussi.

    L’industrie médiatique est en constante évolution. Maintenir un bon « contact » avec celle-ci ne sera qu’avantageux pour une entreprise. Malheureusement, nous ne pouvons pas tout contrôler en affaires. En fait, il n’y a rien qui peut être contrôlable à 100% à mon avis dans la communauté présente. Nous pouvons prévenir, mais pas garantir…

    Ainsi, advenant un imprévu qui survient dans une entreprise…Le fait d’avoir entretenu une relation de confiance avec les journalistes peut pousser ceux-ci à couvrir ou même aider l’organisation en période de crise. Ce sont quand même les médias qui possèdent un énorme pouvoir d’influence sur les citoyens!

    Donc, si le professionnel offre ce que le journaliste désir, (s’il le peut évidemment) celui-ci le fera à son retour. Sentiment de sollicitude peut-être?

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    • @ Ezgi, en effet, être à l’affût dans son secteur d’affaires est important afin d’anticiper les actions. Offrir au journaliste ce qu’il désire, attention, il ne s’agit pas d’un jeu naïf, certaines informations ne peuvent tout simplement pas être diffusées particulièrement celles liant des parties par des contrats de confidentialité ou encore d’un dossier devant les tribunaux.

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  3. Vahiné Lefebvre

     /  11 février 2016

    En 2016, à l’air des communications, les journalistes font partie intégrante du quotidien des entreprises. Ce sont eux qui rassemblent, informent, rédigent et présente les différents faits et évènements des entreprises. Ce sont eux qui transmettent l’information de l’entreprise au grand public. Il est donc très important que l’entreprise maintienne une bonne collaboration avec les journalistes car ce sont eux qui vont transmettent leurs informations.

    L’entreprise ne devrait pas prêter systématiquement de mauvaises intentions aux journalistes, car dans les faits ils ne font qu’effectuer leur travail en transmettant de l’information. L’entreprise devrait tout simplement pas se mettre à dos les journalistes mais plutôt entretenir de bonnes relations avec eux pour que ceux-ci effectuent bien leur travail. Par contre, il est important que le professionnel qui communique l’information aux journalistes prête une attention particulière à ce qu’il dit, car toute information pourrait être mal interprétées et ce retrouver à la une des journaux. Il faut donc que la personne soit professionnelle, qu’elle connaisse bien les enjeux de l’entreprise et qu’elle ne dévoile pas des informations qu’elle ne devrait pas.

    Il est donc toute aussi avantageux pour l’entreprise que pour le journaliste de conserver une belle relation d’affaire qui évidement ce construit avec le temps.

    Vahiné Lefebvre

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    • @ Vahiné. Je partage votre point que nous sommes à l’ère des communications voire de l’infobésité ! Vous avez raison au sujet d’entretenir de bonnes relations avec les journalistes mais attention cela exige aussi de votre côté que l’information diffusée soit solide, validée et vérifiable. Et bien entendu, dans certaines circonstances, il n’est pas possible de transmettre des informations puisqu’il faut tenir compte des lois et règlements en vigueur comme celui du respect de vie privée.

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  4. Julien Campeau

     /  11 février 2016

    En considérant le point de vue de l’entreprise, celle-ci se doit naturellement d’entretenir une relation collaborative avec les journalistes. La diffusion de nouvelles positives à son égard lui permet de maintenir, et même améliorer son image de marque. Cet aspect a été étudié Manheim et Albritton (1984) et il a été démontré qu’une association à des firmes de relations publiques a permis d’améliorer l’image publique de 6 nations avec la couverture qui leur a été accordée dans le NY Times.

    Toutefois, afin de communiquer avec son public, l’entreprise doit avoir en tête qu’il n’y a pas que les relations de presse qui permettent de transmettre un message.
    Étant donné que l’entreprise peut avoir recours à la publicité et la communication directe afin de rejoindre sa cible, elle se doit d’avoir une veille constante sur tous les facteurs qui peuvent influencer son image de marque. Cet aspect est d’autant plus vrai de nos jours, car nous savons qu’avec l’évolution des technologies et des médias sociaux, les informations se propagent à un rythme extrêmement rapide.

    Prenons exemple de Dominos Pizza en 2009 : Une vidéo virale mettait en scène deux employés dans la cuisine d’une de leurs franchises commettant des actes grotesques en manipulant la nourriture destinée aux clients. Cette simple bêtise aurait pu ternir l’image de Dominos pendant très longtemps. Toutefois, la compagnie a usé d’une stratégie de communication directe avec son public afin de contrôler les dommages. Mieux encore, ils se sont servis de ce canal de communication (notamment avec un court discours du Président de Dominos) afin de démontrer à quel point ils ont été proactifs face à cette situation. Le résultat? Ils se sont servis d’un ‘’mauvais buzz’’ médiatique et sont sortis gagnants de cette histoire, car cela leur a finalement permis d’améliorer leur image de marque et leur notoriété.

    Au final, on comprend que les relations publiques et le journalisme se doit d’être traités avec soin par l’entreprise, afin de préserver de bonnes relations à long terme. De plus, l’entreprise se doit aussi d’avoir une veille constante sur tout se qui se passe à son sujet. Certaines situations imprévues peuvent; (1) mal tourner si elles ne sont pas adressées de façon appropriée et (2), devenir des opportunités de profiter d’une nouvelle (bonne ou mauvaise) afin d’améliorer son image publique.

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    • @ Julien. En effet, l’exemple de Dominos Pizza est un exemple démontrant l’important de la vigie des médias socionumériques afin d’agir avec promptitude à de telles actions. Je partage votre point de vue que la relation en l’organisation et les journalistes doit être prise au sérieux. Après tout, les informations véhiculées par les médias sur votre entreprise contribuent à la relation avec les parties prenantes de celle-ci.

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  5. Alexane Anglehart

     /  12 février 2016

    Depuis le début de cette classe nous ne cessons de mettre l’accent sur l’importance des relations journalistiques et relations publiques. Le rôle du relationniste est de protéger l’image de son entreprise alors que celui du journaliste est de donner du contenu à la population, sujette à intéresser celle-ci bien entendu. De nos jours, à la vitesse où l’information se transmet il est d’une grande importance en tant que relationniste d’agir vite, car il est certain que le journaliste, lui, sera rapide. Dans le meilleur des cas, il faut en effet créer se lien de collaboration entre le journaliste et le relationniste pour réussir à contrôler quelconques crises qui viendraient noircir l’image de l’entreprise. En effet, une compagnie a bien souvent, pour bien fonctionner, besoin de faire parler d’elle et préférablement besoin de faire parler d’elle en bien. Par contre, quelques fois certains événements peuvent venir troubler l’image que l’on donne ou tente de donner à son entreprise, c’est à ce moment qu’il est important de tenter d’exercer un contrôle sur l’information qui est divulguée au public en entretenant de bonnes relations avec le monde journalistique.

    Bien entendu, lorsqu’on s’adresse à un journaliste il faut être prudent par rapport à ce qu’on dit, à ce que notre gestuel dit aussi. Il est aussi important de comprendre que le journaliste ne travail pas que pour nous, dans le sens que celui-ci ne va pas toujours courir à nous lorsqu’on aura besoin de lui, qu’il faut respecter ce qu’il est et ce qu’il fait. Il faut tenter au mieux de respecter les contraintes dans lesquelles celui-ci est pris. Dans ce sens ne pas le déranger pour des nouvelles qui ne sont pas nécessairement pertinentes, car en faisant cela, on risque alors de perdre de son respect ainsi que de son intérêt. L’accent doit réellement être mis sur la collaboration plutôt que sur l’utilisation à ses fins de l’un pour le mieux de l’autre.

    Enfin, selon la perspective de Pau Hirsch (1977), il est aussi important lorsqu’on s’adresse à un journaliste de connaître, le niveau individuel de celui-ci, c’est-à-dire à qui je m’adresse, quel est le rôle de se journaliste dans cette organisation. Ensuite le niveau organisationnel, quelles sont les valeurs de cette organisation, comment la nouvelle risque d’être traitée et orientée. Finalement le niveau sociétal, qui revient en fait à se questionner par rapport à l’intérêt que cette nouvelle occasionnera à la société dans laquelle nous sommes.

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    • @ Alexane, l’idée de protection de l’image certes mais cela doit être considéré pour l’ensemble des publics avec laquelle l’entreprise intervient. En relations de presse, il est essentiel de véhiculer et rendre concret de l’information factuelle sur l’entreprise. Parfois, le journaliste est spécialisé dans un domaine mais également, il peut être un généraliste et dans ce cas, s’assurer que celui-ci dispose des faits récents et vérifiables pour qu’il puisse effectuer une analyse la plus objective possible.

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  6. Evrim Ozel

     /  12 février 2016

    Il m’est évident de mentionner qu’une bonne relation entre journalistes et professionnels portera fruit aux deux parties, tel que discuté lors des cours et lors des conférences également.

    Concernant les journalistes, ils sont des participants à la production et à la recherche de l’information à l’intérieur d’une sphère sociale, qui est en constant échange de nouvelles avec des parties prenantes (médias, Chaine de TV, magazine, entreprises, fournisseurs, clients, auditoire, etc.). Donc, ils détiennent nécessairement une force dominante pouvant influencer l’opinion publique en lien avec leurs publications. C’est-à-dire, ils peuvent à certain moment jouer avec le ton des textes pour donner une prédisposition négative ou positive à l’égard d’une entreprise.

    Juste à considérer ce fait, il est clair qu’une bonne collaboration favorisera la qualité et la crédibilité de l’information… l’humiliation dans l’industrie médiatique n’est pas facile à gérer, comme Patrice Lavoie a souligné lors de sa présentation.

    Aussi, les journalistes et les professionnels ne doivent pas collaborer juste pour le « plaisir » de collaborer. Ils doivent échanger correctement pour être un instrument de pouvoir d’information et participer ensemble à la stratégie de communication, dans le but de transmettre les nouvelles au grand public. D’ailleurs, il ne faut pas oublier que les journalistes sont des gens de terrains et certains d’entre eux exercent ce métier depuis fort longtemps. De ce fait, ils possèdent sans doute un solide réseau de contacts. Donc, les professionnels peuvent faire appel à leur aide en cas de crise ou ils peuvent autant plus demander une faveur…Quelque chose à ne pas négliger.

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    • @ Evrim, j’abonde dans le même sens que vous, la collaboration sans exclure le plaisir de le faire doit être axée sur l’émergence des données factuelle d’un sujet afin d’agir comme défenseur des intérêts collectifs de la société dans laquelle nous évoluons.

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  7. kimmanitta

     /  12 février 2016

    À la vitesse à laquelle les informations sont exposées sur les différentes plateformes médiatiques, les entreprises doivent s’assurer de protéger leur image publique. Lors du cours nous avons rencontré des gens passionnés par le milieu des relations presses. Comme nous avons pu le constater lors de notre rencontre avec le président de radio-Canada/CBC M. Hubert Lacroix, l’évolution technologique fait en sorte que le file de nouvelle découle très vite. Les différentes plateformes de diffusion permettent d’uniformiser la nouvelle et de la partager rapidement afin d’atteindre le public cible. La compétition est forte dans le milieu médiation et tous les réseaux d’information s’affronte pour trouver « the good News » afin de capter l’attention du public.

    En prenant conscience, que les entreprises tant publiques que privées peuvent être la cible des journalistes. Les entreprises peuvent facilement se retrouver dans une tempête médiatique, si les informations sont mal divulguées ou mal interprétées par les médias. De là l’importance d’un système de communication, qui s’assurera de transmettre efficacement les informations. Les porte-paroles ou représentants d’entreprise émettent des annonces publiques ou communiquer de presse afin de contrôler les messages. Quant aux journalistes ils doivent rapporter les informations obtenues par les sources de manière honnête et éthique, sans les citer hors contexte pour éviter toute propagande.

    Finalement, les entreprises se servent des médias pour transmettre leur message aux publics, tandis que les journalistes travaillent à informer, rapporter et questionner la nouvelle. Maintenir une saine collaboration entre ces deux médiums peut être bénéfique autant pour l’entreprise que pour le journaliste. L’entreprise peut démentir des informations erronées, ou commenté des sujets. Les journalistes couvrent les débats publics et se servent des entreprises comme contenues pour leurs articles.

    Kim Manitta

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    • @ Kim, en effet, la relation voire la collaboration en relation de presse mérite d’être guidée par le souci de faire émerger de l’information crédible et utile. Il faut cependant bien distinguer les styles journalistiques : l’éditorialiste véhicule la position du média, les chroniqueurs font de l’opinion et les journalistes de l’information idéalement vérifiée avec au moins deux sources. Ce qui n’est pas facile à distinguer de nos jours, c’est où se démarque la nouvelle de l’opinion et plus rarement l’analyse médiatique.

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  8. YACINE HZAINE

     /  12 février 2016

    Considérée comme étant le quatrième pouvoir, les médias en 2016 ont un rôle majeur de transfert et de transmission des priorités définies par d’autres, de critique à l’encontre de l’État, mais surtout, d’influence sur le choix des questions sur lesquelles les individus et la collectivité se doivent de réfléchir, ainsi que sur la distinction entre la réalité sociale et médiatique. En effet, de nos jours, les médias ont un rôle important à jouer dans la société, et il est de l’intérêt du gestionnaire de préserver une relation d’affaires basée sur la confiance et la transparence avec les journalistes et ce, en communiquant avec eux de façon régulière, claire et concise car, ce sont des alliés considérables en gestion de crise et pour communiquer les enjeux d’intérêt public auprès des parties prenantes de l’organisation.

    De ce fait, ma vision basée sur une collaboration raisonnable auprès des médias, pourrait donc influencer les attitudes individuelles et les comportements collectifs de l’auditoire, et rendre, le contexte du macro environnement en faveur de mon futur employeur. Par ailleurs, en se basant sur la figure de Mannheim et Albritton, nous sommes en mesure de dire que qu’il y a une relation entre l’ordre du jour des débats publics, l’ordre du jour des médias, l’ordre du jour des décideurs et les relations publiques ainsi qu’avec, d’autres mises en rapport complémentaires telles que, la publicité, la communication directe et la relation de presse. À noter qu’il y a une relation de lobbying entre les relations publiques et l’ordre du jour des décideurs. En outre, d’un point de vue critique, je me demande si toutes les informations ne sont pas traitées et filtrés par l’entremise d’un réseaux de lobby détenant plus de pouvoir, d’influence et de leadership qui « est en mesure d’imposer aux médias et à leurs publics une vision de la réalité sociale conforme à leurs intérêts » .

    Enfin, en se basant sur les conférences respectives de M. Hubert Lacroix PDG de Radio- Canada et, M. Stéphane Baillargeon, journaliste du quotidien Le Devoir, nous constatons que de nos jours, les médias sont de plus en plus à l’affût des nouvelles technologies de pointe et du socio numérique, et qu’il faut donner de l’importance à toutes les questions. De plus, selon les propos de M. Hubert Lacroix « la nouvelle est la chose la plus recherchée pour un journaliste, et elle provient d’un communiqué de presse ». Il est important de mentionner que le numérique menace la version papier et que « la profession de journaliste se classe au 200 ème rang du classement des professions au Canada » selon M. Stéphane Baillargeon. En guise de conclusion, nous pouvons nous questionner sur l’avenir de la presse numérique en se posant la question suivante : Le virage vers le numérique n’est- il pas risqué quand on sait que les géants du numérique comme Google, Intel, Ibm, Apple et Samsung auront plus de pouvoir et d’influence sur le futur de l’industrie ?

    Yacine Hzaine

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    • @ Yacine, je partage votre analyse et rappelons-nous que les médias ne peuvent tout couvrir, qu’ils utilisent plusieurs sources bref, qu’ils sont sélectifs dans le choix de la couverture qu’ils proposent. Si le métier se situe au 200ème rang, il faut se demander si cela est uniquement dû aux moyens technologiques à notre portée. N’est-ce pas tous les secteurs d’activités qui sont touchés par ce phénomène de transformation. Je crois et j’espère sincèrement que l’évolution des médias doit être axée sur la qualité de l’analyse, une idée qui me semble s’amorcer avec par exemple The Guardian, NYTies, MIC.com. À moins que je sois trop idéaliste !

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  9. Justin Codère Nicolov

     /  13 février 2016

    Qu’est-ce qu’une relation raisonnable entre une entreprise et les journalistes, en 2016?

    «La réponse pourrait se résumer en un mot : l’équilibre.» Ici, Jean-Michel Boissière, journaliste pour le site internet L’express, tiré de l’article «L’entreprise et les médias» démontre qu’il est primordial d’entretenir des bonnes relations avec les journalistes. Ces derniers sont un outil efficace pour faire passer un message, améliorer la visibilité ou encore, accroitre la notoriété de l’entreprise. La production de l’information est donc grandement déterminée par ces relations. Les journalistes sont également susceptibles de faire une sélection de l’information qu’ils partageront, suite aux entrevues ou aux communiqués. Il faut donc, préparer la rencontre et être clair sur ce que l’entreprise veut partager avec autrui. Ainsi, une communication efficiente et constante est indispensable afin d’obtenir une relation pérenne entre les deux partis.

    Autre argument intéressant, selon le texte suggéré pour la séance 4, «La perception de la réalité qui s’étend au-delà de l’environnement quotidien tient essentiellement aux représentations produites par les médias». Autrement dit, les médias sont porteurs d’images et de visions, ils influencent les perceptions et les interprétations d’une société. De ce fait, le meilleur moyen pour un employeur de communiquer adéquatement ces éléments, c’est en faisant appel à un porte-parole, qui lui divulguera aux journalistes les informations souhaitées. Pourquoi un porte-parole? Comme nous l’avons étudié avec M. Lavoie, il agira en tant qu’équilibriste et s’assurera de faire bonne impression au nom de l’entreprise – un intermédiaire important à prendre en considération dans la chaîne des acteurs d’une entreprise. C’est donc, important d’entretenir une saine relation avec les journalistes avec l’aide d’un porte-parole – la clé d’une bonne présence et l’image positive dans les différents médias, en 2016.

    Justin C. Nicolov

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    • @ Justin, j’aime bien votre angle de l’équilibre ce qui signifie que peu importe le contexte, cet équilibre justifie les actions à poser. Ainsi, en temps normal des affaires, la collaboration en considérant les ententes convenues entre le relationniste et le journaliste. Par contre, en temps de crise, le contexte exigera un tout autre équilibre. Nous aurons l’occasion d’explorer cela dans un de nos prochains cours.

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  10. La relation entre le journaliste et les relations de presse est de mon avis, une relation «amour haine» entre les deux partis. Évidemment les parties ont besoins l’une de l’autre pour faire intégralement leur travail, mais les deux n’ont pas les mêmes intérêts et c’est ce à quoi ils doivent composer dans leur métier. Le responsable des communications des entreprises ont le mandat de communiquer des informations sur l’entreprise, ses activités, sa situation, qu’ils soient positive ou négative, il est présent pour expliquer les agissements de l’entreprise dans le but de les faire comprendre et surtout de les faire accepter par le publique. Il représente l’image de l’entreprise.

    De l’autre côté, les journalistes sont aussi présents pour divulguer des informations sur les entreprises, mais dans l’intérêt de la population, ils veulent faire réagir et amener la population à réfléchir. Ils ont le mot de la fin, ils ont le pouvoir de «tourner les coins ronds», comme on dit, pour faire entendre ce qu’ils veulent bien faire entendre à la population. Les relations publiques de l’entreprise n’ont d’autre choix que de faire affaire avec les journalistes pour avoir une communication de porter générale. Alors certainement qu’ils doivent travailler conjointement, mais ils doivent surtout garder en tête l’intérêt ultime de l’autre parti.

    Par dessus tout, les deux parties doivent agir en livre ouvert envers leur partenaire de communication et je suis d’accord avec Justin C. Nicolov pour le terme «équilibre» tiré du texte de Jean- Michel Boissière. Entretenir une bonne relation est primordiale dans ce métier pour faire passer de bonnes informations à l’image de la véritable situation des entreprises. Il faut trouver un équilibre entre ce que veut dire l’entreprise et ce les journalistes veulent dire.

    Janie Marsolais

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    • @ Janie, entretenir de bonnes relations certes mais pas seulement avec les journalistes. Cette recherche d’interaction doit guider l’ensemble des échanges avec les parties prenantes d’une organisation. Bien sûr, la relation journaliste et relationniste peut parfois être houleuse mais cette situation serait selon le texte de Charron et Lemieux, un jeu accepté de part et d’autre !

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  11. Aujourd’hui, avec l’avènement des réseaux sociaux et l’intensité de l’information, le travail des journalistes a beaucoup évolué. Ils ont besoin d’un contenu qui accroche, qui attire le lecteur, qui le stimule et surtout un contenu qui donne envie d’être lu. La pertinence des propos est primordiale pour un journaliste, tout comme la qualité de l’information qu’il diffuse. C’est pour cette raison que la collaboration entre les entreprises et les journalistes est une relation qui se construit et qui est basé sur un contenu sérieux. La validité, et la véridicité de l’information doit être au cœur de l’attention pour le journaliste. Il ne peut se permettre de publier une information falsifié ou incohérente. Il est important d’avoir une bonne relation avec les journalistes car ce sont eux qui vont transmettre l’information de l’entreprise aux citoyens, et vont faire une bonne ou une mauvaise image de cette dernière. Ainsi, il faut se méfier des informations que les entreprises fournissent aux médias car une coquille peut faire scandale plus vite qu’on ne le pense.

    Les journalistes reçoivent énormément de communiqué de presse de diverses entreprises pour qu’ils publient tel ou tel événement/ information sur elles, ils doivent donc faire un grand tri, à savoir si l’information les intéresse, si elle est assez pertinente pour leur journal, si elle est en rapport avec ce que le journaliste publie en général etc.

    Pour maintenir une bonne relation entre les entreprises et les journalistes il faut que le professionnel des RP de l’entreprise soit toujours réactif et accessible en tout temps. Si le journaliste veut contacter le professionnel des RP et qu’il n’est pas disponible, le journaliste ne va pas s’attarder ni insister, il prendra un autre sujet. Il est donc primordial d’être flexible en tout temps, lorsqu’une entreprise veut transmettre une information.

    En revanche, la multiplication des canaux de communication (médias de transmission de l’information : réseaux sociaux, télévision, médias écrits, radio etc) rend de plus en plus difficile et complexe d’attirer l’attention des lecteurs. Car les lecteurs ne lisent plus qu’un seul journal, ils se basent sur plusieurs contenus et comparent l’information. Les citoyens se noient à travers toute l’information qu’on leur offre, c’est pour ça qu’il faut savoir attirer l’attention avec une « info flash » ou pertinente.

    Les entreprises ne sont pas toujours les « victimes » des médias, elles les nourrissent et les font grandir, elles se servent d’eux en quelques sortes afin de faire parler d’elles. Ce sont grâce aux médias qu’elles transmettent certains messages.
    Ce sont Internet, le Web 2.0 et donc les journalistes qui font et défont la réputation des entreprises. Prenons comme exemple le Scandale Volkswagen, les médias ont jubilés d’avoir une information aussi grosse et qui aller faire parler.
    Il est donc nécessaire et primordial d’entretenir une collaboration raisonnable ente une entreprise et les journalistes.

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    • @ Capucine, bien d’accord avec vous, important de voir cette relation avec réalisme et flexibilité puis de baser la collaboration non pas sur la multitude des vecteurs de communication mais sur la qualité des informations dont le destinataire ultime est le citoyen.

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  12. Maryse Carreau Noël

     /  13 février 2016

    Je pense qu’il est important de ne pas oublier que les journalistes ont besoin des entreprises pour faire leur travail et vice-versa. Une entreprise doit répondre à toutes les questions des journalistes lorsque l’occasion se présente, car il est important qu’ils aient une prédisposition positive ou du moins neutre envers notre entreprise. De cette manière, si l’organisation fait face à une crise, les journalistes auront tendance à faire preuve d’avantage d’objectivité lorsqu’ils traiteront l‘information relative à cet événement. La notion de respect entre les journalistes et les entreprises est donc considérable. Il ne faut pas la négliger, car une mauvaise relation avec les journalistes peut avoir un impact négatif sur l’organisation.

    Comme M. Baillargeon l’a dit lors de sa conférence : «les journalistes s’attendent à ce que les entreprises transmettent leur opinion et qu’ils soient transparents». Je pense qu’une entreprise doit s’attendre à la même chose de la part des journalistes, c’est-à-dire, qu’ils transmettent la bonne et la vraie information de façon objective dans le but d’informer les lecteurs ou les auditeurs. Ils doivent donc bâtir ensemble une relation de confiance afin que l’information se transmette de la bonne façon.

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    • @ Maryse, bien d’accord mais attention, transparence ne veut pas dire tout dire. Il y a des conventions à respecter dans la société et nul n’est au dessus des lois en démocratie.

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  13. Michel Strovinsky Beauséjour

     /  13 février 2016

    Sur le point vu stratégique, une entreprise elle doit naturellement entretenir une relation avec les journalistes. Bien sûr la technologie va une vitesse excessive que l’air des réseaux sociaux englobe une grande partie de notre vie actuelle. Il faut toujours rester alerte avec les journalistes pour le simple but d’être en positions pour se défendre en tout temps et pour garder une bonne image de notre industrie.

    Comme c’est écrit à la 17 de la séance 4 «ainsi, en utilisant les services de spécialiste des relations de presse, une source peut améliorer sensiblement son accès aux médias » Le fait d’avoir une relation avec les journalistes, cela fait en sorte que l’entreprise peut divulguer ses messages à la société actuelle. Cela permet à la compagnie de divulgué ses attentent et ses produits concurrentiel pour aller chercher le plus de clients ou pour aller chercher une image positive envers les parties prenantes concernées par des communiqués de presse. Sans aucun doute il faut être prudent pour divulgué les informations, car un faut pas cela peut détruire l’industrie ou de le mettre dans une position délicate.

    Donc en gros, ça reste toujours une option à double tranchant, mais pour aller chercher le plus de popularité, de faire valoir ses idées et de vouloir grossir l’entreprise, donc il faut absolument avoir des journalistes qui font partie de notre organisation.

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    • @ Michel, je ne suis pas certain de bien saisir votre propos avec votre dernier paragraphe, les journalistes ne font pas partie de l’organisation. Mais si votre propos vise à faire état que l’organisation doit entretenir de bonnes relations avec le journaliste. Je suis d’accord.

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  14. Raul Campean

     /  13 février 2016

    En effet, en 2016 les entreprises et les journalistes doivent prioriser une collaboration non seulement raisonnable, mais aussi efficace. Selon moi, il faut toutefois comprendre qu’il est dans l’intérêt des deux parties à collaborer efficacement afin de s’échanger les bonnes informations. Il est aussi important que les journalistes reçoivent des informations différentes ou exclusives pour pouvoir se démarquer dans leur travail tandis que l’entreprise souhaite entretenir son image et sa réputation au sein de l’intérêt public.

    Les journalistes et les porte-parole des entreprises ont besoin en quelque sorte les uns des autres pour faire leur travail. Comme M. Baillargeon l’avait mentionné lors de sa conférence « … les entreprises se doivent d’être transparentes quant à l’information et leurs activités ». Puisqu’une telle relation se bâti sur la confiance envers l’autre, les journalistes doivent sentir que la collaboration de l’entreprise est ouverte. Cette ouverture et honnêteté envers les journalistes fera en sorte que les deux parties auront une relation gagnant-gagnant. Il faut également tenir informés les journalistes qui travaillent dans un monde constamment en évolution. Le porte-parole se doit d’être disponible à tout moment pour fournir l’information nécessaire à la réussite d’une nouvelle et de s’assurer que l’information soit claire, précise et pertinente.

    Il est dans l’intérêt des entreprises d’avoir une bonne relation avec les journalistes puisqu’on sait que les nouvelles vont très vite en 2016, grâce à la technologie, et qu’à la fin se sont les journalistes qui auront en quelque sorte le dernier mot.

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    • @ Raul, je partage votre point de vue. Il est bon de souligner par contre que les personnes de l’organisation souhaitent également sentir cette collaboration notamment lorsque des rectificatifs sont publiés par les journalistes lorsque la situation implique le droit du public à l’information juste et factuelle.

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  15. Christian Konan

     /  14 février 2016

    Prenons note que de nos jours jours, le succès de toute entreprise réside dans la crédibilité de l’information qu’elle véhicule au grand public. Afin de garantir une telle crédibilité, l’entreprise via ses professionnels de la communication, se doit d’entretenir une étroite et parfaite collaboration avec les journalistes. Bien entendu, la collaboration entre l’entreprise et les journalistes est indiscutable mais comment véritablement la définir. Lors de son intervention en classe M. Baillargeon a défini la collaborer à  » apporter sa pierre à l’édifice ». Autrement dit dans l’optique de bâtir quelques chose, de conjuguer, contribuer ou tout simplement faire équipe afin d’éviter tout malentendu et sortir vainqueur.

    Cependant sortir vainqueur de quoi, faire équipe dans quel but ? Comme nous le savons tous, l’environnement médiatique a pris une nouvelle dimension avec l’arrivée massive des nouvelles technologies de l’information. Facteur déterminant à considérer, la vitesse à laquelle l’information est transmise et surtout la qualité de cette information divulguée auprès d’un plus grand public peuvent donc impacter la relation qu’entretiennent les différentes parties.

    Une parfaite relation de confiance s’impose entre les parties afin de faire face à toutes les menaces. Menaces incontrôlables par le milieu journalistique via les médias etc.., telles que des rumeurs au sujet de la vie privée d’une personne ressource de l’entreprise ou encore à l’égard des biens ou services de la compagnies qui peuvent être dévastatrices et remettre en cause sa crédibilté.

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    • @ Christian, bonne observation. Qui sait, le difficile équilibre entre les intérêts démocratiques et économiques des médias fait qu’il me semble incontournable de privilégier le premier que le second. Nonobstant la technologie et le fait que l’information est un marché, la relation des professionnels de l’information doit prendre en compte la démocratie et le respect des personnes.

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  16. Émilie Vincent

     /  14 février 2016

    La venue du 2.0 a totalement bouleversé la façon d’enrichir nos connaissances et surtout face à l’information médiatique. Il suffit maintenant de prendre son portable intelligent pour visualiser toute l’actualité de la journée. D’un simple coup d’œil, l’individu peut changer son regard critique face à une entreprise pour laquelle il portait un grand respect, avant cette lecture. Face à cette situation, les dirigeants d’entreprise doivent s’assurer de maintenir une bonne relation de partenariat avec les journalistes.

    La vision d’une collaboration raisonnable entre l’entreprise et les journalistes est à mon avis à la base d’un échange de service. Le journaliste à un rôle à jouer dans la sélection de l’information qu’il rapporte de son entrevue. Tout comme le mentionne Kurt Lewin (1947) avec la notion de gatekeeper, le journaliste possède en quelque sorte le pouvoir de filtrer l’information que lui partage le porte-parole. Ceci dit, si le porte-parole de l’entreprise fait preuve d’authenticité et d’intégrité face au propos qu’il vulgarise au journaliste, celui-ci serait peut-être plus enclin à refléter la situation que l’entreprise veut démontrer.

    Enfin, tel que nous l’avons vue au cours et à la conférence de M. Hubert Lacroix, la relation entre l’entreprise et le journaliste se construit à mesure ou l’échange entre les parties se concrétise. La notion d’échange est importante car le journaliste ne travail pas pour l’organisation, il est donc en notre faveur de lui donner des sources d’informations lorsque possible.

    Émilie Vincent

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    • @ Émilie, vous soulevez un point important celui du contexte. James Grunig, auteur de la théorie de l’excellence en relations publiques a largement abordé cette question avec son «situational approach» de sorte que la relation se construit comme vous le mentionnez et le contexte où celle-ci évolue doit aussi être prise en compte.

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  17. Francis Ortuso-Fortin

     /  14 février 2016

    L’époque actuelle favorise l’accès à l’information, bonne ou mauvaise. La vigilance des entreprises à l’égard de ce qui est dit à leur propos est donc primordiale. On ne dit pas de dramatiser l’enjeu qu’apporte la liberté d’expression et d’opinion à l’égard d’une compagnie, mais bien de filtrer efficacement les discours des gens qui pourraient ternir leur image et devenir un phénomène viral.

    Le journaliste agit en tant que pont entre l’entreprise et le citoyen. Il est donc important de s’assurer que celui-ci ait accès aux informations officielles de l’entreprise, et de le corriger de façon diplomate s’il fait erreur. Celui-ci sera plus enclin à rectifier son propos lors d’une relation coopérative préétablie. Maintenir une bonne relation avec les journalistes est également bénéfique pour une entreprise, dans l’optique où ceux et celles qui sont spécialisés dans votre industrie peuvent être peu nombreux, donc vous aurez souvent à faire affaire avec les mêmes journalistes.

    Autant pour les bons coups que les mauvais, la flexibilité des journalistes et relationnistes demeure cruciale. Il n’y a donc pas de bon ou mauvais « timing », on se doit d’être disponible le plus que possible et « d’être un peu partout en même temps », un élément rendu possible grâce aux téléphones intelligents. La technologie force les journalistes et relationniste à étaler leur plage horaire de travail de façon atypique, et rend impossible d’exercer le métier dans une vision conservatrice de «la journée de travail ». L’article d’Yvan Fortier, stratège et formateur au Campus Infopresse résume bien les 7 points primordiaux quant au succès des relations en communication; « la pertinence, l’honnêteté, la rapidité, l’empathie, la patience, le réalisme » et  « la pratique du 90-10 voulant que 90% de la visibilité rentable soit couverte par 10% des journalistes, donc qu’il est important de consacrer son énergie là où cela compte vraiment »

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    • @ Francis, d’abord merci de m’avoir indiqué que je n’avais pas commenté votre point de vue, j’ai dû le manquer en répondant à plusieurs de nos collègues de classe. Vous soulevez un point important au sujet de la flexibilité en relations de presse. Aujourd’hui, il n’y a pas vraiment d’heures fixes où pour échanger avec un journaliste puisque l’actualité se manifeste à toute heure du jour disons entre 5 h le matin et 22 h le soir. Les 7 points que vous signalez de M. Fortier correspondent à une certaine réalité, cela dépend des secteurs d’activités.

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  18. Francis Ortuso-Fortin

     /  14 février 2016

    Voici le lien de l’article cité dans mon commentaire précédent, « 7 astuces pour améliorer vos relations (de presse) par Yvan Fortier d’Infopresse.

    https://www.infopresse.com/article/2016/2/3/7-astuces-pour-ameliorer-vos-relations-de-presse

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  19. Cassandra Levac

     /  14 février 2016

    Compte tenu du contexte socioculturel actuel, la collaboration entre une entreprise et les journalistes est indéniable. L’information circule facilement, la possibilité de s’exprimer et de s’auto-informer de manière instantané sur les différentes plateformes de publications facile d’usage peut sembler un concept alléchant à l’ère du journalisme citoyen, mais nous devons nous centraliser sur l’essentielle : la crédibilité du contenu. Pouvons-nous nous fier à l’information qui circule de média en média sans l’étampe d’approbation d’une personne ressource fiable ? L’avantage du journalisme citoyen est que, contrairement au journalisme traditionnel, le rédacteur peut rédiger et publié du contenu qui ne serait sans doute jamais diffusé dans un journal régulier, entre autres en raison du topique. Ceci pourrait cependant mener à des opportunités majeures en ce qui concerne la diffusion de nouvelles sur votre entreprise.

    Lorsqu’on regarde les faits, on se rend réellement compte du biais au niveau du traitement d’information. Les journalistes traditionnelles ont une multitude de contraintes à respecter avant de diffuser une nouvelle. On doit prendre en considération l’intérêt des consommateurs, qui ne s’intéressent qu’à des nouvelles concernant des événements spécifiques, des organisations spécifiques, ainsi que des sujets spécifiques. Ensuite, il y a le fait que plus de 55% de la couverture de presse locales se fait au sujet des compagnies pétrolières et l’administration fédérale. Donc parmi le reste du 45% se retrouve les opinions des citoyens, des écologistes, et politiciens locaux. Certes, le journalisme traditionnel à l’avantages d’être factuelle et vérifiable, c’est-à-dire, que toute information doit pouvoir être démontrée, mais a quel point allons-nous mettre un terme aux nouvelles continuellement mis en boucle, et allons presser nos techniciens de l’information à nous diffuser les réels enjeux de notre société locale. Le journalisme citoyen peut permettre au lecteur de voir un différent côté de la médaille sur des sujets au cœur des préoccupations actuelles.

    Donc compte tenu des faits stipulés plus haut, il ne me semble pas raisonnable de se priver d’une collaboration avec les journalistes en 2016.

    Répondre
    • @ Cassandra, vous soulevez un bon angle au sujet de la véracité de l’information de la couverture médiatique d’où l’importance de contacter un journaliste lorsqu’une information fausse est véhiculée. Celle-ci doit cependant être factuelle est vérifiable. Toute fausseté non vérifiée dans un média devient vérité ! Au sujet du journalisme citoyen, malgré le fait que des journalistes professionnels le dénoncent comme n’étant pas de la même qualité que leur production, j’y jette un bémol comme vous. À mon avis, le journalisme citoyen a sa place et plusieurs références sont d’ailleurs utilisées par les médias traditionnels. Il faut donc croire que la chose n’est pas si mauvaise en soi.

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  20. Sara-Maude Lambert

     /  14 février 2016

    Une collaboration raisonnable entre une entreprise et les journalistes est bénéfique pour les deux parties. C’est une relation “gagnante-gagnante”.

    Pour le journaliste, cette collaboration peut lui donner du contenu intéressant et de qualité à traiter, en s’évitant bien du travail.

    Pour l’entreprise, une bonne relation avec les journalistes facilitera son accès aux médias et ira même jusqu’à améliorer son image publique. Les médias, peuvent servir de plate-forme pour ; s’imposer dans l’actualité, promouvoir ses évènements, et même pour atteindre les décideurs. En ce sens, afin de pleinement bénéficier de l’effet que les médias peuvent avoir, il est logique de maintenir un lien privilégié auprès des journalistes qui serviront de porte d’entrée médiatique.

    Dans cet optique, les professionnels en relations publiques sont un investissement intéressant pour l’entreprise. Pierre Gince évoque clairement, en réponse à la lettre de Monsieur Brault, qu’un relationniste aidera l’entreprise en orientant les dirigeurs dans le tri des informations à publier. Les journalistes reçoivent tellement d’informations à traiter qu’il est primordial de créer une image positive auprès d’eux en leur offrant du contenu pertinent.

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    • @ Sara-Maude, il est vrai que les journalistes reçoivent beaucoup d’informations et cela fait partie de leur réalité quotidienne. Auparavant, il y avait plusieurs recherchistes qui effectuaient ce travail alors qu’aujourd’hui, les journalises doivent assumer plusieurs tâches de la recherche, en passant par la validation de leurs sources, qui en principe devrait au moins contenir deux validations, à la diffusion selon les plateformes du média pour lequel il travaille. À mon avis, ce qui les exaspère est de se faire inonder de pitch promotionnels qui ne les concernent pas. Il est inefficace de les considérer comme des courroies de transmission du service marketing de votre organisation.

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  21. Robert Chartrand

     /  14 février 2016

    Pour commencer, la relation entre les journalistes et l’entreprise est très importante car c’est eux qui vont faire ressortir l’image de la compagnie dans les médias. Il faut donc mettre beaucoup d’emphase pour garder une relation positives puisqu’ils vont transmettent l’information au grand public .

    Ensuite, lorsque les entreprises sont en période de crise ou dans une situation néfaste, les journalistes peuvent aider ceux-ci pour réduire la tension de l’événement dans les articles. Ils vont être ceux qui vont pouvoir choisir l’angle de direction des lecteurs par rapport à la situation.

    Par contre, il faut faire très attention de la manière qu’on transmet l’information aux journalistes. Durant la conférence de M. Lavoie, on a eu un très bon exemple d’une situation qui a tourné d’une manière négative pour l’entreprise. Pourtant, ce n’était aucunement les intentions de celui-ci. Donc, il faut toujours être prudent et garder son calme lorsqu’on transmet l’information aux journalistes.

    Finalement, la clé du succès résulte dans le rapport qu’on entretien avec les journalistes. C’est eux qui vont décider de nous aider ou de nous nuire. Il sera très avantageux pour les entreprises d’être transparent dans leurs informations et respectueux envers ceux-ci et c’est de cette manière qu’il va pouvoir y avoir une bonne collaboration. M. Baillargeon nous avais bien expliquer durant sa présentation que la collaboration entre les entreprises et les journalistes va se bâtir sur un lien de confiance.

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    • @ Robert, en effet la relation entre les professionnels de l’information et d’autre part, avec les porte-parole d’une organisation et les journalistes devraient être considérée comme celle d’un collaboration au service de l’intérêt public.

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  22. Clara Anderson

     /  15 février 2016

    De nos jours, il est facile de retracer tout ce qui se dit et tout ce qui se partage sur les réseaux sociaux. Que ce soit via Facebook, twitter, Instagram ou encore des blogues. Les médias ont accès à une tonne d’informations. Cela dit, les organisations doivent être à l’affut de ce qui se dit à leur sujet. Il est préférable pour eu de ne pas avoir à réagir de façon réactive mais plutôt proactive pour entretenir une bonne relations avec les médias. Les médias ont de plus en plus de contrôle sur l’information qu’ils reçoivent et de pouvoir d’influence sur la population. Les gens ont beaucoup tendances à croire tout ce qui se dit dans les médias plutôt que de prendre le temps d’écouter le point de vue des autres parties prenantes, dans ce cas les entreprises.

    Il est en faveur pour les entreprises d’avoir une collaboration raisonnable avec les médias. Quand on dit raisonnable on peut penser à être proactif et de donner des nouvelles à qui on fait confiance. L’entreprise peut prendre les devants et donner un communiquer de presse pour garder un niveau de collaboration avec les médias tout en assurant le plus possible que notre nouvelle vas sortir positive plutôt que négative. Si les entreprises attendent à la dernière minute ils perdront le contrôle de ce qui se dit car il sera probablement trop tard puisque l’information à leur sujet sera déjà publier. Cette nouvelle est susceptible d’éveiller la curiosité du public, donc si c’est l’entreprise qui fait les premiers pas et qui établit la première communication avec les médias, les médias auront quelque chose à partager sur celle-ci au lieu de prendre le pouvoir et de publier une mauvaise informations.

    Les entreprises et les médias ont besoins les uns des autres, cela peut devenir une relation conflictuelle mais elle est surtout contractuelle. Les entreprises ont besoins d’une bonne réputation et de se faire connaitre. Les médias ont besoins de sources pour pouvoir publier de l’information. C’est pourquoi les deux parties doivent maintenir un niveau de collaboration sein et raisonnable.

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    • @ Clara, en effet et en bout de ligne, il ne faut jamais perdre de vue que tout cela doit être envisager en fonction du citoyen et du consommateur. Il mérite d’avoir accès à de l’information de première qualité.

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  23. Aïcha Tligui-Tessier

     /  15 février 2016

    Une collaboration efficace entre un journaliste et une entreprise est essentielle de nos jours tout autant pour celui qui souhaite véhiculer une nouvelle tout comme pour celui qui la cherche. Les journalistes sont constamment à la recherche de ‘’la bonne nouvelle’’ et ont un angle précis pour traiter un sujet. Pour une entreprise, il est primordial de comprendre cet angle journalistique qui détermine la façon dont la nouvelle sera diffusée dépendamment du sujet traité. Parmi plusieurs ‘’bonnes nouvelles’’ que les journalistes reçoivent, ils choisissent ce qu’ils désirent diffuser en se demandant si l’information est assez pertinente et importante. Considérant qu’ils reçoivent constamment plusieurs suggestions, il est nécessaire de rester patient si l’on n’obtient pas une réponse immédiatement de leur part.

    Il est aussi essentiel pour le porte-parole d’une entreprise de toujours rester disponible pour répondre aux journalistes lorsqu’ils souhaitent entrer en contact et avoir en main toute l’information nécessaire. Ceux-ci ont un horaire très chargé et c’est pourquoi il est important d’être disponible lors du moment venu. Aussi, tel que nous l’avons vu dans la conférence de M. Lavoie, il est important pour un porte-parole de calculer ses mots, de faire preuve d’empathie, de rester authentique et intègre face aux journalistes. Ceux-ci peuvent parfois déformer les propos, l’information et l’interpréter faussement.

    Entretenir de bonnes relations avec les journalistes est dans l’intérêt de toutes entreprises car elles souhaitent d’une part, à travers eux, augmenter leur visibilité et conserver leur notoriété. Les médias occupe une place prépondérante dans la société et exerce un pouvoir social en influençant l’opinion du public. Une bonne collaboration de sa part se traduit par savoir utiliser les bons moyens pour faire paraître une nouvelle dans les médias. Il est primordial de communiquer l’information désirée de façon claire et efficace en employant LE bon moyen pour le faire et même, fournir des informations supplémentaires afin d’attirer l’œil et qu’ils puissent en tirer ‘’une bonne nouvelle’’.

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    • @ Aïcha, en effet, la disponibilité du porte-parole officiel d’une organisation est importante particulièrement pour les organisations offrant des services de proximité à la population puisqu’à tout moment, l’organisation et son porte-parole peut se retrouver en situation de gestion de crise et dans ces situations la disponibilité doit être assurée dans certains 24 heures sur 24 ce qui de surcroit signifie que le porte-parole doit disposer d’une relève si par exemple, la crise devait durer plusieurs jours.

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    • Tligui

       /  19 octobre 2016

      Excellent contunue

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    • Tligui Ayan Athyn

       /  8 novembre 2016

      Aicha
      Tu es brillante .
      ATLIGUI@GMAIL.COM

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  24. EKOUMÈ Emilie

     /  15 février 2016

    La collaboration entre journalistes et relationnistes de presse, est souvent considérée comme étant très ambigüe. Si la communication est un élément essentiel dans nos sociétés aujourd’hui, il est aussi primordial que les acteurs du secteur des communications, un milieu assez dynamique, entretiennent des relations saines, propices et prospère, car ils sont en parti, si ce n’est totalement responsable de ce que nous écoutons, visionnons ou encore ce que nous lisons. Mais ce n’est pas toujours le cas. Le journaliste se sent souvent presque harcelé par le relationniste qui veut transmettre les informations de l’entreprises aux consommateurs, ou encore ne pas fidèlement transmettre le message reçu, et de l’autre côté, il peut arriver au relationniste d’un ministre par exemple, de mettre un terme à une entrevue, sans que les journalistes n’aient eu le temps d’obtenir l’information voulue, ou lorsque ces derniers posent des questions dérangeantes.

    Avec le développement des médias sociaux, l’information se fait diffuser à une telle vitesse que l’on doit toujours faire attention à la véracité des messages transmis, et de ce fait, les journalistes aujourd’hui admettent que tout le monde peut ou veut s’improviser relationniste. D’ailleurs, un article parut le 8 février dernier dans la version en ligne de l’hebdomadaire économique québécois Les Affaires, et faisant référence à la lettre ouverte aux professionnels des relations publiques par Julien Brault, journaliste dudit hebdomadaire, dit ceci : «Plusieurs des faits soulevés par M. Brault surviennent malheureusement encore en 2016, dont celui-ci: une incroyable quantité de gens s’improvisent «relationnistes» et rédigent des communiqués de presse remplis de citations creuses – qui sont plutôt des publi-reportages déguisés, comme cela était monnaie courante dans «l’ancien temps», c’est-à-dire il y a… quelques années à peine»

    Le journaliste nous livre de l’information, et le relationniste de presse transmet le message aux consommateur à travers le journaliste, donc les uns ont besoin des autres, et vice versa, pour accomplir leur travail dans de meilleurs conditions, afin de livrer une information de qualité. Si (hélas) certains journalistes méprisent parfois les relationnistes, il n’en demeure pas moins que la majeur partie du contenu des informations livrées dans les médias est fournis par des relationnistes soucieux de leur travail, il est aussi vrai que les journalistes sont envahis par un grand nombre de communiqué de presse, alors il est important de cibler à quel journaliste diriger le communiqué, et aussi important qu’il soit, d’entretenir une relation ami-e-s/ami-e-s et non le ami-e-s/ennemi-e-s, comme on le voit souvent malheureusement.

    EKOUMÈ Emilie

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    • @ Émilie, en effet, les citations creuses, nous pouvons tous nous en passer d’où l’importance de s’assurer de pouvoir expliquer en détail le contenu d’un communiqué lorsqu’on y appose sa signature comme source. Quant aux communiqués, malgré ce que certains professionnels du marketing relationnel véhiculent depuis quelques années, il ne disparaîtra pas à mon avis; on peut même avancer que la majorité de couverture médias est d’abord été amorcée avec un communiqué de presse. Imaginez s’il y avait, une semaine sans communiqués de presse, je pense que cela se remarquerait dans les médias !

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  25. Chloé Raulet

     /  15 février 2016

    Dans l’étude réalisée par Gieber et Johnson en 1961, il y a trois types de relations possibles entre les journalistes et leurs sources. Dans ces possibilités, on retrouve l’indépendance des deux parties, l’assimilation partielle de ceux-ci et l’assimilation totale. Parmi ces trois relations, celle correspondant davantage à une collaboration raisonnable consisterait à l’indépendance de la presse par rapport à ses sources. L’indépendance des médias face à leur source permet à ceux-ci de diffuser de l’information vérifiée et ne provenant pas d’une seule source. Le cas inverse peut être très dangereux pour la réputation et l’image d’une entreprise. Manheim et Albritton (1984) nous l’ont bien démontré avec leur analyse comparative de 7 nations différentes ayant été couvertes par le New York Times de 1975 à 1979. Parmi ces 7 nations, 6 d’entre-elles ont signé un contrat avec une firme américaine des relations publiques, tandis que la 7e a refusé de signer ce contrat. L’analyse de Manheim et Albritton (1984) démontre qu’il y a eu « une nette amélioration de l’image publique des six nations contractantes, ainsi qu’une détérioration de l’image de la septième. » (Charron, Jean et Lemieux, Jacques ; 1991).

    Ayant connaissance de cela, en tant que futur employeur, il est primordial de reconnaître l’influence des sources d’information sur la couverture médiatique d’un sujet. Admettant cela, il est important pour votre image, celle de l’entreprise et pour tous les lecteurs ou auditeur, que vous fournissiez de l’information véridique, précise et pertinente. En raison, entre-autre, de la convergence des médias, une information mal véhiculée ou à contenu douteux peut s’avérer très néfaste pour votre organisation. Pour ce faire, il est nécessaire que ce que vous affirmiez aux médias soit le plus factuel possible, donc appuyé de sources, de références ou de données : l’information doit être vérifiable. Dans le même ordre d’idées, il est possible que ce soit un journaliste qui vous présente une information erronée ou incomplète. Si tel est le cas, il est important que vous ne vous gêniez pas de préciser l’information nécessaire. Il vous faut également sélectionner avec soin l’information que vous choisissez véhiculer pour ne pas tomber dans l’abondance, ce qui risquerait de diminuer la valeur en importance des communiqués que vous émettriez.
    De l’autre côté, afin de mettre en place une collaboration raisonnable entre une entreprise et les journalistes, il est important de considéré non seulement la vision de l’organisation, mais aussi celle des journalistes de notre ère. Dans le but d’éclairer, sur l’ensemble des facettes d’un sujet, leur lecteurs, auditeurs ou téléspectateurs, les journalistes iront bien souvent puiser plusieurs sources, références et points-de-vue. Considérant cela, il vous faut collaborer professionnellement en toute honnêteté, avec intérêt marqué et avec soucis de transparence avec ceux-ci.

    Dans le même ordre d’idées, il est important de respecter le journaliste qui vous questionne : il faut donc garder en tête que celui-ci ne désire qu’exercer sa profession du mieux qu’il peut, tout comme vous. Tel que vu en classe, plus précisément dans les notes du cours 4, au sujet du marché de l’information, il n’y a « aucune histoire, aucune question soumise à notre attention par un journaliste ne doit être prise à la légère. Il n’y a pas, pour eux, de petit problème. » Parfois si une question posée nous irrite ou nous semble non pertinente, on ne doit pas y répondre avec mépris. En effet, pour les journalistes, cette question peut s’adresser à un cas qui débouche sur un sujet de plus grande importance. Or, la meilleure façon de répondre correctement à ce type de question, c’est d’interroger le journaliste en lui demandant dans quel contexte pose-t-il cette question.

    Au final, il devrait être dans l’intérêt de l’entreprise d’entretenir une relation positive avec les médias dans le but de préserver une collaboration raisonnable se basant sur un lien de confiance et de transparence. Pour bien réaliser cela tout en contrôlant l’information circulant à son sujet, l’entreprise doit rester proactive en se tenant informée de tout ce qui la concerne de prêt ou de loin afin de savoir saisir une opportunité de communiquer avec la presse pour redresser et/ou préserver son image.

    Chloé Raulet

    Répondre
    • @ Chloé, votre commentaire souligne fort bien des éléments importants du texte de Charron, Jean et Lemieux, Jacques ; 1991. D’autant plus, qu’une des tendance dans le milieu journalistique vise à accentuer l’analyse et accorder moins de place à l’opinion, faut-il croire qu’il y aura moins de chroniqueur et davantage de journaliste professionnel parmi le personnel des médias, je nous le souhaite ! Cela étant dit, la collaboration entre les professionnels de l’information doit constamment être entretenue afin de favoriser l’émergence des contenus pertinents pour soutenir une qualité d’information publique.

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  26. Amélia Blondin

     /  15 février 2016

    En 2016, la responsabilité éthique et sociale des entreprises, ainsi que leur collaboration avec des firmes de relationnistes est certes une grande préoccupation chez les dirigeants d’aujourd’hui. Le vieux proverbe «Parlez-en en mal ou en bien, l’important c’est qu’on en parle» n’est plus d’actualité. En effet, la réputation des organisations en 2016 prend toute son ampleur dans l’importance qu’accordent aujourd’hui les parties prenantes à l’image et surtout à la notoriété de ces entreprises. Certes, qui parle en bien ou en mal de ces entreprises ? Certainement ceux qui ont une grande portée de diffusion de leurs messages dans la société actuelle et qui ont une certaine crédibilité qui leur est procurée par de grandes institutions œuvrant dans l’industrie des médias ; les journalistes. Donc, cet enjeu constitue une des raisons pour lesquelles, il est dans l’intérêt de toute organisation de considérer une collaboration avec les journalistes.

    Cependant, faut-il que cette collaboration s’avère raisonnable et pour ce faire chacun devra prendre en compte certains aspects de cet échange. L’entreprise et ses relationnistes peuvent opter pour une position «proactive». Par exemple, en publiant des nouvelles par l’entremise d’un journaliste, qui aura l’exclusivité, afin que chaque partie s’assure que le travail qui découle de cette collaboration a de bonnes sources. Ainsi, l’organisme pourra tracer subtilement un angle que les journalistes adopteront par la suite dans leur rédaction. De l’autre côté, les journalistes, mais surtout leurs patron devront éviter de tenter d’aborder le sujet sous un angle qui irait brimer la vérité des informations.

    En d’autres mots, la vision d’une collaboration «raisonnable» varie selon le contexte. Selon-moi il faut faire la part des choses et assumer que certaines couvertures médiatiques, que font les journalistes, ne sont pas toujours justes et flatteuses, mais les entreprises ne sont pas toujours honnêtes ou intègres non plus.

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    • @ Amélia, vous soulevez un élément clé et nouveau dans cette discussion, le contexte. Faire fi de celui-ci engendre des situations comme celle couverte dans la lettre de M. Brault du Journal Les Affaires. Lorsque des informations sont acheminées à un journaliste et que le contexte s’y prête, la collaboration prend un tout autre sens. Il faut donc en tenir compte d’ailleurs, le contexte ou ce que James Grunig appelle situational doit être bien compris par les parties prenantes de ce contexte autrement le sens et la portée en sont affectés.

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  27. charlebois chloe

     /  15 février 2016

    Tout d’abord, il est certain que je conseillerais à mon nouvel employeur de maintenir une relation raisonnable et même je dirais une bonne relation avec les médias. Aujourd’hui en 2016, toutes l’informations que nous apprenons viennent des médias, peu importe la nature ou son importante. Peu importe la nature de l’information, quelle soit une bonne nouvelle ou une mauvaise nouvelle les journalistes en parlent et chercher constamment le moyen d’avoir le plus gros impact pour rejoindre le plus de gens possibles. Donc, je conseillère en premier lieu à mon nouveau employeur de dénicher une personne clé qui serait le porte-parole de l’entreprise et l’unique personne qui s’adresserait aux médias en cas de crise ou pour simplement apporter une bonne nouvelle.

    Une bonne relation entre l’entreprise et les médias ne peut que être qu’une formule gagnante. Je m’explique, avoir une bonne collaboration peut être bénéfique pour l’employeur, il est certain que d’avoir les médias sur le dos peut être fatale et aller jusqu’à même la fermeture de l’entreprise. Les journalistes ont pour but d’informer le public des bonnes et mauvaises nouvelles donc aucunes entreprises veulent un journaliste sur leur cas mais plutôt un journaliste à qui ont peu donner de l’information et essayer de leur donner le plus de renseignements dans la mesure du possible car on ne veut pas que ce dernier écrive des renseignements erronés. On a pu le constater que parfois les journalistes ont des informations fausses et qu’il est déjà arrivé qu’un entreprise perd toute crédibilité.

    Bref, aujourd’hui l’information qui circule sur les médias provient des journalistes donc il est important de bien collaborer avec c’est dernier. On a bien pu le comprendre avec les conférences que nous avons pu assister dans le cadre du cours.

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    • @ Chloé, en effet et il est important de considérer également que tout employé d’une organisation peut se retrouver dans une situation de porte-parole par exemple s’il détient une expertise. Dans ce cas, faire intervenir un expert de l’organisation peut contribuer à la crédibilité des contenus et de l’organisation qu’il représente.

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  28. Nicolas Lapointe-Boily

     /  15 février 2016

    Une relation équitable et positive entre les entreprises et les journalistes est, telle que vue en classe, favorable pour les deux parties.

    D’abord, les journalistes sont les acteurs clés dans la recherche et la diffusion d’information au niveau social. Afin de bien faire leur travail, les médias, les journaux ainsi que les entreprises doivent collaborer avec ses derniers et tenter de leur divulguer un maximum d’information pertinente. Les journalistes ont donc le loisir d’écrire leur texte en fonction de leur connaissance tout en ajoutant un brin de leur opinion en modifiant certaines tournures de phrases s’il s’agit d’un chroniqueur évidemment. Toutefois, L’exactitude et la transparence des données doivent être respectées afin de bien informées la population.
    De ce fait, la collaboration entre ces deux parties favorisent la crédibilité et l’exactitude de l’information divulgué par les journalistes.

    Il est important de souligner que les entreprises passent par les médias pour transmettre leur message aux publics, alors que les journalistes servent à informer, rapporter et questionner le sujet donné. L’entreprise doit maintenir une bonne relation envers les journalistes car une mauvaise nouvelle fait beaucoup plus mal qu’un bonne nouvelle fait de bien. En entretenant une bonne relation, les répercussions d’un scandale peut être apaisé si la crise est bien gérer et que la relation est positive entre les deux parties.

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    • @ Nicolas, que les organisations passent par les médias pour transmettre leurs messages, hum, attention, il y a une multitude de moyens d’information à la disposition de l’organisation. Les relations de presse ont leur propre dynamique mais vous n’avez pas le contrôle sur le produit publié à moins d’acheter de l’espace média ce qui devient de la publicité ou de l’advertising en anglais.

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  29. Matthieu Tewfik

     /  15 février 2016

    Le problème avec publier sa réponse si tard, c’est qu’il est très difficle d’amener de l’avant un point digne d’argumentaire qui n’a pas déjà été mentionné. Néanmoins, je tâcherai d’ajouter mon grain de sel en reprenant certaines grandes idées.

    Bien sûr, une bonne collaboration est souhaitable entre journalistes et entreprises, voire nécessaire. Toutefois, tel que vu en négociation collective, il existe plusieurs positions entre la confrontation et l’endiguement. Comme en toute chose, la situation et le genre de relations établies précédemment influencent beaucoup la perméabilité de l’information. Nous avons eu la chance d’avoir la visite d’un directeur de communication ferré au niveau des relations avec les journalistes. Ce dernier nous a confirmé qu’il avait certaines préférences concernant certains journalistes, alors que d’autres ont le malheur d’être sur sa « black list », pour avoir effectué à ses yeux un travail d’une qualité douteuse. Nous nous doutons bien que les premiers sont beaucoup plus susceptibles d’avoir un accès prévilégié à l’information alors qu’on ne peut surement pas en dire autant des seconds.

    Comme en toute chose, il n’y a pas une seule bonne manière de faire. Il convient de faire du cas par cas en considérant les spécificités du moment et des intervenants. En fait, l’erreur consisterait ici selon moi de se peinturer dans une position dogmatique où l’on « doit être transparent à tout prix ». Nous devons être plus critiques envers les personnes à qui nous transmettons les informations ce qui est aussi important que la nature des informations comme telle.

    -Matthieu Tewik

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    • @ Matthieu, il faut également ajouter que toute communication organisationnelle est une communication engagée. Bref, elle correspond à des positions de l’organisation et il est tout à fait légitime de les défendre et pour les autres de les critiquer.

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  30. Simon Cormier

     /  15 février 2016

    La communication est très importante et accessible dans notre société. En 2016, il est tellement facile de communiquer avec qui que ce soit sur la planète, qu’il est d’autant plus important d’être à l’affût de tout événement publique. Dans un cadre de gestion et de « Buisness management », la transmission de nouvelles et d’informations est d’une importance capitale. Pour ces raisons, je crois que les communications entre les journalistes et les professionnels des relations sont très importantes.

    Afin de permettre à l’entreprise de garder bonne presse, on doit s’assurer d’une bonne relation avec le publique, ce qui passe souvent par les journalistes. Aujourd’hui, les nouvelles sortent à une vitesse hallucinante, c’est pourquoi il faut se tenir prêt à réagir à tout moment, une partie du travaille des gens qui travaille en relation publique, est de rester à l’affût des nouvelles pouvant être en lien avec l’entreprise afin d’être en mesure d’émettre une réponse ou une réaction face à un événement qui serait arrivé.

    Il est certain qu’avec les années, le rôle et les moyens utilisés par les journalistes et les relations de presse ont tous deux changés, ils se sont adaptés au publique. Dans ce domaine, il s’agit de suivre le publique, pour garder son attention, il faut aussi l’écouter, il s’agit d’une relation dans les deux sens (entre relations de presse et publique), mais qui passe toujours par les journalistes.

    Enfin, je crois que les communications entre journalistes et professionnels des relations de presse sont de plus en plus importantes puisqu’il s’agit du lien qui unis le publique à l’entreprise et que pour mener n’importe quelle entreprise au succès, il faut l’approbation du publique, c’est à dire, de la clientèle. On peut dire que les professionnels de presse, les clients et les journalistes sont tous en liens et leurs rôles sont inter-reliés.

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  31. Aprile Vallet

     /  15 février 2016

    De nos jours, nous sommes constamment entourés par les médias et ils sont actifs 24 heures sur 24. Autant est il facile de rechercher et de trouver une information qu’il est évident d’en faire connaître une. Ce qui créer ce phénomène est en autre la rapidité de l’intrusion des journalistes dans de nombreux domaines. Voilà pourquoi l’importance d’entretenir une bonne relation entre les journalistes et les entreprises; ceux-ci nourrissent en permanence les médias et nous, consommateurs et internautes sommes très à l’affut de ceux-ci. D’où provient l’importance des entreprises à avoir un relationniste qui saura défendre l’entreprise des propos des journalistes. Les relations publiques se doivent en effet d’être capable de réagir à la même vitesse des journalistes annonçant une nouvelle.

    L’influence et la rapidité des journalistes sur les médias peut aussi bien être une bonne chose qu’une mauvaise chose. Bien sûr les journalistes tentent majoritairement d’avoir et de publier des informations choquantes qui pourraient mettre une entreprise dans de mauvaises eaux mais les journalistes ont aussi le pouvoir de faire connaitre des choses. Une entreprise peu connue qui tente de se faire connaitre peut décider de le faire par le biais d’un journaliste. Comme de fait, Alexandre, entrepreneur médiatique a affirmé dans un article (Comment développer une bonne relation avec les journalistes?) sur le site Devenez-médiatique que les journalistes «sont les relais principaux entre vous (l’entreprise) et vos potentiels clients. Ils ont le pouvoir de faire et défaire des réputations».Voire l’importance d’entretenir une bonne relation avec ceux-ci.

    Il est donc primordial en tant qu’entreprise de ne pas avoir les journalistes à dos et de bien collaborer ceux-ci.

    Aprile Vallet

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    • @ Aprile, il est possible de se retrouver avec des journalistes à dos et la plupart du temps, il s’agit davantage de chroniqueurs et ils ne sont pas forcément journaliste de formation. Si vous en avez un à dos, dites-vous que vous pouvez toujours commenter ses propos.

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  32. Renelle Jean

     /  15 février 2016

    Quant à moi, les entreprises ont des grands intérêts à collaborer avec les journalistes en 2016. En effet, cette approche nous enseigne que les journalistes et les entreprises sont en interdépendance et évoluent constamment dans l’environnement. Ils ne peuvent pas vivre l’un sans l’autre puisque chacun a besoin de l’autre pour pouvoir s’accroître dans leurs emplois respectifs : ‘’Le journaliste a besoin de nouvelles et le relationniste a besoin que ses informations soient diffusées publiquement’’ (Fournier, Gaudreault, 2006). Cependant, comme Jean Charron le mentionne, leurs relations demeurent assez complexe: ‘’En somme, on pourrait dire que les journalistes et les sources sont dans une situation de dépendance mutuelle qui commande la coopération, alors que leurs intérêts divergents commandent la méfiance et l’opposition.’’ (Charron, 1991) En effet, tous les deux doivent entretenir une relation étroite, car chacun bénéficie des avantages qu’ils peuvent en retirer avec cette liaison, mais peuvent connaître le négatif d’une relation malsaine.

    Tout d’abord, dans la construction du discours des journalistes, ces derniers doivent acquérir l’information des nombreuses ressources. Les informations doivent être valides et pertinentes, d’où l’importance d’aller rechercher les sources fiables provenant d’institutions privés ou publics. Les journalistes ne pourraient pas faire leur travail sans l’aide des entreprises, car ils ont besoin de ses organisations pour avoir du contenue et divulguer de l’information. Sans eux, les journalistes n’auraient pas nécessairement  »LA’’ nouvelle. La relation demeure importante d’autant plus quand l’organisation médiatique souhaite obtenir la primeur. En somme, cette relation de collaboration est dans l’intérêt des deux parties.

    De l’autre côté, les entreprises nécessitent les services des journalistes pour pouvoir faire passer leur message. En effet, les différents médiums journalistiques permettent d’obtenir une grande visibilité vis-à-vis le grand public pour l’entreprise. Donc, cette collaboration est importante, car les journalistes ont la possibilité de dépeindre une image positive ou négative du sujet et l’image est vitale pour une bonne croissance de l’organisation. Alors, cette collaboration demeure importante, car les journalistes jouent un rôle important pour l’image des entreprises du Québec.

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    • @ Renelle, votre commentaire résume bien les échanges précédents de cette conversation du COM 1065. La visibilité est certes une préoccupation des organisations comme des médias, mais encore faut-il qu’elle soit bien orchestrée.

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  33. Johanna Vivancos

     /  15 février 2016

    Une collaboration raisonnable entre une entreprise et les journalistes en 2016, serait selon moi assez importante. A ce jour, le rôle des réseaux sociaux dans l’information a prit de l’ampleur. Effectivement on a vu, que maintenant, les réseaux sociaux peuvent reprendre les informations que l’on voit dans les journaux, mais peuvent aussi être la source d’article de première page dans les journaux de demain, comme on a pu le voir avec l’exemple que nous avait donné la journaliste de Radio Canada, sur son article dans les écoles, qui a fini par tellement faire le buzz sur les réseaux sociaux que cela en est devenu un sujet d’actualité dans les journaux et a la télévision. Et a contrario, les informations qui avant pouvais passé inaperçu parce qu’elle était écrite en tout petit dans les journaux, peuvent maintenant faire la une sur les réseaux sociaux et être sujet à divers débats.

    D’où selon moi l’importance d’avoir une étroite relation avec les journalistes, comme nous l’avions vu en cours « les questions appartiennent aux journalistes, mais la réponse vous appartient ». Sachant que tout peu être repris sur n’importe quel plateforme d’information, et avec le phénomène d’agenda setting, c’est tout à l’avantage de l’entreprise, d’aller guider les journalistes vers un ordre du jour qui pourrait leur être bénéfique par la suite.

    Il est important d’avoir de bonne relation avec les journalistes d’aujourd’hui, qui subissent beaucoup plus de pression qu’avant, et sont un peu menacer par l’arriver des réseaux sociaux dans la diffusion de l’information. Donner des informations vérifiées, en exclusivité, des interviews, des conférences de presses, il faut voir le journaliste comme la personne qui va nous aider si on s’y prend de la bonne manière a faire passer l’information au plus grand nombre et une information vérifié et entière. C’est l’image de l’entreprise qui est en jeux quand les relations avec les journalistes sont mauvaises, au moindre dérapage, personne ne passera par dessus, et personne ne cherchera à comprendre le fin fond de l’histoire. Alors qu’en donnant de la matière a publier, de l’information entière et pertinente aux journalistes, les relations avec celui-ci ne seront que meilleur, et l’entreprise ne s’en portera que mieux !

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    • @ Johanna, bon point, en effet, une petite histoire dans un média local peut fort bien devenir un sujet de grande couverture par les médias nationaux donc il n’y a pas de petites histoires. Tous les sujets abordés dans les médias se doivent d’être abordés avec sérieux et rigueur.

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  34. Diabagate cheick oumar

     /  15 février 2016

    Nous sommes dans l’ere de l’infobesite ; un terme utilisé par Mr GUY LITALIEN pour décrire une période caracterisée par la production abondante de l’information vers un monde interconnecté où les peuples à distance se sentent de plus en plus proches .Les medias sont les coordinateurs de points de reperes communs entre ces peuples car ce sont eux qui divulguent l’information. Ils ont le pouvoir de decider de l’ordre du jour de l’interet public,c’est l’agenda-setting.

    Cette production massive de l’information ne fait qu’augmenter grace à l’internet, ce qui doit nous interpeller sur le souci majeur de l’image divulguée au public en tant qu’entreprise parce qu’un mensonge non dementi deviendra une realité et pourra prendre une grande ampleur. À l’inverse, une image positive de l’entreprise va donner un meilleur positionnement vis-à-vis des clients et impacter ses relations clients et partenaires.

    Nous devenons donc en tant qu’entreprise avoir une relation harmonieuse avec les medias. IL faut fournir des informations vraies et se comporter ethiquement afin de demeurer une source fiable . IL ne faut pas oublier que la base de cette relation est liée aux affaires, donc il faut toujours avoir de la reserve quant à certaines informations qui doivent rester secrètes car les medias ont aussi des objectifs prealablement definis à atteindre independamment de noptre entreprise . Il ne faut pas s’attendre à un controle total de l’information produite sur nous car cela est de plus en plus irreel mais il faut se focaliser sur les sources de nos informations ainsi que celles des medias pour essayer de controller au maximum ces sources et effectivement les harmoniser avec notre mission et nos objectifs.

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    • @ Cheick, attention l’agenda-setting n’est en fait pas contrôlé par les journalistes ni par d’autres par ailleurs, mais constitue un phénomème auquel plusieurs acteurs dont les journalistes participent.

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  35. Cynthia Carrier

     /  15 février 2016

    Nous sommes dans une ère où l’information est au coeur de nos vies et des relations professionnelles .Les relations de presses sont très importantes elles nous permettent de communiquer avec les journalistes et les parties prenantes d’une entreprise .De nos jours , l’information voyage à une vitesse fulgurante qu’on doit s’adapter rapidement .Les nouvelles tendances de la communication et l’arrivée des réseaux sociaux mettent l’accent sur les relations ouvertes cela donne accès à l’opinion du public et c’est gagnant dans une société comme la nôtre.Nous avons mis de côté la communication unidirectionnelle pour faire place à une communication asymétrique bidirectionnelle(35%)et une communication symétrique bidirectionnelle(15%) où le point de vue du public compte beaucoup plus qu’auparavant.Les journalistes donnent accès à des informations et enquête pour le public je crois que c’est en partie grâce à eux que le monde évoluent car à travers leurs informations recueillit et leurs reportages on devient de plus en plus informés et on se forme des opinions avec des faits véridiques.Donc, je crois que l’on doit avoir une bonne relation avec les journalistes car ils sont réseauté comme nous l’avons constater dans nos conférences nous devons rester courtois adopter un bon comportement sinon cela peut nous nuirent.

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    • @ Cynthia, en relation de presse, on pourrait considérer que la bidirectionnalité de la communication est davantage asymétrique puisqu’elle fait appelle beaucoup à de la persuasion dans les échanges argumentaires sur un contenu qui fera l’objet d’une couverture médiatique.

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  36. Aurélie Audette

     /  15 février 2016

    Depuis quelques années, l’ère du web modifie grandement les habitudes de vie des citoyens québécois. Les médias sociaux sont sans aucun doute une nouvelle forme sociale de communication. Ceci étant dit, l’information y circule également massivement. . Selon le Centre facilitant la recherche et l’innovation dans les organisations (CEFRIO), plus de 8 Québécois de moins de 35 ans sur 10 utiliseraient les médias sociaux afin de s’informer. Malheureusement, beaucoup de ses utilisateurs ne vérifie pas leurs sources. Afin de préserver l’authentiquité de l’information qui circule, il est très important pour l’entreprise, de collaborer avec les journalistes.

    En plus des nouveaux enjeux présent en 2016, la responsabilité éthique et sociétale et davantage valorisée par le citoyen. En tant qu’entrepreneur, c’est tout à fait à son avantage de prendre en considération ce moyen de communication. Cette collaboration peut être une stratégie marketing, en plus d’avoir de la visibiité et de conserver sa notoriété. De plus, il est important pour la compagnie de livrer de l’information via les journalistes, afin que les parties prenantes soient au courant. Le journaliste prend l’information recueillie et publie celle-ci, souvent en transmettant une opinion. Cela va de soit que la transparence et la qualité de l’information fournie assurera la crédibilité et la confiance du public. C’est donc cruciale de donner l’heure aux journalistes.

    Source : http://www.cefrio.qc.ca/

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    • @ Aurélie, la transparence certes mais attention il faut prendre en compte les lois et règlements en vigueur dans une législation et certes données ne peuvent être diffusées au non de la transparence dite journalistique, tout citoyen a notamment le devoir de protéger les données personnelles et privées des individus.

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  37. Anne-Sophie Patry

     /  19 février 2016

    En me basant sur les rencontres que nous avons eu la chance d’avoir avec Mr.Lacroix et Mr.Baillargeon dans le cadre du cours Relations de presse, les relations entre les entreprises et les journalistes ont grandement évolué. En effet, aujourd’hui, en 2016, nous sommes désormais dans ce qu’on appelle une ère des communications, voire l’infobésité. Ce qui veut dire que les journalistes sont désormais une partie intégrante et très importante des entreprises. En effet, ce sont ces journalistes qui jouent le rôle d’informer, de rassembler pour rédiger afin de présenter les multiples faits et/ou événements des entreprises associés. Toute fois, l’entreprise à son bout de chemin à faire. En effet, c’est à celle-ci de s’assurer que l’information diffusée soit exacte, fiable et vérifiable. Cela dit, il est tout de même primordial pour une entreprise de bien collaborer et d’avoir de bonnes relations avec ceux-ci.

    Par le passée dans les entreprises, il y eu cette sorte de mauvaise intention face aux journalistes, mais aujourd’hui, celles-ci ont comprises que ceux-ci font simplement qu’effectuer leur travail et de l’informer. Encore une fois, c’est pourquoi les organisations essaient de plus en plus d’acquérir une bonne relation pour ne pas se les mettre à dos. Par contre, il est très important le porte-parole de l’entreprise, comme M.Baillargeon nous l’a mentionné en classe à l’aide d’uon fait vécu, prête une attention particulière à ce qu’il dit et à la manière qu’il le dit puisque cela peut très facilement être mal interprété et ce retrouvé avec de la mauvaise information et des commentaires négatifs sur celui-ci à la une des journaux ou bien partout sur les réseaux sociaux. C’est pourquoi, dans ce monde de communication, il est extrêmement important d’être professionnel à tous les niveaux. Et bien entendue, dans certaines circonstances, il faut être vigilant puisqu’il est impossible des transmettre certaines informations et donc, celui-ci doit être en mesure de tenir compte des lois et des règlements en vigueur comme certaines informations privées de l’entreprise et aussi certaines informations personnelles pour question de respect de la vie privée.

    Finalement, en 2016, il faut se rappeler que la collaboration entre les journalistes et les groupes communicationnels des entreprises ne doivent pas être pris à la légère, mais bien s’assurer d’avoir une bonne chimie et une bonne relation entre ceux-ci pour ainsi, garder un contrôle sur la qualité de l’information qui sera diffusée. La collaboration de ces deux équipes est donc une relation qui se construit avec le temps et qui , par le fait même, participe à une recherche commune pour une information exacte et fidèle véhiculée aux citoyens.

    RÉFÉRENCES:

    1.Présentation en classe de Mr. Hubert T.Lacroix, 27 janvier 2016, dans le cadre du cours Relations de presse- COM1065 de Mr. Guy Litalien

    2.Présentation en classe de Mr. Stéphane Baillargeon, 3 février 2016, dans le cadre du cours Relations de presse- COM1065 de Mr. Guy Litalien

    3.Lectures: Un préalable- la connaissance des médias (II), Séance 4, dans: Receuil de textes : COM1065, Relation de presse, de Mr.Guy Litalien du département de communication sociale et publique.

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