Qu’est-ce qu’une organisation communicante ?

Bienvenue à mes étudiants de l’UdeM sur ce blogue

C’est parti pour une autre session universitaire et comme les sessions dernières, j’invite mes étudiants à participer à ce blogue afin de partager avec la communauté de la webosphère, leurs observations sur des aspects de la communication. Le sujet figurant en titre de ce billet sera commenté par mes étudiants du CPR 6001 de la Faculté des arts et des sciences de l’Université de Montréal. Tous les lecteurs de ce blogue sont vivement invités à participer à cet échange. Au plaisir de vous lire.

Communication organisationnelle – humaine

En se basant sur l’excellent livre sous la direction de Sylvie GrosJean et Luc Bonneville au sujet de la communication organisationnelle, nous en avons abordé les notions théoriques d’une part et d’autre part nous avons parcouru les faits saillants de la communication humaine avec Littlejohn et son ouvrage phare Theories of human communication.

 

Un survol dirigé des approches

En s’inspirant des approches fonctionnalistes de l’école classique considérant la communication comme formelle et de l’école des relations humaines abordant la communication comme informelle ; de la cybernétique dont le modèle de la communication est très connu par les communicateurs professionnels au Québec. Également, des approches systémiques abordant l’organisation comme un système ; des configurations organisationnelles de Mintzberg, des apports de l’école de Palo Alto et des approches critiques, des approches symboliques et culturelles puis des approches constitutives, nous avons fait un survol dirigé pour se poser la question suivante :

Qu’est-ce qu’une organisation communicante? 

 

Quelle sont les caractéristiques importantes à prendre en compte pour une organisation qui a comme  intention d’être une organisation communicante? Pour commenter, c’est très simple : cliquez le bouton laissez un commentaire, rédigez votre texte et n’hésitez surtout pas à le bonifier d’hyperliens afin de permettre à tous d’approfondir sur les idées que vous suggérez. Merci de votre participation.

 

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35 commentaires

  1. Yurani Gallo

     /  20 septembre 2014

    Tout d’abord, l’organisation et la communication doivent être articulées, coordonnées et être cohérentes.

    En premier lieu, l’organisation qui essaie d’être communicante cherchera un type de coordination du travail qui favorise l’intégration, l’enrichissement de l’esprit d’équipe et la gestion participative.

    Pour cela, l’organisation doit présenter les caractéristiques suivantes :

    • Elle doit être ouverte pour interagir avec l’extérieur. Tant comme émetteur que comme réceptrice;
    • Savoir gérer les imprévus et les évolutions. Elle doit être innovatrice;
    • Elle doit être flexible afin de créer un espace d’interaction entre la communication formelle et informelle;
    • Elle doit avoir un but explicite pour fournir un fil conducteur à la communication formelle.

    En deuxième lieu, pour éviter les imprévus causés par la désorganisation, les entreprises doivent considérer l’importance de disposer d’une communication organisée. Pour cela elles doivent disposer des caractéristiques suivantes :

    • L’entreprise doit avoir un but c’est-à-dire des objectifs et des plans clairs et cohérents;
    • La communication doit être multidirectionnelle: vers le bas, vers le haut, horizontale, externe etc…
    • L’organisation doit disposer des outils et des instruments tels que des supports, des dispositifs, des indicateurs pour favoriser la communication;
    • En tenant compte de la culture du milieu, l’organisation doit s’adapter en intégrant les systèmes d’information qui correspondant aux besoins spécifiques de l’entreprise;

    Enfin, pour obtenir une communication organisée et une organisation communicante, il faut tenir compte de l’adaptation aux besoins pour chaque contexte particulier. Puisque c’est le facteur principal pour que l’entreprise travaille efficacement. Chaque entreprise doit reconnaître le contexte dans lequel elle se trouve. Il faut donc analyser ses diverses facettes : politiques, administratives, sociologiques et culturelles, entre autres. Ainsi qu’analyser aussi l’influence de la culture de l’entreprise et des personnalités collectives ou individuelles, mais aussi la présence de leadership. Cela positionnera l’entreprise dans une stratégie communicationnelle efficace.

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    • Yurani, merci de prendre les devants des collègues du CPR 6001 A 14 avec votre commentaire. Votre commentaire est fort intéressant et pertinent. Pour arriver à maintenir l’organisation comme vous le proposez, un élément clé sera de structurer l’écoute de cette organisation afin de prendre en compte l’évolution et la perception des enjeux communicationnels afin de permettre cet ajustement systémique que vous proposez. Merci et au plaisir.

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  2. Karine Barrette

     /  22 septembre 2014

    Toute organisation communicante devrait établir une politique de communication. Pour se faire, il est d’abord important que l’organisation prenne le temps de réfléchir avant d’entreprendre la démarche. Se définir en tant qu’organisation, identifier clairement sa vision, sa mission, ses valeurs, sa culture organisationnelle, son environnement, ou encore son mode de fonctionnement, permettront à l’organisation de bien cerner ses orientations et ainsi, de communiquer plus efficacement. Il faut donc se connaître, savoir se remettre en question, et mettre sur pied une politique qui cadre avec son organisation. Ensuite, il est primordial de bien déterminer les objectifs à atteindre avant de communiquer, sans quoi il y a très peu de chances que l’organisation parvienne à des résultats intéressants. Par exemple, il est évident qu’un organisme à but non lucratif qui souhaite mobiliser la population sur un enjeu social n’utilisera pas la même stratégie qu’une entreprise telle que Québécor, qui cherche à accroître son profit et ses parts de marché.

    Aussi, comme la communication est caractérisée par l’interaction, l’organisation doit bien cibler le groupe qu’elle désire rejoindre, que ce soit de nouveaux clients, des partenaires, ses employés, ou encore ses bailleurs de fonds. Il est nécessaire de bien comprendre que les gens ont des perceptions et des attentes différentes de l’organisation, selon leur rôle, leur position, leur besoins, etc. Il est donc important de communiquer en fonction des particularités de chaque groupe.

    Une organisation communicante a également à préciser quel est le contenu qu’elle souhaite diffuser, et plus précisément la formulation à adopter. Pour que le message soit compris et intégré, il est essentiel d’être clair, concis et persuasif. La communication a beaucoup plus de chances d’être efficace si elle a été bien pensée et préparée que si elle est spontanée et non-réfléchie.

    Finalement, alors que le contenu a été bien élaboré, il est tout aussi pertinent de s’attarder au contenant, c’est-à-dire à la façon dont l’organisation communiquera son message. Encore une fois, les moyens varient d’une organisation à l’autre, selon les ressources de cette dernière, que ce soit au niveau du budget, des aptitudes des employés, des outils accessibles, ou du temps à y accorder.

    En conclusion, bien que plusieurs caractéristiques communes correspondent à une organisation communicante, il est d’abord et avant tout important de se rappeler que chaque organisation est unique et que ses communications doivent être à son image.

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    • Karine, merci de votre commentaire. J’appuie pleinement votre point de vue. La politique de communication est un outil de gestion en quelque sorte et trop d’organisation néglige de se doter d’une telle politique et de l’équilibrer avec le code de conduite du personnel de l’entreprise. Un autre cas de figure courant, l’organisation détient une politique de communication mais ne s’assure pas de la tenir à jour ou encore d’informer régulièrement sur le contenu de cette politique. S’assurer de communiquer régulièrement sur le contenu de la politique de communication permettrait de soutenir la mise en oeuvre des éléments clés que vous soulevez dans votre commentaire. Merci encore !

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  3. Adler Nkouka

     /  22 septembre 2014

    Organisation et communication n’ont pas la même signification, ni le même objet, mais ne font qu’un et sont complémentaires dans les entreprises modernes.
    Une entreprise voulant être transparente comme l’eau de source n’a pas le choix que de devenir une organisation communicante.

    « Une clinique se disant communicante mentionne dans son site tout ce qui est valeur, mission…et ajoute qu’elle est ‘‘sans rendez-vous’’. A 10 h, un malade se présente ; la fille à l’accueil lui demande s’il a un rendez vous, le malade dit non et répète que la clinique est sans rendez vous. Je suis désolée lui répond la fille, pour être vu sans rendez-vous il faut telephoner avant 9h pour qu’on puisse vous donner un rendez-vous. Le malade n’ayant même pas eu accès à une feuille de commentaire pour se plaindre (car inexistante dans cette clinique) est obligé d’aller ailleurs. » Dans ce récit, la clinique est –elle communicante ?

    Je pense qu’une organisation voulant devenir communicante doit commencer par annoncer ses valeurs, sa mission, son orientation, sa position sur le marché… C’est incontournable, à mon sens c’est la base. Même qu’aujourd’hui j’ajouterais une présence sur le web :
    Hormis cette base, les caractéristiques que je juge importantes de prendre en compte sont les suivantes :
    – Sur le plan externe : le type de clientèle et la maîtrise ou non de son environnement extérieur
    – Sur le plan interne : la capacité de l’entreprise à gérer ce type de communication sans oublier les outils nécessaires aux techniques de communication moderne. Le type d’organisation et la capacité pour l’organisation de bien prendre le feed-back.

    SUR LE PLAN EXTERIEUR
    L’entreprise doit avoir une clientèle prête à communiquer de manière permanente. Au delà d’améliorer la communication, le principal objectif d’une organisation communicante est de donner un accès à l’entreprise et de faciliter la diffusion de l’information pertinente puis d’en recevoir. Il est donc important de bien connaître les caractéristiques de son environnement externe.

    SUR LE PLAN INTERNE
    Une organisation taylorienne peut être difficilement communicante. Une organisation communicante va à la rencontre de ses employés qu’elle considère comme receveurs et diffuseurs d’information. L’entreprise doit être à l’aise à l’effet de tout communiquer aux employés et de recevoir du feed-back de la part de ceux-ci. Dans un même ordre d’idée, une organisation communicante donne la parole aux employés et pratique une politique d’écoute active. En son sein, la communication n’est plus uniquement descendante, mais également ascendante et transversale. Il faut donc que l’organisation prenne en compte la dynamique de ses employés et surtout leur adhésion.
    Une organisation voulant devenir communicante doit s’assurer d’avoir les moyens de ses ambitions. Les véhicules modernes de la communication permettent d’accéder à cette forme de communication mais non sans ressources importantes. En effet, l’entreprise doit améliorer sa réactivité et accélérer ses prises de décision au sein de ses environnements externe et interne. Pour ce faire, elle doit se doter d’un bon plan de communication, de personnels dédiés, d’un budget conséquent et d’une technologie de diffusion d’information performante et adapté.

    Dans le récit précédent, le fait de ne pas diffuser l’information qu’il faut téléphoner avant 9h pour les ‘‘sans rendez vous’’ afin finalement d’avoir un rendez vous et par-dessus de s’afficher quand même comme étant une clinique sans rendez vous démontre une volonté de non transparence. J’ai dit tantôt qu’une entreprise se voulant communicante se doit d’être transparente comme l’eau de source et permettre une communication tout azimut. Or, la clinique n’a même pas de feuille pour recueillir des commentaires de la part des clients.
    Pour en revenir à la question que pose ce récit, à savoir si la clinique est communicante ; à la lumière de ce que j’ai apporté comme argument la réponse est clairement NON.

    Dépendamment du secteur d’activité de l’organisation voici les autres éléments à prendre compte si l’on veut devenir communicant : des moyens de transmission modernes, une technologie de transmission performante, un fonctionnement en réseau, un débit de communication important, une présence accrue dans l’univers qui est le sien (media sociaux…), une liaison permanente avec la clientèle et les fournisseurs, une Transparence, une capacité de représentation, avoir une certaine avance sur son temps
    En conclusion pour devenir une entreprise communicante, mais à part la base évoquée plus haut, il faut être à l’opposé d’une communication perçue comme pure émission, art de convaincre, plutôt que réception ou disposition à comprendre.

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    • Adler, merci beaucoup de votre commentaire et de proposer des exemples de situations particulières pour illustrer votre point. Ce que me vient à l’esprit à la lecture de votre commentaire, la communication organisationnelle, c’est complexe pas forcément compliquée et qui exige une écoute permanente particulièrement dans les exemples proposés dans votre commentaire. Puis l’organisation qui se dit communicante gagne à considérer la communication dans un mode dialogique ou bidirectionnel symétrique ce qui s’amorce par une écoute active des parties prenantes.

      Par conséquent, il est important de sensibiliser, former et soutenir le personnel d’une organisation dans la pratique quotidienne de leurs interactions et idéalement avec le soutien par la haute direction de cette organisation puisqu’en bout de ligne, il en va de la satisfaction des clients et des indicateurs de réputation de l’organisation.

      Malheureusement, trop de gestionnaires dans les organisations optent pour une communication persuasive en fonction de leurs objectifs de rendement plutôt que la satisfaction des attentes des parties prenantes de cette organisation.

      L’organisation communicante envisage la communication comme un investissement ce qui signifie qu’elle doit faire partie intégrante de la gestion opérationnelle de cette organisation et faire l’objet de reddition de comptes régulièrement afin de s’assurer du maintien des valeurs de l’organisation.

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  4. PaTriciAL

     /  23 septembre 2014

    Nombreuses sont les caractéristiques essentielles à l’organisation qui désire être communicante en 2014. Pour les bienfaits de ce billet, je tenterai d’être concise en abordant 3 grandes caractéristiques et je m’inspirerai, entre autres, du mandat de Melbourne (http://melbournemandate.globalalliancepr.org/wp-content/uploads/2013/03/Le-Mandat-de-Melbourne-FR.pdf) puisque ce dernier constitue un résumé clair et actuel des principes de base en relations publiques, tout en y ajoutant mon avis personnel et quelques exemples tirés de l’actualité.

    D’abord, l’organisation, peu importe le type et son classement, et tout comme l’individu, se doit de se connaître dans sa personnalité et ses valeurs, afin d’être capable, entre autres, d’agir en fonction de celles-ci avec dynamisme. Pour bien communiquer la personnalité de son organisation, il faut d’abord l’identifier, la comprendre, la questionner et la bonifier si nécessaire (en la clarifiant davantage ou en précisant certaines valeurs, à l’aide d’un remue-méninges lors de réunion d’équipe par exemple) et l’exprimer en termes clairs afin de tenter d’obtenir l’appui autant à l’interne (l’appui sera grandement facilité par un échange démocratique et coopératif des membres de l’équipe) qu’à l’externe. La culture de l’entreprise, c’est-à-dire ses structures, politiques, procédures, méthodes de travail, etc. peut se construire seulement sur une base solide et à mon avis, cette base est celle des valeurs organisationnelles qui supportent la mission et guident les décisions. Le support des dirigeants et l’adhésion des membres constituant l’organisation sont indispensables afin que tous deviennent les gardiens et promoteurs de ces valeurs. Il est donc de la responsabilité des membres de l’organisation de communiquer respectueusement aux dirigeants et aux personnes concernées l’écart entre certaines décisions et les valeurs organisationnelles, afin que la situation soit expliquée et/ou ajustée.

    L’organisation, tout comme ses membres, se doit donc d’être responsable, obligation de responsabilité qui constitue à mon avis une 2e caractéristique essentielle à l’organisation qui se veut communicante. Il existe plusieurs niveaux de responsabilité (individuelle, professionnelle, collective, organisationnelle, sociale, etc.), nous regarderons ici la responsabilité sociale et organisationnelle. Puisque l’organisation fait partie d’un système où coexistent la société, l’économie et l’environnement, en tant que membre du système, elle possède aussi l’énorme responsabilité de faire le bien et d’ajouter (ou du moins ne pas nuire) à l’harmonie sociétale/mondiale. Pour ce faire, l’organisation communicante doit être honnête, transparente, travailler pour la pérennité des communautés dans une optique de développement durable, être capable de prévenir certaines situations et de mesurer l’impact de ses gestes sur la société (et les gens qui la constituent), l’économie et l’environnement (et ses ressources) tout en communicant la vérité sur ses actions et leurs résultats. À ce sujet, pouvons-nous dire que l’industrie du tabac est une organisation communicante responsable en harmonie avec le système depuis qu’elle communique des avertissements sur les différents dangers liés au tabagisme sur ses paquets de cigarettes (voir l’image parlante :http://www.protegez-vous.ca/pages/images/Nouvelles/201206/14/CigarettesBouche_img_335x250.jpg)?

    Sans oublier l’importance de l’écoute et de l’engagement dans la construction de la culture organisationnelle communicante, j’aimerais porter une attention particulière à l’utilisation positive des « nouvelles » technologies de communication, comme 3e caractéristique d’une organisation communicante moderne. En effet, il est de nos jours impossible de parler de communication sans parler des nombreux moyens mis à la disposition des individus et des organisations. L’importance de l’image et de la réputation ainsi que la volonté de rejoindre les clients/publics là où ils se trouvent (entre autres sur les différents médias sociaux) sans parler des bienfaits économiques liés à l’accessibilité mondiale et à l’expansion des marchés, poussent les organisations à utiliser les technologies de l’information et des communications (TIC) dans leurs activités quotidiennes de communication. L’utilisation à l’interne des TIC (intranet, courriel interne, etc.) facilite souvent la communication et la collaboration des employés qui travaillent à différents endroits ou sur différents quarts de travail. Pour une organisation communicante moderne qui utilise les TIC, le recrutement du personnel peut être facilité, ayant accès à un éventail varié et international de travailleurs spécialisés par exemple. La formation et le perfectionnement des employés (formations et cours à distance), la gestion des relations avec les clients (avec des applications gratuites ou à peu de frais) ainsi que la gestion des ressources humaines peuvent être simplifiés par l’utilisation quotidienne des TIC. À ce sujet, voir : http://www.canadabusiness.ca/fra/page/2768/. J’aimerais finalement conclure avec un fait d’actualité marquant où il est question de l’utilisation positive des médias sociaux qui ont fait contrepoids à une décision juridiquement légale mais socialement injuste. Il s’agit de la Société Lassonde qui possède la marque des jus OASIS trainant en justice une petit compagnie de savons « L’Oasis d’Olivia » pour l’utilisation du nom « Oasis ». Cette poursuite judiciaire représente la lutte de David contre Goliath puisqu’en 2011, les jus « Oasis » ont fait 760,3 millions de dollars en ventes alors que la compagnie de savons n’a fait que 250 000$. Je vous invite à aller lire l’article très intéressant d’Yves Boisvert afin de comprendre comment les médias sociaux ont pu pousser Goliath à renoncer à une victoire judiciaire:
    http://www.lapresse.ca/debats/chroniques/yves-boisvert/201204/09/01-4513514-oasis-twitter-et-la-justice.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_vous_suggere_4513285_article_POS3

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    • Merci Patricia pour votre commentaire. Vous résumez très efficacement les éléments structurants du mandat de Melbourne et cette recherche de symbiose avec l’environnement de l’organisation au sens large et la considération pour les attentes des parties prenantes. Merci pour les exemples également. Au plaisir.

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  5. Bechara Helwi

     /  23 septembre 2014

    N’importe quelle organisation qui a pour objectif d’être efficace et d’être proactive dans tous les domaines qui la touche se doit de perfectionner ses communications et d’être une organisation communicante de premier plan. Pour y arriver Beaucoup d’aspects et de caractéristiques entrent en jeu. Parmi elles, trois caractéristiques semblent essentielles pour une communication réussie. Soit une compréhension de soi précise et approfondie, une organisation impeccable et une capacité d’adaptation à tous nouveaux.

    Tout d’abord, toute organisation qui désire être communicante a besoin d’avoir une compréhension de soi très précise et approfondie. En d’autres termes, Se connaitre très bien afin de savoir quelle image projeter. Une organisation sans véritable connaissance de ses valeurs, son entourage ou même sa clientèle présente une image incohérente, parfois contradictoire et au bout du compte non convaincante. Cela pourrait avoir des effets très négatifs sur le fonctionnement de l’organisation. Avoir une politique de communication détailler est le meilleur moyen d’éviter ce genre de situation est d’être sûres que tout le monde sachent qui est cette organisation, c’est quoi ses objectifs, ses valeurs, sa culture interne etc. Cette politique doit être représenté dans toutes formes de communications, soit communication interne, communication marketing ou communication publique.

    Ensuite, il est primordial pour n’importe quelle organisation qui se veut communicante d’avoir une capacité d’organisation impeccable. En parlant d’organisation impeccable je ne parle pas simplement de bonne préparation et des mises à jour de temps en temps. Je parle ici d’une capacité d’organisation continue qui permettra à cette entité d’être proactive et en contrôle de toutes ses communications. Il faut tous le temps avoir un objectif précis pour chaque communication sinon on ne saura jamais si les résultats son concluant ou non. Il faut avoir une cible bien définis, un message clair et simple et il faut utiliser tous les outils disponibles afin de faire passer le message. En situation de crise, il faut avoir un temps de réaction rapide et il faut toujours être honnête et donner l’heure juste afin de rester en contrôle de ses communications et, en conséquent, couper court à toutes sortes de rumeurs ou d’interprétations erronées qui ne peuvent que nuire à l’image de l’organisation. Cela s’applique aussi sur le plan de la communication Marketing, il faut que toutes les communications soient rentables. C’est-à-dire le maximum de retour avec le minimum d’investissement possible. Par exemple, une publicité qui s’adresse au grand public sera plus utiles sur un panneau publicitaire sur le bord de l’autoroute que dans un journal de quartier.

    Finalement, spécialement à l’air du 2.0, chaque organisation qui veut être efficace sur le plan des communications doit avoir une capacité d’adaptation a tous changement. On vit dans une société moderne qui est continuellement changeantes que ce soit politiquement, technologiquement, socialement et même légalement. Pour une politique de communication efficace, une organisation doit être capable de s’adapter et ce rapidement à tous nouveaux. Sinon, du jour au lendemain, elle se retrouve à jouer un jeu de rattrapage afin de garder les clients ou les membres intéresser a son message. L’adaptabilité au changement technologiques est la plus importante car c’est un milieu changeant a un rythme très rapide. Afin de s’assurer que le message arrive à destination, il faut tous le temps mettre à jour les outils de communication. Il faut toujours être au courant des derniers outils à notre disposition afin de faire passer le message. Par exemple, une compagnie de téléphonie mobile qui a eu un problème technique avec ses lignes dans une région quelconque et ou les appels vont être interrompus pendant quelques jours. Ce serait nettement à son avantage d’utiliser tous les réseaux sociaux à sa disposition pour faire des mises a jours quotidiennes a ses clients (via Twitter par exemple) au lieu de juste émettre un communiquer indiquant qu’ils sont au courant de la situation et qu’ils travaillent à rétablir le service dans les plus brefs délais. Cela pourrait laisser place à la spéculation et cette compagnie pourrait se retrouver obliger d’emmètre d’autres communiquer qui ont juste pour buts de réparer les pots cassés.

    Bref, une organisation qui a l’intention d’être une organisation communicante doit prendre en compte trois caractéristiques essentielles. Il faut une compréhension de soi très précise et approfondie afin de savoir comment et quoi communiquer, il faut être très bien organisé afin de rester en contrôle de ses communications et enfin, avoir une capacité d’adaptation a tous changements exemplaires afin d’avoir la communication la plus efficace possible. Bien sûr sans oublier que communication externe et interne doivent être complémentaires afin que le message de l’entreprise reste cohérent.

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    • Bechara Helwi

       /  23 septembre 2014

      En faisant un peu de recherche sur le sujet, un document très bien fait m’a beaucoup aider et est en lien avec la matière du cours en général alors j’ai décider de le partager avec vous.
      voici le lien.

      Cliquer pour accéder à L’organisation%20communicante%202.0.pdf

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      • Adler NKouka

         /  28 septembre 2014

        Bonjour Bechara
        Votre phrase  »il est primordial pour n’importe quelle organisation qui se veut communicante d’avoir une capacité d’organisation impeccable » m’a fait réagir… car j’ai pris le mot  »impeccable » pour  » sans faute, ou sans Faille » ce qui manifestement n’existe pas mais, en ayant défini par vos propres mots ce que vous entendez par  »organisation impeccable » j’ai trouvé qu’effectivement vous avez raison. En matière de communication Mr Litalien dirait que c’est dynamique.

        Adler NKouka

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    • Bonsoir Bechara et merci beaucoup pour votre commentaire de même que le document au sujet de la communication organisationnelle. Je partage votre point de vue au sujet de la pertinence de disposer d’une politique de communication dans une organisation. Bien entendu, les multiples moyens de communication et d’information à la disposition des praticiens de la communication doivent être utilisés avec doigté et au bon moment. Un point important, avant même de sélectionner des outils de communication, il est essentiel de bien réfléchir aux stratégies de communication qui viennent en amont des moyens. Nous aurons l’occasion d’explorer cette question lorsque nous aborderons les aspects spécifiques de la planification stratégiques de la communication. Merci encore et au plaisir.

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  6. Jannick Forcier

     /  25 septembre 2014

    Avec l’évolution des organisations, le mandat de la communication est devenu une fonction centrale passant d’une communication interne entre employés à une communication externe vers le réseau public ou les partenaires extérieurs, et ce, à travers différents types de communication, telle que l’oral, l’écrit, le non-verbale et le médiatisé, s’il y a lieu.

    La communication dans une organisation est avant tout un processus d’échange entre 2 ou plusieurs personnes. Elles se créent à partir de significations que développent les individus à travers des symboles verbaux ou non verbaux. Pour qu’une organisation soit communicante, elle doit avant tout disposer de cette base de communication entre les employés, c’est une des caractéristiques centrale et majeure dans une organisation, sans elle l’organisation ne pourrait fonctionner. Les employés doivent communiquer entre eux pour le simple développement de l’entreprise. C’est à travers l’interdépendance entre les systèmes et entre les équipes que les objectifs de l’entreprise vont véhiculer. Les entreprises ne fonctionnent plus de manière machinale comme le voulait Taylor, l’homme n’est plus qu’une simple continuation de la machine, l’homme est une personne à part entière qui souhaite appartenir à une entreprise, s’y réaliser pleinement. On doit lui faire croire à l’entreprise à travers une communication saine et mobilisante.

    Pour s’y faire, l’objectif visé par l’organisation communicante est de faire circuler de l’information, notamment, la définition et le maintien des valeurs et de la personnalité de l’entreprise. En effet, que ce soit de manière interne ou externe, l’organisation a la mission de faire connaitre clairement les valeurs de l’organisation et ceux-ci doivent être bien véhiculés dans l’entreprise. La communication de l’information, la rendre disponible et la mettre à jour est nécessaire, j’en conviens, mais la circulation d’information n’est pas suffisante pour faire valoir les valeurs et les missions de l’organisation. Il faut faire vivre l’expérience de l’entreprise, la rendre visionnaire, mobiliser les gens par une mission, une atteinte d’objectif final, les motiver à y accéder. C’est à partir d’un certain leadership que le message réussira à être acquis au sein des individus. Les gestionnaires ainsi que les représentants de communication doivent disposer d’un dynamisme, d’une contagion naturelle au développement de l’entreprise par ses valeurs mobilisées. Ainsi, il faut motiver les individus à adhérer à une organisation à partir de deux sortes de motivation. Tout d’abord, la motivation intrinsèque telle que les valeurs véhiculées par l’entreprise, la mission et sa réputation. Ceux-ci sont des outils de longue durée qui permettent aux individus de croire à l’entreprise et de s’y confiner à long terme. Comparativement aux motivations extrinsèques notamment le salaire, les bonis, les avantages sociaux, l’horaire de travail, etc. qui nous paraissent tous j’en suis convaincue très alléchants, mais qu’au final ne sont que de courtes durées avec lesquels on peut négocier au travers nombreuses entreprises.

    De surcroit, nous allons exempter le tout pour bien comprendre et situer les caractéristiques énoncées plus haut. Pour ce travail, la confidentialité de l’entreprise énoncée sera conservée alors nous allons l’appeler l’entreprise ABC. Ainsi, l’entreprise ABC a toujours véhiculé une belle image et une solide réputation au sein de la population. Les employés disposent de bons motivateurs extrinsèques tels que de bons salaires et de bons avantages sociaux qui se sont développés de manière honorable tout au long des années. Cette entreprise a décidé d’augmenter son champ de personnalité en développant des valeurs qui coexistent avec la société. Sur leur site internet et au travers l’entreprise, on peut trouver des activités qui sont au coeur des stratégies de l’entreprise. En particulier, le développement durable qui permet selon eux de concilier le développement social, la croissance économique et le respect de l’environnement. Ils précisent même que ces conditions sont une ambition qui s’applique autant aux agriculteurs qui nous fournissent les produits de l’entreprise, qu’aux communautés proches de ses usines ainsi qu’aux différents partenaires. Par conséquent, on retrouve dans cette entreprise des valeurs partagées au niveau social et environnemental qui vienne motiver les employés de manière intrinsèque à travailler et à s’identifier à cette entreprise pour tout ce qu’il prône et respecte. Les valeurs et la personnalité de l’entreprise se fond connaitre par un groupe de professionnels des communications qui ont été engagées pour mobiliser et engager les employés envers leur entreprise et pour que ceux-ci adoptent des comportements responsables. Aussi, ces représentants ont le mandat de diffuser un message externe cohérent et adéquat pour que les individus deviennent clientèle. Puis, soudainement, une vidéo de l’entreprise ABC est diffusée dans les médias démontrant publiquement un rapport de déforestation pour la culture des produits de l’entreprise. Le rapport stipule aussi que des animaux sont en danger, voyant les forêts disparaitre peu à peu, les communautés avoisinantes sont elles aussi dévastées par la situation. Cette onde de choc a provoqué des réactions fortes, et ces propagés par les médias d’une manière si rapide que la compagnie ABC n’a pas su l’arreté.
    Pour répondre à ce scandale devenu public, l’entreprise ABC doit disposer d’une politique de communication et de professionnels pour faire face aux médias qui les attende à l’extérieur de l’entreprise. Prise sous le choc, ABC a répondu de manière agressive et maladroite pour défendre leurs valeurs si longtemps exposées. Ensuite, les responsables de l’entreprise ont répondu de manière transparente en présentant des excuses et en stipulant que les entreprises de récolte de produit ne s’engagent pas dans une démarche de développement durable et social. Soudainement, la réputation, l’image, les valeurs, la personnalité de l’entreprise ABC se sont vu brusquement tomber à l’abandon. Les employés ont pu se sentir trahi par l’appartenance à ses valeurs qui étaient fausses voir inexistantes dans l’entreprise. La réputation de l’entreprise est importante à l’extérieur dans les médias autant qu’à l’intérieur envers ses employés. Suite au scandale, les employés peuvent ne plus adhérer aux valeurs de l’entreprise ce qui peut créer une rétention du personnel, de l’absentéisme, une mauvaise performance et production, un recrutement plus difficile, etc. Un employé qui n’est pas heureux ou satisfait de son entreprise n’est pas un employé qui va rester pour y travailler.

    Ces représentants de communication sont une caractéristique centrale et nécessaire dans une organisation communicante surtout avec l’arrivée des médias sociaux. Les médias sociaux sont les rois de la diffusion d’information multiple et instantané. La marge est mince entre l’information adéquate à révéler au public et une information incohérente et non représentante de la personnalité de l’entreprise. Sur les réseaux sociaux, entreprise et employés peuvent diffuser une erreur de communication qui peut créer un scandale, c’est pourquoi une méthodologie claire et éthique doit être instaurée et diffusée par des représentants dans l’entreprise. Bien que les médias peuvent faire connaitre et aimer une entreprise, ils peuvent en l’instant de quelques secondes la faire détester.

    En somme, les caractéristiques importantes pour une organisation communicante sont nombreuses, que ce soit au niveau interne de l’entreprise ou externe. Avant tout, l’information doit être véhiculé de manière cohérente et compréhensible dans l’entreprise et c’est à partir de professionnels de la communication que le message de l’entreprise se fera comprendre et se fera vivre. Le rôle de ces responsables est de transmettre les valeurs et la mission à l’interne et à l’externe de l’entreprise à partir de différents moyens quelconques. Ces valeurs doivent être véridiques et respectées par l’entreprise pour que les employés y mettent du coeur et de l’amour à l’ouvrage et que le public choisisse ce produit et le respecte avec tout ce qui vient avec.

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  7. Sarliji Atputharajah

     /  25 septembre 2014

    Tout d’abord, une organisation peut prendre deux définitions distinctes. Soit qu’elle représente une entité regroupant des personnes, qui travaillent ensemble afin de pouvoir atteindre des objectifs fixes, ou soit qu’elle regroupe un certain nombre d’activités ayant pour but de contribuer au bon fonctionnement de l’organisme. Étant donné que les deux définitions gravitent autour du même axe, qui est d’assurer un bon roulement, la coopération entre les employés et la haute direction demeure un élément incontournable à la voie du succès et à l’obtention de résultats pertinents.

    Ainsi, pour faciliter cette liaison, l’organisation doit miser davantage sur le processus de communication. Les messages, qu’elles soient positives ou négatives, doivent être échangées afin de maintenir l’ambiance. L’emphase sur la communication repose majoritairement sur le courant systémique où l’école de Palo Alto a joué un rôle crucial. Selon cette approche circulaire, l’ensemble des interactions entre les individus et les matériaux contribuent à la réalisation des buts et des objectifs de l’organisme.

    Dans la même longueur d’idée, les caractéristiques jugées importantes pour définir une organisation comme étant communicante se résume à quelques points saillants. Le premier et le central serait d’avoir un bon management. Celui-ci développerait davantage une organisation où la communication règnerait et ce, en sachant orienter les services en fonction du groupe cible. Chaque groupe possède différentes perceptions et rôles, au sein de l’organisme. Ainsi, la mise en place du plan de communication doit s’adapter aux différences de ceux-ci. Le fait d’avoir un bon management n’aidera non seulement à travailler la communication, mais il renforcera aussi la participation, le degré d’appartenance et la motivation de travailler ensemble. De plus, une organisation communicante doit aussi être ouverte à l’expression des idées et des opinions tout en favorisant la collaboration entre les employés et les dirigeants. Cette ouverture d’esprit favoriserait l’intégration et une bonne participation à l’atteinte des objectifs clairement définis. De plus, la mise sur pied de différentes voies de communications pour optimiser les relations interpersonnelles figurent parmi les caractéristiques d’une organisation communicante. C’est-à-dire que l’emphase portée sur les relations entre les employés inciteraient ceux-ci à saisir l’importance de la communication au sein de leur organisme. Plus le dirigeant émet des objectifs clairs et précis, plus l’employé sera enclin à persévérer davantage et à optimiser son rendement.

    Sur ce, la communication et l’organisation doivent être mises en symbiose. L’association étroite des deux éléments a pour but de favoriser un environnement sain, d’où la puissance d’une organisation communicante. Quoi qu’on en dise, le portrait d’une organisation démontre fortement l’intérêt de l’employé à se mobiliser. Ceci dit, l’image positive de celle-ci réside dans sa manière d’entreprendre la gestion. La bonne communication découlerait donc, d’une bonne administration.

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  8. Gianina Mena

     /  25 septembre 2014

    D’abord, je pense que l’organisation et la communication sont interdépendantes. Autrement dit, l’organisation requière de la communication et vice-versa.

    En effet, une organisation communicante favorise l’interaction entre les différents acteurs (dirigeants, actionnaires, employées, clientes, partenaires, médias, population, etc.) en établissant des processus et moyens pour faire circuler l’information à l’intérieur et à l’extérieur, dont la politique de communication devient un outil indispensable. Cependant, une organisation communicante ne se limite pas à informer, une organisation communicante mobilise.

    Tout à fait, une organisation communicante a une mission, une vision et des valeurs clairement définies, établit les rôles et les responsabilités de ses collaborateurs au-delà de leurs propres intérêts et s’engage avec son entourage.

    Une organisation communicante développe une personnalité attrayante,de caractéristiques incontournables telles comme: la capacité d’écoute, la transparence, la flexibilité, l’aperture, la persuasion et le leadership.

    Les organisations communicantes sont performantes, leaders en gestion des changements, et utilisent les TIC pour gérer la communication interne et externe, et cherchent des stratégies pour avoir une image favorable.

    Pourtant, il faut savoir communiquer « la bonne chose dans le bon moment », et cela demande d’une organisation, c’est-à-dire d’un «ensemble de moyens structurés, constituant une unité de coordination, ayant des frontières identifiables, fonctionnant en continu, en vue d’atteindre un ensemble d’objectifs partagés par l’ensemble de ses membres…» (Comportements organisationnels, Pearson Education/ Prentice Hall, 2011)

    Tel comme mentionne Bernand Floris dans son texte «Critique de la communication des (et dans les) entreprises», le succès d’une organisation se fonde sur quatre principes: le partage d’une vision commune et des valeurs parmi ses membres, la compréhension du rôle social de l’organisation, l’approche participative des gestionnaires et la conception de la communication comme une fonction indispensable dans tous les processus organisationnels.

    Mais, sans commandant le bateau risque de tomber à l’eau, alors les dirigeants doivent donner un sens aux actions, montrer cohérence et transparence afin de favoriser le sentiment d’appartenance des collaborateurs.

    Enfin, l’organisation communicante bâtisse et positionne une image et développe ses propres « savoirs », « savoirs-faire » et de « savoirs-être » ainsi qu’une façon particulière de communiquer opportunément.

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    • Merci de vos observations Gianina, j’abonde dans le même sens que vous. Une organisation qui intègre l’ensemble des recommandations de votre commentaire se dégage de la mêlée et travaille sur non seulement l’excellence de sa réputation mais son rôle incontournable de citoyenne corporative. Au plaisir.

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  9. Marie Kettely Jean Baptiste

     /  27 septembre 2014

    Pour être communicante, à mon avis, une organisation doit établir des relations publiques tant à l’interne qu’à l’externe, lesquelles relations sont basées sur des activités dont l’objet n’est pas forcément ou directement lié aux ventes d’un produit ou d’un service. C’est une approche ou une philosophie du comportement d’une organisation qui cherche à établir un lien significatif entre le bien-être de la société et celui de l’organisation.

    Une organisation communicante doit présenter son entreprise ainsi que ses produits ou ses services aux consommateurs actuels, potentiels et au grand public en général. À ces fins, elle diffuse de l’information sur l’entreprise et ses composants en vue de satisfaire les besoins des clients ou consommateurs. L’organisation, qu’elle soit ou non à but lucratif, doit se fixer des objectifs, lesquels sont préalables à toute exécution d’un plan de communication.

    L’organisation doit énoncer le but de la communication: informer, orienter, sensibiliser, encourager, etc Elle doit fixer des objectifs et cibler sa clientèle. L’identification de la clientèle cible se veut spécifique. C’est pourquoi le processus doit prévoir une démarche qui permettra de cerner le plus de détails possible de cette clientèle par ex: profil, provenance. Sexe, etc. Elle doit prioriser le contenu du message et faire des considérations stratégiques.

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    • Merci Marie de votre commentaire. En complément, l’organisation peut aussi prendre les devants et recourir à des stratégies proactives par exemple en systématisant la consultation de ses publics. Nous aurons l’occasion de revenir sur ces aspects dans les prochains cours. Au plaisir !

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  10. MAVINGA JENNY NZUZI

     /  27 septembre 2014

    Une organisation doit être à tout prix communicante car sa survie en dépend. La communication permet à une organisation à se développer sinon elle meurt. Je vous suggère de lire Solange Cormier dans son ouvrage intitulé La Communication et la gestion où elle démontre que sans la communication, il ne peut y avoir ni organisation, ni gestion, ni coopération, ni motivation, sans communication pas de vente, pas de demande, pas de marketing et aucune coordination des processus de travail.

    Selon moi, la caractéristique importante pour une organisation pour être communicante, c’est d’être à l’écoute de tous ces acteurs internes (actionnaires, direction, gestionnaires, les employés au bas de l’échelon) ou externes (clients, fournisseurs, gouvernement). Cela fait partie de la culture organisationnelle et les valeurs de l’organisation.

    L’entreprise comme APPLE a pu se démarquer avec sa concurrence grâce une communication efficace avec tous ses acteurs. Elle a créé un Gourou Steve Jobs (ex-directeur générale et co-fondateur d’APPLE) qui, à chaque lancement d’un nouveau produit, organise une sorte de messe Marketing que tout le monde attend impatiemment . Cela est resté dans la culture de l’organisation même après sa mort. Pourquoi son succès ? Elle a pu être à l’écoute en se basant sur une forte capacité d’innovation en essayant de rendre les outils informatiques faciles à manipuler et d’avoir un designer attirant pour sa clientèle.

    L’entreprise HOME DÉPÔT a pu améliorer ses services à la clientèle grâce aux visites annoncées ou non annoncées de ses directeurs du siège social ou ses directeurs régionaux aux magasins. Ces visites ont permis d’aplanir efficacement la pyramide de gestion et faciliter la communication entre la tête et la base de l’organisation. Cela a aussi permis à la direction de cerner tout le temps les préoccupations de la clientèle et des employés, à savoir ce qui ne marche pas dans les produits pour faire de recommandations aux fournisseurs et améliorer les services ouverts.

    Avec ces deux exemples, nous comprenons que la communication est un moyen très important dans une organisation. Elle doit être connectée avec la politique organisationnelle et de ses modalités de fonctionnement à défaut de quoi elle portera à faux.

    Le leadership joue un grand rôle pour qu’une organisation soit communicante. Dans ce sens, les dirigeants d’organisations doivent être capables de pousser leurs équipes à l’excellence, de les écouter, de fournir une vision claire à leurs équipes, d’essayer de vaincre la résistance au changement et obtenir du soutien. Ils doivent être des motivateurs pour les membres du personnel. Mais, ils doivent également être capables de déléguer leur leadership aux autres afin de développer une appropriation de l’organisation. Les individus ont besoin de reconnaissance individuelle et du sentiment d’être utiles.

    Pour argumenter mon billet, j’ai eu recours aux articles ci-après :
    http://melbournemandate.globalalliancepr.org/wp-content/uploads/2013/03/Le-Mandat-de-Melbourne-FR.pdf
    http://www.stevejobs.fr/
    http://www.homedepot.ca/l-entreprise
    http://www.accc.ca/wp-content/uploads/archive/es-ce/Lacommunicationefficaceenmilieudetravail_Fin.pdf
    • Cormier, Solange.2006. La communication et la gestion, 2e édition revue et corrigée. Presses de l’université du Québec, 247 pages.
    • Dessler, Gary. 2009 La Gestion des organisations, principes et tendances au 21ème siècle, 2e édition, Éditions du renouveau pédagogique Inc,Québec, 640 pages.

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    • Mavinga, merci bien pour ce commentaire bien appuyé d’excellentes références. Vous soulevez un élément crucial dans les organisations comtemporaines : le leadership ! Fournir une direction et une vision claire facilite la conduite des communication bidirectionelles d’une organisation. Au plaisir !

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  11. Carime Triana

     /  29 septembre 2014

    Le concept d’organisation communicante est une proposition d’une nouvelle perspective éthique pour l’entendement des organisations. L’éthique est absolument pratique, est le cadre depuis lequel on prend les décisions.

    Selon Annie Bartoli, « l’organisation communicante présente certaines caractéristiques fondamentales :
    Être ouverte : pour être communiqué avec l’environnement extérieur de manière interactive.
    Être évolutive : non courante ni excessivement formaliste, afin de manier avec efficacité son développement face à l’inattendu.
    Être flexible : pour permettre également et de manière opportune des communications formelles et informelles.
    Avoir but explicite : qui fournit un fil conducteur, cohérent à la communication formelle.
    Être énergétique : pour créer, par lui-même, par information, formation éducative et communication, potentialisées internes qui peuvent être portées à un but pratique ». (Comunicación y Organización. 1992).

    Alors, on a pu voir qu’une organisation communicante est ainsi un intermédiaire entre organisations tayloriennes et bureaucratiques avec des objectifs précis; en conséquence, on demande une organisation du travail qui favorise l’intégration et l’enrichissement, l’esprit d’équipement, orientations claires et une gérance participante efficace. Pourtant, pour que l’organisation soit véritablement communicante, la contingence est un principe clef. L’adaptation aux spécificités du contexte constitue un des facteurs essentiels de l’efficacité.

    En ajoutant sur le concept d’organisation communicante, le Mandat de Melbourne, qui est un ouvrage collaboratif de près de 1000 professionnels provenant d’une trentaine de pays, offre un ensemble de pistes de réflexion et de balises concrètes, autant sur le plan des définitions proposées que de la mise en œuvre du mandat au sein de l’organisation communicante. L’idée principale consistait à réitérer que les caractéristiques de l’organisation communicante, les responsabilités et la valeur des professionnels en relations publiques évoluent particulièrement dans un monde où le grand public et les parties prenantes ont un accès sans précédent aux outils d’information et de communication.
    Il y a trois principes essentiels pour que les professionnels de relations publiques doivent avoir compte :
    Définir la personnalité et les valeurs de l’organisation.
    Implanter une culture d’écoute et d’engagement.
    Convier les individus et les organisations à adopter des comportements responsables.

    À mon avis, l’organisation communicante doit assumer un leadership, des valeurs et une culture en intégrant le développement à sa mission et à sa vision. Il s’agit d’une occasion unique qui permet aux organisations de s’améliorer et de contribuer à l’évolution de la société.
    Par conclure, L’organisation sera communicante si les relations apportent une dynamique collective de groupe qui permet de fonctionner en équipe, où chacun soit associé aux prises de décision et à la recherche de voies de progrès, l’information doit circuler de manière fluide, sans retenue excessive.

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    • Carime, vous touchez un point important en insistant sur la définition de la personnalité de l’organisation. Trop souvent, cet aspect n’est pas abordé dans l’élaboration d’une politique de communication et pourtant. Merci de votre commentaire et des références complémentaires (Bartoli) et en lien avec notre cours. Au plaisir.

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  12. Émilou Larocque-Charrier

     /  29 septembre 2014

    Dans un contexte où la communication est plus présente mais aussi plus rapide que jamais, certaines caractéristiques deviennent primordiales pour une entreprise qui se veut communicante. Les moyens d’entrer en communication sont, à l’heure qu’il est, des plus diversifiés. Il faut les connaître et avoir la capacité de naviguer parmi ceux-ci. Le fait de connaître sa population cible, celle qu’on veut rejoindre à travers un message est nécessaire. Bien sûr, tout ceci ne serait pas utile si cela ne servait pas à transmettre un message clair et concis.

    Tout d’abord, une organisation qui se veut communicante doit maîtriser la grande variété de médiums de communication disponibles et connaître les spécificités de chacun. Certains médiums sont utiles pour rejoindre un grand public rapidement tandis que d’autres vont rejoindre des groupe précis parmi la population. Les grands journaux (ex: La Presse, Le Devoir ou le Journal de Montréal) sont des façons de rejoindre un grand public à l’inverse des journaux de quartiers qui vont davantage rejoindre des groupes locaux. Les médias sociaux sont aujourd’hui des outils de communication incontournables en ce qui concerne la communication externe. Cependant, chacun d’eux possède des caractéristiques qui lui sont propres et ne remplissent pas les mêmes objectifs.

    Bien sûr, il ne suffit pas de connaître les bons outils mais surtout de connaître le public auquel on s’adresse. On note par exemple de grande différences au plan générationnel entre les «X», les «Y», etc. Les différences entrant en jeu si l’on s’adresse à un public majoritairement formé de femmes ou plutôt formé d’hommes sont aussi cruciales au moment de rédiger le message mais aussi de choisir le canal de communication qui sera utilisé. Il est aussi important d’analyser le public auquel on s’adresse en fonction des intérêts que celui-ci porte à l’organisation en question. La forme du message changera grandement si le public appuie l’organisation ou si l’organisation cherche à rejoindre des gens qui ne la connaissent pas encore. Une fois que le public est bien défini, il est alors temps de cerner les besoins de ce public et de voir comment le message ainsi que l’organisation elle-même puisse y répondre.

    Enfin, le message doit être clair et concis. Aujourd’hui les gens consultent énormément d’informations chaque jour. Alors, lorsqu’on souhaite transmettre un message, celui-ci doit aller droit au but et se consulter en quelques minutes. Pour que cela soit possible, la mission de l’organisation doit être précise et sans équivoque. Les objectifs du message doivent être planifiés en fonction de cette mission et donc faire preuve de cohérence.

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    • J’abonde dans le même sens que vous au sujet des publics, nous verrons au prochain cours l’importance qu’il faut y accorder. Merci de votre commentaire.

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  13. A-A Desrochers Beaudet

     /  30 septembre 2014

    Afin de répondre à la question qu’est-ce qu’une organisation communicante, je me suis principalement référée au texte sur le mandat de Melbourne que nous avons lu dans le cadre du cours. Ce texte constitue une référence importante au sujet de la communication dans les organisations. Selon ce nouveau mandat, une organisation se veut communicante lorsqu’elle respecte trois principaux rôles caractéristiques.

    En premier lieu, l’organisation communication présente des caractéristiques particulières et propres à elle-même. De ce fait, elle fait part des valeurs qu’elle respecte et qu’elle encourage et qui sont à la base même de l’organisation. Au moyen de la communication, l’organisation tente de partager et de faire valoir ces valeurs, autant à la communauté externe qu’à son groupe interne. En deuxième lieu, une organisation communicante fait preuve d’écoute et d’engagement envers ses membres à l’interne et le grand public. Pour ce faire, elle place ces préoccupations au centre de sa mission afin de développer des rapports de confiance et elle favorise un engagement responsable et reconnu. En dernier lieu, une organisation qui est communicante encourage la responsabilité sociale, organisationnelle, personnelle et professionnelle de son entreprise par divers moyens.

    Bref, ces trois principales caractéristiques permettent à une organisation de se définir comme étant communicante puisqu’elle lui permet de former une stratégie de communication unique et représentative de sa mission.

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    • Merci Andréanne, en effet le mandat de Melbourne permet d’axer les actions sur des éléments dialogiques. Merci de votre commentaire.

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    • Adler Nkouka

       /  1 octobre 2014

      Bonjour BEaudet.
      Votre commentaire est interessant mais, a mon avis le mandat de melbourne ne dit pas clairement ce qu’il faut pour etre communicante bien qu’il jette les bases d’une telle communication. Aussi Il comvient de souligner qu’en tant qu’organisation, on peut avoir une stategie de communication sans etre communcante. Le premier peut exister sans l’autre

      Adler Nkouka

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  14. Leocadie DION

     /  30 septembre 2014

    À l’heure du tout numérique, il est nécessaire pour une entreprise de communiquer. Communiquer pour se faire connaître et vendre ses produits et services, développer son image, accroître son activité ou encore, créer et développer ses relations avec ses clients, fournisseurs, et unifier les employés.
    La communication est devenue centrale depuis les années 80 dans les différentes actions. C’est la pierre angulaire de l’organisation. Évolutive et gage de succès lorsqu’elle est bien employée.
    Mais comment une entreprise peut elle bien mener sa communication, autrement dit quelles sont les caractéristiques d’une entreprise communicante ?
    Une entreprise communicante, c’est une entreprise transparente. C’est à dire claire, sincère et ouverte. Communiquer, c’est expliquer, dire, parler, en un mot c’est être ouvert à l’intérieur, c’est à dire à ses employés et avec le reste du monde. En gros, communiquer, c’est donner la parfaite accessibilité de l’information tant en interne qua l’externe en laissant passer un flux lumineux en tout temps.
    Dans un contexte de compétition actuel, il devient impérieux pour toute entreprise d’interagir avec sons public et d’avoir une grande capacité de communication. Cela comprend les relations publiques, les stratégies organisationnelles (public affaires), le marketing corporatif, la publicité corporative, la communication interne et externe, en d’autres termes, un groupe hétérogène d’activités de communication tournées fondamentalement vers les publics ou segments auprès desquels l’organisation se met en relation et dont elle dépend.
    Cette dynamique doit être en rapport avec le fonctionnement efficient des processus productifs impliqués dans la réalisation des objectifs de l’organisation. Il s’agit pour l’entreprise de combiner les activités informationnelles et communicationnelles, les dispositifs techniques et les systèmes de règles formelles qui structurent et rationalisent l’organisation. Cela signifie que les activités cognitives, c’est-à-dire la transmission, le traitement des informations, la mobilisation collective des connaissances doivent être étroitement en lien avec l’accroissement de l’efficacité organisationnelle.
    Aussi, l’entreprise dit-elle privilégier la culture de la communication interne, facteur-clé du succès. Son rôle est de créer un sentiment d’appartenance des collaborateurs. C’est un outil de mobilisation et management, car elle permet d’accompagner le changement et d’anticiper la propagation de la rumeur. «La communication interne est un moyen efficace pour anticiper les conflits et gérer les situations de crise», explique Abdelilah Jennane, directeur exécutif du cabinet Diorh.
    Pour une meilleure efficacité, l’entreprise doit associer à la communication interne, la communication externe.
    Outil de construction de la notoriété de l’entreprise, la Communication externe désigne l’ensemble des formes et processus de communication d’une organisation envers le monde extérieur.
    Quelle que soit la taille de l’entreprise, la communication externe joue un rôle fondamental pour son image. Il est essentiel qu’une organisation puisse offrir une image positive basée sur l’expérience, la compétence et l’innovation.
    Ainsi, toutes les actions de communication doivent être basées sur la mise en place d’un plan de communication.
    Communication interne, Communication externe, Plan de communication, voilà en définitive, les trois éléments clés qui caractérisent l’entreprise dite communicante.

    Travail fait par : Léocadie Dion. Code permanent : DIOD03608109

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    • Merci bien de votre commentaire Léocadie, bonne observation, dans les faits, trop de personnes considérent que la communication est un coffre à outils uniquement. Or, comme vous l’indiquez, les fonctions de communication et de gestion d’une organisation communicante doivent être imbriquées. Au plaisir de s’en reparler en classe mercredi soir.

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  15. Landcia Augustin

     /  30 septembre 2014

    Landcia Augustin
    L’organisation est en relation avec plusieurs publics cibles, à titre d’exemple, des actionnaires, des clients, la société. Pour que l’organisation soit efficace, elle doit maintenir de bonnes relations avec ces dernières instances et cela passe avant tout par la communication. Ceci a été un des principes directeurs des Accords de Stockholm 2010 concernant l’organisation communicante (http://www.stockholmaccords.org/accords-text). Elle aussi pouvoir s’ajuster aux feedbacks reçus de l’environnement.

    Pour bien communiquer, il faut savoir ce qu’on veut communiquer, quelles informations on veut transmettre? Ensuite, il faut savoir à qui le message sera adressé, qui sera le destinataire? Le discours changera probablement selon que le message est adressé à des actionnaires, des clients, ou des médias. Par la suite, il faut distinguer qui sera responsable de la transmission de ce message. On aura à choisir cette personne probablement en fonction du destinataire. En outre, il faut choisir le médium par lequel on va transmettre l’information : un communiqué, une rencontre de groupe, le babillard? Pour finir, il faut éclaircir les buts visés par la communication. Lorsque la communication sert à se faire connaître ou valoriser ses services, on n’utilisera pas les mêmes mécanismes (Motulsky, B. Comment gérer efficacement ses communications). D’où l’importance pour une organisation communicante d’avoir une politique de communication mise en place.
    La politique de communication sest premièrement à protéger l’image de l’organisation. Dans cette politique, on aura à fixer les objectifs, formuler la vision de l’organisation et les valeurs auxquelles elle adhère, déterminer qui fait quoi et en quelles circonstances. Ce qui va permettre aux employés d’avoir une ligne directrice claire; augmentant ainsi leur mobilisation au sein de l’organisation. Lorsque les règles sont biens définies, la vision est partagée, l’employé est davantage motivé. D’où aussi l’importance d’une bonne communication interne. Pour bien formuler cette politique, le mandat de Melbourne énonce des principes clairs à ce niveau.
    Par contre, lorsque certaines informations sont cachées aux publics, est-ce de la transparence? Il est vrai, certes, qu’on doit protéger l’image de l’organisation…mais à quel prix?

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    • Merci bien de ces observations, au sujet de la transparence, il est important de rappeler qu’il s’agit d’une valeur et sans valeurs dans une organisation, il n’y a pas de sens !

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    • Adler Nkouka

       /  1 octobre 2014

      Bonjour Landcia Augustin
      Votre deuxieme paragraphe je l’ai trouvé tres interessent car il me rappel ce que Mr Litalien dit sur le plan de communication.
      Quant à vos dernieres interrogations… Si je peux m’y permettre, je suis convaincu que la transparence n’a pas de prix. Proteger l’image oui, mais je pense qu’on peut le faire sans cacher quoi que ce soit a moins d’etre le FBI mais, ça c’est autre debat. A mon sens, on ne peut se prétendre communicante lorsqu’on joue à cache-cache.
      Notre conferencier de la semaine passé à parler de RPM, P pour perception et lorsqu’on cache…nul doute qu’on va le percevoir. Le prof a parler aussi de communication RSE Meme pour ça il faut etre transparent. Pour devenir communicante… il faut aussi integrer ses notions soient, communications sous la base RSE et RPM.

      En tout cas vos questions sont légitimes

      Adler Nkouka

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  16. Andréanne Bérubé

     /  30 septembre 2014

    La communication est à la base de toute organisation, elle est fondamentale pour que l’organisation soit efficace, productive, rentable, motivante et mobilisante. La communication est un équilibre entre les buts de l’individu et les contraintes de l’organisation, c’est un processus continuel d’ajustement. Les organisations sont donc générées et maintenues par la communication.

    Les Accords de Stockholm expliquent bien le pourquoi une organisation doit être communicante : « Les organisations sont plus que jamais imbriquées dans un réseau complexe d’interrelations avec leurs parties prenantes. Leur capacité à atteindre leurs objectifs découle de leur capacité à bien gérer ces interrelations. […] Une organisation ayant de mauvaises relations avec ses parties prenantes aura de la difficulté à atteindre ses objectifs.
    Cette réalité force les organisations à devenir «communicatives». Une organisation communicative comprend l’importance de gérer adéquatement ses relations à tous les niveaux. La fonction communication-relations publiques elle-même ne peut en gérer qu’une partie, c’est donc l’ensemble de la structure hiérarchique qui doit apprendre à le faire, chaque personne à son niveau et avec ses propres interlocuteurs. »

    Pour débuter, toute organisation doit se munir d’une politique de communication qui devrait être mise à jour régulièrement. L’information doit être circulée efficacement pour que tous les membres de l’équipe puissent être au courant. Il est donc important de définir clairement et de maintenir la personnalité et les valeurs de l’organisation.

    Ensuite, pour qu’une organisation soit « communicante », l’organisation doit être ouverte aux discussions. Elle doit être à l’écoute et faire des actions qui correspondent aux attentes et aux besoins des gens. Ainsi, les gens se sentiront entendus et seront plus stimulés à accomplir leur tâche. L’organisation doit avoir la capacité de s’adapter à tous changements ou imprévus. Cela prend donc une structure organisationnelle.

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    • Merci de votre commentaire Andréanne, au sujet de la politique de communication, il est important d’indiquer également qu’elle doit être en symbiose avec la politique de conduite de l’organisation.

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